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Château Grillet

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

Je dois goûter ce 2002 dans un verticale de 30 millésimes en juin ...

Je te dirai ...
14 Mai 2007 14:17 #31

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Réponse de raphael sur le sujet Re: Château Grillet

OK Laurentg , merci !
14 Mai 2007 14:53 #32

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

On dit Grillet de longue garde ...

Je ne connais que le 1997, que je comparerais volontiers à un Condrieu austère ...

Après 30 millésimes, je devrais en savoir un peu plus sur ce cru unique ...:)
14 Mai 2007 15:04 #33

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

Je sors d'une verticale exceptionnelle (cr à suivre)

Point d'orgue : 1998 à 18,5/20

Un cru vraiment exceptionnel, méconnu.

2002 : 16+
2001 : 15,5+
2000 : 18 (grand vin)
1999 : 14
1998 : 18,5
1997 : 15
1996 : 14,5
1995 : 16+
1994 : 17
1993 : 14,5
1992 : 12,5
1991 : 16,5+
1990 : 15,5
21 Jui 2007 23:11 #34

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Réponse de cmch sur le sujet Re: Château Grillet

Bonjour,

Quelle belle verticale ! Pour ma part, le 2002 m'avait bien étonné par rapport à la qualité du millésime dans la région !
Quelqu'un a-t-il déjà gouté le 2004 ? Avez-vous des cr sur ce millésime ?
Merci,

Christophe
22 Jui 2007 08:49 #35

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Réponse de milleret jean luc sur le sujet Re: Château Grillet

Je suppose que 98 et 2000 sont de grands vins !! Pour ma part je reste sous le charme d'un 90( dégustée pour l'an 2000 ) ... bouteiile prélevée sur un stock destiné à une grande maison de Valence . ( ma note serait assez proche d'un bon 18 ) ...je conserve une bouteille pour une prochaine rencontre LPV ...mais mon ami le pédago posséde quelques flacons ( je lui ai interdit de revendre les bouteilles sur Ebay ..non mais !!!:X
22 Jui 2007 13:41 #36

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

Le 90 est plus capiteux, Jean-Luc !

Il y aura une seconde série de millésimes plus vieux en Juillet !
22 Jui 2007 14:42 #37

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Château Grillet

Dégusté à deux reprises le 1991, pas convaincu...

Luc
22 Jui 2007 16:04 #38

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Réponse de Guest sur le sujet CR: Verticale de Château Grillet

Verticale château Grillet vins jeunes – 21/06/07


Château-Grillet dans tous ses états :
Une dégustation inédite, pour un vin réputé (dont l’aura s’accompagne de polémiques) mais rarement dégusté ou même commenté.


Les vins :
Château-Grillet 2002 : 16+/20 – 21/6/07

Robe brillante aux reflets verts. Nez délicat, bien mûr, avec un poil de réduction (où est-ce le terroir et/ou l'élevage ?), d'influence marine. Il transporte des senteurs intéressantes d'iode, de fleurs, d'amande, d'agrumes, de minéral. Bouche grasse, dense, fine, qui annonce sa classe sans tapage (car le vin n'est pas prêt à boire) par une longueur certaine. Il n'y a pas d'explosion gustative mais un fuseau bien dirigé, aux goûts nets (aux flaveurs décelées au nez s’ajoutent des notes de fruits blancs, de réglisse, de guimauve et de rose propres au cépage, mais ici sans aucun caractère variétal). Boisé (légères notes lactées) et alcool bien dosés. La cohérence entre le nez et la bouche est remarquable. On commence dès le premier vin à deviner la spécificité attachante de ce cru.

Château-Grillet 2001 : 15,5+/20 – 21/6/07
Nez plus débridé que celui du 2002. La gamme aromatique est la même, en plus développé : minéral, fruits blancs, agrumes, abricot, fleurs de pommiers, miel. La bouche s'exprime plus en puissance (alcool plus sensible) : elle s'avère plus large mais également moins longue. Elle est en tout cas servie par sa complexité, sa saveur imprégnante. On peut ici penser à un Hermitage ou à un Condrieu (sans notes caricaturales toutefois).

Château-Grillet 2000 : 18/20 – 21/6/07
Robe aux subtils reflets verts. Nez plus viril, réduit/grillé, très "infusion de roche". Exhalaisons complémentaires (récurrentes) de miel, d'amande, de fleurs de vergers, de tilleul, de menthol. En bouche, ces goûts fins et complexes sont finement architecturés. On profite d'une magistrale amplitude minérale et fruitée (jus d'orange, grenade), la générosité n'excluant nullement la rectitude. Un grand vin, à la finesse ultime, sûr de lui, parfaitement sculpté.

Château-Grillet 1999 : 14/20 – 21/6/07
Nez proposant des senteurs de minéral, de végétal (fougère), d'amande, de fleurs de citronnier. Caractère appuyé, dans un registre austère (on peut penser à un Chablis ou à un Muscadet). La bouche, plus simple, citronnée, déçoit : elle est étriquée, dure, courte. Sa sapidité est relativement épargnée mais il semble que le domaine ait récolté une vendange manquant de maturité (Chave blanc 99 est lui grandiose).

Château-Grillet 1998 : 18,5/20 – 21/6/07
La livraison aromatique est celle d'un viognier littéralement magnifié, racé, unique : des notes muscatées éblouissantes (pêche, rose, abricot, pêche abricot), fumée, bâton de réglisse, fusent du verre. On se croirait en Alsace avec ces notes fruitées tellement girondes en liberté (réduction et minéralité plus en sourdine). En bouche, c'est un développement d'un équilibre souverain, qui monte brillamment en puissance. Elégance florale et panier d'épices délicatement grillées. Tout est en place sur une grande longueur, rien ne déborde. Tenue en bouche magique pour ce vin à part, lumineux.

Château-Grillet 1997 : 15/20 – 21/6/07
La robe commence à doucement jaunir. Le nez, nettement plus limité, ressemble à celui du 1999 : il conjugue amande, fumée, agrumes et pierre à fusil. Bouche peu charnelle pour le coup, axée sur une colonne vertébrale acide relativement abrupte (mais ici sans verdeur). Fraîcheur et austérité pour ce vin auquel on s'acclimate malgré tout facilement, même s'il ne consent pas vraiment à "se mettre à table". Belle personnalité et finale sur l'acidité.
Rappel :
Château Grillet 1997. Notes entre 14 et 15 – déc 1999 (cr par Pierre Citerne)
Belle robe très pâle, mais grasse, dotée de curieux reflets rosés. Nez expressif et capiteux, muscaté, abricoté, pêche blanche, puis des notes plus lourdes de parfumerie, on retrouve le viognier. Bouche indéniablement concentrée, fortement acide, mince, austère, mais sapide et longue. Ce vin se goûtait mieux après une nuit en carafe fermée, il était un peu plus exubérant aromatiquement et moins sévère en bouche.


Château-Grillet 1996 : 14,5/20 – 21/6/07
Nez littoral avec ce mélange désormais mieux connu d'agrumes, de minéral, de fleurs. Peu expressif et un poil disgracieux (mais j'aime bien ce style). En bouche, on trouve une acidité dominante associée à une belle tension minérale. Les flaveurs sont plus simples (citron) et la longueur moyenne. Il reste en surface mais il a du goût toutefois.

Château-Grillet 1995 : 16/20+ – 21/6/07
Encore de la retenue aromatique dans un panel muscaté, iodé, miellé. L'abricot pointe ici sous forme d’un fruit pas trop mûr. Senteurs supplémentaires d'ananas, de réglisse, de fruits blancs, d'épices (genièvre, cumin, girofle sont difficiles à discriminer). Un style ici encore différent (mais avec la griffe maison), compact, résolument blindé. Bouche de grande concentration, constrictive, valorisée par une réelle noblesse d'amertume. Cette sève d'une puissance rare (qui a tout de même plus de 10 ans) attend encore un futur épanouissement. Sa garde est stupéfiante.
Note : le vin s'est mieux dégusté dans l'après-midi (il semble s'être curieusement recroquevillé). Il était alors particulièrement frais et savoureux (Chave blanc 95 fut énorme aussi, dans un style plus délivré).

Château-Grillet 1994 : 17/20 – 21/6/07
Le vin produit des notes vraiment jeunes, dans un registre réduit, très minéral. Le nez est donc encore une fois spécifique, plutôt ébouriffant : réglisse blanche, mirabelle, agrumes, rose, pomme, poire, poivre blanc (on se sent un peu en Alsace, de nouveau). Bouche à la fois exigeante et libérée, capable d'une percussion conséquente (elle me rappelle le formidable Gewuztraminer Hengst 2003 de Zind-Humbrecht, au caractère puissant et sec). Gros tempérament pour un vin carré qui possède encore un fort potentiel.

Château-Grillet 1993 : 14,5/20 – 21/6/07
Ingratitude olfactive, réduction marquée. Approximation, pesanteur et quelques notes plus diffuses sont concédées : fruits blancs, pierre chaude, citron lacté, réglisse. Bouche clairement plus neutre, très gainée (à la limite de la raideur).

Château-Grillet 1992 : 12,5/20 – 21/6/07
Un nez qui se distingue de tous les autres, pittoresque, véhiculant des odeurs balsamiques en diable (résine, eucalyptus, lavande, romarin). Le citron s'adjoint dans une matière assez acide, trop expéditive. les arômes interpellent mais la bouche n'est pas en mesure de suivre, dommage ! Le vin de loin le plus décevant de la série, avec une matière effondrée.

Château-Grillet 1991 : 16,5/20+ – 21/6/07
Nez réduit, minéral, dont on devine la force sous-jacente. C’est un puits de senteurs : rose flétrie, citron confit, menthe fraîche, propolis (comme un beau Corton-Charlemagne qui sentirait l'abricot sec). Bouche performante, sapide, stable. Elle ressemble un peu à celle du 1995 avec plus de générosité aromatique. Ici encore un vin (pourtant déjà âgé) qui donne l'impression de ne pas encore avoir donné son maximum.

Château-Grillet 1990 : 15,5/20 – 21/6/07
On passe ici dans une gamme plus tertiaire en raison de ces notes de rose, d'abricot confituré, de citron, d'épices, de lavande, de fumée, mêlées à des odeurs plus vieilles de cire et de champignon. Le vin est capiteux, corsé. Cette matière à la maturité prononcée, moins calibrée "Grillet", qui a tendance à se prélasser, est donc riche et parfumée mais malheureusement passablement alanguie. La précision, la percussion et pire la longueur sont un peu oubliées.

Conclusion :
- Contrairement à ce que l'on pouvait craindre en fonction des rares bruits qui courent sur ce vin (et en fonction de la seule dégustation du 1997 il y a déjà quelques années), nous avons découvert avec bonheur un vin de haut niveau en effectuant une dégustation décapante (la suite en juillet 2007, avec des vins plus âgés)

- Quelques remarques :
- L’austérité est relative, intégralement au service du vin (et de sa longévité).
- On y retrouve un réjouissant fonds commun (attirail aromatique muscaté, minéral, végétal (noble), accents sudistes) avec des variations aromatiques et structurelles appréciables.
- Il y a donc une vraie signature et les spécificités des millésimes (ce qui ne rend jamais le parcours lassant), avec l’impression que le vin ne cherche pas à tout prix à plaire
- Château Grillet est un vin d'esthète (même la forme et la couleur de la bouteille sont originales), à mettre en scène (il réclame je crois un minimum d'attention). Un vin de bouche (de table), net, salivant, fort mais merveilleusement délicat, savoureux

- Ces terrasses rhodaniennes granitiques en cirque sont un lieu de véritable consécration du viognier en permettant :
- Un micro cru à part, méconnu, sensible, sans esbroufe, singulier, impactant, au long cours, nullement caricatural
- Un viognier ciselé, spécial, qui sait se minéraliser, se fortifier, se complexifier, résultat d’un travail incomparable sur un cépage pourtant peu souvent coopératif

Des variations fréquentes entre am et soir (elles seront transmises dans le cr global).
22 Jui 2007 18:33 #39

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Réponse de jlcc sur le sujet Re: Château Grillet

Pour avoir goûté deux Chateau Grillet à deux semaines d'intervalle cet automne, et avoir trouvé des différences sensibles, l'origine des bouteilles est-elle la même sur toute la série ? Cela peut aussi expliquer des différences !
22 Jui 2007 22:08 #40

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

Des bouteilles du domaine + des bouteilles d'enchères ...
23 Jui 2007 17:08 #41

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Réponse de RaymondM sur le sujet Re: Château Grillet

Voici ce que je disais après notre rencontre à Jongieux:

"J'ai bu 4 fois Chateau Grillet: 1 fois tres décevant, 1 fois très bonne surprise, et 2 fois (les deux 1990 !) perplexe car on a l'impression qu'il a quelque chose à dire mais on ne sait comment le faire parler. "

Un vin pas facile en comparaison des voisins Condrieu (c'est pour moi une qualité:) ) , qui intrigue et inspire l'interêt.

Je ne me souviens plus des millésimes des 2 premiers.
Mais le plus décevant bu en 1995ou 1996 était soit 1991 soit 1992 .Je ne peux malheureusement être plus précis .

Je me souviens d'une robe très pale,d'un vin maigre, sans interet .Le regard que nous avions échangé avec JC Pivot (Beaujolais) en disait long sur la deception partagée!
23 Jui 2007 19:43 #42

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

Je dis quelques mots en conclusion, Raymond!

Le 1990 a été très très bien noté à l'ouverture.

La Coulée est un vin polémique.
Château Grillet est presque un vin fantôme !

La série de vins jeunes atteste d'un grand vin.
Niveau d'ensemble largment au dessus de celui des meilleurs Condrieu, incluant le Coteau de Vernon de Vernay ou la Doriane de Guigal).
Je goûterais bien une cuvée de Château Grillet en viognier tardif !
23 Jui 2007 21:03 #43

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

Je m'autorise ceci (juste retour des choses) :

1. Grillet 1990 :
Commentaires de dégustation (3) :
Les commentaires présentés sont l'appréciation personnelle du dégustateur à un instant précis et dans des conditions de dégustation précises.


Vin dégusté par : WineDinners Le : 18/02/05
Temps de carafe : de 1h à 2h Note : Non précisé
Met d'accompagnement :

A l’Ecu de France.
Mis en carafe une heure avant notre arrivée, ce vin montre des qualités extrêmes. J’ai apprécié le fumé du palais et cette concentration rare. Il est vrai que 13,5° aide. Mais le vin est profond, imprégnant, solide. Sur les amuse-gueule et aussi sur du saucisson, ce vin explose de générosité.

Commentaire extrait du bulletin n°129 de wine-dinners.


Vin dégusté par : lenezdesaintpierre Le : 14/05/04
Temps de carafe : Non carafé Note : Non précisé
Met d'accompagnement :

Dégusté à l'aveugle dans une dégustation de blancs surprise, c'était le plus mauvais de tous avec des faux goûts un côté métalique, franchement out avec à la fois l'idée qu'il est trop vieux et qu'il n'a jamais été bon, vraiment aucun charme. Une grosse déception. Les 3 belles bouteilles du jour étaient Riesling Lyra 2002 et Grüner Veltiner Kâferberg 2002 de Bründlmayer ainsi que Provignage 2002 de Marionnet.


Vin dégusté par : Ptitphilou Le : 29/04/04
Temps de carafe : Non précisé Note : Non précisé
Met d'accompagnement :

Robe beaucoup plus pâle que son aîné (1971).
Le nez paraît austère, réservé, sur des notes iodées, évoquant le minéral et les huîtres. Fruits blancs et floral. Beaucoup moins complexe que le 71, même après l'aération.
On retrouve les notes iodées en bouche, avec une touche d'abricot. Texture fluide et longueur moyenne.
Légère déception sur cette bouteille, surtout comparée à son aînée.

Cette dégustation semble confirmer l'adage qui conseille de laisser ce vin vieillir plus d'une dizaine d'année pour qu'il livre enfin ses secrets. Mais le 90 laisse vraiment sur la faim.

Le 86 et le 71 ont été appréciés par mon ami sommelier Lionel Lamadon et P'titphilou
23 Jui 2007 21:22 #44

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Réponse de charlesv sur le sujet Re: Château Grillet

D'une certaine façon, je me réjouis de lire ce CR sur Château Grillet.

J'essaie d'être agnostique en matière de dégustation.

Toutefois je déteste que des icônes soient abattues car mon expérience m'enseigne le contraire.

Pour autant j'accorde un crédit limité à ce type de dégustation verticale, y compris lorsque les dégustateurs sont de haut niveau. Je ne doute pas une seconde que cela soit le cas en l'occurrence.

A table (c'est peu de le l'écrire !) lorsque des dégustateurs à la solide expérience passent d'un verre de M. Perrières JFCD 1996 à un verre de Clos Sainte-Hune 1990 en se disant dans les yeux : quels bonheurs singuliers parfaitement interchangeables sans altérer l'identité de chacun ! Faut-il aller au-delà ?

Je le pense sincèrement...

Dans le même repas un vin admirable, Château Margaux 1990, fut mis sous l'éteignoir par le Chambertin Clos de Bèze Rousseau 1990. Idéalement , nous eussions dû servir Margaux avant Clos de Bèze et décanter Margaux tôt le matin pour le midi. Mea culpa !

Tout cela est compliqué, pas toujours généralisable... heureusement !

" Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour une entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. " Jorge Luis Borges
27 Jui 2007 15:21 #45

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

Merci pour ce témoignage, Charles !

Rappelle-toi, ensemble, en Chalosse :
Margaux 1990 grandissime et Laurent (l'autre) qui amène un Cheval-Blanc 1982 à tomber par terre, non moins sublime !

Pour Ste-Hune, nous fûmes au chevet (dans le sens positif) du fantastique 1981, si fragile et si fort. Il faut dire que le Krug 1990 et le Charlemagne 92 de Bonneau du Martray, sans surprise magistraux, lui avaient servi de favorable base d'envol ...

Sylvain Pitiot m'a dit sa satisfaction de voir Grillet reconnu à sa juste valeur (ah, les vins de monopole !):)

Je ne sais pas ce qu'aurait donné une lampée de Grillet 1990 (ou de 1998) dans votre contexte rue Bheetoven. Je pense que c'est assez indécidable, de fait !
J'ai dit que Grillet était un vin fantôme, qui méritait attention (il ne doit pas forcément être bu à l'aveugle, par exemple).

Le monde des grands vins existe, je l'ai rencontré (merci au passage qui m'ont accompagné) !

2ème série la semaine prochaine ...

Bon, j'y vais, j'ai piscine !
27 Jui 2007 16:17 #46

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Réponse de charlesv sur le sujet Re: Château Grillet

LaurentG (l'autre) eût écrit Beethoven (pourtant pas au répertoire de Marcelle Meyer) !

Excellente session (terme de jazz) du GJE jeudi avec notre ami Nidal !

Merci pour tous ces CR malgré les réserves d'usage inévitables... :)

" Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour une entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. " Jorge Luis Borges
27 Jui 2007 16:57 #47

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

;)Merci pour tous ces CR malgré les réserves d'usage inévitables

Lesquelles ?
Un avis sur Clos du Four 2004 vs 2005 ?


Concernant le GJE (Bordeaux 2004), j'y ai vécu de grands moments !
Merci à François Mauss et à son entourage pour cette organisation millimétrée (et un cr un peu plus copieux à venir).
Je sens que cela va faire qq crs de plus, sous le contrôle de Derenoncourt, Burtschy ou encore Andréa Larson, jeune meilleur sommelier du monde, d'une modestie réconfortante !

PS : goûté à table Climens 88 à Rauzan-Ségla : j'ai fait mon malin en disant (en adressant un clin d'oeil à Nidal) : vous allez voir, ce Barsac est une merveille de finesse et d'amertume !
Echangé avec Jeff Leve, aussi !
29 Jui 2007 12:49 #48

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

Grillet est un vin prodigieux, à nul autre pareil ...

Jugez plutôt :

Les vins :
Château-Grillet 1989 : 18/20 – 5/7/07
Château-Grillet 1988 : 16,5/20 – 5/7/07
Château-Grillet 1987 : 17/20 – 5/7/07
Château-Grillet 1986 : 17,5/20 – 5/7/07
Château-Grillet 1985 : 18+/20 – 5/7/07
Château-Grillet 1984 : 15,5/20 – 5/7/07
Château-Grillet 1983 : 18,5+/20 – 5/7/07
Château-Grillet 1982 : 17/20 – 5/7/07
Château-Grillet 1980 : 17,5/20 – 5/7/07
Château-Grillet 1979 : 18/20 – 5/7/07
Château-Grillet 1973 : 18/20 – 5/7/07
Château-Grillet 1969 Cuvée Renaissance Tirage limité à 1730 bouteilles : 18,5/20 – 5/7/07


Curiosité : la bouteille du 1973 a un contenant de 68 cl (il y a des flacons de 75 et de 70 cl, selon) !

Quel autre grand vin français (éventuellement cité par Curnonsky) peut-il se hisser à un tel niveau ?

A noter les notes en potentiel pour des millésimes comme 1985 ou 1983 : c'est assez invraisemblable (Bernard Burstchy m'avait prévenu) !
06 Juil 2007 09:41 #49

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Réponse de PtitPhilou sur le sujet Re: Château Grillet

Ah oui ! je tombe sur ces derniers posts : le Grillet 71 reste mon plus beau souvenir de vin blanc du Rhône, avec l'Hermitage 2001 de JL Chave (merci Pignolo (tu)). Justement, ce dernier ne se hisserait-il pas à ce niveau ? et le Palette du château Simone ? juste pour rester dans le sud.

LaurentG, sincèrement, merci d'accorder du crédit sur mes crs, si modestes soient-ils (je vois que tu les archives, ça m'impressionne ! mais ils ont plein de défauts et d'inexactitudes, sont en fait très limités, j'en ai bien conscience).

Charlesv, Marcelle Meyer et ses sonates de Scarlatti, les Rameau, Couperin et les modernes (Ravel en particulier) ! un peu comme Grillet, indémodables, non ? Dans Beethoven, Gulda me semble à peu près définitif. Mais entendre Marcelle dans la Hammerklavier, c'eût été quelque chose, certainement ! (quoique que je la vois plus à l'aise dans l'Appasionnata ;))
J'espère un jour avoir le plaisir de vous rencontrer, un verre à la main, et l'oreille attentive aux génies des grands musiciens et interprètes que nous évoquons.

Phil
06 Juil 2007 11:35 #50

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

Ce n'est pas moi qui archive tes crs mais Philippe Dauny ...
:)
Les miens (les nôtres)aussi sont plein d'approximations (mais je m'applique).

Trouver un cr sur un vin de Grillet est déjà un must, tu sais !

Chave fait bon, bien entendu (cf la verticale récente IVV) mais Grillet est stupéfiant.

Coulée de Serrant ?;)

Je suis une bille totale en musique (mais j'aime beaucoup Lou Reed et les Têtes Raides).
06 Juil 2007 11:47 #51

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Réponse de Guest sur le sujet CR: Verticale de Château Grillet (suite)

Verticale château Grillet vins vieux (moins jeunes) – 5/7/07

Les vins :
Château-Grillet 1989 : 18/20 – 5/7/07

Arômes à tire-larigot. On décortique ici des senteurs complexes : fruit (classique abricot), calisson (pâte d’amande, melon confit), guimauve, miel, épices, réglisse, agrumes, nougat, marc, fenouil. Expression assurée, grande, nullement ramenarde. Magnifiques amers, puissance minérale retenue et cet « air de ne pas y toucher » qui brille pourtant par une tenue parfaite. Evolution à peine naissante, à la fois austère et gourmande, générosité (mais moins que le 1990), solidité (plus de longueur et de force que dans le même 1990). Encore une fois, un expression « à la Grillet », mais avec ses nuances spécifiques.

Château-Grillet 1988 : 16,5/20 – 5/7/07
Le nez, ici aussi estampillé Grillet, mobilise pour autant des notes qui peuvent évoquer un Chablis 1996. Nez végétal, dans les aiguës, jeune, volontaire : cédrat, abricot, citron confit au sel, fumée, réglisse, vapeurs d’infusion de thym, et en plus cocasse saucisson à l’ail. Le spectre aromatique est nettement moins varié que dans le cas du 1989. Structure reposant sur l’acidité, certes plus linéaire mais homogène. On ressent plus d’amertume en finale également.

Château-Grillet 1987 : 17/20 – 5/7/07
Message sensoriel de caractère : fruits (abricot, fraise des bois, pomme, citron, poire au sirop), fromage (époisses, un peu comme à Chablis), fleurs blanches, praliné, réglisse, miel d’acacia. Un peu de réduction dans cette expression camphrée et alliacée. Bouche charnue, mûre, qui serait un peu le mélange du large et complexe 1989 et du svelte et plus simple 1988. Le vin ne lâche rien et propose crânement sa propre nature.

Château-Grillet 1986 : 17,5/20 – 5/7/07
Bouteille de 70 cl. On y décèle un complexe aromatique particulièrement juvénile, pétulant, rafraîchissant, sous la forme d’une corne d’abondance de fruits frais (banane, citron, passion, goyave, pêche, mangoustan). L’abricot et la réglisse sont toujours présents et le fruit passe même devant le minéral. Long et iodé, pour une acidité bien présente.

Château-Grillet 1985 : 18+/20 – 5/7/07

Réduction initiale qui s’estompe à l’air (ses restes s’intègrent alors parfaitement au vin). Nez individualisé, encore une fois : fenouil, praliné, amande, miel, craie, agrumes, épices multiples, réglisse, citron. L’abricot est en embuscade, un peu dissimulé derrière des notes puissantes florales et marines (pousse-pied, violet). Matière très fournie pour un millésime fermé. Ferme sensation tactile tannique et saline. Il est surprenant de penser que ce vin qui n’est pourtant plus tout jeune ne devrait s’épanouir en corolle que dans quelques années. Patience et longueur de temps …

Château-Grillet 1984 : 15,5/20 – 5/7/07
Le nez, beaucoup plus ouvert mais plus simple que celui du retors 1985, concatène des senteurs peu évoluées de noisette grillée, de fleurs blanches capiteuses, de coquille d’huître, de citron vert. Un vin possédant peu de gras, preste, avec une finale en entonnoir plus abrupte. Le volume restreint n’empêche pas le vin d’afficher une tenue toujours magistrale.

Château-Grillet 1983 : 18,5+/20 – 5/7/07
Un vin qui embaume dans un registre poissonnier un peu particulier. On y trouve en effet sans vergogne des notes de hareng fumé, de fleurs, de miel, de croûte de fromage, de pétrole, de réglisse. Il est important de souligner que ce profil pourtant disgracieux n’est pas rebutant. En bouche, ce vin austère mais attirant paraît salé, riche (huileux). Peut-être encore plus fermé et puissant que le déroutant 1985.

Château-Grillet 1982 : 17/20 – 5/7/07
Arsenal aromatique doux, sensuel (érotique ?) : marc, thym, safran, curry, raisin sec, orange fraîche, …. Sensations concomitantes d’oxydation et de passerillage. L’abricot et le minéral, si représentatifs du cru, sont bien présents même si un peu en sourdine. Une signature encore un peu à part, donc, qui peut rappeler celle d’un Vouvray de Huet. On imagine ici un cru « culbuto », qui parvient presque toujours à se mettre harmonieusement en place malgré des présentations initiales un peu sinueuses.

Château-Grillet 1980 : 17,5/20 – 5/7/07
On décode avec ce 1980 des inflexions étranges, que l’on aimerait confronter aux goûts puissants du caviar. Le nez rappelle un peu un Meursault (des années 2000 ?!) dans un style Pierre Morey ou Coche-Dury : fruits frais, grillé, beurré, noisette, citron confit, café. Il se complète d’odeurs plus inattendues de saumon fumé, d’œufs de saumon craquants. Caractère, éclat, jeunesse, impact, originalité indéniable.

Château-Grillet 1979 : 18/20 – 5/7/07

Ce millésime montre encore une endurance diabolique. Il lègue des fragrances plus oxydatives de sueur, de camphre, de melon confit, de rose, de pêche, d’ananas frais. Le côté variétal du viognier s’exprime encore admirablement dans un vin de presque 30 ans, qui est loin d’avoir dit son dernier mot. Fermeté du goût, finesse, rémanence pour une expression anachronique, qui s’ouvre lentement dans le verre.

Château-Grillet 1973 : 18/20 – 5/7/07
Bouteille de 68 cl. Palette olfactive baroque de grand caractère, qui semble marquée par le botrytis : grillé, café, fruits encore frais (banane, citron), fumée, eau de vie de prune. Vitalité, sapidité, richesse sèche (au sens d’absence de sucre résiduel), pour un style un peu infernal, non forcé pourtant, exempt de toute sénilité. Concentré et aérien.

Château-Grillet 1969 Cuvée Renaissance Tirage limité à 1730 bouteilles : 18,5/20 – 5/7/07
Moisson olfactive fructueuse, radieuse, plus balsamique : grillé, pain d’épices (orange,cannelle), café, lavande, pêche. La bouche est une séquence de jouvence à la tenue impeccable, ne provoquant aucun sentiment de lassitude. Un vin presque trop jeune, imperturbable, infiniment dense, qui ne semble pas se résoudre à vieillir.

Conclusion :
Nous avons eu la chance de participer à une seconde verticale aussi prodigieuse que la première, grâce à un vin mystérieux :
- Le château Grillet est un grand et beau vin, impressionnant, gras et ferme, à la facture incomparable, parfumé, de longue garde (immuable), à la personnalité indéniable
- Malgré des provenances variées (et des bouchons rogatons), les bouteilles contiennent une expression du viognier plutôt méconnue en ce qu’elle est solide, d’évolution très lente, griffée malgré des déclinaisons gustatives de haut niveau sans cesse renouvelées
- Ce cru monopole, fantôme, est une véritable célébration du viognier, à nulle autre pareille
- Quel autre grand vin français (éventuellement cité ou oublié par Curnonsky) peut-il se hisser à un tel niveau ?
- A noter les notes en potentiel pour des millésimes comme 1985 ou 1983 (1991 et 1995 pour les vins plus jeunes) : c'est assez invraisemblable !
06 Juil 2007 15:31 #52

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Château Grillet

Château-Grillet 1983 : 18,5+/20 – 5/7/07
Un vin qui embaume dans un registre poissonnier un peu particulier. On y trouve en effet sans vergogne des notes de hareng fumé, de fleurs, de miel, de croûte de fromage, de pétrole, de réglisse. Il est important de souligner que ce profil pourtant disgracieux n’est pas rebutant. En bouche, ce vin austère mais attirant paraît salé, riche (huileux). Peut-être encore plus fermé et puissant que le déroutant 1985.


J'ai tout de même un peu de mal, en lisant le commentaire, à comprendre ce qui peu mériter une telle note...

Luc
06 Juil 2007 15:55 #53

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

Difficile de te répondre hors contexte, Luc,

Qq indicateurs :
le caractère
la finesse
la complexité
la longueur
le potentiel
la cohérence d'ensemble dans la série

Et sur les autres vins ?
06 Juil 2007 16:21 #54

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Réponse de DidierT sur le sujet Re: Château Grillet

Laurent,

J'ai bu un Grillet 91, il y a un an+ environ et il était plutôt oxydé. Je vois que tu n'as trouvé cette oxydation lors de ta dégustation. Un problème de bouteille sans doute. J'en ai encore, je verrai bien.

A+
Didier
06 Juil 2007 16:25 #55

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Château Grillet

Et sur les autres vins ?

Tout me semble à l'avenant, avec des notes étonnament hautes par rapport aux commentaires qui ne me donnent finalement pas trop envie.
En ce qui concerne les vins eux-mêmes, mon expérience est bien trop limité (j'ai bu seulement le 1991, à deux reprises, il ne m'a pas convaincu).

Luc
06 Juil 2007 16:25 #56

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

Oui, Grillet reste bien un vin mystérieux ...

J'en ai discuté la semaine avec Bernard Burtschy (il déguste bien) : je crois qu'il sait la classe méconnue de ce vin (Sylvain Pitiot aussi, d'ailleurs) ou l'ami LaurentGe qui me propose de venir goûter le 1964 ...

Je me demande comment sera le Chavigne 2004 de Guffens dans 30 ans ...

J'aurais aimé avoir dans la verticale un Coteaux de Vernon ancien ou 2 (sachant que le 90 m'a paru déjà bien usé il y a qq années au domaine), pour voir (ou une Chaillées de l'Enfer).
06 Juil 2007 16:30 #57

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Château Grillet

Didier,

Pas trouvé d'oxydation sur beaucoup de millésimes, de fait (82 et 79).
06 Juil 2007 16:32 #58

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Réponse de jallot christophe sur le sujet Re: Château Grillet

Des notes étonnantes en effet !!!...mais quand on ne boit que des CHATEAU GRILLET (:)o), si on démarre sur une très belle note, toutes celles qui suivent ne seront que "comparatives" et bien sûr très subjectives...je serais curieux de connaitre les notes de Laurent pour les mêmes vins dans le cadre d'une dégustation " A L' AVEUGLE" sans même en connaitre l'existence (du chateau-grillet)...cela m'est arrivé 2 fois , avec des résultats plutôt "moyens"!!!

Avril 2000: parmi quelques vins blancs de tout l' hexagone seulement "connus" de l'organisateur: CHATEAU-GRILLET 1988: vin au caractère évolué et oxydatif marqué , note de "verdeur" et manque de maturité évident, bouche sans grand relief, note d'amertume en finale, noté 12/20...

Avril 2000 (quelques jours plus tard sans le savoir!), parmi des vins blancs secs de la vallée du Rhône principalement: CHATEAU-GRILLET 1997: ce vin est largement dominé par les grands CONDRIEU qui le précédaient dans la dégustation à l'aveugle (les Chaillées de l'Enfer et La Doriane 1997 notés respectivement 17 et 16,50) mais montre une palette aromatique , une minéralité et une longueur intéressantes, noté 15/20...

De nombreux "spécialistes" de la Vallée du Rhône rencontrés au cours de mes nombreux voyages sur place, m'ont (hélas?) confirmé ces impressions: Chateau-Grillet est largement dominé "à l'aveugle" par les grandes cuvées de CONDRIEU...seuls quelques millésimes très réussis peuvent se permettre la comparaison...mon expérience personnelle est trop faible pour tirer ce type de conclusion, mais les 2 dégustations ci-dessus me confortent dans cette opinion...Cependant, il semble bien que le "potentiel" de vieillissement de CHATEAU-GRILLET soit souvent supérieur à celui des Condrieu, même si quelques grands millésimes comme 1995 et 1998 révèlent encore de magnifiques vins en Condrieu (Vernay, Rostaing, Perret en particulier!)...(:P)

CHRISTOPHE
" le vin doit rester un plaisir et non devenir un besoin ...même si parfois, on a besoin de se faire plaisir! "
06 Juil 2007 18:17 #59

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Réponse de Eric B sur le sujet Re: Château Grillet

Merci Christophe pour ces remarques pertinentes ;)

LE CONTEXTE, comme le dit si bien Laurent dans d'autres messages: tout est là!

Eric

Eric
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06 Juil 2007 18:27 #60

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