Bien possible, certains y trouveront même une certaine minéralité du coup

Pour ma part, grand amateur de condrieu, j'ai gouté et aimé le Condrieu de Gangloff en 2008 (acidité plus forte mais joli matière en tous cas), mais tous n'ont pas le même avis. Comme thierry, je ne pense pas acquérir beaucoup de Condrieu dans ce millésime. (je testerais un Deponcins bientôt)

Arnaud.

De ce que j'ai gouté de Chery 08 et d'après vos commentaire sur l'année, j'achèterai sans aucun doute du 09.

Effectivement Laurent, minéral est probablement moins péjoratif que dilué tout en restant parfaitement dans ce que j'ai ressenti.

Inhabituel pour un Condrieu.

Il m'en reste une que je sortirai à l'apéritif pour ne pas être influencé par le plat servi avec

Pas retrouvé cette dilution dans la Doriane 2008. Ce vin s'est globalement mieux comporté que je l'esperais. Je craignais l'effet millésime et l'effet boisé à outrance. Pour le premier, je ne suis pas apte à juger n'ayant jamais bu la doriane auparavant, mais ce fut un modèle d'équilibre. Pour le boisé, j'ai bien fait de l'ouvrir plusieurs heures à l'avance, le coté grillé & vanillé s'estompant à l'aération.

C'est globalement une petite année, mais il doit y avoir quelques surprises par ci par là. Deponcins est assez réussi, mais pas au niveau du 2007. J'aime bien les frères Bonnefond sur 2008.

Mes trois CHERY 2008 ont été livrés.
J'en ai bu une bouteille sur deux jours, vendredi et samedi, et les deux dernières dimanche et aujourd'hui, en famille.
Par ces chaudes journées de mai, CHERY 2008 a été un très bon apéritif, frais, savoureux, sur les fruits jaunes, il a bien plu à mes invités mais il m'a donné l'impression d'un vin un peu "dilué" quand je le comparais aux merveilleux souvenirs d'autres millésimes de cette belle cuvée.
Le Gaillard 2008 m'avait fait la même impression...

Cordialement,
Thierry

Domaine André Perret, Condrieu, 2008

bouteille bue ce week-end en accompagnement d'un fois gras mi-cuit. Je ne connais que le côteau de Cherry de chez Perret, mais pas sur ce millésime.
Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié cette bouteille. On retrouve des arômes de fleur blanche, avec en bouche un vin assez sec pour un condrieu. La bouche présente une belle acidité conférent une superbe tension au vin. Très bel accord entre l'acidité et la tension du vin avec le gras du plat.
Je dois dire que ce vin m'a plus fait penser à un vin sec d'Alsace qu'à un Condrieu. Je ne sais pas si c'est toujours le cas sur cette cuvée de Mr Perret, ou s'il s'agit de l'effet "millésime 2008". En tout cas cette bouteille n'avait rien à voir avec un côteau de Cherry qui présente beaucoup plus d'ampleur et de gras.
En tous les cas j'ai adoré ce Condrieu "atypique".

Eric

"avec en bouche un vin assez sec pour un condrieu"

sauf les passerillés, les condrieu sont toujours secs. Je pense que tu voulais désigner un caractère plus tendu et moins opulent qu'à l'habitude? signe du millésime c'est sûr, millésime où la maturité n'a pas toujours été au rendez-vous également.

oui,Enzo, effectivement je me suis mal exprimé, et je voulais dire:
"avec en bouche un vin assez vif, voir minéral (et non pas sec comme je l'ai dit) pour un condrieu"

Merci de m'avoir repris, il est importatnt d'être précis

Eric

Domaine André Perret, Saint-Joseph rouge, 2007

Au nez:

1er nez sans passage en carafe sur des petits fruits rouges et notes végétales (menthol). Le vin est à 13°c.

puis 2h plus tard (en carafe) des arômes d'épices se dégagent.

En bouche:

surpris dans un 1er temps par peu de matière tannique (je m'attendais à plus). Ce vin "glisse " tout seul et me donne une bonne impréssion.

Je retrouve des notes mentholés assez prononcées, un parfum de caramel à la vanille et des épices. La finale est courte.

J'ai bu ce vin avec un magret de canard orange/miel et je dois dire qu'il ne s'est pas laissé faire face à pourtant, une bonne dose de sucre.

Bien à vous tous, Dimitri

Andre Perret saint joseph rouge 2006

Bouteille ouverte hier soir pour accompagner un diner improvisé.

Robe grenat profond assez engageante, nez bien ouvert sur l'olive et le thym. En bouche, le côté animal de la syrah prend le pas sur les notes de garrigue.
L'ensemble est sympathique sans plus.

Mais hier fut un jour sans avec deux grosses déceptions (Ginglinger et Vissoux), alors...

La lune, passage en fruit à 14h04

Daniel

Je voue une sympathie particulière à A. Perret, étant donné que mon introduction aux St-Jo. rouges s'est faite via ce producteur. J'ai toujours apprécié pouvoir comparer sur un millésime donné sa cuvée normale avec Les Grisières, même si mes goûts personnels me portent plutôt sur le fruité explosif de la cuvée de base (1999).

La robe de ce Les Grisières 2005 est d'un rouge très sombre avec des reflets violacés. Elle est brillante, limpide et ne comporte aucune trace d'évolution. Au 1er nez,ce vin dégage des arômes d'olive, de cuir, mais le tout semble être sur la retenue. Après agitation, des notes lardées, de fumée se manifestent, mais je peine à percevoir ces notes de violette et de fruits noirs que j'affectionne dans ce genre de syrah. L'attaque est vive, une franche acidité et une masse assez tannique sont très nettement perceptibles (bu sur 2 jours, ce vin était trop froid le 1er jour. Bu aux alentours de 16°, le 2ème jour, les tanins étaient là, mais beaucoup plus fondus). On retrouve en milieu de bouche les arômes du nez, mais toujours avec une certaine retenue. La finale est agréable et est marquée par une note minérale qui me rappelle la finale de certains Cornas.

En conclusion, j'ai l'impression que le Grisères 2005 se trouve actuellement dans une phase ingrate et qu'il vaut la peine de l'attendre 2-3 ans avant de le reboire. S'il est bu maintenant, je pense qu'il faut impérativement le carafer 2-3 heures avant de le servir.

jfrdz

Domaine André Perret, Condrieu Coteau de Chéry, 2009

J'ai un rapport affectif avec cette cuvée qui fut, il y a quelques années, mon premier contact (assez jouissif dois-je dire !) avec Condrieu. Aussi, cela peut troubler mon appréciation.
Les 15° sur l'étiquette m'inquiètent quelque peu mais je n'ai ressenti à aucun moment de note chaude ou de lourdeur. Il faut dire que j'ai servi le vin assez frais.
C'est indiscutablement un Condrieu très riche, sans doute hors du commun de ce point de vue, mais il garde une grande finesse. C'est d'ailleurs le charme de cette bouteille.
Ce qui est étonnant, c'est la faculté de ce vin à se présenter d'un verre à l'autre, d'un moment à l'autre, soit presque moelleux avec des notes d'abricot et de miel, soit très fin, minéral, séveux et floral. Après un premier essai à l'apéro, j'ai tenté l'accord que j'ai trouvé très réussi avec un risotto au saumon et à l'aneth. Une expérience probante ! Excellent

Cordialement,

Laurent

Laurent,

J'ai goûté ce vin chez Daniel avec un vigneron bourguignon connu, dès sa commercialisation.
Nous avons tous les trois beaucoup apprécié ce CHERY 2009.
Comme toi, j'aime beaucoup cette cuvée...

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Domaine André Perret, Condrieu Coteau de Chéry, 2009

Une jolie robe, pâle, brillante et légèrement orangée. A l'ouverture je suis un peu inquiet car le boisé ressort. Mais on a une belle palette aromatique qui se développe avec un peu d'aération, avec de la poire, pêche, abricots, un peu de bonbon. La bouche montre un gras agréable, elle est relativement longue avec juste ce qu'il faut d'acidité. Je rejoins Laurent sur l'appréciation d'un Condrieu assez riche mais subtil à la fois. C'est surtout d'une grande gourmandise.

Olivier

Trois avis identiques, c'est pas mal

Bien cordialement,
Thierry

Quatre, Thierry. Il faut rajouter ma tendre épouse

Olivier

7, Olivier :
il ne faut pas oublier Daniel, le vigneron dont les vignes viennent de subir la grêle (j'ai une pensée pour lui) et ma femme.

Bien cordialement,
Thierry

Je me rallie à la liste des personnes qui ont vraiment apprécié ce vin.

Domaine André Perret, Condrieu Coteau de Chéry, 2009
Robe brillante peu profonde sur des tons jaunes pâles.
Nez intense, vraiment superbe doté d'une très grande définition avec des notes florales, d'abricots, pêches de vignes et de citron bien mûr. C'est parfumé mais à la fois sentencieux grâce à des odeurs épicés et de granite mouillé. Comme le souligne Laurent, une certaine versatilité se dégage avec parfois le côté fruit et avant, d'autre fois le fond du vin vient sur le devant. L'élevage est très discret et ne m'a pas gêné du tout. Il apporte des notes de noisette fraîche comme saupoudrées sur la palette aromatique.
La bouche est puissante, riche, on sent du gras. Mais le tour de force, c'est que l'acidité est bien présente. Elle permet au vin de s'allonger, s'allonger en bouche et de prendre une forme verticale même si c'est du costaud. L'équilibre ne se fait pas au forceps, cela coule de source. L'aromatique se déploie bien en bouche avec une sensation de pureté encore plus nette. La finale se termine par une fine salinité qui donne rebond au vin et lui permet de finir dans un festival d’arômes fruités avec un peu de beurre en rétro.

Un vin vraiment excellent qui va peut-être (l'année n'est pas finit) rester parmi mes vins blancs favoris cette année .

Je ne connaissais le domaine que de nom avant ce week end mais sur les conseils d'un grand caviste parisien je me suis laissé tenté par le Saint Joseph Les Grisières 2009 qui m' était annoncé comme très bon ( l' autre conseil était Clos de Grives 2009 de chez Laurent Combier).Je l'ai payé dans les 23€( ah cest Paris hein ^^).
J'ai ouvert le vin,je l' ai laissé "épaulé" une heure.Le nez était flatteur dès l' ouverture avec une belle complexité et les notes d'épices délicates des bonnes syrah.La bouche était un peu ferme au départ mais au bout d'une heure le vin avait une très belle expression.
C'est un vin de haut de gamme en Saint Joseph avec une subtilité et une élégance vraiment au dessus de la moyenne. Il est parfaitement "aimable" en ce moment.
Je me suis franchement fait très plaisir.Je n'ai pas bu beaucoup de Saint Joseph au dessus de celui là.Bon Chave mais je le mets facilement en second même devant la Cuvée du Papy de Montez ( millésime 2006 ).

Très belle découverte en tout cas, un grand bravo à ce vignreron qui signe là un vin qui sort du commun dans cette appellation.

Hello, j'ai un Chery de chez Perret de 97......
Qu'en pensez vous? Ca va etre mort?
C'est une bonne annee?

C'est surtout un condrieu, donc il est rare de les garder aussi longtemps. Il faut ouvrir pour voir, peu importe ton millésime. Dernierement, Nous avons bu un vieux condrieu avec les gunthards, et je suis le seul a avoir apprécie, sans monter au plafond. Ceci dit je me souviens de bons condrieu 1997.

Arnaud

J'ai servi ce midi un Condrieu CHERY 2007
Mes invités ont adoré, comme d'habitude.
J'ai ensuite versé un Coteau de Vernon 2007 de Vernay...
Et pour une fois, ça n'a pas fonctionné.
Vernon n'a pas dominé CHERY...
CHERY a même semblé plus long... C'est un comble
Un problème de bouteilles ou de dégustateurs ? Je ne sais pas...

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
"Laissons la place aux jeunes !"

Domaine André Perret, Condrieu Coteau de Chéry, 2008

Bu lors d'une horizontale de Condrieu 2008 (voir discussion spécifique sur le sujet) un Chéry d'André Perret.

Jean-Loup
Robe or clair.
Le nez s'ouvre bien à l'aération (pas de passage en carafe avant service) et gagne en complexité : miel, puis fruits blancs, notes de mousseron et d'angélique ! On reste néanmoins sur la finesse plus que sur la puissance.
La bouche est très tendue, d'une très belle minéralité (pierre à fusil) et ne dévoile aucun boisé (ressenti par un LPVien sur le 2009). La finale est plus sapide et saline. Le vin prend de la rondeur sur les asperges vertes.
Un Condrieu d'une très grande finesse : 17 / 20.

Vivien
Robe très bel or légèrement plus clair que le précédent. Nez de miel et de cire, gagnant en intensité à l'aération, presque confit. En bouche, c'est très frais. Quelle droiture!!! Une belle minéralité, du fruit, une longueur superbe, une très belle finesse, une magnifique structure.
Le vin gagne encore en volume, en raffinement et en élégance avec l'asperge.
16+/20 seul. 17+/20 avec l'asperge.

Amitiés oenophiles,

Jean-Loup

CHERY 2009 de Perret, bu hier et ce midi, me semble avoir un autre style que De Poncins et Villa Pontciana 2009 de Villard, les deux derniers Condrieu que j'ai bus.
De mémoire, De Poncins me semble plus "frais", mais cela n'enlève rien aux qualités de CHERY.
C'est un vin au nez riche et puissant, sur les fruits jaunes.
Sa bouche est concentrée, volumineuse et "ronde", on perçoit un léger sucre résiduel, mais ce vin long ne me semble ni mou ni "fatiguant.
Je l'ai servi, hier, en apéritif et, ce midi, sur un crèpe farcie au saumon rose.
Il a fait un très beau mariage avec cette entrée.

Bien cordialement,
T.D.

D'accord avec Jean-Loup sur les grandes qualités du Chéry 2008 - un vin très pur et floral, avec une belle tension, qui s'épanouit sur deux jours pour paraître plus doux et plus fruité, mais toujours équilibré. TB/EXC

Je préfère ce style sur la finesse florale (et le millésime y est sans doute pour quelque chose) à la puissance fruitée d'autres cuvées (ou d'autres millésimes - en 2009, j'attends de goûter avant d'acheter et le compte-rendu de Thierry me conforte dans cette prudence).

Ralf

Ralf,

Je connais bien CHERY 2008.
Si on veut comparer les 2008 et 2009, je peux faire part de mes impressions:
-2008 est un excellent vin d'apéritif, l'été. Je me souviens de trois bouteilles bues à ce moment des repas lors d'une belle fin de semaine sur la côte belge, sur une terrasse face à la mer. C'est élégant, frais et savoureux. Ca peut presque se boire "tout seul"
-2009 est plutôt un vin de gastronomie qui va demander un plat en face de lui, des toasts au foie gras en apéritif ou une crêpe au saumon comme indiqué supra.

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Merci Thierry pour ce témoignage.
Tu as l'avantage de l'expérience (pas au sens de l'âge mais de l'expérimentation ) et en plus sur plusieurs bouteilles !

Je t'envie un peu mais d'autres m'envient également sur ce que j'ai la chance de pouvoir déguster ...

Mais pour en revenir au Chéry, ton avis me semble relever du bon sens, étant donné les caractéristiques des millésimes.

Un clin d'oeil amical spécial à Ralf qui m'a (très bien) conseillé sur les accords avec les Condrieu.

Amitiés oenophiles,

Jean-Loup

Bonsoir, Jean-Loup.

J'aime beaucoup, en effet, CHERY.
Il offre dans les derniers millésimes un superbe rapport qualité/prix, je pense.
En 2008, il est un de mes deux préférés, l'autre étant Vertige de Cuilleron, mais je n'ai pas bu, dans ce millésime, les cuvées de Vernay.

Bien Cordialement,
Thierry

En 2008, il est un de mes deux préférés, l'autre étant Vertige de Cuilleron, mais je n'ai pas bu, dans ce millésime, les cuvées de Vernay.

Mais as-tu bu La Doriane, Thierry ? C'est mon deuxième préféré avec Coteau de Vernon, certes dans un style différent (sur une seule dégstation).

Jean-Loup