tomy63 écrivait:

---

> Attention aussi que noter sur 100, c'est noter de
> 75 à 98 environ (j'y suis pour rien, c'est le
> système américain), sans utiliser de décimales, ca
> revient au même que de mettre des notes sur 20, ce
> qui arrive souvent sur ce forum. Mais je pense que
> le débat des notes a été souvent évoqué ailleurs.
> Tu penses aussi que noter les vins sur 20 n'a
> aucun intérêt Michel ?

Moi j'ai deja noté 10/100 un whisky belge, 0 un whisky indien et 98 un Bowmore 66

[size=x-small] Un vin bu lors d'une très chouette soirée [/size]

Ardbeg 27yo 1973/2000 (50%, Douglas Laing OMC)

images.glop.fr/OlivL...
Flo
Nez très complexe avec beaucoup de tourbe, un côté à la fois marin et fermier en plus. Bouche hyper ferme, sèche, très longue, qui aurait mérité un peu d’eau. Assez impressionnant.

Oliv
Superbe nez complexe, notes marines, créosote, fumée, tourbe.
Bouche puissante mais douce, grande présence et très longue.
Superbe !

Ardbeg - Guaranteed Ten years Old - The Ultimate Islay Single Malt Scotch Whisky - Non Chill-Filtered

En ouvrant la bouteille et en servant les verres, une puissante odeur de tourbe se degage deja dans la piece. Ca commence bien. En approchant le verre pour le humer, le caractere marque de la tourbe est encore plus flagrant, presque envoutant. La bouche est tres aromatique egalement, avec de la tourbe au premier plan et de subtils aromes fumes en arriere plan. Ce whisky est deja delicieux en bouche mais ce qui m'a le plus marque c'est son exceptionnelle longueur. On garde ce gout fort mais doux de longues minutes sur la langue et le palais. Il se boit donc tres lentement tant chaque gorgee s'apprecie longtemps. Une merveille !

Merci pour le CR Nicolas. Aurais-tu relevé le numéro de fût par hasard ?

Merci Tomy. S'il s'agit du numéro gravé dans le verre sous la contre-étiquette c'est le 3001655. A quoi cette information peut-elle t'être utile ?

Ah mais c'est le 10ans officiel dont tu parles, je n'avais pas compris ça, désolé. Je croyais que tu parlais d'un Ardbeg embouteillé par l'embouteilleur indépendant Van Wees The Ultimate qui mentionne toujours sur ses étiquettes "Non chill-filtered" et un numéro de fût.
Un classique cet Ardbeg Ten, toujours aussi efficace !

Whisky
Le 31 mai, c'est l'Ardbeg Day, ou comment ce whisky est devenu culte !

www.slate.fr/life/87...

Ardbeg auriverdes
Gouté à l’occasion du Ardbeg Day
Nez puissant et fumé, bouche aussi très fumée et tourbée (avec une petite note de vanille et une grosse note de bois), finale courte. Plutôt agréable, bien meilleur que le Ardbog mais ne vaut pas vraiment les 95 euros demandés.

Gregory

J'ai aussi dégusté ce Auriverdes hier.
Je trouve le nez quelque peu putassier avec ses notes de bois et de vanille trop marquées.
En bouche par contre ça passe bien mieux et je trouve sa longueur très honnête et très plaisante.
Mais oui, ça fait cher quand même. Le Uigeadail me paraît au-dessus.

Ardbeg Auriverdes 49,9% Limited Edition 2014 : couleur or pâle, nez discret au départ puis moyennement expressif ensuite, sur une tourbe vanillée, plus fine que dans le Ten, assez proche de celle du Corry, des notes médicinales, marines, viande fumée, peu fruité, juste un peu de citron dans le fond. Bouche assez douce, un peu molle, elle donne l'impression d'être trop diluée (ou je suis tombé sur une fin de bouteille?) texture épaisse, très vanillée, épicée, facile à boire mais manque d'ampleur, citron confit et le côté caoutchouc d'Ardbeg dans le fond. Assez bonne longueur. Un peu déçu par cette nouvelle version, une fois de plus avec les éditions limitées d'Ardbeg, on est loin du niveau du Corry même si ce n'est pas mauvais. Note : 84/100. (Noté 84 Whiskyfun, 89 Whiskynotes, 86,5 sur Whiskybase, je suis donc un peu en-dessous de la moyenne).

Whisky
Ardbeg lance sa Supernova 2014 !

www.harpers.co.uk/sp...

Bonjour à tous,
Je vais passer une commande de Supernova juste avant d'aller au WL, pour ceux qui chercherait l'adresse, je vous la poste au cas où:
www.ardbeg.com/ardbe...
Bonne journée à tous, j'essaierai de faire un retour de ma dégustation.
PS: il faut s'inscrire au comité avant de pouvoir acheter mais ça prend deux minutes.

Un Whisky vieilli dans l’Espace en voie de test par une distillerie Écossaise
David Louvet-Rossi
| 5 septembre 2014 14:50
1

Située sur l’île d’Islay, sur la côte ouest de l’Écosse, la distillerie Ardbeg s’apprête à tester un breuvage pour le moins insolite, le tout premier whisky à avoir maturé dans l’Espace ! Après trois années à vieillir paisiblement à bord de l’ISS, c’est une petite fiole de Single Malt qui s’apprête à faire son retour sur Terre.

C’est donc le 12 septembre prochain que cette fiole atterrira au Kazakhstan, avant de retourner à Houston, aux États-Unis. Destiné à étudier l’impact que peut avoir la gravité sur la maturation de l’alcool, ce projet a donc démarré en octobre 2011. La fiole envoyée dans l’International Space Station, l’ISS, a spécialement été conçue pour remplir cette mission. Elle aura finalement effectué 15 tours en orbite autour de la Terre par jour, et ce, pendant 1045 jours.

Une fois revenu au bercail, pas question de consommer le whisky de suite. Il devra avant tout être testé par des scientifiques, puis comparé avec un autre whisky « terrestre » qui aura été bouché exactement à la même époque, et d’en examiner les interactions de leurs molécules.

« L’équipe espère découvrir comment les saveurs se développent dans des conditions de gravitation différentes. Nos conclusions pourraient bien révolutionner le processus de fabrication du whisky. Nous sommes maintenant proches de la fin, proches de trouver des réponses sur quelque chose d’inconnu qui est vraiment excitant. C’est un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant pour le whisky« , conclut Bill Lumsden, le directeur de la distillerie Ardbeg.

Et beh... Quand on sait que les coûts d'envoi en orbite basse se situent quelque part entre 10 000 et 20 000 $ au kg, on se dit que LVMH (qui possède Ardberg) ne lésine pas sur les moyens pour se faire une promo d'un intérêt technique assez peu certain... Je ne sais pas quel poids fait un fut entier...

"Nos conclusions pourraient bien révolutionner le processus de fabrication du whisky."

D'une part, il n'est pas certain qu'il y ait des différences significatives. D'autant qu'un vieillissement de trois ans, est-ce suffisant pour marquer de manière forte le-dit whisky ? D'autre part, s'il y a bel et bien amélioration du breuvage (on peut toujours rêver), que faire ? Mettre des futs en orbites par centaines ? En placer dans un Airbus A300 Zéro G 24h/24h ? Les conditions d'apesenteur sont tellements difficiles (et surtout chères) à reproduire qu'on peut douter que l'expérience débouche sur quelque chose de concret.
Aller, au mieux on aura toujours fait avancer la science...

Un coup de comm' très élevé en bref !

SimonB écrivait:

---

> Et beh... Quand on sait que les coûts d'envoi en
> orbite basse se situent quelque part entre 10 000
> et 20 000 $ au kg, on se dit que LVMH (qui possède
> Ardberg) ne lésine pas sur les moyens pour se
> faire une promo d'un intérêt technique assez peu
> certain... Je ne sais pas quel poids fait un fut
> entier...
Ce n'est pas la bonne question ! On parle d'une petite fiole.

Ah oui, j'avais mal lu ! Merci pour la correction !

J'avais beaucoup aimé le Ten il y a une dizaine d'années, c'est déjà un lointain souvenir.
Cet Uigeadail présente un nez complexe sur le chocolat, les épices et les notes fumées/tourbées.
Whisky puissant, qui conserve de la finesse et de la complexité. On ressent peu l'alcool malgré les 54,2°.
Pour moi, il constitue l'une de mes découvertes les plus convaincantes, avec Redbreast 12 ans et Nikka From the Barrel, dans des styles fort différents.

Phil

Whisky
Carafe qui fume chez Ardbeg !

www.thedrinksbusines...
www.thedrinksbusines...

Comme tous les ans, le 31 mai, Ardbeg sort sa nouvelle édition limitée, après l'Ardbeg day, l'Alligator, le Galiléo, l'Ardbog, l'Auriverdes, voici le Perpetuum

Ardbeg Perpetuum 2015 47,4% : couleur paille, nez marqué par une tourbe assez légère pour Ardbeg, iodé, un peu médicinal, poire, citron, réglisse, noisette, un peu jeune. Meilleur en bouche, plus tourbée, avec le côté caoutchouc d'Ardbeg, grasse, bonne ampleur, alcool bien intégré, vanille, noisette, toujours un peu médicinale. Longueur moyenne. Un whisky bien jeune, mais la tourbe d'Ardbeg est toujours efficace. Comme toutes les dernières éditions limitées c'est plutôt bon mais mal placé en terme de prix (99€), car bien plus cher que les classiques Uigedail et Corry. Note : 86/100. (Noté 86 par Serge, 87 par Ruben, 85 sur Whiskybase).

Ardbeg, Supernova Edition 2010

Robe vachement claire.
Je n'y connais rien en whisky mais le nez est fabuleux, tourbé mais pas trop, salin, pierreux, frais. On est sur les côtes ecossaises là!
En bouche par contre ça dépote avec les 60,1%, j'ai plus de mal à apprécier.

julien

Moi non plus, je n'y connais rien en whisky.
Par contre on m'a conseillé de carafer les nouvelles bouteilles de whisky ?... Donc le mettre en carafe une journée par exemple avant de le remettre dans la bouteille.
De même mettre quelques gouttes d'eau (Volvic?...) permet d'atténuer le côté "brûlant" des 60,1% et permet aux arômes d'être mieux appréciés.
CQFD
bonne soirée
27fb

Je suis dubitatif concernant le carafage... les notes tourbées prennent un sacré coup avec l'aération.

Florian

Ajouter quelques gouttes d'eau sur ce genre de whisky est presque impératif pour "l'adoucir".
Je suis comme Florian et ne crois pas trop au carafage. En revanche la deuxième moitié voir les 2 derniers tiers d'une bouteille sont souvent meilleurs. Une "aération" douce et longue (il suffi de boire un verre de temps en temps, et au bout de quelques semaines ou mois le produit se révèle enfin) fait des merveilles.

Mathieu

Florian, Mathieu,

Vous avez sûrement raison :
- les arômes fragiles (tourbe) peuvent être altéré par une oxygénation "violente" selon Florian.
- les whiskys à fort degré d'alcool s'adoucissent avec le vieillissement selon Mathieu.

On pourrait donc imaginer une technique de préparation à la dégustation de la bouteille de whisky , un peu comme pour le vin la technique de François O12 :
(attention c'est parti pour du grand n'importe quoi...)
- pour les petits degrés d'alcool (40°) et les whisky "jeunes" on carafe un peu
- pour les whiskys fragiles on limite le disque d'oxydation
- pour les whiskys très forts (50°) on descend à l'épaule et on attend une oxydation "douce"
- pour les whiskys très très forts (60°) on ajoute quelques gouttes d'eau...

CQFD

Bonne année

François

Pour moi l'eau ne sert pas vraiment à diluer des whiskys à fort taux d'alcool.
D'ailleurs la sensation d'alcool (le côté brulant) ne dépend pas que de ce taux, je connais des whiskys à plus de 55° qui présentent de ce point de vue un équilibre bien plus agréable que d'autres à 40°.
Mais c'est surtout que sur certains whiskys l'ajout d'eau permet de casser certaines liaisons faibles et de libérer des notes jusqu'alors masquées.
Ça fonctionne de façon très variable selon les whiskys, indépendamment de leur degré, et je suis bien incapable de prédire qui va plus ou moins répondre... du coup je teste systématiquement sans puis avec.

Florian

Effectivement l'ajout d'eau peu libéré certains arômes, mais pas assez d'expérience aujourd'hui pour savoir à l'avance si je met de l'eau ou non. C'est du cas par cas pour moi.

Pour l'oxygénation lente j'entendais très lente... J'ai aujourd’hui en circulation un Ardberg10 un peu plus bas que l'épaule depuis août, et je le trouve meilleur en ce moment.

Mathieu

Et vous ajoutez quelle eau?

La plus neutre possible, une eau de source lambda fait bien l'affaire.

Florian

Chers tous,

Il est vrai qu'une eau de source pas trop typée est parfaite, même si personnellement j'aime bien la Volvic (assez typée) ou l'Evian (plus neutre).
En tout cas, à chaque fois que je vais en Ecosse du côté d'Aberlour, le ghillie m'invite toujours chez lui boire un Macallan avec 1/2 cuillère à café d'eau de la Spey...

Cet échange est interessant, je pense qu'on avance :

1- il y a bien une modification du whisky après ouverture de la bouteille , je pense que nous l'avons tous remarqué.
Peut-on l'attribuer à une oxygénation très lente ?
Dans ce cas on revient au "problème" du carafage synonyme d'une oxygénation rapide qui pourrait être utile dans certains cas ?...

2- pour déguster un whisky on commence pur, ensuite systématiquement (ou pas ?) on rajoute quelques gouttes (combien? pour moi: 80, l'équivalent 1/2 cuillère à café) d'eau minérale "neutre" type Evian (ou plus typée style Volvic)

3- nouvelle interrogation : quelle température de dégustation ? Si c'est très élevé (18-20°C) on va avoir pas mal de vapeurs alcooliques...
Attention une question débile : si on met un glaçon on refroidit et on libère les liaisons faibles ?...
Autre question non moins débile (d'actualité car c'est un magnifique cadeau de Noël...) : Intérêt des pierres de lave que l'on met au congélateur pour refroidir le whisky sans mettre de glaçon, donc sans libérer les liaisons faibles ?...

4- après bien-sûr le verre vaste débat qui fait l'objet d'un sujet sur LPV toujours très prolifique... Moi je m'en moque un peu j'adore les tumblers en cristal parce que c'est bô (je bois aussi mes champagnes dans des coupes...)

A vous lire...

Bonne soirée

François

on rajoute quelques gouttes (combien? pour moi: 80, l'équivalent 1/2 cuillère à café)

L'emmerdeur de service étant devant son écran, il signale qu'un ml c'est 20 gouttes et donc, qu'une demi cuillère à café (soit 2,5 ml), c'est plutôt 50 gouttes que 80.
De plus, sachant qu'un verre de whisky standard fait 30 ml, ajouter 80 gouttes revient à ajouter 4 ml, ce qui me semble non négligeable en terme de dilution du produit original. Ça revient, si mes calculs sont bons, à faire passer un alcool de 60° à environ 53°, un autre de 50° à environ 44°, ou un alcool de 40° à environ 35°.
Personnellement, sauf dans le cas d'un whisky clairement trop alcooleux, j'y vais plus doucement et progressivement, quelques gouttes à la fois, jusqu'au bon équilibre.

Luc