Bonjour à tous.

Bouteille bue vendredi soir lors d'une excellent repas chez José63.

Deuxième vin :

Œil : Le vin se présente sous une superbe couleur rouge foncé, tirant sur le pourpre. Soutenue et profonde, elle présente des reflets violines et pourpres. Les larmes sont nombreuses, grasses et épaisses laissant une fine pellicule dans le verre.

Nez : Très présent d'entrée. Il se compose d'un superbe mélange de fruits rouges et noirs d'une remarquable fraîcheur. Viennent ensuite des notes de réglisse, de violette et d'épices fines qui complexifient l'ensemble. Le nez est frais, fin, équilibré et élégant.

Bouche : Superbe matière riche, ample avec un beau volume. Néanmoins, c'est la finesse qui caractérise principalement la bouche. Les fruits rouges, les fruits noirs, le réglisse et les épices forment un superbe ensemble. Des notes florales et très légèrement mentholées sont également présentes. Fraîcheur, équilibre et puissance sont parfaitement maîtrisés. Les tanins sont fins, fondus, soyeux, veloutés mais encore légèrement présents. La finale est superbe de fraîcheur, de longueur et de fruits. Excellent vin.

Il s'agit de :
Rhône - Gilles Robin - Crozes-Hermitage - cuvée 1920 «2010» - 14,5%
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Nathenri

Gilles Robin - Albéric Bouvet 2011

Cuvée achetée au domaine en octobre 2013 et conservée jusqu'alors en cave.
Je ne découvre pas les vins de Gilles Robin pour avoir goûté à plusieurs reprises les Cuvées Papillon, André Préalat et les Marelles.
Bouteille servie avec un plat de boudin noir aux pommes en l'air, sans carafage mais ouverte quelques heures avant le service.
Belle couleur aux reflets pourpre, moins foncée que la cuvée Papillon.
Au nez le vin est ouvert et laisse percevoir l'odeur caractéristique de la syrah (fruits rouges, épices, violette).
En bouche on retrouve ce qui se dessinait au nez mais de manière subtile, c'est peu exacerbé, en finesse. Les tanins sont bien fondus et peu présents, avec une acidité agréable. On est loin de certains Crozes rouge qui me donnent l'impression d'être la caricature de l'idée qu'on se fait de l'appellation. Ça ressemble dans le style à la cuvée André Préalat 2011 (Saint-Joseph) que j'ai dégusté il y a peu et que j'avais beaucoup aimé.
Pour moi un vin à boire sans attendre, je ne pense pas qu'il gagnera en finesse et en expression en vieillissant d'avantage.

CR:Gilles Robin Crozes-Hermitage "1920" 2005
Très beau nez, séducteur, de fruits noirs, d'épices, de violette, de poivre et de framboise à la menthe.
La bouche possède beaucoup de finesse, d'élégance, pas de concentration, c'est aérien, minéral, l'élevage est discret, les tannins sont fins, souples,
l'acidité apporte sa fraicheur et allonge la jolie finale avec des notes de tabac et de chocolat. Excellent

Bonjour,

Ce domaine est peu commentée sur LPV. Il mérite pourtant une plus grande reconnaissance par les amateurs des vins du Rhône septentrional, surtout pour les Crozes Hermitage.
Des vins goûtés au domaine, après dégustation chez Alain Graillot, j'ai surtout apprécié l'accessibilité immédiate de la cuvée Papillon 2014, tout en gourmandise sur les fruits rouges et noirs et délicatement épicée. C'est du velours, ça passe tout seul, c'est très bon !
La cuvée Albéric Bouvet, en 2013, se montre plus complexe, plus dense et charnue et encore légèrement marquée par son élevage. Beaucoup de fruit déjà, avec un léger nez de fumé ; ça sera très bon dans quelques mois, lorsque les tannins seront bien intégrés. Un vin plein de promesses et sans doute apte au vieillissement.
Je n'ai pas été spécialement marqué par le St Joseph du domaine, mais je n'ai pas insisté, ayant au programme, à suivre, Coursodon et Gonon.

Belle surprise et découverte que le blanc "Les Marelles", assemblage classique Roussane Marsanne, au nez très floral et avec juste ce qu'il faut de gras en bouche pour un bel équilibre avec le fruits pêche poire, et une belle finale minérale. Aucune lourdeur, au final un blanc très désaltérant.

Plaisir immédiat (ou presque pour Albéric Bouvet) pour des vins à l'excellent rapport qualité prix, ce qui permet d'attendre les Graillot bien sagement à la cave pour quelques années.

On est très bien reçu au domaine, ce qui ne gâche rien, surtout quand par chance, Gilles Robin lui-même vient vous saluer et vous propose de goûter son rare Hermitage 2010, avec beaucoup de générosité.

Gérard

Domaine Gilles Robin, Crozes-Hermitage, Albéric Bouvet, 2012

Ouverture 2 heures
La robe est grenat rubis. On est en présence d'un nez charmeur, vanillé et fruité (baies rouges, cassis, framboise). En bouche, on retrouve une matière ronde et enveloppante, encore un peu dominée par un élevage vanillé, pas désagréable, mais encore un peu prononcé. Le fruit, assez pur, se retrouve derrière ce velouté, accompagné de fines effluves florales. Pas ou peu de notes épicées ressenties. La trame tannique n'est pas encore fondue. La finale est assez longue. Très Bon (16/20) actuellement, assez gourmand, mais mérite de séjourner en cave encore quelques temps pour gagner en précision et en pureté.

J'ai bu ce vin il y a quelques jours, sans prise de note, donc pas de CR. Mais je n'aurais pas fait mieux que toi, avec un ressenti très comparable. Quelques notes épicées en plus peut-être.
A attendre encore,l'élevage me gène encore un peu.
Les 2013 seront, à mon avis, à boire avant les 2012.
En Crozes-Hermitage, cette bouteille fait partie des meilleurs rapport qualité-prix, je pense.

Gérard

Gilles Robin Crozes-Hermitage "1920" 2005

Nez timide, mais complexe et séduisant sur les baies noires (cassis, myrtille) doucement confiturées.. sensation sanguine, épices...notes empyreumatiques...
Bouche riche, charnue sur une belle densité de fruit. Gros volume non dénué de finesse et d'élégance. Cela reste fin et digeste de part une belle fraicheur sanguine portée par les agrumes. On retrouve les épices à dominance de poivre et de clou de girofle appuyant la fin de bouche. Notes graphites en final. Belle persistance.

Bu à l'aveugle, ce vin m'a orienté vers une côte rôtie (à élevage luxurieux ) à maturité , alliant un gros jus à un gros élevage quasiment fondu mais encore un poil perceptible. Pourquoi pas un SOTANUM sur une année, style 2005 ?

Très Bien (+) (à boire ou à attendre une poignée d'années)

Domaine Gilles Robin, Crozes-Hermitage blanc "Les Marelles" 2012

Ouverture 30min avant de passer à table (sur un Risotto ortie et crevettes).
Couleur jaune or foncé, presque orangé.
Nez très agréable sur le coing, les amandes, l'encaustique, la poire bien mûre.
En bouche on retrouve les arômes du nez, en plus discret, avec une jolie amertume qui fait que le vin n'est pas fatiguant. Plus le vin se réchauffe dans le verre et plus il se livre, la bouteille se vide bien vite à quatre (on a bu avant pour l'apéro un Viré-Clessé Quintaine du domaine Emilian Gillet 2014 qui lui aussi n'a pas fait un pli).
Vin a maturité, à ne pas trop attendre selon moi.




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Gilles Robin – Côtes du Rhône – Terroir de Bramarel 2016

Bouchon « style liège » : deux disques de liège avec de l’aggloméré entre les deux.
La robe est sombre avec des reflets violacés.
Nez sur des fruits rouges avec aussi un côté floral, pour une fois j’ai l’impression de sentir distinctement la violette.
En bouche, le vin est fruité, souple mais bien présent avec une matière qui semble un peu en retenue.
Des tanins lisses, une finale fraiche. La longueur est correcte.
Bien.

Un vin peut-être un peu simple notamment par rapport à la cuvée « Papillon » du domaine, cependant l’ensemble est très agréable et d’une grande buvabilité.
Eric

Vin n°3 : nez présentant un léger fruit rouge, du cuir et des notes d’humus. L’attaque est droite, le fruité ressort, jolie bouche quoi que tendue et manquant d’ampleur elle a du charme. Finit un peu court. Plutôt agréable sur son demi-corps.

Domaine Gilles Robin - Crozes-Hermitage - cuvée Albéric 2016

Bouteille ouverte sans préparation particulière.
Belle couleur grenat foncé, brillante et sombre.

Nez classique sur les fruits, cassis et mûre principalement, avec des notes vanillées.

Bouche assez volumineuse sur une trame tannique bien présente mais au grain très fin, avec un fruité encore trop encombré, à mon goût, de notes d'élevage. L'acidité tend le vin vers une finale assez longue mais quelque peu asséchante qui ne cache pas les 13,5 degrés affichés.
Un bon vin à attendre encore, alors qu'il se goûtait très bien au domaine l'année dernière, impression récurrente sur cette cuvée à l'accès immédiat plus délicat que la cuvée Papillon.

Gérard

Dégusté ici

Domaine Gilles Robin - CROZES HERMITAGE 2012 "Cuvée 1920"

Nez mûr, intense à dominance de baies noires ponctuées d'épices, d'agrume avec des effluves d'âtre de cheminée.

Bouche riche, dense qui a perdu de sa "verticalité" à l'aération pour fondre en longueur. Un gros jus parfaitement maîtrisé donnant une sensation de liqueur de cassis avec un côté confituré, légèrement brûlé. Pointe mentholée et belle fraicheur sur les agrumes.

Très Bien +

Rhône - AOC Crozes Hermitage - Domaine Gilles Robin - Crozes Hermitage «1920» 2012 - 14,5% - 100% Syrah.



Bouteille bue, lors du passage de l’ami Pins, après un passage en carafe de 3 heures. Elle est servie à 15°c.

Bouchon : Belle qualité. Il est long, souple, sans défaut et à peine marqué sur le disque. Aucun dépôt dans la bouteille.

Œil : Le vin se présente sous une très belle couleur rouge-sang, profonde et intense. Elle présente des reflets rouges, sans trace d’évolution, et les pourtours du disque sont encore très légèrement violine. Belles larmes larges.

Nez : Présent d’entrée. Il s’ouvre sur des notes de fruits rouges, de fleurs et d’épices. Puis viennent des notes de fruits noirs légèrement mentholées. C’est assez puissant mais très équilibré et frais.

Bouche : On trouve une très jolie matière. Elle se compose de fruits rouges, de fruits noirs, d’épices et de fleurs. L’ensemble est porté par des tanins fins et veloutés. L’équilibre est parfait, rien ne dépasse. La finale, de bonne facture, se termine sur des fruits noirs doucereusement épicés.

Une très belle bouteille qui, je trouve, s’apparente presque plus à une côte-rôtie avec un très beau potentiel encore.

Nathenri.

Domaine Gilles Robin, Crozes-Hermitage cuvée Albéric 2016


Bouteille ouverte une heure avant d'accompagner un rôti de bœuf haricots verts.
Belle couleur rouge grenat sombre, sans signe d'évolution notable.

Le nez est rapidement expressif, floral d'abord sur la rose fanée mélangée à la violette, les herbes sudiste séchées, puis sur les fruits, cassis, mûre, fraise, et sur le pruneau. Légère touche vanillée. Beaucoup plus complexe que les précédentes bouteilles.

Avec le temps, la bouche toujours généreuse est plus élancée sur une trame tannique très civilisée, les fruits mûrs, le pruneau.
Des notes d'élevage apparaissent cependant et rendent la fin de bouche moins séduisante que promis à l'attaque, donnant l'impression que le vin ne digérera pas totalement son boisé.

C'est quand même bon et la viande rouge le bonifie mais j’avoue ne pas trop savoir si le vin s’améliorera dans les prochaines années. A voir sur les deux quilles encore en cave.

Gérard

Bonjour,

Domaine Gilles Robin - Crozes-Hermitage cuvée Albéric Bouvet 2012



La robe est profonde, pourpre, évoluée sur le pourtours.
Le nez est élégant, complexe voire précieux. L'aromatique fait la part belle aux fruits noirs, à la violette, aux épices, une touche de fumé. Un élevage soigné rend l'ensemble cohérent et élégant, bien qu'un peu moins de boisé aurait certainement profiter au vin.
La bouche dévoile une matière homogène de l'attaque à la finale, les tanins sont polis et fondus. L'ensemble est élégant avec une une réelle ambition de proposer une cuvée travaillée et soignée.

Le vin a été ouvert pour un déjeuner et le verre bu le soir était moins engageant, notamment la bouche, qui avait moins d'amplitude et cohérence.

Belle bouteille et au prix demandé cela reste une belle affaire en Rhône Nord.

Domaine Gilles Robin, Crozes-Hermitage blanc Les Marelles 2019

Couleur d'un doré appuyé. Les arômes sont puissants sur l'abricot bien mûr, le miel et le coing.

La bouche possède un gros volume, elle est grasse, sur les fruits jaunes. L'acidité n'est pas perceptible à ce stade, par contre les amers sont au rendez-vous, un peu trop même. En l'état, le vin est fatigant.

Après une heure de carafe, il se montre déjà plus aimable et se goûte mieux, mais il ne nous transporte pas vraiment. Cependant, à table, avec un plat de supions sautés à l'ail et au pimenton picante, poivrons rouges et origan, il réussira une remontada méritoire qui a été saluée.

On est face à un vin pour l'instant too much de partout mais qui je pense devrait s'assagir et se mettre en place d'ici une paire d'années ou deux et délivrer alors un breuvage plus abouti. Patience.

Jean