La Pialade 2007

Bouteille débouchée, goûtée mais non dégusté... je m'explique
Hier sur les coups de 19h, après une journée éprouvante, de façon soudaine une envie incroyable de boire un bon vin m'envahit. Je me dis que c'est l'occaz de goûter La Pialade 2007, malgré le fait que cela soit quelque peu précipité et en sachant pertinemment que vu ma soif, je n'aurais pas le temps de la carafer si elle se présente fermée, réduite ou je ne sais quoi d'autre...

Le nez se montre très expressif, épicé et sur les fruits rouges compotés, très enivrant.
La robe est fidèle à cette cuvée, moyennement intense, rouge clair qui laisse présager un vin de grande buvabilité.
En bouche, l'attaque est excellente, très aromatique et complexe (plus que sur 2006 je trouve). Cependant le milieu de bouche est envahit par une acidité un peu serrante et la finale est complètement dominé par la puissance qui masque le reste. Il aurait fallu, comme je l'avais imaginé, l'ouvrir à l'avance. 2006 est à mon sens beaucoup plus immédiat. Ce 2007 en a clairement plus sous la pédale, mais pour le boire et l'apprécier actuellement un carafage ou un épaulage long me semble nécessaire.

J'ai donc décidé de la ramener à la cave, épaulé, et de la boire ce soir ou demain après aération longue. CR à suivre (ça si c'est pas du teasing, hein Laurent )...

Manuel.

une envie incroyable de boire un bon vin m'envahit

Et au final, tu n'as rien bu?? Tu aimes te faire mal non....

Malheureux... si si, j'ai bien évidemment épongé ma soif avec un Languedoc (Les Bruyères de Terre Inconnue) que j'ai remonté après avoir mis ce râteau à la jolie Pialade. Mais je n'en ai pas parlé pour ne pas pourrir le fil de La Pialade.

Manuel.

Mané Galinha écrivait:

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La Pialade 2007
...

J'ai donc décidé de la ramener à la cave, épaulé, et de la boire ce soir ou demain après aération longue. CR à suivre (ça si c'est pas du teasing, hein Laurent )...

Manuel.

Je prends une leçon de teasing là je crois...

En même temps moi c'était pas du teasing pour la virée gaillacoise , c'était plutôt du : "P...t..n en core devant ton ordi, tu fais ch...r, et en plus dans 1heure tu te barres à ton foutu loto d'école... mange au moins avec nous ! (là j'ai pas osé répondre : " oui mais y a rien à boire sur la table...)

J'ai été très deçu par un pialade 2007 il y a environ 1 semaine (premier fois que je goutais ce millésime), je pense que la bouteille avait un defaut ou a eu un probleme de stockage quelque part car tout était dissocié dans la bouteille, le gout d'un coté mais qui virait tout de suite en bouche et plein d'alcool après.
A re-tester donc
Bouteille regouté le lendemain et c'était exactement la même chose voir pire:X

Manu

Non, la mienne, après 72h d'aération lente (à peine épaulé), s'est montré très plaisante. Avec plus de structure que sur 2006, ce 2007 devrait pouvoir passer quelques années en cave assez facilement, tout en pouvant procurer du plaisir dès maintenant sous condition d'une ouverture anticipée.

La bouche était bien structuré, avec une belle matière élégante et assez puissante, sur le poivre et les fruits rouges notamment. L'acidité s'est montrée, au final, bien intégré. Le vin est frais et l'alcool se sent à peine. Ce vin est dans le même registre que le Château de Tours sur le même millésime, avec de la concentration et de la puissance en plus (enfin je dis ça de mémoire).

Très bon vin.

Manuel.

il faudra donc vraiment que je regoute 2007

Cote du Rhône La Pialade 2005 :

Encore un très bon moment avec ce vin. C'est précis, long, plein de fruit.
Rien à rajouter à tout ce qui a déja été dit, le plaisir est véritablement au rendez-vous de ce vin. Bravo.

Pialade 2007: Comme écrit plusieurs fois sur ces pages: donner de l' air!
Au debut c était décevant (vegetale, même geranium comme un Bourgogne 2004 )
2 ème jour c' est beaucoup mieux, ce que j' attends d' un vin de Reynaud.
La bouteille ne va pas survivre le soirée ;-)

Jo

Pour rebondir sur l'aération du 2007, une petite anecdote.
Il y a 2 semaines, je pars en déplacement professionnel pour 5 jours alors qu'il restait environ l'équivalent d'un verre dans la bouteille (si si, c'est possible de ne pas finir ). De retour à la maison, je déguste le reste sans trop d'espoir même si j'avais remis la bouteille à la cave et fait le vide avec la pompe à vin.
Et bien c'est ce dernier verre qui fut le meilleur ! Plus harmonieux et expressif, l'alcool, que j'avais ressenti un peu trop le premier jour, ne ressortait plus du tout.
Donc A AERER !!!!!!!!!!!!!
Et boire un peu frais aussi selon moi.

Cordialement,

Laurent

Je crois qu'on ne les repetera jamais assez mais les vins de E. REYNAUD doivent impérativement être aéré très longtemps.

Samuel
je me permets d'en remettre une couche:)

R

La Pialade, Côtes du Rhône 2007 :

Pour aller (un peu) à l'inverse des posts précédents, j'ai ouvert cette bouteille au débotté hier soir et j'ai quand même été séduit :

Une robe classique pour les vins de Reynaud, des arômes de fraise écrasée, de framboise au nez, une belle matière, soyeuse, puissante, chaleureuse mais pas trop marquée par l'alcool ou en tout cas pas de manière trop imposante (j'avais encore en tête certaines déceptions avec le vacqueyras du chateau des tours...), une longueur correcte, bref un vin d'une grande gourmandise.

Alors évidemment, je suis quand même 100% d'accord avec Jo, laurent, Samuel et Rachid parce que après quelques heures d'aération, c'était encore bien meilleur !
Si je devais comparer, je mettrai ce 2007 un peu en dessous de 2005 mais pas beaucoup et largement au dessus de 2006.

[size=medium]Pialade rosé 1991. Jacques Reynaud.
[size=x-small]cr tiré de la dégust Da Doo Rhône Rhône.[/size]

Un rosé, vous avez bien lu, comme La Pialade et Fonsalette en produisaient de façon confidentielle du temps de Jacques Reynaud !

Comme tu as eu raison d' insister Benjamin ! Dire qu' au départ, j' ai fait la fine bouche sur ce rosé de 21 piges sur un millésime médiocre (déniché par toi et Jérémie chez le caviste mystère où vous faites vos emplettes de collectors)....oui, mais vinifié par Jacques Reynaud, Mr Rayas qui pourrait bien, selon son neveu, avoir déclassé un Fonsalette rosé sur ce millésime.

Le nez étonne par sa finesse, sa folle complexité, sa jeunesse étonnante qui font dire à André que les yeux bandés, il aurait misé pour un vieux Bourgogne ! Il est bien difficile d' identifier cette déclinaison d' arômes tertiaires évoquant le fruit confit, le fruit sec, le zeste d' orange, ces parfums "secs" d' écorces, de racines, de rose fanée, dessinant un paysage émouvant d' une folle élégance.
En bouche, le premier toucher prolonge cette impression de complexité, texture faite architecture tant les saveurs s' articulent dans un équilibre harmonieux, émouvant, magistral, avec une impression de largeur, de profondeur que de beaux amers déroulent jusqu' à s' éteindre dans une belle persistance florale dont le coté Rayasien laisserait supposer qu' il pourrait bien s' agir d' un Fonsalette ! Jamais bu un rosé comme cela de ma vie !

Daniel

La Pialade, Côtes du Rhône 2007

Bu avec Mané Galinha et un pote, hier soir avec un beau morceau de boeuf... Merci Manu !

Nez souple et fruité, on a la fraise, notes poivrées, un peu de poivron rouge bien mûr après pas mal d'aération. Notes mentholées et réglissées.

Bouche ample et fraiche qui en a encore sous le pied. C'est fin, mais gourmand, élégant avec une finale sanguine sur le jus de viande rouge...

Elégant et gourmand, près à affronté encore quelques années de garde. J'ai adoré.

17/20

La Pialade, Côtes du Rhône 2007

Robe d'intensité moyenne et assez évoluée, nez sur les fruits rouges et les épices. La bouche présente un fruité d'intensité moyenne, propose des notes épicées et une touche végétale importante qui fait penser au géranium cité avant dans le fil.
Pas mal, sans plus.

Bonjour.

30e.Grenat clair et trouble. Pouya ! Le nez est extrêmement fruité. Que c’est gourmand ! On dirait du jus de fruit. La fraise domine fortement sur des arômes de thym, de chocolat, et de confiture. La bouche est vraiment magnifique. Belle matière, belle fraicheur. Et que c’est gourmand ! Sa puissance aromatique contraste complètement sa clarté visuelle. Peut-être qu’un tout petit peu moins d’amertume et d’alcool aurait encore affiné la matière vers la distinction. Très belle persistance aromatique. Les convives sont tout de même charmés, la bouteille se retrouve vide en moins de 3minutes. Maintenant que j’ai gouté à la Pialade, j’ose à peine imaginer un Rayas… Il m’en faut un…
Très bien + +

Crdlt.

Ouille ouille ouille.... Du bois, du bois, du bois !
Un boisé très dérangeant avec cette bouteille de Pialade 2007 que je viens d'ouvrir.
Ah mince alors ! Limite des arômes de plastique... De colle.
Pourtant je suis un grand fan de cette cuvée. Mais ma bouteille goûtait vraiment mal ce soir.
Dans une mauvaise phase. Je la regoûterai demain. Mais mon conseil : à garder, le fruit semble superbe.

Hors sujet écrit: Ouille ouille ouille.... Du bois, du bois, du bois !

Pas possible.

ça ressemble plutôt à un problème d'acetate. bouteille à défaut.

Ai goûté quelques bouteilles de Pialade 07, je ne me reconnais pas dans la description faite plus haut. Par ailleurs dire que Reynaud fait des vins boisés est plutôt drôle quand on connait son aversion pour le bois. Je penche comme Laurent pour une bouteille défectueuse malheureusement.

Moi non plus, je ne me reconnais pas dans la description de Hors sujet. Ce vin sur 2007 est à l'ouverture fermé par une certaine acidité et une puissance quelque peu excessive, mais pas par du boisé, enfin à mon sens.

Cependant, j'ai bu une bouteille de Château des Tours 08 avec un ami vigneron il y a quelques jours et à peine après avoir trempé ses lèvres dans ce breuvage, ce dernier s'exclamait à mon grand étonnement : "Oula, c'est boisé tout ça ! Pas du bois neuf, mais l'arômatique est complètement marqué par l'élevage (trop long à son goût)", alors que moi je me régalais d'un vin que je trouvé fruité et très "buvable". Comme quoi, tout n'est qu'une histoire de seuil de perception...

Manuel.

[size=x-small]Un vin bu lors d'une merveilleuse semaine de vacances à l'étang .[/size]

La Pialade, Côtes du Rhône, 2005

img215.imageshack.us...
La robe est plus évoluée, sur des notes marron ternes.
Le nez est fin, sur les petits fruits rouges frais. L'aération voit arriver des senteurs poivrées et épicées somptueuses !
La bouche est fantastique de jus et d'équilibre, le vin possède volume et pourtant un toucher aération.
Son aromatique est un vrai délice, sur le thé fumé, la rose, les petites fruits rouges, le poivre....
Les tanins sont imperceptibles et la finale laisse la bouche fraiche et avide d'un nouveau verre !
Y'a tout là dedans, c'est un vrai bonheur !
Si on peut sûrement trouver plus grand, je ne suis pas sûr qu'on puisse trouver meilleur vin que cette Pialade 2005.
Miaaaaaam !

De mon point de vue ce 2005 est maintenant à maturité (mais peut encore vieillir); et c'est vraiment très très bon!

C'est un vin que j'ai toujours goûté délicieux !
Quand je pense à une bouteille qui pourrait faire l'unanimité, quels que soient les goûts ou la culture du vin de mes invités, c'est à Pialade 05 que je pense !

Oliv

Bonjour, ceci est mon 1e message veuillez m'excuser par avance si mes propos vous semblent approximatif

Bu il y a 1 mois, sur 48h

Pialade - Côtes du Rhône - 2006

Bouchon niquel

A l'ouverture, je suis très surpris par la robe peu teintée d'un beau rubis (c'est mon premier vin de chez Reynaud).

Le 1e nez est léger, sur la fraise essentiellement et au 2e nez je retrouve une touche poivrée.

La bouche est soyeuse, élégante et je retrouve la fraise très présente.

Le lendemain, il n'a que très peu évolué, les aromes sont peut etre plus développés.

A 48h, il me reste un fond de bouteille mais l'alcool devient trop perceptible ...

A bientot,

Valentin

Côtes du Rhône La Pialade 2007
Nez fin d’épices douces, d’orange amère, de figue, puis de foin, de cardamome, de fraise, l’ensemble est très reynaud’s touch.
La bouche est glycérinée, large, chaleureuse. Les tanins enrobés sont imperceptibles, la fine sucrosité n’apporte pas de lourdeur pour autant. Le volume est joli même si la densité n’est pas immense, c’est épicé/poivré, sapide et possède une belle gourmandise. Belle persistance finale avec un peu d’amertume. Fond de verre sur les fruits noirs confiturés, la confiture d’orange et les épices. très bon et charmeur, qui invite à se resservir. Très Bien.

"l’ensemble est très reynaud’s touch"

J'adore...

enzo d'aviolo écrivait:

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> Côtes du Rhône La Pialade
> 2007
> Nez fin d’épices douces, d’orange amère, de figue,
> puis de foin, de cardamome, de fraise, l’ensemble
> est très reynaud’s touch.
> La bouche est glycérinée, large, chaleureuse. Les
> tanins enrobés sont imperceptibles, la fine
> sucrosité n’apporte pas de lourdeur pour autant.
> Le volume est joli même si la densité n’est pas
> immense, c’est épicé/poivré, sapide et possède une
> belle gourmandise. Belle persistance finale avec
> un peu d’amertume. Fond de verre sur les fruits
> noirs confiturés, la confiture d’orange et les
> épices. très bon et charmeur, qui invite à se
> resservir. Très Bien.

Bonsoir

Combien de temps avant avais tu ouvert la bouteille par hasard ? Manuel avait bien profité d'une bouteille après 24h/48h d'oxygénation lente.

Merci

pour moi c’était bon dès l'ouverture mais je l'ai épaulé dans l'après-midi pour le soir.
fini en 2 jours, c’était pas mieux le lendemain, mais aussi bon.
le plus difficile, c'est de trouver la bonne température de service par ces grosses chaleurs, trop frais et l'amertume ressort et trop chaud c'est l'alcool qui pointe le bout de son nez. Faut donc jongler constamment avec le rafraîchissement car en quelques minutes ça se réchauffe fortement..