Côte Rôtie - Les Bécasses 2004

Robe profonde, violine. Larmes généreuses.
Nez moyennement expressif, évoquant la garigue, élégant mais un peu pauvre.
Bouche aux tanins soyeux offrant un toucher fort plaisant, mais au sein d’une densité bien pauvre, légèrement dilué mais à la finale convenable.

Vin plaisant mais sans distinction. Je suis un peu déçu, m’attendant à mieux.
Noté 14,5/20

Cordialement,
JU

Chapoutier - Châteauneuf-du-Pape Croix de bois rouge 1998

Effectivement Thierry. Encore merci pour votre accueil Sophie et toi.

J'ai vraiment apprécié cette bouteille dominée par les griottes, cerises et prunes. Les notes de chocolat et torréfactions apparaissent en bouche. La rondeur et le volume impressionnent, mais cela reste bien équilibré. Par rapport à Pavillon bu en parallèle, je dirai un peu moins de finesse et élégance, mais plus de volume et rondeur. Une très belle bouteille vraiment.

Merci encore Thierry
Didier

Passer une soirée avec Thierry, on est sûr de découvrir des bouteilles que l'on ne connaît pas. Donc, Thierry voyant que je ne connaissait pas cette cuvée a aussitôt cherché une bouteille.

Chapoutier - Ermitage le Pavillon 1994

Ici on travaille sur l'élégance, le soyeux, cette bouteille ne fait pas son âge, elle demande un peu de temps pour s'exprimer, beaux arômes de fruits, voir de tabac blond, quelques épices mais léger. En bouche, c'est le soyeux qui domine, belle struture qui donne de la longueur. J'aime cette distinction.
Très belle bouteille.

Didier

Barbe-Rac 1995 Chapoutier

Une bouteille que je viens d'ouvrir.
Le bouchon est comme neuf et le niveau parfait.

La robe prune est plus teintée que celle de Croix-de-Bois 1998.
Le nez fait penser à la cerise, fruit et noyau, aux épices et au cuir neuf. L'agitation apporte des nuances de chocolat et de menthe poivrée.
La bouche est concentrée, les tannins sont très présents, les saveurs de cerise noire et de chocolat s'imposent jusque dans la longue finale. Un vin équilibré, au beau volume: la matière et l'alcool ne perturbent pas la sensation de fraîcheur...

Cordialement,
Thierry

Vin de Table de France Doux - Les Coufis de Paille de l'Ardèche 2001

Robe orangée soutenue, arômes d'agrumes, d'abricot sec et de fruits confits. Bouche agréable sur le miel alliant fraîcheur et acidité, bel équilibre. Bel accord avec le dessert du soir : glace au melon.

Gérard,

Je préfère le Coufis de Paille 2002 au 2001 la fraicheur, l'acidité et l'équilibre en font un vin plus agréable et moins lourd que le 2001!

Denis

Je n'ai pas encore goûté le 2002, j'irai en acquérir un au domaine rapidement.

Je suis tout-à-fait d'accord avec Denis, le 2002 présente effectivement un bien meilleur équilibre que le 2001, ce qui donne au final un vin nettement plus digeste, qui accompagne plus facilement un plat à table.

Chante Alouette 1995 Chapoutier

Une nouvelle rencontre avec ce millésime que je situe au dessus du 1998:

un vin jeune et élégant avec:
- au nez, des arômes frais de fleurs blanches, de pêche et de coing, sur fond de miel.
- en bouche, un vin ample et frais, savoureux, avec des notes de bière blanche, à la superbe finale: elle est introduite par une belle amertume en fin de bouche et séduit par son incroyable et savoureuse longueur ( pour qui n'a pas bu l'Orée ).

Cordialement,
Thierry

Chapoutier - Côtes du Rhône 2005

Bouteille dégustée à l'aveugle en compagnie d'Alain.
Ouverte 2h00 à l'avance jusqu'à hauteur d'épaule.
La robe est à peine moins concentrée que le Gigondas Saint-Cosme.
Le disque est juste plus clair.
Le nez apparaît moins élégant et rapidement une odeur de bouchon fait son apparition.
Malgré la défectuosité de l'échantillon, nous décidons de le goûter.
La structure est suave, équilibrée avec des tanins enrobés.
Dommage car une bouteille normale aurait rendu justice à ce vin au beau rapport Q/P.

Olivier

Une note de dégustation sur:

-le Gigondas 1990

-le Côte-Rôtie 1979

ici:

www.lapassionduvin.c...

Cordialement,
Thierry

Chapoutier - Côtes du Rhône 2005 Belleruche

Hé bien, voila, j'ai décidé de franchir pour la première fois le pas vers les vins du Rhône. N'y connaissant pas grand chose en dehors de quelques lignes lues sur LPV, j'ai donc demandé à mon caviste préféré ce qu'il pouvait me fournir pour changer de la bourgogne.

Comme à mon habitude premier essai dans un petit "shooter" une fois le flacon ouvert pour voir si le vin mérite une petite phase d'aération ... ce qui fût fait pendant 6 heures car la première impression ne fut pas terrible : c'est du brut de décoffrage, à se demander s'il n'y avait pas de petits nains dans le produit qui s'amusaient à vous rapper la langue!!! même impression du côté de ma dulcinée.

Une fois les 6 heures de carafage passées, le vin présente une tout autre tournure, pleine de fruits et d'épices. En bref autant vous dire qu'il ne restait plus une seule goutte dans la malheureuse bouteille à la fin de la soirée.

En tout cas sympathique première approche avec les vins de la vallée du Rhône !!

Rahan,

Pour aborder le Bordeaux, il y a 32 ans, j'ai commencé par un Léoville-las-Cases 1971...
Pour te faire un avis sur cette magnifique région qui m'a détourné du Bordeaux, si tu veux rester chez Chapoutier, tu peux essayer les Varonniers ou les Granits... Mais pas un Belleruche
Le Rhône n'est pas que "sympathique", il est très grand et même somptueux

Cordialement,
Thierry

Ah Thierry,

Et que dire quand c'est grandement sympathique ?...

Ah! Jean-Louis...

Pour rester chez Chapoutier, on peut passer à L'Orée, le Pavillon, L'Ermite, Le Méal...

Un détail qui te fera plaisir:
si tu lis, dans "Dégustations Eclectiques", la rubrique consacrée au mariage religieux de Marion et Martin, il semble que mes amis, grands amateurs, aient eu encore plus de plaisir en passant aux Rhône...
Pourtant les bordeaux étaient Lagrange 1990 et Grand Puy Lacoste 1986...

Amitiés,
Thierry

Thierry,

j'imagine bien qu'ils soient sublimes ces Rhônes, tout comme les Bourgougnes d'ailleurs. La seule difficulté pour les aborder, et elle est de taille, ce sont les tarifs que j'ai pu lire un peu plus haut !!!

par ailleurs lorsqu'on se lance dans la découverte d'une région, il me semble approprié de débuter par les petites appelations pour ensuite passer aux cuvées supérieures et ainsi mieux appréhender la "philosophie" de ces terroirs.

D'un autre côté ton intervention a aussi du bon sens. Un ami a réussi à me réconcilier avec les bordeaux (et il s'agissait d'un sacré blocage !!!) grâce à un Léoville Poyferré 1998.

Rahan,

Tu peux déjà avoir une bonne idée du Rhône, à prix doux, en goûtant par exemple une cuvée de base de Crozes-Hermitage de L. Combier ou de Y. Chave (entre 12 et 14 euros).
Pour le Sud de la région, je te conseille deux Côtes du Rhône de vignerons de Châteauneuf, ceux de Charvin et du Domaine de la Janasse, cuvée de base pour ce dernier (6 ou 7 euros)...

Cordialement,
Thierry

Chapoutier - Châteauneuf du Pape 2005

je continue sur ma lancée pour découvrir les vins de la vallée du Rhône. Je suis tombé sur cette bouteille de façon tout à fait fortuite en faisant mes courses ... je me suis un peu sentit "obligé" de tester la bête.

Après l'ouverture vient le test au shooter : hé bien il est pas causant le bougre, direction la carafe pour décadenasser tout ça. Néanmoins il présentait déjà une belle matière, le Passetougrain ouvert juste derrière pour le repas paraissait certes fruité, mais complètement flué à côté du Châteauneuf.

24 heures plutard, rebelotte : le vin est plus ouvert que la veille sur le fruit et les épices (gros bouquet d'épices d'ailleurs, ça me fait bizarre car je n'ai pas l'habitude avec le bourgogne ... mais c'est plaisant). La bouche est puissante, on joue dans la catégorie des costauds à mon goût, les tanins sont imposants et il faut faire tourner longtemps le vin en bouche pour tenter de les dompter ; ils amènent par ailleurs une légère astringeance. Par contre j'ai décelé un arôme qui ne m'a pas vraiment plu, je ne sais pas si on peut l'assimiler à de l'encre ou de la verdure (notes d'élevage ???).

En conclusion, le belleruche de la semaine dernière me paraît plus accessible actuellement. Ensuite il est possible que je n'ai pas tout à fait compris ce vin. Pour le comparer à ce que je connais un peu mieux, il me fait penser à un corton par sa puissance. Une garde de 5 à 10 ans (voire plus ...) me semble souhaitable pour assagir ces tanins, fondre l'ensemble. Je ne connais pas le potentiel de garde des vins du Rhône, en tout cas la matière semble présente au rendez vous pour aller dans ce sens.

rahan,

Il s'agit sans doute de LA BERNARDINE ???

Merci de nous le préciser...

Christophe,

Je me demande si ce Châteauneuf 2005 Chapoutier n'est pas une cuvée que j'ai vue en grande surface:
basique, de négoce, et non la Bernardine...

Amitiés,
Thierry

Christophe, Thierry, exact

il s'agit d'une cuvée de base et non d'une cuvée parcellaire. J'ai eu beau retourner la bouteille dans tous les sens, je n'y ai vu aucune mention de terroir spécifique en dehors de 'Châteauneuf du Pape AOC'.
Quelqu'un a-t-il eu l'occasion d'y goûter? c'est juste histoire de savoir si ce flacon est représentatif de l'appelation ou pas.

J'ai revu cette bouteille de Châteauneuf 2005 Chapoutier.

Elle entre dans une série de cuvées "les incontournables", de mémoire.
Je n'en avais jamais entendu parler...

Bernardine n'est pas une sélection parcellaire de Chapoutier, c'est sa cuvée de base.
Les sélections parcellaires en Châteauneuf sont Barbe-Rac et Croix-de-Bois (depuis 1998 pour cette dernière). Je les aime tellement que j'ai ouvert une rubrique spécifique sur ces grands vins de Chapoutier

Cordialement,
Thierry

Je suis allé sur le site Chapoutier.

Pour moi, c'est toute une histoire:
il y a 7-8 ans, ma fille a tenté de me convertir à l'informatique et au net...
Je refusais.
Elle m'a dit: "on trouve tout sur Internet et même Chapoutier, chez qui j'achetais directement à l'époque...
Cette découverte a provoqué mon intervention sur Magnumvinum, le site de la RVF, puis sur D.C. et enfin ma participation à la création de LPV.

Ce site hautement symbolique pour moi, dans sa page Châteauneuf, donne comme résultat:

Vin grandiose, connu et à la fois inconnu, vin aux multiples épithètes: "vins des papes", "vin aux quatorze cépages". C'est incontestablement un des rois de la Vallée du rhône, voire du vignoble français.

Le passé historique de Châteauneuf est très fourni.
Il faut retenir tout d'abord la période d'influence des papes, installés en Avignon au XIVe siècle.
Le village de Châteauneuf-du-Pape était alors la résidence d'été des papes (Jean XXII, Clément V, Urbain V et Innocent VI) qui imposèrent les vins de l'endroit.
Au début du XXe siècle, les vignerons n'eurent cesse de voir reconnaître leurs vins par une juridiction spécifique, ce qui fut fait en 1929 sous l'instigation du baron Le Roy de Boiseaumarié.

un peu à contre-courant, dans nos vins, nous n'utilisons qu'un seul cépage, le grenache. Il donne finesse et subtilité à un vin qu'on dit opulent et chaleureux.

Barbe Rac Croix de bois

La Bernardine (rouge) La Bernardine (blanc)

Les photos des étiquettes ne passent pas...

La cuvée bue par Rahan n'est donc pas référencée sur le site Chapoutier.
Il voulait savoir si elle était représentative de l'appellation......... ....

Cordialement,
Thierry

Thierry,

J'ai vu cette bouteille de CHATEAUNEUF de Chapoutier ce jour en GD, vendue entre 15 et 16€...il semblerait que c'est le premier "millésime" de cette cuvée de négoce...qui ne correspond à aucune cuvée que nous connaissons effectivement!

...je n'ai même pas été tenté de l'acheter, préférant prendre (pour le même prix!) 2 ou 3 bouteilles du "chaumont" 2006 du domaine de la Perruche, mon bon vieux Saumur-Champigny qui me rappelle mes années d'internat à Saumur , dans mon pays de Loire natal...

Christophe, un brin "nostalgique" ce soir!

Christophe,

J'ai fait comme toi:
j'ai pris cette bouteille en main et je l'ai reposée en rayon.

J'adore les grands vins de Chapoutier...
Mais j'ai toujours regretté mes achats de leurs produits de négoce.

Je devais attendre trop de ces bouteilles, en raison du nom qui figurait sur l'étiquette... Et des merveilleux souvenirs liés aux flacons des vins de la propriété.

Amitiés,
Thierry

bon, hé bien ceci explique au moins pourquoi mes sensations sur ce vin ne correspondaient pas vraiment aux descriptions dédiées à la bernardine sur le forum.

Pour la puissance, je pense que c'est dû au fait que mon palais ne soit pas habitué aux vins du Rhône. Par contre pour le côté encre et/ou végétal qui ne m'a pas plu ... mystères et boules de gomme.

Mais bon ça ne m'empêchera pas de perséverer dans quelques temps avec clos du caillou, usseglio ou lucien barrot (merci à Thien d'avoir indiqué le site de la maison des vins de Châteauneuf du pape).

Thierry, tu me parlais des vins de Charvin, saurais-tu où il est possible d'en dénicher sans passer directement au domaine?

J'achète mes bouteilles de Charvin au domaine.
Il y a un caviste en ligne qui en vend, j'ai oublié le nom, il prend un bénéfice relativement modéré.
On en voit régulièrement sur eBay, souvent au prix fort...

Cordialement,
Thierry

J'ai retrouvé le nom en cherchant:

www.vcommevin.com

Cordialement,
Thierry

PS: au début de ma passion, j'ai dû me débrouiller tout seul

PS: au début de ma passion, j'ai dû me débrouiller tout seul

héhéhé !!!! c'est aussi l'un des intérêts de LPV
en tout cas merci bien !!!

bu vendredi Côte Rôtie "les Bécasses" 2000
vin court , fluet , aucune matiere , alcool ,acidité , qq aromes basiques de syrah , meme pas fini la bouteille et le lendemain encore pire

bu aujourd'hui Sierra du Sud 2000 de Gramenon : UNE MERVEILLE : un fruit tres present + des epices le tout sur un equilibre magnifique , pas photo / a celui de vendredi ......personne ne levait le verre quand je servait ...on a fini la bouteille