Joh. Jos Prüm, Graacher Himmelreich, Kabinett, 2012

Nez sur la poire et les agrumes.
Bouche très légèrement perlante et à peine sucrée.
C'est rond, équilibré, peu alcoolisé.
Ca n'a pas vraiment de caractère mais ça passe tout seul, grâce à sa pureté.

Joh. Jos Prüm, Wehlener Sonnenhur riesling auslese 2007 AP 34 08

Nez assez réduit (pierre à fusil/soufre), puis des notes d'ananas, de menthe et de miel (beau miel en rétro).
Bouche fuselée, élégante, intense, qui manque un peu d'acidulé pour être plus sexy (millésime?).
Très pur en bouche, gourmand, mais en même temps, comme dit Nico, il lui faudrait passer à la vitesse supérieure pour être renversant, en l'état c'est plutôt "convenu".

Joh.Jos Prüm - Riesling Kabinett 2011

Bouteille ouverte pour le repas de Noël chez mes beaux-parents et dédiée en particulier à la terrine de foie gras maison.
Le nez pétrole gentiment, le vin goûte bien sec pour un riesling allemand. Ca s'étire superbement et la finale est bien tendue et longue.

Très bel accord sur le foie gras

Wehlener Sonnenuhr Kabinett 2015 Joh. Jos. Prüm

Domaine découvert dans un restaurant dijonnais en 2014.
Goûté ce jour, la robe est pâle, et à l'ouverture, le nez se présente sur des notes empyreumathiques et on distingue le goudron, pétrole qui se mélange à des notes d'agrumes...Déroutant mais agréable.
Quelques bulles se forment dans le verre.
En bouche, le vin est légèrement pétillant, on retrouve ce mélange subtil de pétrole et d'agrume et le vin est doté d'une belle finale.
Plutôt agréable, mais pas au niveau du Kabinett bu la veille (cf CR ci-dessous)

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Riesling Kabinett 2015 Joh. Jos. Prüm

Bonjour,
Bouteille ouverte sur le millésime 2015 après avoir découvert ce domaine sur le 2014 il y a qq temps.
Très surpris par la robe de ce vin, tellement claire qu'on pourrait s'y méprendre avec un verre d'eau!
Au nez, ca pète le pétrole accompagné par des notes d'agrumes comme pour le vin précédent (cf CR ci-dessus).
En bouche, il se présente encore mieux que Sonnenuhr, on retrouve les mêmes notes mais plus concentrées et précises, le côté perlant en bouche, arômes pétrolées et surtout une finale sur le pamplemousse sucrée qui n'en finit pas de ravir le palais...Un petit bijoux qui n'a guère le temps de trainer à table, ça se vide tout seul et sans forcer!
Acheté 15€ sur un site en ligne.
Formidable !

Pour le Wehlener Sonnenuhr Kabinett 2015, regoûte ça dans 10-15 ans et tu changeras sûrement d’avis.

Pour le second, c'est une cuvée qui est au contraire ouverte rapidement, c’est un très bon compromis pour avoir un vin accessible dans le style Prüm.

Bon ben j'en rachète alors?
Le Wehlener Sonnenuhr Spätlese 2009 peut-il se boire cette année ou doit-il être attendu?
Merci.

Si je me réfère à 2016. C'est encore très primaire, avec une longueur bluffante. C'est excellent. Buvable, je dirais, moyennant ouverture idoine. Mais ça gagnera à attendre.

Ok merci de l'info!

Joh. Jos. Prüm Mosel " Riesling Kabinett" 2013
1ère rencontre avec un vin de JJP

Le nez pétrole bien, avec des notes de citron confit, c'est plutôt ample.
Bouche légèrement perlante, tendre à l'attaque et qui se poursuit avec une magnifique acidité. Aromatique conforme au nez, avec des notes de miel que d'habitude je n'apprécie guère mais qui, associées à cette acidité, sont tout à fait plaisantes.
Si ce n'est pas le plus bel équilibre trouvé sur le peu de rieslings allemands dégustés, c'est déjà très beau et quasi inespéré sur cette gamme de prix.
Très belle bouteille!

Joh.Jos Prüm, Riesling Wehlener Sonnenuhr, Spätlese, 2003



Robe assez nettement dorée.
Beau nez fin et franc, où le léger pétrole répond à des notes exotiques et d’agrumes, entre le fruit de la passion et le citron vert.
Bouche agréable, un peu linéaire par sa sucrosité qui pèse sur une matière un peu délicate pour la porter et l’étirer.
L’ensemble reste agréable par son charme aromatique mais la finale assez courte limite à un plaisir simple.
Bien.

Weingut Joh. Jos. Prüm - Mosel - Wehlener Sonnenuhr - Riesling Spätlese - 2007 - AP33-08

Bue lors d'une dégustation de LPV Versailles sur les vins allemands relatée ICI

Jean-Loup
La robe est de couleur paille ! De loin la plus claire de la soirée.
Le nez affiche une très belle intensité mais sur des arômes qui évoquent irrémédiablement le soufre, avec un grillé très dominant.
On ressent essentiellement le sucre et l’acidité en bouche, mais pas suffisamment la matière. A-t-elle été la seule victime, avec la robe, de l’excès de soufre ? Les experts sont divisés, les uns annonçant que c’est normal pour un Joseph Prüm aussi jeune, qu’il ne faut pas les ouvrir avant 20 ans, les autres que même jeunes ils ne se goûtent pas de cette façon et que ce flacon a donc un défaut…
Je serai donc indulgent et privilégierai la deuxième hypothèse. ED

Ralf
C'est l’archétype du vin dans une gangue de soufre avec un nez bloqué et une finale dure.

Vivien
La robe est or très pâle.
Le nez est marqué par des notes de cédrat, de citrus, de pamplemousse.
La bouche est très austère, avec une grosse présence soufrée qui durcit et cadenasse le vin à double tour, et pourtant le vin a été ouvert 24 heures à l’avance. Je n’y vois pas de défaut particulier, mais connaissant le domaine, je ne suis pas surpris que cela soit à ce stade complètement comprimé et mutique. Il va falloir attendre longtemps…
Assez Bien en l’état.

Jean-Loup

Weingut Joh. Jos. Prüm – Mosel – Wehlener Sonnenuhr – Riesling Auslese - 2007


Bue lors d'une dégustation de rieslings alsaciens et allemands relatée ICI

Bon, j’ai bu la cuvée « Spätlese » de ce même producteur et du même millésime tout récemment avec LPV Versailles (voir ci-dessus) et l’excès de soufre avait fait dire à certains : ton « Auslese » et ton « Auslese Gold Kapsule », tu les gardes au moins dix ans de plus. Oui mais cette bouteille avait été livrée sur le lieu de dégustation il y a un bon moment déjà et nous avons donc travaillé pour la science…

La robe est parée d’une couleur paille.
Très intense et presque démonstratif, le nez n’en est pas moins bien élégant, combinant du citron confit, du pétrole et des notes exotiques.
La bouche présente un équilibre remarquable avec une chair d’une gourmandise infinie, un sucre parfaitement fondu (pourtant entre 50 et 80 g/l), un perlant très net qui apporte finesse et joyeuseté, et une allonge phénoménale toute en tonicité.
Excellent

Jean-Loup

Je m’excuse par avance pour cette question de néophyte :
Il semble que les vins de Mosel présentent un perlant quasi systématique (souffre ?) mais personnellement j’ai horreur de ça...
Carafer ces vins ou les ouvrir bien bien avant la dégustation gomme t’il cette caractéristique sans altérer la qualité de dégustation du vin ?

Alex

En vin jeune, une ouverture préalable ou un carafage ne seront pas suffisant.
Seule option pour dégazer: une main sur le col, shake-pshhhhhiiittt-shake jusqu'au niveau de tranquillité souhaité.

Aucun risque pour les vins sinon de remettre quelques morceaux de tartre en suspension. Qui redescendront bien plus vite qu'un dépôt sur un rouge.

Au-delà des vins de Mosel, ce sont tous les blancs allemands qui ne sont pas élevés en barrique qui gazent/perlent. Donc la plupart des rieslings, les silvaner un peu moins, et cela peut arriver sur des pinots blanc ou gris simples et élevés en cuve donc.

Ce n'est pas le souffre mais le fait que les vins respirent très très peu et donc le CO2 de la fermentation reste dans le vin.

Comme le dit Oliv, un simple carafage ne suffit pas en jeunesse. Ce qui marche bien pour le coup, c'est de carafer et secouer bien la carafe, tant que ça mousse il faut y aller, puis laisser reposer quand même 20 minute au moins. Les gadgets type aérateurs qui font tourbillonner le jus ou Optiwine marchent bien aussi pour le coup.

Secouer la bouteille on le fait tous et ça marche mais attention à pas y aller trop fort, y en a qui ont moucheté leurs murs!

Cela demande de la préparation qui peut rebuter, mais cela vaut vraiment le coup pour révéler les vins!

comme il y a souvent du résiduel par le style de vin produit (kabinett et au delà), laisser du CO2 donne du peps au vin. Mais quand bien même les élevages s'effectuent en cuve, il serait tout à fait possible de les dégazer, c'est un choix stylistique et gustatif, j'imagine que les allemands aiment ce style.

Joh. Jos. Prüm, Wehlener Sonnenuhr Auslese 2004

Tiré de cette très belle dégustation


Le premier nez est assez cousin avec le Boisson du début, niveau fumé et grillé.
En bouche, le vin est presque effervescent, tant il y a de CO2, une superbe douceur contrebalance bien l'acidité assez importante et l'aromatique passe sur le miel et une panoplie de fruits tels que rhubarbe, melon, abricot, pêche, et agrumes (citron vert, pamplemousse et orange...).
Très beau vin évidemment, très rafraîchissant.

jlj

Bu lors de cette session LPV BZH

Riesling - Mosel - Pradikatswein - Wehlener Sonnenuhr - Spätlese - Joh.Jos.Prüm - 2009



Docadn
Nez d’hydrocarbures et pointe sucrée confirmée en bouche. Superbe équilibre acide/sucre comme la Moselle et ses faiseurs de vin savent les accoucher. Le nectar déroule un festival de saveurs et de complexité. Sucre et poire matchent longuement avant laisser la place à une acidité longiligne modèle. ***(*)

Durocher
J’avais goûté ce vin offert par Ben voilà plusieurs années,c’était mon premier vin allemand ;j’avais été impressionné,alors au pif je lâche Joh Jos Prum et bingo.Beaucoup de chance mais c’est vrai que certains nous marquent.Dernièrement un Rangen de Thann est mémorisé pour longtemps.
Alors ce vin ,et bien il est excellent.On a du sucre mais pas que,la trame est tendue,l’acidité comme il faut.C’est fruité ,poire,pomme,je trouve un côté aérien.
Un ensemble complexe,un dernier blanc bien à sa place et qui clôt une très belle série.

Sebus
Robe pâle
Un nez qui pétrole à fond, qui ne laisse pas percer d'autres arômes
La bouche est très digeste, au bel équilibre entre sucre et acidité, un fruité gourmand sur la poire, la finale est légère et pas hyper longue.
C'est bon mais je suis moins enthousiaste que mes acolytes.
Bravo à Bernard qui a identifié le producteur !!!

J.J Prüm - Riesling Auslese Goldkapsel Wehlener Sonnenuhr 2007 : (en 1/2 bt, AP n°12) Couleur or pâle, peu évoluée. Joli nez, sur les fruits exotiques ben mûrs, papaye, passion, pêches blanches et poire bien mûres, pas trop soufré pour un Prüm. Bouche très peu perlante, facile, ronde, pleine de fruits exotiques bien mûrs, manque un poil de tension à mon goût, reste tout de même facile à boire à 7,5% d'alcool, mais ça manque de "relance". La finale même peu acide est d'une jolie longueur, sur le miel, les fruits exotiques, encore peu d'évolution. Joli vin mais j'attendais un peu plus de ce goldkapsel, surtout à une trentaine d'euros la demi-bouteille.

Tomy, j'ai exactement la même bouteille en cave mais en format 75 cl, et c'est d'ailleurs la seule qui me reste de Prüm.
J'avais prévu d'attendre encore 7 ou 8 ans pour la boire.
Qu'en penses-tu ?
C'est le manque de tension et d'acidité que tu as ressenti qui me fait poser la question.

Jean-Loup

Cher Jean-Loup,
Rien que pour te dire que je ne suis pas près (ni prêt d'ailleurs) d'ouvrir encore 1995... Alors 2007!!!

Jean-Loup Guerrin écrit: J'avais prévu d'attendre encore 7 ou 8 ans pour la boire.
Qu'en penses-tu ?
C'est le manque de tension et d'acidité que tu as ressenti qui me fait poser la question.

Attention que c'était une demi-bouteille, ça goûte parfois moins bien. C'était une seule dégustation. Ta bouteille n'a probablement pas le même n° d'AP, donc pas forcément le même lot. L'aromatique et la couleur faisaient encore jeunes. Et enfin, je suis habitué aux rieslings très tranchants ces temps-ci, je n'ai pas dit que ce Prüm n'en avait pas mais qu'il en manquait à mon goût pour être un grand vin. Il peut retrouver un certain équilibre s'il "mange" un peu de ses sucres.
Il n'y a à mon avis pas de raisons d'être inquiet pour la garde, comme l'a écrit Vivien, un Prüm auslese c'est 20ans minimum voire même plus. A ta place je serais surtout inquiet si j'étais obligé d'ouvrir la bouteille ce week-end.

tomy63 écrit: A ta place je serais surtout inquiet si j'étais obligé d'ouvrir la bouteille ce week-end.

bein oui, parce que ce week-end, il devait ouvrir autre chose notre Jean Loup!!!

Merci Vivien et Tomy !
Oui Florian, il y avait de grands Bourgogne rouges 2009 au programme demain avec LPV Grand Centre mais nous avons décidé tous ensemble qu'il était préférable d'attendre encore un peu avant de se réunir.
Pourtant, tous mes invités ayant plus de 100 km à faire, ils avaient un bon motif pour venir, raison familiale impérieuse :
- LPV est une grande famille.
- Nous avons un besoin impérieux de nous retrouver pour trinquer physiquement ensemble.

Mais d'après des échos que j'ai eus, les retrouvailles, et notamment entre LPViens, ne se font pas toujours en respectant la distanciation sociale...

Portez-vous bien et soyez prudents !

Jean-Loup

une trentaine d'euros pour une demi-bouteille de riesling qui manque d'acidité. Hum, je trouve personnellement que ce n'est pas chez J.-J Prüm que l'on trouve les meilleurs rapports q/p, surtout sur les crus d'entrée ou de milieu de gamme. Il y a en Allemagne tant de vins qui offrent un excellent rapport q/p que je n'ai plus acheté Prüm depuis un moment (chut Oliv ). Cela dit sans remettre en question la qualité des vins de ce producteur, qui profite certainement d'un notoriété méritée.

Yves Zermatten écrit: une trentaine d'euros pour une demi-bouteille de riesling qui manque d'acidité. Hum, je trouve personnellement que ce n'est pas chez J.-J Prüm que l'on trouve les meilleurs rapports q/p, surtout sur les crus d'entrée ou de milieu de gamme. Il y a en Allemagne tant de vins qui offrent un excellent rapport q/p que je n'ai plus acheté Prüm depuis un moment (chut Oliv ). Cela dit sans remettre en question la qualité des vins de ce producteur, qui profite certainement d'un notoriété méritée.

Je me permets une question idiote mais très intéressée, Yves : toi qui connais bien les vins allemands, que conseillerais-tu à un amateur franchouillard comme moi pour découvrir à bon prix les rieslings d'entrée et de milieu de gamme ? Comme des Kabinet ou des Spätlese, en dehors des grands noms comme J. J. Prüm.
Je précise que j'ai un peu de Prüm en cave et vais en rentrer (des 95), mais je les laisse vieillir longtemps car j'ai découvert ce domaine à travers un Auslese 1992 il me semble il y a plus de 15 ans, de l'eau de roche magnifique ; ainsi que Dönnhoff, Fritz Haag, j'aime beaucoup également les vins de Clemens Busch. Willi Schaefer va bientôt entrer mais finalement, ce ne sont que quelques noms parmi un océan de beaux domaines allemands, je pense. Et les prix des bouteilles de ces domaines ne cessent d'augmenter. Voilà, si tu as un peu de temps pour nous donner quelques pistes, je reconnais que je n'ai qu'à avoir une démarche active, je lis de temps à autre la production écrite de David Rayer et Jean Fisch (Mosel Fine Wines) toujours aussi riche et intéressante, mais que je survole trop...
Merci Yves, je suis certainement hors sujet et ma demande est trop large, mais je tente quand même

Bon week-end

merci Phil, ta question m'honore et je vais essayer d'y répondre. Je n'ai pas une approche encyclopédiste et je recherche avant tout le plaisir. Les rieslings allemands ont complètement révolutionné mes goûts en matière de vins blanc et ma relation à l'acidité.

Tu cites déjà de très belles maisons. Voici, pêle-mêle, ceux qui me viennent en tête maintenant : Wittman (à découvrir), Peter Jakob Kühn, Philipp Kuhn , Schloss Lieser, Van Volxem, St Antony (PN et Blaufränkisch sublimes), Von Winning, Zilliken, Grans-Fassian, Christmann, Diel, et d'autres encore, dont je vais essayer de parler plus régulièrement sur LPV au fur et à mesure que je les ouvrirai.

cordialement

Merci infiniment pour ces pistes, ta réponse m'honore également et je t'en remercie, Yves.
Je lirai tes comptes-rendus avec attention et plaisir. Je n'ai pas toujours le réflexe de les ouvrir, j'en ai pourtant toujours un à dispo, car je les aime souvent en milieu de dégustation pour nous rafraîchir les papilles et la bouche, mais ils offrent bien autre chose.

Merci et bonne soirée !

Bu ici


Joh. Jos. Prüm Wehlener Sonnenuhr Spätlese1995 AP 2 576 511 1 02

Robe jaune dorée. Nez enjôleur sur le citron confit, le naphte, les fruits exotiques. La matière est superbe, aérienne avec cette sensation d’équilibre juste entre acidité et sucres. La finale est longue, fraiche et délicieuse. Que ces vins sont jouissifs à leur maturité ! Autant les Prüm jeunes c’est rarement la joie, autant ces vins sont magiques à maturité. Superbe !