C'est ma note , elle n'engage que moi , peut être que d'autres personnes ont adorés . Mon comparse de dégustation a eu les mêmes impressions que moi . Sans doute une fois l'élevage intégré cela sera t'il mieux . Mais dans le cadre du génie Européeen j'ai été epoustouflé par le riesling et impressionné par le tokay respectivement à 100 et 55 € (et à qui j'ai mis des notes respectives de 20/20 et de 17/20)

Qui a bu Flor de Pingus 2004?
J'aurais voulu avoir l'avis d'un autre LPVien.

Très grande année pour cette région, peut-être la plus grande de la décennie pour les deux vins, Pingus et Flor.
Je ne pouvais pas passer à côté de ce CR, c'est un de mes meilleurs souvenirs de dégustation.
Bu fin 2009.
Dominio de Pingus Flor de Pingus 2004
La texture est proprement hallucinante (et je me retiens dans l'emphase).
Le vin est soyeux et super concentré, avec un milieu de bouche plein, mais ce qui est une véritable surprise, ce sont les tannins: la texture fait tout bonnement penser à un verre de nectar de fruits, on sent -littéralement- la granulation. J'avais l'impression de déguster le vin en primeur et non après la mise.
L'équilibre et la complexité sont magnifiques.
La finale dure longtemps...

Le vin est presque noir, un rouge très profond.
Au nez et en bouche, c'est du café, du toasté et des fruits noirs bien présents et délicieux.

Bref, chapeau!
Du grand art.

Un seul bémol (bien fait pour moi): bu trop jeune, et donc une certaine astreingeance (dans le bon sens du terme), âpre, en fin de bouche; certainement dû aux méga-tanins encore très présents. A attendre.

Du nectar de vin!

Je rêve parfois d'un Pingus 2004, mais mon budget me rappelle alors à la raison...

Eric.

Snif, personne n'a bu, comme moi, mon Flor 2004?

Ouuiiiin...
Bon allez, quand même.

J'aurais tellement voulu avoir l'avis d'un autre LPVien, sur cette bouteille que j'ai trouvée ti-ta-nes-que.

Eric.

Je voulais en acheter en Suisse lorsqu'il est sorti sur le marché mais je n'en ai trouvé qu'à un seul endroit et à .... 150 euros. J'adore FDP mais à ce prix, faut pas pousser quand même. Je me contenterai des 2003 que je n'ai pas encore goûté.

Pierre

Tout à fait d'accord.
150 euros, c'est très cher, quand même.
Sauf que, en ce qui me concerne, il y a environ 2 ou 3 ans, je l'ai achetée à... 80 euros

En tout état de cause, qu'elle soit à 150 (trop cher) ou 80 (belle occasion), elle est meilleure que beaucoup d'autres à mon sens, acceptées et recommandées (à juste titre d'ailleurs) dans cette même tranche de prix.

Après, c'est une question d'opportunités, que nous rencontrons tous un jour où l'autre.

Et elle vaut la peine d'être bue! C'est grand.
Avec encore de longues années devant elle...

Eric.

150 euros, c'est très cher, quand même. Sauf que, en ce qui me concerne, il y a environ 2 ou 3 ans, je l'ai achetée à... 80 euros écrit:

Eric,

Ce vin fait partie de mes vins préférés...
150€ pour ce vin, ce n'est pas "cher" : C'est simplement hors de prix.
80€, ce n'est pas une belle "occasion" : C'est "cher"

Plus sérieusement, Flor de Pingus se trouve autour de 70€ en prix caviste.

Je me suis rendu compte que pour faire une "affaire" sur ce vin, c'est de l'acheter en Primeurs
Le 2008 m'a ainsi coûté 39,9€ TTC chez Vinissimus et le 2009 me coûtera autour de 50€ TTC chez Dubecq.

Concernant le vin en lui même, des différents millésimes que j'ai pu goûter (2005, 2006 et 2008), ma préférence actuelle va clairement pour le 2006 qui m'a laissé un souvenir quasi "impérissable".

J'ai payé l'équivalent de 36 Euros le Flor de Pingus 2008

AlainD

Damien (et Alain),

Au contraire, merci pour ton post!
Non seulement il précise les choses, et donne également des infos... mais en plus c'est une très bonne nouvelle!

Du coup, je vais être obligé de l'acheter en primeurs , mais en plus il va falloir que je trouve très vite un 2006! ()

Merci à vous deux!

Eric.

Pas de soucis Eric,

En revanche, tiens toi informé sur les dates de sorties en Primeurs, par les différents sites vendant le Flor de Pingus.

Les vins partent assez rapidement (je dirais de mémoire une dizaine de jours).

Enfin, si tu achètes depuis Vinissimus, les vins arrivent assez vite...J'avais commandé mes Flor 2008 en juillet 2009 et je les aient reçus en juin 2010
Quand tu as la frénésie du tire-bouchon comme moi, c'est assez difficile de résister !

Damien,

A quelle période en général les ventes primeurs tombent-elles pour Pingus et Flor?

Eric.

A quelle période en général les ventes primeurs tombent-elles pour Pingus et Flor? écrit:

PSI, Flor et Pingus, sortent en général tous les 3 en même temps : autour de la mi-juin.

Merci!

Eric.

Je viens d'acheter du FDP 2006 à 58 euros et je pense que j'ai fait une bonne affaire mais est-ce que quelqu'un l'a goûté récemment ?

Pierre

Je viens d'acheter du FDP à 48 euros et je pense que j'ai fait une bonne affaire mais est-ce que quelqu'un l'a goûté récemment ? écrit:

Dans quel millésime Pierrot? Le 2006?

Bonjour,

Par rapport à un bon paquet de messages précédents :

1ère remarque : POUVEZ VOUS faire attention à vos titres de message et faire le minuscule effort de les faire systématiquement correspondre avec le vin dont vous parlez (et reprendre le nom complet du vin au moins une fois dans le corps de votre intervention) ???

2e remarque : Parlez autant que vous le souhaitez des qualités du vin produit par ce domaine. Mais si les discussions dévient sur les adresses d'approvisionnement et autres tarifs, merci de les poursuivre dans la rubrique "Coin de l'acheteur".

Cordialement,
dfried

Pas de soucis DFried,

Serait-il possible par contre, que vous modifiez le titre de ce sujet en enlevant le millésime 2003...C'est assez déroutant

Merci !

Bonjour,

Lorsque j'aurais plus de temps je tacherai de transférer ce fil sous un titre plus générique.

Mais en attendant merci à tous de ne pas vous contenter des titres automatiquement générés sauf si le hasard faisait bien les choses.

Merci également de ne pas vous contenter de bonnes résolution futures, mais d'améliorer l'indexation de vos anciennes interventions où qu'elles soient publiées à chaque fois que vous en avez l'occasion.

Cordialement,
dfried

J'ai mis l'année du FDP de mon précédent message et modifié le prix car j'avais fait une faute de frappe : 58 euros au lieu de 48 euros.... Sorry.

Pierre

Désolé Denis.

Je débute (puisque, même si je vous connais tous depuis longtemps, je n'écris que depuis le début de ce mois), et je n'ai donc pas encore tous les bons réflexes de manière systématique.

C'est noté.

Eric.

Bonjour,

Fil ouvert pour regrouper les échanges et les informations relatives aux vins du domaine Pingus ( www.dominiopingus.com ).

Cordialement,
dfried

Bu à nouveau Flor de Pingus 2004 il y a quelques jours.
Je ne peux que confirmer mon CR précédent.

L'impression est toujours hallucinante, avec des tannins et une texture qui font littéralement penser à un verre de nectar de fruits (dans la sensation tactile).

Encore une fois, on sent littéralement la granulation.

Le vin est toujours très (trop) jeune.
[size=x-small]Mais la dégustation m'a été offerte, alors je n'allais pas refuser [/size]

Les impressions sont les mêmes que le CR précédent, donc j'écourte celui-ci, et évite un copié-collé inutile.

Eric.

Dominio de Pingus Flor de Pingus 2006
Vin décanté environ deux heures. La robe est pourpre. Son nez se montre plutôt expressif, libérant des parfums de fruits noirs, des notes boisées (chêne) et un léger côté fumé.
En bouche, on retrouve des fruits noirs (mûres, cerises, notes chocolatées) et on découvre un vin rond, complexe, et harmonieux. La finale est longue, puissante, aux arômes chocolatés.
Le prix est sans doute trop élevé mais on a tout de même l’impression de s’en tirer à bon compte, car c’est vraiment très bon!

A 19h30, le groupe d'amis de Bipin Desai se rassemble au restaurant Spago de Beverly Hills pour la plus grande verticale jamais faite des vins de Peter Sisseck, vigneron danois installé dans la Ribeira del Duero. C'est Emanuel Berk, agent importateur des vins de Pingus qui a rassemblé tous les millésimes qui ont été faits de Pingus, de Flor de Pingus, le second vin, et de Amelia, cuvée extrêmement confidentielle créée en 2003.

Arrivé en avance, j'ai la chance que Christian Navarro, sommelier ami de Bipin, me serve un verre de Champagne Dom Ruinart 1998. Ce champagne a une bulle très discrète, presque absente alors que la bouteille a été ouverte il y a seulement vingt minutes, et une forte personnalité. Wolfgang Puck le chef propriétaire des lieux vient nous saluer. Il est tout sourire. La cuisine ce soir est réalisée par Tetsu Yahagi, l'un des chefs de l'équipe du Spago.

De très nombreux amuse-bouche sont bus sur un Champagne R&L Legras blanc de blancs fort agréable: Spicy tuna tartare in sesame-miso tuille cones /fava bean hummus tarts with Zatar caviar / farmers market vegetable crudite / duck liver pastrami on rye crisp / sturgeon mousse on rye crisp Osetra caviar. Ils sont délicieux et copieux.

Nous sommes une petite vingtaine, répartis en trois tables pour avoir suffisamment de place pour les verres. J'ai gardé mes 22 verres, plus celui du champagne et de l'eau, ce que beaucoup n'ont pas fait, faisant retirer les verres après chaque série.

Le menu est : sautéed mushroom stuffed Maine Skate, red wine reduction and black trumpet mushrooms / Uova de Raviolo, hazelnut brown butter and black truffles / slow roasted carpenter's ranch squab breast, confit leg "Pithiviers", sauve salmi ans sweet English peas / assorted artisanal cheese / chef sherry's dessert by inspiration.

La première série est Pingus "Amelia" 2003, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010. Le nom Pingus vient du surnom que donnaient ses parents à Peter lorsqu'il était petit. Il y avait un couple d'acteurs célèbres dont l'un était Ping. Peter était appelé Ping. Lorsque Peter a acheté la propriété de quatre hectares avec des vignes plantées en 1921, il a appelé sa propriété Pingus. Amelia est le nom de la fille de son importateur et le vin créé en 2003 représente une barrique par an. Il se distingue de Pingus par son alcool faible puisqu'il titre chaque année entre 12 et 13 degrés, et par son vieillissement en barriques usagées. Il n'y a pas de fût neuf. Il est fait essentiellement de vins de vieilles vignes. A noter que la récolte entière de la première année a été achetée par Emanuel Berk qui en est donc le seul propriétaire.
Le 2010 que je sens en premier est dans un verre qui sent la poussière. On pressent cependant un fruit très doux, de velours. Le 2009 a un nez beaucoup plus fermé. Le fruit est très sensible mais discret. Le nez du 2008 est moins net, l'alcool prenant le pas sur le fruit. Son parfum évoque un peu un vin vieux. Le 2007 a un nez profond, où l'alcool est aussi présent. Le 2006 a un nez très charmeur.
C'est à ce moment que le plat est servi, ce qui change complètement l'examen des parfums. Le 2005 a un nez charmeur, dense. C'est le plus beau à ce stade. Le 2003 a un nez plus strict mais on le sent très élégant.
Je commence l'examen des saveurs, en faisant bien attention, car la sauce réduite au vin rouge pourrait changer les conditions de l'exercice.
Le 2010, comme tous les 2010 que nous boirons, est un vin sorti de fût, car il n'a pas encore été mis en bouteilles. C'est un très joli vin où l'on sent la menthe et le cassis. Je le trouve superbe. Le 2009 a plus de râpe mais il est très élégant. Le 2010 est diabolique de séduction dans sa jeunesse. C'est le vin qui a tout pour lui. Le 2009, même s'il est plus strict, a une force énorme. Il est équilibre et distinction.
Le 2008 est plus léger. Il est élégant et fait très bordelais. Le 2007 est élégant, évoquant le fenouil, le fruit, avec un final imposant. Il est élégant et se boit avec gourmandise, même s'il est discret.
Le 2006 a du velours, de la menthe, de l'anis, du cassis et une élégance rare. C'est un vin de folie, au final un peu amer, mais c'est un grand vin. Avec le 2005, on sent pour la première fois un accomplissement lié à l'âge du vin. Il a une belle râpe. C'est un grand vin mais un peu plus strict. Le 2003 a une grande élégance. C'est le plus grand de la série. Il a tout pour lui. Il est comme un très grand bordeaux, et Peter dit qu'il a les tannins d'une année chaude.
Je goute une nouvelle fois. Le 2010 est tout en douceur, velouté. Le 2009 est grand, plus amer, avec beaucoup de caractère. Le 2008 est plus léger mais élégant, il fait très bordeaux. Le 2007 est d'une belle élégance mais manque un peu de coffre. Le 2006 est joli, de belle râpe, un vin intéressant. Le 2005 a un grand équilibre. Il est très élégant. Le 2003 est parfait. Il est complet, au sommet.

Mon classement : Pingus "Amelia" 2003, 2010, 2005, 2006.
En poursuivant la dégustation de cette série, on sent le dénominateur commun de ces vins : jolis tannins, beau fruit, belle râpe et de grandes aptitudes au vieillissement.

La deuxième série est Pingus 2006, 2007, 2008, 2009, 2010. Contrairement à Amelia, ces vins titrent entre 14 et 15,5°.
Le nez du 2010 montre un alcool fort. Celui du 2009 est plein de charme, avec un fruit discret. Le 2008 combine charme et élégance, le 2007 est discret et de 2006 encore serré.
En bouche, le 2010 est multiforme. Il combine puissance et douceur. Il est opulent mais discret. C'est un vin très original. Le 2009 a une belle râpe. Le bois est très fort ainsi que le poivre. On pourrait dire que c'est un vin intransigeant. Il a de l'anis et de la menthe dans le final.
Le 2008 est plus léger, plus doux, un peu aqueux. C'est un grand vin, mais pas un vin de plaisir. Le 2007 est léger, de belle élégance, mais manque un peu de charme. Le 2006 est d'une grande élégance, c'est le plus parfait, avec menthe, anis et poivre.

A ce stade, je classe : Pingus 2006, 2010, 2009, 2007, 2008. Peter nous dit que les progrès significatifs faits au domaine concernent surtout les deux années récentes. La plus grande élégance est celle de 2009, mais l'effet de l'âge avantage le 2006. Le 2008 est très élégant sur le plat. L'équilibre de ces vins est immense.

La troisième série est Pingus 2000, 2001, 2003, 2004, 2005. Le 2005 a un nez de bouchon. Le 2004 est discret, le 2003 a un nez très beau et élégant, le 2001 est difficile, moins précis. Le 2000 est difficile à définir, très renfermé.

En bouche, le 2005 a la sécheresse du goût de bouchon, mais on sent ce qu'il pourrait être. Peter nous dit que c'est normalement un très grand vin. Le 2004 est discret mais très élégant. Le 2003 est un vin très "confortable", pullman, accompli avec un final un peu rêche où l'on ressent l'alcool. Le 2001 n'a pas un équilibre suffisant. Le 2000 est assez strict, moins complet, mais pas désagréable du tout. Les deux seuls vins qui ressortent du lot sont le 2003 et le 2004. C'est à ce stade la série la plus faible. Mais c'est sans compter sur le plat qui change complètement les visions. Car le 2000 devient plaisant, le 2001 offre plus de charme. C'est le 2004 qui prend l'avantage sur le 2003 et je classe ainsi : Pingus 2004, 2003, 2000, 2001, 2005. Cette série avait vraiment besoin du plat pour s'exprimer.

Le 2000 qui progresse est le favori de Peter, mais je garde mon classement pour des vins qui n'arrêtent pas de progresser et de prendre du caractère sur la volaille.

La quatrième série est Pingus 1995, 1996, 1997, 1998, 1999. Nous avons les cinq premiers millésimes de ce vin. La démarche en biodynamie, démarrée en 2001 est postérieure à cette série. Le nez du 1999 est élégant, de grand équilibre. Celui du 1998 montre moins d'équilibre. Celui du 1997 met en avant son alcool, celui du 1996 est fantastique et celui du 1995 est aussi fantastique et plus fruité.
En bouche, le 1999 est très confortable, il se boit bien. Le 1998 manque d'équilibre, le 1997 a un léger goût de bouchon, le 1996 est difficile a décrire, car il est parfait. Le 1995 est aussi très grand mais je préfère le 1996.
Le 1999 est dans une forme éblouissante, comme un grand bourgogne. Il a une élégance rare et ne montre pas sa force. Au fur et à mesure de la dégustation, le 1995 passe au dessus du 1996, ce qui fait plaisir à Peter quand je le lui dis, car il aime son premier millésime. Je classe cette série ainsi : Pingus 1999, 1995, 1996, 1998, 1997.

Il est assez difficile de classer les séries différentes entre elles, car il est plus facile de classer au sein d'une série que l'on boit en même temps. Mais je risque un classement : Pingus 1999, 2010, 1996, 2006, 1995.

Pingus est un vin qui est grand dans sa prime jeunesse du fait des progrès techniques qui sont réalisés, il est grand quand il a de douze à seize ans, par l'effet bénéfique du vieillissement. Il est plus faible sur les âges intermédiaires, quand le vin a perdu sa folle jeunesse et se cherche encore.

Peter Sisseck est un homme d'une grande ouverture d'esprit, toujours à l'affut de nouveaux progrès. Il fait des vins modernes d'une grande précision, d'un grand équilibre et d'une belle fraîcheur. La renommée dont jouit son vin est justifiée.

Magnifique et rare expérience .
Mais , on ne m'empêchera pas de penser que , même à table , ces grandes verticales (comme celle de Monfortino narrée ailleurs ) sont plus une satisfaction de l'esprit qu'une mise en valeur de tels vins .
J'espère qu'il y avait plus qu'une bouteille de chaque vin pour 20 ?

Raymond ,
De plus , pour avoir déjà dégusté Pingus 2005 , et connaissant les goûts de notre petit groupe , à table on n'aurait même pas fini la bouteille ......grand vin , mais pas notre genre .....

Raymond et Arnaud,
Cette expérience permet de mettre en perspective un vin.
Alors que mon palais n'est pas spécialement fait pour les vins modernes, j'ai beaucoup apprécié ce vin quand j'ai visité le domaine, juste après avoir visité Vega Sicilia Unico.
Il y avait dans notre groupe des américains qui sont vignerons dans la Napa Valley. Ils ont apprécié ces vins de façon très positive, ce qui est un signe.
Ce vin est moderne, mais comme VSU, il raconte quelque chose.
Comme Arnaud, je ne dis pas que j'en ferais mon ordinaire.
Mais j'ai aimé, ce qui a justifié (pour moi) que je fasse le voyage.

La suite de la dégustation viendra.

François
au prix où ce vin moderne est vendu, en faire son ordinaire..... Il faut beaucoup aimer la confiture bien mûre, non? Un palais délicat comme le vôtre qui se régale de Bourgognes à l'équilibre porté par l'acidité, aurait probablement du mal. Avez-vous essayé de boire une bouteille à deux au cours d'un repas? C'est un signe qui ne trompe pas le buveur!!
Cordialement

Rachid

J'ai plus ou moins répondu en disant :
"Comme Arnaud, je ne dis pas que j'en ferais mon ordinaire.".
Car il est probable que la monotonie viendrait.

Mais autant Flor de Pingus fait lourdaud, autant Pingus se boit bien.

Voilà ce que j'avais dit sur Pingus 2006 bu en magnum à table :

Peter Sisseck nous avait donné un magnum de Pingus 2006 et je suis interloqué. Comment un vin de 15,5° (excusez du peu) peut-il avoir cette douceur et cette précision ? C'est assez phénoménal et on se demande comment un vin aussi équilibré peut exister. Mais un des amis a l'idée de nous offrir un Vega Sicilia Unico 1999. Et la leçon est percutante. Alors que j'allais céder au charme redoutable du Pingus, le Vega Sicilia Unico vient nous montrer que l'on peut combiner charme et puissance avec une complexité déroutante au velouté incroyable. Ce vin est une énigme gustative permanente tant il brouille les pistes pour nos papilles attentives. C'est un vin immense. Un ami double la mise avec un autre Vega Sicilia Unico 1999 de la même caisse, avec le même accomplissement.

Il y a donc encore de la marge vis-à-vis de VSU.

Bonjour François,

Connaîtriez-vous la différence entre Flor de Pingus et Pingus...

On m'a donné plusieurs versions différentes (provenant notamment de représentants du domaine lors d'une dégustation à Genève...) :
- Flor serait issu des jeunes vignes du domaine de Pingus
- Flor serait issu des barriques "non sélectionnées" pour composer Pingus
- Flor serait issu de raisins achetés au négoce

Bref...personne n'a jamais su me donner une réponse précise...

C'est la troisième version mais c'est : achat de raisins issus de vieilles vignes à des vignerons.
Mais les explications étant peu nettes, ce n'est pas facile, car je ne sais pas combien Peter Sisseck a racheté de lots, pour sécuriser encore plus ses appros.
Mon compte rendu arrive.