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[size=x-large]Rotier : un domaine à taille humaine au cœur de Gaillac[/size]
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[img=http://www.domaine-rotier.com/pix_rotier/propriete.jpg][/center]
Le domaine Rotier est aujourd’hui mis en valeur par Alain Rotier et Francis Marre. Les deux beaux-frères se partagent la responsabilité du domaine familial : Francis s’occupe de la culture du vignoble et de la gestion et Alain se consacre à l’élaboration des vins et à leur commercialisation.
Ils sont aidés par une équipe de cinq personnes : travaux des vignes, du vin, préparation des commandes, expéditions livraisons, comptabilité, accueil du client, chacun est bien occupé, et sur 35 hectares de vignes, il n’y a pas trop de temps à perdre. Pour les travaux demandant plus de main d’œuvre, des saisonniers viennent renforcer l'équipe. La commercialisation auprès des professionnels est assurée par un réseau de VRP multicartes ou d’agents commerciaux et de grossistes. L’exportation est gérée par un bureau monté en commun avec d’autres vignerons du Sud-Ouest partageant la même optique qualitative du vin : Accents et Terroirs.
[b][size=x-large]Quelques chiffres :[/size][/b]
[size=medium]• Surface : 35 hectares
o rouges 25 ha
o blancs 10 ha
• Age moyen des vignes : 20 ans
• Volume produit : 1200 à 1500 hl / an
• Bouteilles vendues : 170 000 / an
o 15 % professionnels export
o 30 % particuliers
o 55 % professionnels France[/size]
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L’histoire du domaine[/size]
En 1975, Gérard et Michèle Rotier, les parents d’Alain, rachètent ce domaine et entreprennent de reconvertir et développer le vignoble moribond.
En 1985, Alain s’installe avec ses parents : décision est prise de se retirer de la cave coopérative où étaient livrés les raisins pour créer un chai de vinification et démarrer la vente de vin. Dès cette époque le travail du sol est privilégié, ainsi que l’apport d’amendements organiques.
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Quelques dates :[/size]
• 1987 : première Lettre aux amis du Domaine.
• 1989 : premiers éclaircissages et création des cuvées Renaissance en rouge et blanc sec.
• 1990 : agrandissement des chais.
• 1993 : généralisation de l’éraflage.
• 1994 : première cuvée de Renaissance blanc doux.
• 1997 : Francis Marre rejoint son beau-frère Alain, permettant à Gérard et Michèle ROTIER de prendre progressivement leur retraite.
• 1999 : nouvelle extension des chais avec climatisation des caves d’ élevage et de conservation ; première année d’une production 100 % AOC Gaillac au domaine.
• 2001 : démarrage d’un cycle de plantations à plus forte densité (6170 au lieu de 4000 pieds/ha).
• 2005 : choix d’une viticulture plus écologique nécessaire pour la meilleure santé des hommes et de la nature et qui permettra d’obtenir des raisins et donc des vins plus sains et reflétant mieux leur terroir.
• 2009 : première plantation de Prunelart, très ancien cépage rouge déjà présent à Gaillac au Moyen-Age et récemment réhabilité. Première année de conversion en viticulture biologique de l’ensemble des vignes du domaine.
• 2010 : Lancement d’une nouvelle cuvée de rouge : « L’Âme » millésime 2007.
[img=http://www.domaine-rotier.com/pix_rotier/sols_graves.jpg][/center]
[size=x-large][b]Les sols[/b][/size]
Le vignoble est implanté sur des sols de graves, sur un plateau constitué par la terrasse alluviale moyenne de la rivière Tarn. Cette terrasse, située à une altitude de 200 mètres, est datée de la période géologique du Riss, soit un âge compris entre 130 000 et 300 000 ans. Ces alluvions anciennes d’une épaisseur de 1,5 à 3 mètres reposent sur des marnes beaucoup plus vieilles (32 millions d’années).
Ce sont des sols assez pauvres car très caillouteux, mais bien drainants, se réchauffant très vite au printemps et pouvant être très secs l’été. Ils n’autorisent pas de gros rendements car la terre y est peu abondante.
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[size=x-large][b]Le climat[/b][/size]
Le Gaillacois, à mi-chemin entre Atlantique et Méditerranée, connaît un climat à dominante océanique avec une influence méditerranéenne marquée, due en particulier à l’action du vent d’Autan.
Ce vent sec et souvent chaud décharge son humidité maritime sur la Montagne Noire qui sépare le Bas Languedoc du Haut et poursuit sa course vers les collines tarnaises.
Il est responsable de belles périodes sèches et chaudes en automne, favorisant une maturation optimale des raisins rouges et concentrant les blancs, en particulier le Loin de l’œil, surtout si la pourriture noble a déjà commencé son œuvre. On obtient alors très rapidement des raisins extrêmement sucrés qui donnent nos superbes Renaissance doux.
Sur la période 1999-2005, la moyenne annuelle a été de 774 mm pour la pluviométrie et de 13,80 °C pour la température. L’ensoleillement a atteint une moyenne de 2115 heures par an.
[u][size=x-large][b][u][center]La cuvée « renaissance » Gaillac doux[/center][/u][/b][/size][/u]
[b][size=large]Appelation[/size][/b] : Gaillac
[b][size=large]Assemblage[/size][/b] : 100 % Loin de l'Oeil, cépage ancestral du gaillacois.
[b][size=large]Vinification[/size][/b] : Les moûts fermentent en barriques de chêne pendant un à deux mois. La fermentation est arrêtée par le froid et par filtration pour éviter l'utilisation de doses massives de soufre.
[b][size=large]Élevage[/size][/b] : En barriques de chêne (15% de neuves) pendant 10 mois.
[size=large][b]Prix[/b][/size] : Aux alentours des 12 Euros
[center][img]http://www.domaine-rotier.com/pix_rotier/bonde_maillet.jpg[/img]
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Le cépage : Loin de l’œil (ou Len de l’Elh)[/size]
Il doit son nom à la morphologie de la souche. Les grappes sont en effet situées assez en avant sur le rameau qui les supporte. Elles possèdent en outre un long pédoncule. Elles sont donc loin de l’œil (le bourgeon) qui a donné naissance au rameau et loin de l’œil qui a donné naissance à la grappe. Une version encore plus imagée prétend que les grappes sont également loin de l’œil … du vendangeur, et que de ce fait il en oublie facilement quelques unes, mais ceci est pure médisance (quoique…).
On sait peu de choses de son histoire. Il semble être présent à Gaillac depuis très longtemps. Sans doute entrait-il dans l’assemblage des vins blancs doux qui au 17ème et 18ème siècle étaient fort appréciés jusqu’en Angleterre, Flandre et Hollande. Au 19ème siècle, il participe pour 30 % à l’assemblage des vins blancs de Gaillac.
C’est un cépage à grosses grappes qui a tendance à produire beaucoup si on ne le bride pas. Voilà pourquoi, il y a encore quinze à vingt ans, il était un peu déconsidéré et utilisé uniquement pour les petits vins blancs secs.
[img=http://www.domaine-rotier.com/pix_rotier/loin_loeil_pourriturenoble.jpg][/center]
[center][img]http://www.domaine-rotier.com/pix_rotier/loin_loeil_mur.jpg[/img]
En 1994, le domaine Rôtier été parmi les premiers à l’utiliser pour faire du Gaillac blanc doux et c’est alors qu’il a vraiment donné toute sa mesure. L’adéquation Cépage – Terroir – Climat est parfaite : le Loin de l’œil mûrit assez tôt, vers le 15-20 septembre en moyenne, et pourrit facilement, mais sans que les grains n’éclatent (si les souches ne sont pas trop chargées). La belle arrière saison, fréquente en gaillacois, avec souvent une période de vent d’autan, concentre en quelques jours cette pourriture qui devient noble, permettant de récolter des raisins très sucrés. Et voilà comment ce vieux cépage a retrouvé toutes ses lettres de noblesse.
[size=x-large]La dégustation : [/size]
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Les participants : ICNA – Gerardmansoif – Kamuro – Tinic – Denaire – Jérome Perez - Vetshow - Gildas - Beylrus - Whoshrog43 - Jean Bernard [/size]
[size=large]Les millésimes dégustés : 2008 (3) - 2007 (5) - 2006 (2) - 2005 (8) – 2002 (1) - 2001 (1) – 1998 (1)[/size]
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[size=x-large]Comptes rendus :[/size]
[size=x-large]Domaine Rotier « Renaissance » Gaillac doux 2008[/size]
Jérôme Perez :
Robe or pâle, lumineuse. Le nez est d’abord marqué par la poire, des notes un peu amyliques. Puis l’air complexifie ce vin très jeune en apportant des notes d’abricot sec. La bouche est encore un peu dissociée et joue plus le registre du botrytis que du passerillage. Des amers en quantités, tout à fait équilibrés par des sucres présents. Belle texture pour ce vin en deux temps qui s’impose au milieu après une attaque timide. On sent que tout n’est pas encore en place, mais cela est bien prometteur. Grande longueur fraîche sur des amers encore marqués. Il faut attendre, même si je reconnais que je n’ai pas eu le coup de cœur que j’attendais.
Kamuro :
Le nez est ouvert, sur le fruit avec une expression assez simple. Des notes de poire, c'est assez frais avec un peu de menthol, de fougère. On ne ressent pas l'alcool.
En bouche, le vin est très sirupeux, très marqué par le sucre avec une acidité assez faible. C'est assez monolithique, sur des notes de poires au sirop. L'ensemble manque un peu de tonus avec une finale assez lourde simplement relevée par un peu de poivre blanc et une petite note d'élevage.
Globalement je n'ai pas été conquis par cette bouteille encore bien jeune.
Beylrus :
Robe dorée chatoyante, soutenue, reflets laitonés.
Nez complexe, frais, mais pas encore ouvert : poire Williams, poire au sirop, ananas, miel, accents abricotés, vanille.
En bouche les mêmes arômes que ceux perçus au nez, la matière est douce, glycerinée, mais reste fraiche. L'équilibre douceur/fraicheur est remarquable, mais elle reste assez fragile via l'alcool. Finale longue.
La bouche est plutôt concentrée, équilibrée aussi, harmonieuse. Ensemble rond et friand, persistant. Un joli gaillac aromatique à ouvrir à l'apéritif ou mieux au dessert.
Je ne sais pas s'il est typé, je n'ai bu que 3-4 vins de l'appelation, dont ceux du domaine de Gineste (Couléée d'Or / Blonde) que j'ai en cave.
J'ai remarqué hier que ce vin a reçu un Coup de Coeur de guide Hachette'11.
très bien++/excellent?
Un vin pour la table, sûrement; très jeune quoique bon tel-quel.
Bu sur 3 jours, le vin besoin d'être aéré, alors il change rapidement le registre et devient plus ouvert.
Peut-être il a mal passé après du gewurtz SGN'05 de Wolfberger (magnifique!!!), bu presque en parallele? La bouteille a soufferte-t-elle de son voyage?
[size=x-large]Domaine Rotier « Renaissance » Gaillac doux 2007[/size]
Vetshow :
Clairement exotique, ananas confit, le nez est plus ouvert qu’il y a 2 mois. En bouche, toujours ces fruits confits, de légers amers qui relèvent la finale. Belle richesse. Un vin plus construit sur l’amertume que l’acidité.
Gildas :
Très expressif, une pointe de rôti, de caramel au beurre salé. En bouche, du volume et une sensation glycérinée sur des notes de cannelle, d’orange amère et de mangue. Finale soutenue sur de beaux amers. J’aime l’ énergie que dégage ce vin.
ICNA :
Le nez est riche sur l'abricot, du miel et des arômes rotis. C'est expressif, assez complexe et gourmand. Très beau nez.
La bouche est riche, le sucré est présent mais jamais lourd on retrouve l'abricot et le miel avec une belle acidité et un petit peu de citron qui amène beaucoup de buvabilité. C'est ample avec une pointe épicée en finale sans qu'on sente jamais l'alcool. C'est gourmand et ça se boit tout seul. En finale on a quelques amers et ce n'est pas très long mais ça n'empêche pas de se resservir.
Bu d'abord tout seul puis j'ai fini la bouteille sur un boudin noir aux pommes caramélisées et là la magie opère les arômes s'entrecroisent ajoutant un petit aspect caramel à la palette aromatique du rotier et le vin ne se fait jamais écrasé par le plat, un beau moment.
Ce millésime 2007 est vraiment agréable à boire en ce moment, j'aime beaucoup ce millésime moins complexe que d'autres mais avec un charme ravageur.
Jérôme PEREZ :
Une robe bien dorée et un nez classique sur l’abricot et la figue. Ce vin n’est pas de la même veine que 2002 ou 2005 qui sont exceptionnels, mais il ne démérite pas et joue dans le registre de l’élégance. Tout en équilibre maîtrisé, c’est très bon, facile et sans problème. Belle longueur sur des amers superbes.
Gerardmansoif :
Nez franc sur la confiture de coing et d’abricot. Une pointe d’agrume se profile mais le fruit de la passion domine. C’est frais.
La bouche est dotée d’une belle matière avec un beau sucre résiduel. L’équilibre en bouche est quasi parfait. Une pointe d’acidité taquine la langue conférant au vin une belle longueur avec une touche de miel.
Très beau vin sur un ananas et de la glace au caramel salé.
[size=x-large]Domaine Rotier « Renaissance » Gaillac doux 2006[/size]
Vetshow :
Le nez est plus discret, il faut aller chercher le fruit loin. Attaque volumineuse avec un goût de fumé et de cendre, il termine plus court que le 2007, mais semble également plus lourd et moins équilibré. S’est complexifié 2 heures après, même si toujours plus court et massif.
Gildas :
Plus en retrait d’un point de vue aromatique, l’ensemble n’offre pas une grosse complexité. Le vin est cependant plus construit sur l’acidité VS 2007 alors que l’amertume elle a disparue. Moins mon truc.
[size=x-large]Domaine Rotier « Renaissance » Gaillac doux 2005[/size]
Jerome Perez :
Le nez est discret mais d’une belle définition : abricot, fruits exotiques. C’est en bouche que ce vin montre toute sa dimension par un équilibre souverain qui emporte tout sur son passage. Des saveurs distinguées et surtout une sensation de plénitude que confirme la très longue finale. Il dispute à 2002 la palme de la grandeur, mais dans un style différent, avec une acidité qui ne se perçoit pas de la même façon, moins vibrante, mais tout aussi présente.
ICNA :
A l'ouverture.
La robe est or ambrée
Au nez on a du café, du miel et un peu de cire
En bouche on a une belle liqueur, c'est assez vineux et visqueux mais ça garde une belle gourmandise et une belle fraicheur, on retrouve du café, du miel mais aussi des fruits exotiques,du coing, de la pêche et plutôt des fruits confits, on a aussi des épices, le sucré est présent mais jamais trop, il y a quand même un coté très moka, ça reste très digeste et très long sur les épices, c'est super gourmand.
Le lendemain
Le nez est sur la cire, le café, il y a aussi un aspect thé vert, c'est beaucoup plus fin et subtil que la veille
La bouche est toujours très vineuse, peut être un poil moins complexe mais encore plus équilibré, plus aérien et gourmand à souhait, c'est très long avec un peu de caramel en finale qui est ample.
J'ai préféré le vin le lendemain car juste après l'ouverture le vin était un peu trop tout, j'ai préféré le 2007 juste après ouverture la dernière fois que je l'ai bu. Par contre le lendemain le vin était aérien, la bouteille s'est vidée toute seule, bien supérieur au souvenir de la 2007 bue il y a quelques mois.
Tinic :
Gaillac doux renaissance de Rotier:
Robe intense d'un beau jaune.
Un nez très expressif on pense à de la confiture d'abricot, avec des notes de miel.
Ça sent le vin sucré et puissant.
En bouche ça se confirme avec une longueur correcte mais un bel équilibre, le sucre est bien contenu et pas écoeurant.
Belle découverte.
Denaire :
La robe est magnifique, d'un or intense qui tend vers l'ambré.
Le nez porte sur la confiture d'orange, la mangue, l’abricot une composante florale : superbe !
En bouche, l'attaque est énorme, avec une matière et une liqueur considérable. Une pointe d'acidité vient vite rattraper cette attaque massive, et le vin se développe très longuement en bouche. Il manque toutefois un peu de fraîcheur à mon goût, on ressent un côté légèrement pesant assez rapidement.
L'évolution à l'aération est intéressante. Il est dès l'ouverture très en forme, mais semble gagner en équilibre après 24 heures (nez moins exubérant, mais bouche moins lourde). Toujours très en forme après 48h, une pointe d'oxydation qui fait tendre les arômes vers le praliné en finale se développe après 72h (oui, j'ai été patient...).
En conclusion, un beau bébé, et un très beau vin, voire plus. Petit bémol toutefois en ce qui me concerne dans un léger manque de fraîcheur, il présente pour l’instant une liqueur un peu trop imposante pour mon palais. (Il faut dire que j’en attendais beaucoup). En l'état, j'avoue préférer le très beau 2006, à l'équilibre moins extrême. Ce millésime plus riche me semble demander à être revu dans quelques années, avec des sucres un peu plus fondus. Ses petites sœurs attendront, en tout cas.
Testé avec un Ossau-Iraty, l'accord est très correct. Avec un très bon pain d'épices aux marrons, l'accord est plus compliqué, sucre sur sucre... Pas sûr qu’il y ait besoin de rechercher un accord sur ce genre de vin. Peut-être juste quelques fruits frais.
Très Bien
Vetshow :
Le moins monolithique des 3, il se présente plus complexe. Je ne le reconnais pas trop, il semble plus évolué en comparaison de ce que j’ai bu début 2010. Légères notes d’encaustique. Il s’est posé 2 heures plus tard.
Gildas :
Nous ne sommes plus sur une robe brillante et dorée, mais plus ambrée. Le registre aromatique est lui tout aussi différent : safran, sparadrap (que je retrouve souvent sur Monbazillac). La bouche se montre tendue, droite, elle est riche sur des notes de caramel et d’abricot. La liqueur aérienne se termine en amertume prononcée, mais j’aime beacoup.
Whogshrog43 :
Carafé 3 heures
Un beau nez sur la colle scotch, la confiture de fraise, la mirabelle, l'abricot et l'orange confits, noisette (nutella) avec une pointe de citronnelle.
Le nez est prometteur mais malheureusement la bouche ne suit pas : le vin manque d'énergie, l'attaque est molle, le sucre bien trop prégnant et insuffisamment équilibré par l'acidité qui n'est pas complément absente. Le vin déroule donc en bouche sur une impression de sucrosité sans réel intérêt jusqu'à la finale qui se montrera "pâteuse". A revoir donc.
Jean Bernard :
bue sur trois jours, seule, avec Roquefort, Fourme avec crêpes suzettes puis seule à nouveau.
A noter que j'ai peu de référence en matière de vins liquoreux.
Robe dorée avenante.
Nez sur la confiture de mirabelle.
Bouche très agréable, sucrée et portée par de l'acidité bienvenue.
Finale fruitée, note de figue en rétro. Petite longueur.
Un peu déçu par le manque de complexité arômatique et la longueur
Au final, un vin très bon, avec une liqueur et un équilibre qui correspond assez bien à mon goût. Un prix doux.
Accord avec le roquefort correct, un peu mieux avec la fourme de montbrison. Passable avec les crêpes suzettes . Bien seul.
[size=x-large]Domaine Rotier « Renaissance » Gaillac doux 2002[/size]
Jérôme PEREZ :
On n’est pas loin de la perfection. Robe dorée, vieil or, presque ambrée. Nez classique et beau, distingué sur les agrumes confits : mandarine, orange, citron. Mais c’est en bouche que le vin se révèle pleinement dans son entièreté ; vraiment un vin complet et superlatif ou tout est présent à la juste mesure, dans la richesse, bien entendu, mais avec une acidité vibrante, des sucres de grandes qualité et des amers conjugués à ce mode majeur. Grande longueur pour un grand vin. J’ai hâte de lire ce que Luc va écrire à ce sujet.
[size=x-large]Domaine Rotier « Renaissance » Gaillac doux 2001[/size]
Jérôme PEREZ :
Une robe dorée, sans doute moins évoluée que celle du 2002. Beaucoup de charme au nez pour ce vin issu de ce si beau millésime : abricot, figue notamment. La bouche présente une belle liqueur. C’est une gourmandise qui se complexifie avec l’âge, les amers équilibrent justement les sucre et l’acidité est fort heureusement présente pour équilibrer cette richesse. Large, c’est un vin complet qui évolue superbement. Longueur remarquable.
[size=x-large]Domaine Rotier « Renaissance » Gaillac doux 1998[/size]
Jérôme PEREZ :
Renaissance 1998 : une robe étonnante, vieil or reflets orangés très lumineuse. Le nez est riche, puissant complexe sur des notes de café, de fruits confit : abricot, figue. On est frappé en bouche par le volume, la richesse de ce vin, sa gourmandise. L’onctuosité est manifeste et accompagne la richesse des saveurs. Les sucres sont équilibrés par les amers, de très belle qualité, l’acidité, restant un peu en retrait dans ce jeu à trois. Grande longueur. Un vin qui vieillit admirablement dans un style très opulent, et sans doute un brin de vivacité aurait pu rendre grand.
[size=x-large]Conclusions :[/size]
La cuvée renaissance ressort suite à ces comptes rendus d'un rapport qualité prix largement au dessus de la moyenne et démontrant ainsi qu'au delà des classiques Sauternes, il existe une alternative plus que probante pour de grands liquoreux dans les autre vignobles français et plus particulièrement dans le sud ouest.
Merci d'autre part à l'ensemble des dégustateurs pour leur participation.
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Domaine ROTIER
Petit Nareye - 81600 CADALEN – FRANCE
Tél : + 33 (0)563 41 75 14 - Fax : +33 (0)563 41 54 56
www.domaine-rotier.com – email :
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