Lu sur le web: "Photographe passionné de vins natures, Daniel Sage est accompagné à ses début par Jean Delobre, vigneron pionnier de l'agriculture biologique à Saint Joseph. La production se partage, entre des syrahs de St Joseph et des gamays issus des confins de la Haute Loire et de l’Ardèche."

Daniel Sage, Guide Magicien 2015

[size=x-small]11°, sans souffre ajouté, à base de gamay si je ne m'abuse.[/size]

Voici un rosé pétillant.
Le nez est fruité (raisin, pomme granny).
Les bulles sont fines et nombreuses.
La bouche est fraîche et minérale (droite, pure, tendue).
Super bonne pioche.
En terme de tarif c'est autour de 16€, un prix ambitieux donc, mais franchement ce n'est pas volé.

Daniel Sage, "Trajet Inutile" 2015

Je ne sais de quel cépage est constitué cette cuvée à la robe "rose soutenu".
Nez fruité (grenadine, mûre) après dissipation de notes soufrées.
Bouche fraîche, agréablement pétillante, structurée, très légèrement sucrée.
Il y a un fond d'amertume (un poil trop) que je n'ai pas constatée sur la cuvée "Guide Magicien",
ça donne un peu de "race" mais ça enlève un peu de gourmandise à mon goût.

Alors ça par exemple, j'habitais non loin de cette commune il y a encore quelques années. Je ne savais même pas qu'on y faisait pousser du raisin!

Alors, il semblerait que les vignes soient au bord du Rhône, du côté de Saint-Désirat.
Mais apparemment le chais se trouve à St Sauveur en Rue.

D'accord, je comprends mieux!

C'est marrant, mais l'autre jour, en prenant la petite route qui relie la commune de Félines à celle de Charnas, j'ai remarqué qu'il y avait des vignes qui venaient jusqu'en haut du plateau (celles de Chèze peut-être?). À l'instar du vignoble de Seyssuel, est-il possible de voir des vignerons tenter une nouvelle aventure entre Luppé-Maclas-St Julien M.-M.-Annonay-... ?

D. Sage - Nyctalopie - Millésime inconnu (supposé 2015)

Découverte des vins de ce vigneron emblématique avec cette "Nyctalopie" au millésime inconnu (j'ai beau tourner la bouteille dans tous les sens , je ne trouve pas le millésime).

Bon disons le de suite, c'est une déception.
A l'ouverture, le vin se présente dans une robe très claire qui évoquerait une robe de clairet évoluée... Une robe rouge claire, pâle, qui aurait commencé a virer sur des tons légèrement orangés. La robe est également trouble, avec pas mal de petits trucs en suspension dedans.

Au nez, ça sent le "prout" diront les invités... On a effectivement beaucoup de réduction. Des notes animales mais pas que. Je n'arrive pas bien à les définir.

On met la bouteille de côté et on attend le soir.

Le soir, donc, on reprend la dégustation là où on l'avait arrêtée. Les arômes de réduction sont plus faibles mais toujours présents en fond. Quelques très légères notes de petits fruits rouges daignent faire leur apparition, mais elles sont masquées par ce que je ressens comme une dominante animale.
En bouche la matière est fluette. Mêmes impressions aromatiques qu'au nez. C'est très léger (trop même). L'impression générale qu'on aurait complété d'eau un demi verre de vin éventé...

N'est-ce pas ce qu'on appelle un vin bourré de défauts? J'avoue de pas tout comprendre des "vins naturels". J'en ai bu parmi ce que j'ai pu boire de meilleur dans ma vie et puis là, je ne comprends pas ce vin.

Tous les goûts sont dans la nature et certains apprécieront peut-être mais je tiens tout de même à avertir, ca ne fera pas l'unanimité. Sur les 5 invités présents, aucun n'a aimé....

Après, l'étiquette est très belle. C'est au moins ma satisfaction d'oenographilliste!

Je reviens sur mon commentaire d'hier pour l'amender.

Regouté le fond de bouteille ce soir et le vin se présente mieux. Moins d'arômes fermiers. Un plus de fruit. Ce que je qualifiais de fluet pourrait être requalifié positivement de fin et délicat.

Sans être très amateur, je consens que le vin peut, à certains palais, présenter du charme. Si bien que je suis partant pour retester sur une autre cuvée.

A suivre...

Daniel Sage - Nyctalopie 2017

Je me souviens de mon premier contact avec les vins de Daniel Sage. C'était sur cette même cuvée, il y a 3 ans. Disons le clairement, je n'avais pas beaucoup aimé. Mais déjà, le lendemain, en regoûtant le fond de bouteille, j'avais commencé à m'y faire...

Depuis, j'ai bu beaucoup de cuvées de celui qu'on appelle dans la Loire le "sorcier du Pilat". Et ses bouteilles font désormais partie de celles que je ne sors que dans des occasions privilégiées...



La robe est assez sombre pour cette cuvée, pourpre légère aux reflets rubis clairs.

Le nez, au départ un peu réduit, avec des notes animales, s'ouvre assez rapidement sur les petits fruits noirs (mûre, cassis) et rouges (groseille, framboise), le poivre blanc. Une belle impression générale de fraîcheur se dégage de ce nez, malgré la persistance de notes un peu fauves (fourrures).

En bouche, le vin est rond, juteux, sur les arômes du nez. Le vin affiche un profil aromatique bien mûr, sur la mûre justement, la cerise et le poivre. On est loin du claret annoncé, avec une matière assez enveloppante. La finale est fraîche avec une acidité assez élevée qui est peut-être le seul bémol que j'apporterai à ce vin.

Commentaire général: Très bon! C'est un très beau vin, assurément bien typé nature et qui ne conviendra pas à tous les becs. Pour moi, c'est une pure gourmandise. Néanmoins, maintenant que j'ai bu d'autres cuvées de Sage, celle-ci n'est pas parmi mes préférées, avec une acidité un peu trop prononcée à mon goût.

Noté 15,5/20


artdeboire.blogspot....

 Daniel Sage - Vin de France - Abreuver ses sillons 2019

100 % Gamay


Robe sombre brillante.
Au nez, du fruit, du fruit, du fruit, ça part un peu dans tous les sens, fruits rouges, noirs, jusqu'à trouver des notes de prunes voire de pruneaux.

La bouche est à l'avenant, rien de classique, ça part aussi dans tous les sens, des sucres résiduel (madame Blog fait un peu la moue  ) mais aussi de la structure et de la sapidité tout en restant relativement frais.

Pour ma part, je trouve ça très réussi, ça ne plaira pas à tout le monde, plutôt un vin destiné à ceux qui ont déjà nourri le fantasme de se percer le nez avec une épingle à nourrice ou de se coiffer façon balai brosse à poils bleus turquoise. Néanmoins pas de défaut, ni volatile ni odeur de poulailler, une expérience à retenter !