Je viens d'ouvrir ma dernière bouteille de Brumaire 1997 de Brumont
et la qualité du vin me pousse à consacrer une rubrique à ce pacherenc moà«lleux, récolté en novembre, d' Alain Brumont.
Le nez évoque à l'ouverture fleurs et fruits.
J'ai d'abord l'impression de sentir des roses modernes de Delbard, puis les fruits s'imposent, on peut les individualiser: mandarine, abricot, mangue, ananas... Le miel et des touches de cire seront perceptibles plus tardivement, à table. L'ensemble est très frais, très séduisant.
La bouche marque d'abord par son gras puis par ses fruits: mangue, ananas. Le gras de l'attaque est dominé par l'impression de vivacité et de fraîcheur en milieu de bouche. En mâchant le vin, on retrouve gras et acidité, dans une sensation de volume fruité.
La finale est ronde sur la fraîcheur et le fruit. On termine en ayant la sensation d'avoir croqué des fruits exotiques.
Un grand regret: ne plus en avoir en cave...
Cordialement,
Thierry