Gildas écrivait:

---

> Oui sauf que Jerez est fait de Palomino fino et
> Montilla Moriles de Pedro Ximenez. Mais je veux
> bien croire ce conseil

Dans l'appellation Jerez, il n'y a pas que du Palomino fino mais également du PX (et du Moscatel). Il entre dans la composition de certains Generosos de Licor comme le Cream. Et il y aussi bien entendu les PX de la DO Jerez (souvenirs émus du Noe PX Muy Viejo de chez Gonzalez Byass ou de la Seleccion Centenario PX Murillo de chez Lustau ou encore de La Sacristia de Romate PX)

Bodegas Toro Albala Pedro Ximenez - Amontillado Viejisimo 21% - Montilla-Moriles DO – Andalucia

Ouvert 4h avant, bouteille de 50cl (15 euros)

Robe ambrée, nez fin sur l'amande, l'orange amère, un peu de noix, notes réglissées, fumée, bois précieux ciré .

Bouche ample et exubérante sur des notes patissières (pâte à pain/gâteau/brioche) assez surprenantes... on retrouve un côté réglissé et plus surprenant un côté croute de fromage... longueur assez exceptionnelle. C'est vraiment très fin et pas du tout alcooleux, permettant d'être servi pas trop frais pour profiter de la complexité du vin. Finale fraiche sur des notes plus végétales (du style Pan Masala : graines que l'on vous donne à la fin du repas dans les restaurants indiens).
Un beau plateau de fromage (brebis, comté, mimolette extra vieille..) accompagnera parfaitement cette bouteille.

Le fait que le vin soit sec semble profiter au vin pour mettre en avant une vrai personnalité et surtout une belle complexité que le sucre viendrait à alourdir.

16/20

Quelques infos supplémentaires :

Solera de 35 années
Elevage dans des fûts de chêne américain

PS: je n'ai pas trouvé de rubrique pour cette bodega, j'ai donc mis le CR ici, à déplacer si nécessaire sinon je peux aussi créer une rubrique pour élargir aux autres vins de la bodega...

Bonjour à tous,

Une petite question concernant la conservation des PX en général et pas forcément la cuvée évoquée dans ce post...

En effet, j'aime beaucoup le Lustau PX San Emilio et, revenant d'Espagne, j'en ai profité pour acheter d'autres cuvées : Equipo Navazos, La Bota de Pedro Ximénez 36 "Bota NO" (35,00€) et Gonzalez Byass "Noe pedro ximenez muy viejo VORS" (47,00€).

J'ai écrit aux domaines concernés pour en savoir un peu plus sur la conservation de ces derniers (ce serait dommage de les gâcher !

Pour l'instant, seul le 1er m'a répondu :

Soy uno de los miembros de Equipo Navazos, y le agradezco mucho su amable interés.

En mi opinión, La Bota de Pedro Ximénez 36 "Bota NO" irá ganando poco a poco complejidad en botella con el paso del tiempo, acentuándose su carácter ya de por sí oxidativo, y también adquiriendo notas reductivas que necesitarán una buena decantación a partir de cuatro o cinco años después del momento del embotellado. Estoy convencido de que estas botellas seguirán en plena forma dentro de 50 ó 100 años, y seguramente durante más tiempo. Eso sí, sería conveniente con el paso de los años verificar el estado del corcho, y quizás convendrá sustituirlo por otro nuevo en algún momento.

Por otra parte, si usted toma una copa y vuelve a tapar la botella, el proceso de envejecimiento y oxidación adicional (a mi juicio, para mejor) será mucho más acentuado y rápido que si se mantiene la botella sin abrir. En este segundo caso, puede encontrarse dentro de diez años con un vino que claramente habrá ganado vejez y complejidad en la botella.

En cualquier caso, para este vino en particular recomiendo conservar la botella de pie, no tumbada.

Ce qui m'étonne le plus dans cette réponse c'est la fin où il conseille de conserver ces bouteilles debout plutôt que couchées !!! (impossible dans une cave à vin electro....).

Qu'en pensez-vous ??????

Pensez-vous que se soit vraiment "grave" de le conserver couché ??? Bien sûr, sur une courte période (2-4 ans) je ne pense pas que ce soit dramatique mais quid des VORS qui peuvent être conservés très longtemps ???

Merci.

Cyril

Il y avait eu sur LPV une discussion intéressante sur la conservation de ces vins espagnols. Il semble qu'il y a une chose que le Français a du mal à comprendre, c'est que ces vins sont commercialisés lorsqu'ils sont prêts à être bus et ne sont pas destinés à être gardés de longues années (d'où les bouchons qu'ils utilisent, je pense) d'autant que ça ne les améliorera plus. Vu ce qu'ils ont subi durant leur élevage, ça ne pose aucun problème de les conserver debout un an ou deux, même en dehors de ta cave.

Eric B écrivait:

---

> Il y avait eu sur LPV une discussion intéressante
> sur la conservation de ces vins espagnols. Il
> semble qu'il y a une chose que le Français a du
> mal à comprendre, c'est que ces vins sont
> commercialisés lorsqu'ils sont prêts à être bus et
> ne sont pas destinés à être gardés de longues
> années (d'où les bouchons qu'ils utilisent, je
> pense) d'autant que ça ne les améliorera plus. Vu
> ce qu'ils ont subi durant leur élevage, ça ne pose
> aucun problème de les conserver debout un an ou
> deux, même en dehors de ta cave.

Bonsoir et merci pour ta réponse ;-)

En fait, je ne tiens pas spécialement à les faire vieillir mais, au cas où je mettrais un certains tps à les boire (je sais que pas mal ici seraient près à se sacrifier pr me donner un coup de main mais je suis en Corse ! ;-), je ne voudrais pas risquer de les voir "s'abimer". D'où ma question sur le risque à les conserver. Et plus précisément à les conserver couchés (obligé lorsque l'on a une CAV Electro), car ce qui m'a le + étonné ds la réponse d'un des vendeurs, c'est qu'il me conseillait de la conserver debout. Donc, quid d'une longue (4-10 ans) conservation couchée. Risquée ou pas avec ces "vins" ?

Merci

Cyril

Tu en as acheté une caisse de 12 de chaque, ou bien ?

Car si tu as eu un coup de coeur pour ces vins, je ne vois pas pourquoi tu attends ensuite 10 ans pour les boire... Le plaisir de l'attente ?

Pour avoir gardé des PX couchés 3-4 ans, je n'ai pas constaté d'évolution particulière du bouchon ou de la qualité des vins. Sur 10 ans, je ne sais pas si le bouchon tiendra (car c'est lui qui me fait plus peur que ce qu'il y a dedans)

Eric B écrivait:

---

> Tu en as acheté une caisse de 12 de chaque, ou
> bien ?
>
> Car si tu as eu un coup de coeur pour ces vins, je
> ne vois pas pourquoi tu attends ensuite 10 ans
> pour les boire... Le plaisir de l'attente ?
>
> Pour avoir gardé des PX couchés 3-4 ans, je n'ai
> pas constaté d'évolution particulière du bouchon
> ou de la qualité des vins. Sur 10 ans, je ne sais
> pas si le bouchon tiendra (car c'est lui qui me
> fait plus peur que ce qu'il y a dedans)

Quand je goute une appélation ou un type de vin que j'apprécie particulièrement (comme le Tokaji, le Brunello, etc.) j'achète le domaine que j'ai gouté (logique....). Domaine qui ne correspond pas forcément à ce qui se fait de mieux. Donc là, j'ai commencé par 12 bouteilles (faut bien rentabiliser les frais de port...) de Lustau PX San Emilio qui, à priori, ne se conserve pas plus de 4 ans. Il ne m'en reste "plus" que 6.
Là, j'ai acheté 2 bouteilles d'autres domaines, à priori (j'ai fait confiance au vendeur Vila Vineteca sur Barcelone) de catégorie supérieure dont un VORS.
Et en lisant ce post, je suis tombé sur des infos qui m'ont donné envie de progresser dans cette catégorie de "vins" et d'essayer de meilleurs crus (Pedro Ximénez Venerable Vors Domecq 59,00€ la bouteille de 75cl en l'occurence). Ben oui, je veux toujours meilleur.....pffff (et malheureusement, en général + chers ).
Mais comme je me le fais livrer, ben faut que j'en prenne min 4 à 6 bouteilles....et même si j'aime beaucoup ces vins, d'une part, j'en bois pas tous les jours non plus, d'autres part, j'ai d'autres vins à boire aussi (tokaji, muscats Corses, Sauternes, etc...).
Donc là, avec cette eventuelle nouvelle commande, ça commencerait à s'accumuler (y a pire comme pb ds le monde, c'est sûr ;-) ; et j'ai à la fois envie d'avoir ce dernier cru en cave pour en sortir une bouteille si une belle/grande occasion se présente mais à la fois pas envie d'avoir la pression de le boire si pas d'occasion de le boire ne se présente.... et non, même si j'ai l'air compliqué et torturé à première vue, je ne suis pas une femme ;-)
Et comme il me semble que les VORS peuvent se conserver pas mal de tps (le contenu), c'est pr cela que là, je me disais que je commenderais bien ce Domecq (qui me parait d'un bon rapport qualité/prix) : je l'ai en cave si j'en veux et j'ai le tps de le boire.
L'info reçu concernant la conservation debout ne m'a pas totalement dissuadé mais m'a malgré tout mis le doute. Et m'a parue "bizarre".
Et comme sur ce post, y a pas mal de fan de ces "vins" mais que je n'ai nulle part lu quoi que ce soit sur cette spécificité, je pose la question. Je pense que ça peut, en +, en intéresser d'autres par ici qui pourraient avoir la faiblesse "d'oublier" 3-4 bouteilles ds leur cave... -D

Voilà, tu sais tout

Cyril

Cyril, je m'étais posé la même question que toi il y a quelques années et j'avais eu la même réponse que t'a donnée Eric.
Le seul risque de conservation bouteille couchée est que le sucre attaque le bouchon, donc quelques années : très peu de risques ; dix ans : plus risqué.

Jean-Loup

Merci à Eric et Jean-Loup pour leur "éclairage de lanterne"

J'ai encore appris qquechose aujourd'hui ! Cool !

Une solution serait alors de les laisser couchées ds une cave à vin electro à 12C° plutôt que debout ds une mauvaise cave (T° qui peut monter à 22-26 C° l'été et descendre à 8C° l'hiver) MAIS, s'il me reste des bouteilles dans env. 7-8 ans, de leur remplacer moi-même leur bouchon le + simplement du monde : j'enlève l'ancien et je mets un nouveau, sans précaution particulière puisqu'ils ne réagissent pas à l'air comme les vins "normaux".

Qu'en pensez-vous ?

Cyril

Je pense que ça peut fonctionner

Voilà, j'ai plus qu'à racler les fonds de tiroir pour trouver les sous nécessaires à ces 6 nouvelles bouteilles maintenant !
A moins qu'un mécène ne traine ds la coin.....en + c'est bientôt Noël, c'est l'occasion de faire plaisir à qqu'un !! -D

A bientôt

Cyril

Re-

Pour votre information, j'avais demandé, en même tps qu'ici, les mêmes infos auprès d'un pro espagnol et qui m'a répondu ceci :

Respecto a su consulta sobre el vino le informamos de que este tipo de vino no tiene caducidad. La evolución en botella cerrada es mínima y teniendo en cuenta que es un V.O.R.S. no debe tener mejoría con el tiempo.
Para que evolucione tendría que estar en la Bodega y en bota, no embotellado.
Para su conservación mejor vertical y no tumbado.

Pour ceux qui ne comprennent pas l'espagnol, en gros :
- Ce type de vin ne se périme pas
- Pas d'évolution majeure une fois embouteillé
- Conservation debout de préference

Et pour clore le débat en en ouvrant un autre (sinon, c'est pas drôle ;-) , en ce qui concerne la conservation debout, après discussion avec jfrdz, à priori, c'est un peu le même pb avec les liquoreux comme les Tokaji par exemple....

A bientôt donc ;-)

Cyril

Michel Couvreur - PX (Vin de liqueur)

images.glop.fr/OlivL...

Le bouchon est tout petit mais en état parfaitement neuf !
La robe est acajou, on la prendrait pour un expresso servi dans un verre à vin.
Le nez est superbe, ultra complexe, sur des notes de figues, de raisins de corinthe, de bananes séchées, de fêve de cacao, de café et tout ce qui ne me vient pas à l'esprit ! Quel feu d'artifice !
La bouche est construite autour d'un incroyable équilibre entre une matière littéralement sirupeuse qui colle au verre et une acidité énorme qui évite à l'ensemble de verser dans l’écœurant. Les goûts sont balsamiques à souhait, un vrai ballet de fruits séchés !
Le vin se sirote à toute petite gorgée mais produit un très bel accord sur un dessert tout chocolat noir.

Une curiosité qui devrait faire le bonheur des becs à sucre !

Toro Albala - Don PX 1962 Reserva Especial
Nez intense sur le caramel, mélasse, raisins secs, foin, pruneau, chocolat. De fines touches au dessus de ce cœur noir permet au vin garder beaucoup de volume.
Sirupeux en bouche, le vin tapisse les muqueuses. Néanmoins, il y a une certaine finesse et une bonne acidité. Le sucre est très bien intégré. Superbe intensité et longueur.

Excellent.

Vin dégusté en même temps que le précédent.

Toro Albala - Don PX Marques de Poley 1945
Le nez est assez similaire au 1962 mais plus alcooleux et avec un côté noisette, noix et oxydé plus prononcé. Très beau nez.
En bouche, il est plus puissant que le 1962 et présente une certaine chaleur, l'alcool se fait sentir. On reste néanmoins dans un registre similaire. Il est moins intense et moins long en bouche également.

Très bien. Ma préférence va au 1962.

Toro Albala - Don PX Gran Reserva 1985

la robe est goudron, pruneau, épaisse et tapisse les parois du verre. J'en ai vu de plus concentrées cependant, même si cette robe impressionne toujours.
Nez oxydatif au rancio noble de pruneau, de réglisse, de noix. La bouche est une gourmandise baroque, extrême et d'une longueur presque médicinale sur le caramel et l'eucalyptus et jouissive. Une expérience de dégustation qui marque à chaque fois.
un vin surréaliste

Une expérience de dégustation qui marque à chaque fois.

La première fois a été vraiment exceptionnelle (le 1971, il y a une dizaine d'années). Je n'en croyais ni mes yeux ni mes papilles. Après, je trouve qu'on s'on y habitue, et même si je trouve ça très bon, je n'ai jamais retrouvé l'état de grâce de la première fois. Quoique avec un dessert adéquat (voir ICI ), le miracle n'est pas loin...

Toro Albala - Don PX Gran Reserva 1982

Mon meilleur ami vient de me faire découvrir ce VNI (Vin Non Identifiable).
Avant de le goûter, ce dernier m'avait prévenu que ce vin, on adore ou on déteste, tellement c'est déstabilisant !
Ce n'était pas en aveugle, heureusement, j'aurais été bien ennuyé ...

La robe est en effet épaisse et très goudronneuse. Le nez fait d'emblée partir sur un vin oxydatif, en grand amateur de vins du Jura, ça part bien ...
On sent de suite la noix, puis viennent le cacao, le tabac et la figue qui se fera de plus en plus intense au fur et à mesure que le vin va se réchauffer dans le verre (il est déjà servi un peu haut en température, je pense vers 16-17°C). Ce vin est renversant de longueur, d'intensité et de complexité.
Mon ami me dit l'aimer pour lui-même, on n'est pas amis pour rien : on l'a pris en fin de repas, après le dessert, un plaisir pour les sens, je suis encore en extase !

Quelques gorgées suffisent déjà à trouver cela sublime, cela me rappelle un peu notre premier Yquem bu ensemble, des vins dont on garde le goût en bouche et les souvenirs intacts au fil du temps ...

VNI (Vin Non Identifiable)

Tu as raison, Guillaume, quand on ne l'a jamais bu.
Mais ensuite c'est tellement particulier qu'on le reconnait.

En tout cas c'est ce qu'a fait Eric B. chez moi il y a un peu moins d'un an !

Jean-Loup

C'est en effet tellement singulier que j'imagine que l'on doit le reconnaître avec l'expérience ...

Toro Albala - Don PX Reserva 1983

Vin ouvert pour lui même à la fin d'un super repas.
la robe goudronée laisse une trace épaisse jaunâtre sur le verre qui coule lentement, le verre n'est jamais vide
le nez est très agréable sur des arômes de café, de pruneau, et d'autres que je ne peux identifier. C'est très complexe et très agréable
La bouche est hors normes. Le vin tapisse le palais La longueur est folle, les arômes reste longtemps en bouche pour mon plus grand plaisir.

pas un vin de dessert, mais un vin dessert.

Bonjour,

Compte rendu extrait d'une dégustation LPV VDM "Joyeuses agapes d'automne"

Quel drôle de vin, quelle couleur étrange, orange très sombre aux reflets verts… Nez sur le café, le caramel, les noix, la confiture de cerises un peu trop cuite. Bouche moelleuse, bien sucrée évidemment, manquant un peu de tension mais ce doit être normal, avec une longue finale ou le chocolat se mêle au café. Un vin étonnant, une vraie découverte pour moi.

Bodegas Toro Albala, Pedo Ximenez, Gran Reserva 1985.

Don PX Pedro Jimenez Gran Reserva 1985. Bodega Toro Albala.
[size=x-small] cr tiré de Catarina chi chi y los chicos visitan Espana !!! [/size]

Catherine
Un liquoreux pour finir la soirée, et quel liquoreux ! Le Don PX Pedro Ximenez 1985 Gran Reserva des bodegas Toro Albala (A.O. Montilla Moriles) : vin non fortifié, les raisins ont séché au soleil sur des nattes et ont ensuite été passés dans une presse hydraulique. Le vin a vieilli 25 ans en barriques de chêne américain. Un nez sur la vanille, la réglisse, la crème de cacao. La bouche, fraîche, révèle abricot sec, dattes, abricot sec, cacao amer. Délicieux !

Daniel
Le nez vous emplit les narines d' une épaisseur aromatique presque onctueuse, mais avec une telle vivacité, qu'elle en devient tonique, presque alerte, avec la finesse d' une mantille en dentelle de Cadiz. Une merveilleuse tension où l’ alcool (17°) bien intégré au fruit, donne un coup de fouet au tunnel d’ arômes et une intense fraicheur aux parfums de mélasse, de pruneau réhydraté dans du thé, de banane séchée, de datte, de réglisse, de caramel, de cannelle et de réglisse, s’ ordonnant en un bouquet complexe, assez unique en son genre, qui semble tirer sa profondeur du plus profond de son grain.
La même tension et puissance alcoolique insolemment fruitée font swinguer la bouche et l’ épaisseur de son gras onctueux, savoureux, pénétré de fraicheur et d’ énergie, qui s’ ouvre à nouveau sur des profondeurs insondables qui font reculer loin, très loin, l’ instant où ce vin vraiment hors du commun, s’ éteint dans un dernier écho.

Un vin regouté trois semaines après ouverture (protégé sous vacuum), que les circonstances ne m’ ont pas permis de regouter plus tôt, mais qui parait inoxydable, tant il donne l’ impression de ne pas avoir bougé.

Un vin regouté trois semaines après ouverture (protégé sous vacuum), que les circonstances ne m’ ont pas permis de regouter plus tôt, mais qui parait inoxydable, tant il donne l’ impression de ne pas avoir bougé.

Après 25 ans de barrique en chai non climatisé, ce n'est pas trois semaines à l'air qui va lui faire peur En tout cas c'est une bouteille que j'ai bien envie de m'offrir tellement elle m'avait impressionné lors d'une dégustation.

je te reçois cinq sur cinq, je goûte à l'instant un fond de Pedro Jimenez d'un domaine que j'aime beaucoup El Maestro Sierra, ouvert en Mai dernier, sur lequel je ne changerais pas un mot du commentaire que j'en avais fait à l'époque : 2 diners inattendus d' amis autour de valeurs sûres et de belles découvertes . Vraiment l'impression qu'il n'a pas bougé !

Daniel

Une bouteille ouverte en normande compagnie !

Bodegas Toro Albala, Don PX, 1979



Oliv
Robe café.
Nez à la volatile énorme, presque vinaigrée à l'ouverture et qui va se mettre doucement en place pour révéler un joli ensemble sur le caramel brun, le café, la figue et les fruits secs. L'alcool est également bien présent.
La bouche attaque sur une matière littéralement sirupeuse qui tapisse le palais. Pile au moment où l'on craint qu'elle l'englue, une acidité dantesque fait son œuvre pour mettre cette masse en ordre de marche et proposer un équilibre cohérent, sur la puissance aromatique, la figue, la résine, des notes de torréfaction mais qui possède un vrai rythme.
La finale est très longue, laissant des goûts de café et de caramel assez impressionnants en bouche.
A siroter lentement.

Gildas
On entre comme toujours avec ce vin dans le superlatif ! La couleur en impose (acajou) et les larmes sont consistantes et épaisses. L'ensembe évolue tour à tour sur la cerise à l'eau de vie, la figue verte puis le pruneau. Aucune trace de café ou de torrefaction ce soir là, mais un travail d'équilibriste, comme toujours avec ce vin. Hors normes !

Bodega Toro Albala - PX 1983

Nez de goudron, de sucre, de caramel.
En bouche c'est puissant, sirupeux avec un côté réglissé, miam miam!
Je pensais au 1985, je n'étais pas bien loin!

Bu ici

Bodega Toro Albala - PX 1983

Mêmes impressions que Simon.
J’aime beaucoup ce vin d’Espagne dont le cépage est le Pédro Ximenès et pour cause c’est mon troisième apport !
Très bon vin.

Bodegas Toro Albala, Don PX, Gran Reserva 1985

peut-on encore parler de vin à ce stade ? A chaque fois, c'est la même impression de baroque totalement jouissif avec cette robe noire, cette matière sirupeuse et ce nez au rancio diabolique. De puissante notes d'eucalyptus, de café, de goudron, et en bouche, un flot réglissé qui envahit le palais et qui ne lâche pas prise. C'est très sucré, c'est très puissant, c'est très riche, c'est très excessif, mais que c'est bon et que c'est surprenant, même si on sait à quoi s'attendre !

Je prends toujours un grand plaisir à noter les impressions de ceux qui découvrent ce monstre.

Bonjour,

Bu depuis quelques semaines une bouteille de Toro Albala, Don PX, Reserva Especial 1949.

La couleur est caramel brun foncé, le vin est épais. Le nez est intense, sur de la noix, de la cannelle, le pruneau très mur, caramel,.... Un nex d'une très grande complexité. La bouche est à la hauteur du nez : une liqueur immense, une longueur phénoménale. On est sur du caramel, du fruit (figues), des épices. Un pur régal. L'équilibre est parfait, pas trop de sucre et une belle acidité.

Un petit trésor. Miam.

Serge