Le domaine produit les vins suivants :

Vin blanc :

Viognier/Roussanne (cuvée élaborée à partir d'un assemblage de jeunes vignes de ces 2 cépages).

Vins rouges :

Sainte Epine (100% Syrah - vin élaboré à partir de ceps centenaires).
La Souteronne (100% Gamay - vin élaboré à partir de ceps de 60 à 80 ans).
Syrah (100% Syrah - vin élaboré à partir de ceps trentenaires).

Comme l'indique Le Domaine, Romaneaux-Destezet a été créé en 1993 par Hervé Souhaut. Il s’est constitué au fur et à mesure des années par la plantation de nouvelles vignes et les rachats successifs de diverses parcelles souvent plantées de vieilles vignes (de 50 à 100 ans).
La surface actuelle du domaine est de 5 hectares. Une activité annexe d’achats de raisins permet d’atteindre une production annuelle totale d’environ 25.000 bouteilles

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Que pensez vous de ce vigneron ?

De sa Sainte-Epine (Vin de Table en 2004 , Vin de Pays de l'Ardêche en 2003, Saint-t Joseph en 2002 ...)
Des cuvées La Souteronne, et Syrah ?

PY

C'est un adepte du "sans soufre" avec les plaisirs et les déceptions que ça peut apporter. Il a une partie de ses vignes bien placées du coté de Saint-Jean de Muzol (Saint Joseph).

Domaine Romaneaux-Destezet - Saint-Epine 2004
Un Saint-Joseph qui n'en est pas un, devenu "simple" vin de table en 2004, mais quelle importance...
Le nez, au départ très légèrement réduit, s'améliore rapidement à l'aération pour laisser place à un fruité très pur et très net, accompagné de notes de violette, de réglisse, ainsi qu'un petit côté végétal évoquant la rafle et qui apporte une belle complexité à l'ensemble. En bouche, on est marqué par la remarquable finesse qui se dégage, ainsi que par la très belle longueur. Et même si le vin n'a pas l'ampleur des millésimes plus chauds, la sensation finale est celle d'un vin au naturel confondant, dont le style rappelle un peu celui de Thierry Allemand à Cornas, et qui se boit avec un très grand plaisir. J'adore !

Luc

Sans soufre... mais pas totalement
j'en parlais avec lui lundi dernier (du côté de H-les-C) et il n'a aucune gêne à dire qu'il ajoute le plus souvent un peu de SO2 à la mise.

J'ai beaucoup apprécié son Gamay (eh oui dans son coin il y a une tradition de vignes de gamay)... une piste pour E. Reppert : un gamay pas loin de ST. Joseph !

Romaneaux-Destezet - Hervé Souhaut- Saint Epine 2003

Une bouteille qui m'a été offerte il y a maintenant quelques années, et que j'avais un peu oubliée dans ma cave.

A l'ouverture, une forte réduction. Un peu d'aération ne lui fait pas de mal.
La robe est dense, d'un beau rouge, cohérente pour ce qui est et n'est pas un Saint Joseph.
Les premières impressions sont un peu difficiles, très végétal, sans doute une présence de rafle importante. Dans l'état, je suis dubitatif, c'est un peu caricatural du "vin naturel".

Le lendemain, le vin reprend le dessus. Très typé syrah, des fruits noirs, du cassis, des épices, girofle, poivre, et une présence florale que le post de Luc ci dessus me fait comprendre pour de la violette maintenant. Toujours très végétal, lierre, et toujours très "nature". Une bonne longueur. J'aime déjà mieux.

Le surlendemain, il reste un quart de bouteille, et le vin continue à se mettre en place, et son origine s'affirme et s'affine. J'aime bien.

En conclusion, cela se rapproche de vins que j'ai aimé à une époque comme les productions de Dard et Ribo, et sur lesquels je n'accroche plus vraiment.
Je ne connais presque pas les vins de Thierry Allemand, mais je peux imaginer un peu au regard des deux Chaillots que j'ai déjà bu.

Pas mal, intéressant. J'aime bien aussi boire de telles bouteilles de temps en temps, un peu hors des clous.

Pas de mention de cépage. Le caviste m'avait dit Roussanne Marsanne. En fait c'est nettement Viognier. Viognier Roussane pour être exact
Romaneaux-Destezet - Hervé Souhaut- Vin de pays d'Ardèche 2008
Bu à l'apéro. Patricia a dit "c'est un vrai petit bonheur". Puis bu à nouveau avec des glaces, marrons glacés, amande, chocolat "il fait penser à du grand marnier".

Je l'ai trouvé très jaune pas tout à fait limpide. Un nez d'abord très discret qui devient fruité. Très agréable en bouche, avec une jolie amertume.

J'ai été assez secoué par les vins de Souhaut ces derniers mois. Surtout sa cuvée "Syrah" 2007. Une énorme puissance et une belle finesse, de la complexité, des vins souvent très réduits à l'ouverture, sur le sang, la viande avariée... et plusieurs heures après c'est splendide. J'ai pu boire son blanc VDP 2008, quel choc! Au début, je partais à l'ouverture sur un chenin lourd, pesant, puis à la fin, les amers étaient beaux et complexes, le nez me faisait penser à certains champagnes évolués qu'on laisse bien s'aérer, même en bouche j'ai eu une impression de champagne... étonnant.

J'ai envie d'ouvrir une bouteille de Saint Epine 2007 demain, si certains ont des avis à me donner... ce vin est-il fermé en ce moment?

Hervé Souhat - Sainte Epine 2007 bouteille bue en juin 2010.
Domaine Romaneaux-Destezet - Sainte Epine 2007
Une première bouteille est bouchonnée, le vin se goûte tout de même, il est long avec une finale très belle, mais s'oxyde vite. La seconde a un bouchon intact et pour le coup semble plus fermée en bouche. Le nez est beau, sur la violette, fruits rouges et noirs, prune, cacao. C'est très fin, tout comme en bouche. Hélas la bouche est courte, même si l'acidité est bien là, que la matière est là, qu'on sent une structure équilibrée... c'est fermé. Le seul défaut quant à son avenir est une sensation de chaleur en finale.

Sinon, c'est d'une très belle finesse, tout en douceur avec de quoi porter ce vin dans le temps. Un vin à attendre selon moi et assez fermé (malgré ce que m'ont dit deux cavistes que j'affectionne).

Domaine Romaneaux-Destezet Syrah 2009 J'ai eu envie de me procurer une première bouteille de ce domaine après une discussion ici
12° (un peu plus), 14€ caviste.

Un nez frais légèrement poivré. Une bouche fluide avec un beau sillon plein de fruits. Belle puissance sur un corps souple. Des tannins très fins, à peine une légère astringence. Un fruit gourmand demeure quelques instants en finale.
Qu'est ce que c'est bon, j'ai vraiment été séduit! Je suis étonné de voir si peu de commentaires ici...

A noter, pas de réduction à l'ouverture, de notes animales, etc...

Domaine Romaneaux-Destezet - Hervé Souhaut - Saint Joseph Sainte Epine - 2007

Nez complexe évoluant: lardon grillé, floral, fruits noirs, épices (à noter un passage par une phase un peu réduite)
La bouche est volumineuse, dynamique avec une superbe texture soyeuse
La fin de bouche est marquée par des tannins fins et un léger retour acide.
Belle persistance finale sur des notes poivrées.

Apparemment j'ai eu plus de chance que Jad. Trouvée à 28€ prix caviste

Marc

Hervé Souhaut - La Souteronne, VDP de l'ardèche 2010, gamay

Première rencontre avec cette cuvée. Un vin bu sur deux jours.
Un nez très poivré, il y a du fruit aussi.
Au départ la bouche est légèrement perlante. L'attaque est soutenue et épicée, le vin prend de la rondeur ensuite et peut-être une légère sucrosité. C'est assez puissant tout en restant gouleyant et assez frais.
La persistance gustative est courte (le vin finit très tôt en bouche d'ailleurs), alors que l'aromatique dure, sur la cerise kréma.

Un vin que j'ai trouvé compliqué en bouche et difficile à décrire, ce qui ne m'a pas empêché de prendre du plaisir.
Sur une belle andouille tiède et ses pommes de terres en robe des champs.

Lard, deschoix 2010 VDP Ardèche (Souhaut)
Après avoir beaucoup apprécié les Saint Joseph rouges 2009 de Souhaut, je teste ce soir son plus simple vin de pays blanc de l'ardèche. Au nez c'est assez aromatique, j'hésite entre la pomme au four, la pêche ou la poire mûre avec des effluves d'eau de vie de mirabelle, de marc ou de vieux calvados. Léger perlant à l'ouverture. L'attaque en bouche est assez souple, on trouve des arômes assez pâtissiers, bien beurrés allant de la crème brulée, au caramel blond, voire la tarte tatin.L'acidité n'est pas très nerveuse mais juste assez pour donner du relief et une petite fraicheur (à boire impérativement à 11-12°C). C'est un bon rapport Q/P (12euros chez caviste) mais j'avoue que les vins riches ne sont pas ma tasse de thé, je préfère plus minéral.

Hervé Souhaut - La Souteronne 2008
Robe rouge, peu profonde.
Nez assez puissant, sur les petits fruits rouges, touche végétale assez importante, un petit peu d'odeur d'écurie. Une impression de fruit manquant de maturité. Assez plat.
Vin léger en bouche, marqué par une grande fraîcheur. Des tannins peu présents mais grossiers. Finale abrupte et courte

Déception.

Hervé Souhaut - Syrah 2009
Robe jaune violacée, profonde.
Nez ouvert et intense, pur avec un fruité gourmand sur les fruits des bois, violette, pointe d'épices. Beau volume et une gourmandise certaine.
La bouche est assez ronde au début, avec de la souplesse. Matière assez dense avec une fraîcheur donnant beaucoup de vie. Le côté gourmand est bien là. Des tannins fins donnant du peps surtout sur la finale. Longueur correcte.

Tout à fait les mêmes impressions que Jean-Bernard. Délicieux !!!

Hervé Souhaut - Saint Joseph Sainte Epine 2009
Robe assez similaire au précédent mais plus profonde.
Nez un peu fermé et moins intense que le précédent. Superbe profondeur avec un fruit noir bien mûr mais à la fois frais, violette, poivre, viande crue. Superbe précision du nez. Avec un côté minéral en arrière (assez similaire au poivre mais quand même distinct, j'écris minéral car je trouve pas de mot >

Hervé Souhaut - La Souteronne Syrah VDP de l'Ardèche 2010

Couleur profonde violine. Nez intense plutôt variétal mais très agréable.
Bouche fluide, fraîche, fruit croquant avec une petite pointe d'austérité finale bienvenue.
Sensation de légèreté mais tient parfaitement sa place que ce soit face à une andouillette ou une terrine de boudin à tartiner
11,5°c seulement ce qui est appréciable
très bien

seul petit bémol, le tarif à 17 euros prix caviste, quelques euros de moins seraient bienvenu...

rémy

Domaine Romaneaux-Destezet - Hervé Souhaut - Le Petit Merle Ardéchois VDP de l'ardèche - 2010

Une cuvée 100% merlot

Nez ouvert très avenant, élégant sur des notes florales et fruités
La bouche est ronde assez aérienne. Les tannins sont fins
Belle finale dans le même registre, légèrement poivrée

Etonnant par rapport à ce qu'on imagine pour un Merlot. Après Saint-Epine 2007, c'est la 2e fois que je suis conquis par ce domaine

Marc

Domaine Romaneaux-Destezet - Hervé Souhaut - Le Petit Merle Ardéchois VDP de l'ardèche - 2010

Bu à l'aveugle (au pasage merci Santa Le Fourbe, c'est juste introuvable à l'aveugle ))

Très joli nez avec de délicates notes florales (de la rose qui m'évoque certains crus plus au nord...), beaucoup de fruit (avec un peu d'agrumes).
Original en tout cas, et pas du tout typique des merlot que je siffle d'habitude.
L'équilibre en bouche est superbe. Du velours, aérien comme dit Marc.
Très légère touche d'alcool sur la finale, qui ne perturbe en rien l'ensemble surtout lorsque l'on veille à la température de service.
Les deux jours suivants, le vin n'a pas bougé.
Très bien, et très bonne grosse surprise pour moi (merci Marc !)

Faut vite que je mette la main sur un Ste Epine à prix humain :-)

Florian

Le petit merle ardéchois, VDP de l'ardèche 2010

Bu sur trois/quatre jours.
Je retrouve bien le profil du vin dans les descriptions précédentes.
Je ne vais qu'exprimer mes goûts: ce vin est une bombe fruitée, presque trop concentrée pour moi (certes sans aucune lourdeur). Je l'ai trouvé pas facile à marier à table. Original.
Avis mitigé donc.

[size=x-small]Merci Marc![/size]

Tu vas émarger au club des fillettes JB

Marc

Plus sérieusement, c'est vrai que l'intensité aromatique est forte mais je n'ai pas souvenir d'un côté "too much" justement grâce à une belle fraîcheur (pas de sensation de boire de la confiture). Tu as eu la même chose sur les 3-4 jours ?

En tout cas c'est intéressant, il en reste plus qu'à soumettre la survivante à l'Olivomètre, instrument infaillible s'il en est!

Marc

Je me sers le fond de la bouteille.

En effet c'est frais et pas confituré. Comme tu l'as dit les tanins sont fins. Ca serre un peu les joues en fin de bouche.
L'aromatique me perd... je pense à nouveau à des notes (discrètes) de cabernet de Loire parmi le fruit et le poivre.

Mais la sensation qui m'interroge est en bouche, c'est un mix entre le fruit noir concentré (la mûre) et une amertume douceâtre en milieu de bouche.
Peux pas dire mieux.

Et finalement c'est là, sans manger, et sur le fond de bouteille, que je l'apprécie le plus.

A suivre...

Romaneaux-Destezet blanc 2007
Roussanne & viognier, roussanne très majoritaire.

ouvert 30 mn avant le service pour accompagner une carbonnade.
Jolie couleur jaune à reflets verts, limpide et brillante.
Nez assez large de fleurs blanches, de poire et d'abricot, une pointe légèrement anisée, comme du fenouil.
Agréable sensation en bouche, quelque chose de généreux, beaucoup de fruit, et on retrouve cet anis un peu végétal. Un vin ample, équilibré, et de jolis amers en finale qui soutiennent la fraîcheur somme toute relative de ce vin.

Très agréable compagnon de notre carbonnade réchauffée de la veille, un autre accord, beaucoup plus inattendu qu'avec le Pic St Loup (Chazalon 2007) d'hier qui m'avait pourtant satisfait.

Cette bouteille peut jouer dans la cour des grands St Josephs blancs, je trouve, bien que l'assemblage soit différent.

Hervé Souhaut VDP Syrah 2009

La robe a des reflets violets et est trouble, ce qui gêne des collègues à moi.
Le vin me plait beaucoup, on a un aspect fumé qui ressort, c'est fruité et floral, on a de la violette, il y a aussi un léger coté épicé et animal. C'est rond et gourmand avec une belle fraicheur. La finale n'est pas très longue mais ce vin à du charme bien qu'il soit un peu atypique.
Bel accord sur la pata negra et la charcuterie ce qui, pour ma part, est rare avec les vins rouges.

A propos des robes troubles voici un extrait du livre "Mes aventures sur les routes du vin" de Kermit Lynch. L'auteur et le famille Brunier (Vieux Télégraphe à CdP) viennent de comparer deux bouteilles: vin filtré et vin non filtré. Le non filtré est sorti grand vainqueur. Malgré cela Henri Brunier dit ne pas aimer voir du dépôts dans les bouteilles non filtrées et un dialogue s'instaure entre lui et Lynch:

"Quel mal y a-t-il à ça, Henri?

- C'est embêtant.

- Ce n'est rien. Moi j'aime. Cela prouve que tu respectes trop ton vin pour lui faire subir une filtration.

- Les clients n'aiment pas ça.

- Minute, je suis ton client et j'aime ça. A cause de quelqu'un qui ne comprend rien au vin fin, tu vas troquer la couleur, l'arôme et le goût contre une apparence sans tache?

- Qu'est-ce qu'on peut y faire, des bouteilles comme celles-ci me sont retournées. Ils pensent que le vin n'est pas propre", dit-il en haussant les épaules avec résignation.

Mais j'ai insisté: "Ne vends pas à des clients comme ça."

La robe en a perturbé quelques uns mais c'est parce qu'ils n'ont pas l'habitude, ils ont quand même apprécié le vin.
Je pense qu'il faut d'abord expliquer avant de ne pas vendre à ceux qui ne comprennent rien.

Je suis bien d'accord avec toi concernant le fait qu'il faille expliquer. C'est d'ailleurs ce que je fais chaque fois que je propose à des amis un vin de ce type. Mais pour un vigneron ayant plusieurs hectares de vignes c'est moins évident. D'ailleurs même les cavistes, dont c'est en partie la mission, ont des difficultés. Mais finalement, si la brillance de la robe n'était pas un critère de qualité communément admis, dans l'ensemble les vins seraient sans doute meilleurs.

Mais finalement, si la brillance de la robe n'était pas un critère de qualité communément admis, dans l'ensemble les vins seraient sans doute meilleurs.

inversement, la turbidité du vin n'est pas une garantie de qualité. Ne pas tomber dans l'excès inverse.

En conclusion j'ai envie de dire que l'aspect visuel d'un vin, en dehors du plaisir esthétique (non négligeable au demeurant) et des indications qui peuvent en être tirées (niveau d'évolution, type de vinification...), ne donne guère d'indication sur la qualité globale du vin.

Ce qui me chagrine tout de même, c'est que voulant répondre à un cahier des charges impliquant en l'occurrence l'aspect visuel, on en arrive à réduire la qualité gustative du vin.

Au supermarché les pommes sont très belles, toutes identiques et pourtant... Chez l'agriculteur bio à qui j'achète mes fruits, les pommes ont un aspect moins conventionnel et sont issus d'un grand nombre de variétés. Elles ne sont pas toujours bonnes mais sont généralement meilleurs que celles du supermarché.

En conclusion j'ai envie de dire que l'aspect visuel d'un vin, en dehors du plaisir esthétique (non négligeable au demeurant) et des indications qui peuvent en être tirées (niveau d'évolution, type de vinification...), ne donne guère d'indication sur la qualité globale du vin.

Entièrement d'accord, voilà pourquoi je ne parle plus de la robe des vins qui n'entre pas dans mon appréciation lorsque je fais un CR.

Ce qui me chagrine tout de même, c'est que voulant répondre à un cahier des charges impliquant en l'occurrence l'aspect visuel, on en arrive à réduire la qualité gustative du vin.

je comprends que cela puisse être gênant mais attention, filtrer un vin peut aussi s'avérer bénéfique gustativement. Je crois que c'est jean-louis (jlcc) qui me parlait d'un Crozes de Combier gouté filtré et non filtré avec le géniteur à l'aveugle dont le vin filtré était plus ouvert, plus en place, mieux défini, plus précis. D'autres part, j'ai cru lire qu'on revenait sur l'idée que l'absence de filtration était la panacée car les résidus trop important peuvent générer au vieillissement des développement aromatiques peu harmonieux voire de possibles développements bactériens (brett etc...). donc il ne faut pas crier haro sur une faible filtration ou collage, il ne sont pas toujours faits pour satisfaire l'aspect visuel du consommateur.

En effet les résidus solides sont susceptibles de nuire à la pureté gustative d'un vin. A cet effet Jean-Claude Chanudet (vigneron de la mouvance nature à Morgon) refroidit ses vins (7°C d'après mes souvenirs) cela ayant comme effet de séparer le vin de ses résidus avant la mise. D'autre part Cyril Fhal (également mouvance nature en Roussillon) préconise de redresser la bouteille la veille de la dégustation afin que les résidus restent au fond et n'aillent pas gâcher la pureté aromatique du vin dans le verre. Donc même dans la mouvance des vins dit nature, il y a des vignerons (et pas les plus mauvais!) préférant éviter les résidus solides dans le verre.

D'autre part Cyril Fhal (également mouvance nature en Roussillon) préconise de redresser la bouteille la veille de la dégustation afin que les résidus restent au fond et n'aillent pas gâcher la pureté aromatique du vin dans le verre.

Je ne pensais pas à cette pureté aromatique là mais plutôt celle qui consiste au développement de déviance au vieillissement, bouteille debout ou pas.