De l'avis de vignerons, à chaud: Les doux rentrent, les liquoreux sont encore dehors, les rouges fermentent, certains ont fini leurs sucres.
En rouge mieux que 2001. Dans certains domaines, on est content.
Dans son dernier courrier, Jean Marc Balaran précisait qu'en dépit de tout ce qui avait été dit sur ce millésime, le très beau début d'automne avait permis de réaliser de beaux vins. 2002 meilleurs que 2001 en rouge ici, probablement.
En doux, je ne sais pas: tout n'est pas rentré à l'heure actuelle (20 novembre) et les températures sont en moyenne assez élevées pour la saison, du vent, mais aussi de l'humidité.
Bientôt d'autres précisions.
Je déguste pas mal dans les caves ces temps-ci: la conclusion sur 2002, c'est qu'il n'y a justement pas de conclusion.
Je n'ai jamais vu de millésime aussi peu homogène.
Les mêmes vignerons qui avaient réussi 2001 en rouge se plaignent de 2002 alors que certains qui n'avaient pas trop ri en 2001 affichent un sourire en scrutant la surprise dans les yeux du dégustateur qui découvre la belle matière des rouges. C'est la même chose pour les doux, il faudra trier, mais ça ira du pas terrible du tout au franchemnet très bon, et parfois même meilleur qu'en 2001, pourtant millésime de référence en liquoreux, même si tout de même, de façon générale, ce sera un cran au dessous.
Le maître mot, c'est "hétérogène".