Maison Jean-Baptiste Souillard Saint-Joseph 2016
Même joueur joue encore.
Goutée au débotté, ça promet sacrément: nez généreux sur les fruits noirs bien mûrs, le poivre. La bouche elle, est gourmande, charnue, on croque littéralement dans le fruit juteux et bien mûr. Peut-être une pointe d'alcool qui se fait sentir et qui amène comme un supplément de relief en bouche. C'est 2016 ça? Y z'ont pas coupé ça avec un peu de 2015?
Bref, ça sent la grosse gourmandise en barre à table. On laisse la bouteille ouverte avant de passer à table quelques minutes plus tard pour que ça respire un peu.
Et là, je dois avouer que je n'ai pas bien compris. Est-ce dû à l'accord? Mon palais qui m'a trahi? Mais le vin est revenu sur le profil qu'il avait un an en arrière: une acidité un peu haut perchée qui tend le vin qui perd beaucoup en gourmandise, en générosité. On a plus l'impression de petits fruits rouges que les fruits noirs bien mûrs et généreux,...
Pour info, le plat, peut-être un peu casse-gueule (mais je ne pensais pas autant si c'est dû à ça), était du filet de poulet émincé et au curry avec du riz complet. Généralement, sur les viandes blanches j'y envoie du Pinot ou du Gamay, mais là il n'y avait rien qui me tentait dans la cave.
Bon, ça se buvait bien tout de même, mais un peu frustré honnêtement de ses promesses de l'ouverture non tenues une fois à table.