Complément à l'H2S :le soufre peut provenir de divers corps (produits phytosanitaires ou même acides aminés du raisin) modifiés lors du chauffage de la vendange ou d'une cuve ,lors des transformations biochimiques de la vinification ,ou par suite de phénomènes de photosensibilisation.Ainsi les gôuts de lumière sont quelques fois repérés dans des vins blancs exposés à la lumiére.L'énergie lumineuse pénètre par les UV au coeur de la bouteille , captée par la riboflavine (vit.b2)elle activerait des oxydoréductions , notamment entre acides aminés soufrés , plus abondant chez certains cépages ou bien encore dans des vins ayant subi une prise de mousse en bouteille.Même source mais édition de 1994.Par reprise de mousse la refermentation n'est pas à exclure ;et rejoint ainsi d'autres avis;combinée peut-être à la dose de SO2.

Merci pour ces précisions, même si, n'étant pas scientifique, je ne suis pas certain d'avoir compris tous les détails...

Quelqu'un a-t-il déjà eu l'occasion de goûter le Cairanne blanc Les Travers de Brusset?
Présente-t-il le même rapport qualité/prix que le rouge?

Côtes-du-Rhône Villages Cairanne « Coteaux des Travers » 2001. Moyenne : échantillon non noté.
Fruit mûr au nez, matière un peu mince et agressive.

Côtes-du-Rhône Villages Cairanne « Coteaux des Travers » 2000. Notes : DS12,5 – PC12,5. Moyenne : 12,5
30% Clairette, 30% Grenache blanc, 20% Roussanne, 20% Marsanne, 10% Viognier - Très pâle, nez propre de poire vanillée, bonne attaque, du gras, mais la finale est alcooleuse.

Merci Laurent pour cet éclairage

Gigondas Brusset Hauts de Montmirail 98 : 14/20 - 7/6/06
Nez dégageant des notes de fruits noirs, d’épices, de figue, de réglisse. Peu d’éclat (et une impression boisée ?).
Bouche sans grande finesse, épaisse, gustativement assez neutre, plus que capiteuse, avec une douceur sucrée vraiment peu racée. Expansif dans le mauvais sens du terme et ennuyeux.
Bien loin des qualificatifs de la presse internationale (Parker, Tanzer, Wine Spectator). Confirme les mauvaises impressions ressenties sur cette même cuvée.

Depuis quelques années j’achète chaque année les vins de chez Brusset et j’affectionne tout particulièrement la cuvée de Cairanne Vendange Chabrille (très bon rapport q/p d’ailleurs) ainsi que la cuvée “haute couture” en Gigondas, Les Hauts de Montmirail.

Je suis d’avis –de ma courte expérience – qu’il vaut mieux boire ces vins sur leur fruit dans les 5 ou 6 ans après le millésime.
Ainsi je finis actuellement – sans me presser - mes 2000 dans les Hauts de Montmirail , très flatteurs !, mais qui – selon moi – ne vont plus vraiment s’améliorer.
Cette cuvée était déjà délicieux après sa sortie en 2002, fut-ce dans un style parkérisé càd boisé, gourmand, fruité,… peut-être donc pas le gigondas classique un peu rustique, mais un vin flatteur en diable qui m’avait vraiment bluffé à l’époque et qui ne m’a jamais déçu depuis.

Malheureusement , en lisant les différents commentaires, le vieillissement semble parfois assécher les tannins….

Donc, pourquoi vouloir absolument garder ces vins qui étaient déjà si bons jeunes ?

Cordialement

Bart

Bart,

Je suis d'accord sur le principe, et je n'ai pas la même expérience que toi sur le domaine Brusset (dont j'apprécie également les vins), mais je trouve tout de même qu'un vieillissement maximum de 5-6 ans pour un Gigondas, c'est un peu limite...

Quand je pense à la jeunesse insolente du Prestige des Hautes Garrigues 1999 de Santa Duc...

Domaine Brusset Côtes du Ventoux Les Boudalles 2005 : **(*)

Une robe presque noire, très dense.
Un nez très fruité, mais qui présente peu de complexité.
Une bouche dans la droite ligne du nez, souple et fruitée, mais manquant de matière et de fond.

Bonjour,

ayant acheté en 98 au domaine deux bouteilles de "Coteaux de Travers" 96 (33 francs), je me suis souvent demandé quand et à quelle occasion j'allais les boire. Plus les années passaient, plus mon inquiétude de les voir s'abimer grandissait. Le passage de Franck hier soir fut l'occasion d'en ouvrir une, en accompagnement d'un sauté de veau, gratin dauphinois. Franck en a vu(/bu) d'autres avec moi, et prêt pour cette expérience. Nous ne serons pas déçus...

La robe est soutenue, dense, avec une nette évolution vers le rouge brique. Quelques dépôts, surtout de matière colorante. J'ai eu un peu peur pour le bouchon, le vin ayant un peu remonté sur les côtés, mais il a tenu bon.

Le nez est expressif et élégant, sur une dominante de kirsh avec des notes animales.

La bouche est ample, d'une texture légère mais équilibrée entre l'acidité et les tannins fins, l'impression de rondeur sera accentuée après aération. Marqué par son âge, le vin présente des arômes de cerises à l'eau de vie, quelques traces d'oxydation, se terminant tout en douceur par des notes de fraise. Un vin équilibré, d'une bonne et agréable longueur en bouche.

Il ne faudra pas trop attendre pour la seconde bouteille, et je m'en réjouis les papilles d'avance.

au plaisir de vous lire,

CR:Domaine Brusset Côtes du Ventoux Les Boudalles 2007 :

Robe profonde, brillante sans être opaque.

Nez très ouvert sur les fruits rouges, et plus particulièrement la fraise écrasée. Mais ce nez s'accompagne quasi-immédiatement de l'expression typique du grenache avec son terroir, qui n'est pas sans rappeler le CDRV Beaume-de-Venise du Domaine Redortier.

En bouche, le tout ne manque pas de fond, ni d'équilibre.

Un vin déjà prêt à boire, et qui effectivement se boit tout seul. Prix assez doux (5 €). Il me tarde de pouvoir goûter le reste de la gamme, surtout si cela va crescendo !

En bouche, le tout ne manque pas de fond

Je suis surpris, car c'est précisément le principal reproche que je ferais au millésime 2005.

Domaine Brusset – Gigondas – Tradition Le Grand Montmirail – 2000 – 13% - 75cl
65% Grenache, 15% Mourvèdre, 15% Syrah, 5% Cinsault

Niveau du vin et bouchon parfaits.
La robe est sombre, limpide, pourpre.
Le nez est assez simple, pas explosif juste bien, frais, sur la cerise avec un peu d’herbes.
En bouche, on retrouve le nez.
Pas mal de matière bien portée par une acidité juste.
Les tannins sont doux, doux, doux, parfaitement fondus.
Une pincée de sel en fin de bouche.
La bouche gagne en onctuosité et devient « crémeuse » après 2 heures. Super.
La finale est longue, un peu chaude mais fort agréable.

Loin d’un grand vin mais aussi loin du vin de table.
Je dirais un bon vin de table à ouvrir entre amateurs.
Je vois bien ce vin sur une viande de chasse, une viande de caractère.()

Stéph

PS : présence d’un dépôt conséquent.

Domaine Brusset Gigondas tradition le Grand Montmirail 2006

J'ai découvert aujourd'hui ce Gigondas que m'a conseillé un restaurateur d'Orange.
Couleur grenat foncé, mais vive.
Nez sur le fruit : cerise burlat, figue.
Bouche fraiche (malgré ses 14°), tanins très fins, goût de réglisse très présent.
Longueur en bouche importante.
J'ai remercié le restaurateur pour m'avoir conseillé ce vin qui nous a régalé tout au long du repas.
Il m'a confié qu'il allait aussi rentrer du blanc du même exploitant.
Son prix : 28 euros à la carte, ce qui laisse supposer la moitié en négoce (?).

On le trouve en Belgique à 14,75€.

Gigondas Les Hauts de Montmirail «fûts neufs» 2006
(Grenache 55%, Mourvèdre 25%, Syrah 20%).
Egrappage total. Cuvaison de 21 jours avec pigeage. Elevage en fûts neufs.
19 €.

La robe est rubis profond à reflets violacés.
Au nez l’élevage est présent sans que ce soit désagréable. Le nez est profond sur la cerise amarena puis évolue à l’aération sur une note de vanille et de fruits noirs cuits.
En bouche, on sent une certaine sucrosité liée à l’élevage sans que cela entache l’équilibre du vin ni sa fraîcheur.
Un vin à attendre, qui est moins le style de Gigondas que j’apprécie mais qui est bien fait. Bien.

Domaine Brusset – Gigondas – Les Hauts de Monmirail – 2004- 14% -75cl
55% grenache, 25% Mourvèdre, 20% Syrah - éraflage

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Le niveau du vin dans la bouteille est bon.
Le bouchon est imbibé sur 1-2 mm.
La robe est dense, pourpre, limpide, brillante.

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L e nez est intense, sur la mûre avec un peu de poivre, un peu brouillon.
La bouche est puissante, tannique, sans être lourde (acidité).
Ce qui marque, c’est le côté crémeux, très agréable.
La finale est longue, intense mais un peu flou.
Conclusion : Très belle bouteille de plaisir qui manque sans doute de finesse et de complexité mais fort sympathique par son côté « généreux ».
A revoir dans 5 ans, à maturité.

Amitiés

Stéph

PS : présence d’un léger dépôt.

Domaine Brusset – Gigondas – Le Grand Montmirail – 2005 – 14% - 75cl
65% Grenache, 15% Syrah, 5% Mourvèdre, 5% Cinsault – éraflage

Bu le week-end dernier.
Bouchon imbibé sur 1 mm au plus.
Robe très dense, grenat/violet.
Bouche équilibrée, riche en matière.
Beau tannins qui nécessiterons un peu de temps pour se fondre.
Finale moyenne.

Un vin « épais » assez prometteur à revoir dans 5 ans.

Stéph

Robe profonde, poupre, brillante.
Nez assez intense, très expressif, sur la cerise, la prune, le bouquet garni.
Bouche dense, bien structurée, équilibrée, mais qui ne se livre que modérément pour le moment, avec une finale de bonne longueur, mais des tannins encore saillants.
A attendre!

Domaine Brusset – Gigondas – Tradition Le Grand Montmirail – 2000 – 13% - 75cl

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Niveau du vin OK, bouchon imbibé sur 1 mm.
La robe est sombre, pourpre/grenat, brillante et limpide.

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Très beau nez intense de Gigondas mature
La bouche est crémeuse avec une belle matière dense mais sans lourdeur, parfaitement ronde.
Les tanins sont juste parfaits.
Très légère amertume en fin de bouche.
Belle finale, élégante tout en étant puissante (prune !?)

Très très beau Gigondas à parfaite maturité.

Stéph

PS : fort dépôt.

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Pour info, pour ceux qui habitent vers la Chaux-de-Fonds (Suisse) y a une promotion relativement canon.
Pour 70euros, le carton de 6 de Gigondas "Les Hauts de Montmirail" de ce domaine

Ben voilà j'ai craqué pour 105 CHF j'ai pris le carton de 6.

En se basant sur 2 gorgée, nez bien puissant.

En bouche, c'est très équilibré, boisé et fruité. Assez long, suffisamment pour le prix.

Cet achat va me permettre de tenir jusqu'en 2012 car le "domaine du grapillon d'or" 2007 est à mon avis trop jeune.

Bonjour,

le cairanne " Les Travers " 2007 goûté hier soir présente une robe noire et opaque avec un liseré violet sur le bord. Le nez est peu expressif, mais on devine les fruits noirs. En bouche c'est en l'état trop massif, et pour tout dire fatigant, saturant.

A attendre longtemps en espérant mieux.

il me reste en cave un gigondas 2006, domaine grand montmirail
pensez vous qu'on peut attendre encore un peu ou pas ?
merci

Domaine Brusset Côtes du Rhône villages Cairanne Les Travers 2011

Bouteille ouverte hier et terminée ce soir sur des lasagnes maison aux aubergines.

Joli nez sur des senteurs sudistes (olives noires, thym). Belle bouche gourmande pleine qui révèle un vin déjà rond aux tannins fins sans aspérité.

L'ensemble est très gourmand et superbement buvable dès à présent.

hello,
ce soir deux bouteilles sur la table:
Gigondas, domaine Brusset, les hauts de montmirail, 2011
Cairanne, domaine des Grands Bois, cuvée Maximillien, 2012

Cairanne:
Nez très expressif, mais un peu brouillon. il reste très agréable par sa fraicheur de fruit, avec une dominante de cassis, et des notes très marquées de cerise. En bouche, c'est très peu tannique et très souple, ce qui permet de profiter entièrement de l'expression du fruit avec l'association réussie des arômes de cassis et de cerise. la bouche ressort aussi légèrement épicée avec l'expression de la girofle qui tonifie un peu le milieu de bouche. La finale est dans la continuité de l'expression de la fraicheur du fruit, sans la lourdeur de l'alcool. Ce vin est a boire maintenant pour un plaisir immédiat.

Gigondas:
Nez beaucoup plus sur la retenue que le Cairanne, mais il se montre plus précis sur l'expression des arômes qui le composent. on discerne également plus nettement l'apport des épices et des notes de garrigue. En bouche, le Gigondas se montre plus ferme, avec des tanins beaucoup plus travaillés. la matière offerte par cette bouteille est a la hauteur de sa belle structure. Du point de vue de l'expression aromatique, on est sur du fruit frais marqué par la cerise, la framboise, le cassis, et une touche d'épices et d'herbes séchés, avec un relent formidable en finale qui prolonge longuement la fraicheur du fruit, sans aucune chaleur liée au 14,5 d'alcool. Il s'agit d'un vin avec un beau potentiel de garde.

Bouteille ouverte à l'instant pour ce soir.

Magnifique nez sur le fruit mûr et les herbes aromatiques: c'est vraiment "waouh" à ce stade. La bouche ne suit pas tout-à-fait la promesse, car tout en étant équilibrée et agréable, l'ensemble est plus léger que ce à quoi on pourrait s'attendre vu le nez. La finale n'est pas vraiment un modèle de longueur non plus.

Donc plutôt que de laisser la bouteille ouverte, je la rebouche histoire de goûter 1h avant le dîner si un carafage s'impose ou pas. Je préfère ça que d'y aller trop fort même si le 2004 s'était révélé explosif après ouverture de 24h (chez un pote qui a le courage d'ouvrir une bouteille sans la toucher pensant 24h... )

En l'état un bon vin, tout de même: un vrai vin "de potes", agréable mais probablement pas en mesure de jouer les grandes stars ce soir.

Suite dans quelques heures...

CR:Domaine Brusset – Cairanne 2007 " Les Travers " :

[nsa33.casimages.com/...

Presque 3 après une expérience décevante (voir un peu plus haut), nouvelle tentative.

Bouchon impeccable.
Robe très " black wine " sans trace d'évolution laissant d'épaisses larmes sur le verre à l'agitation.
Nez profond sur les fruits noirs, le thym, le laurier.
En bouche, le vin a évolué très favorablement sans rien perdre de sa puissance. Il a gagné en équilibre et en précision. Il s'exprime de manière rectiligne de l'attaque à la finale. Celle-ci est salivante et rend le vin très digeste.

On a affaire à un vin très sérieux, irréprochable sur le fond et la forme

Domaine Brusset, Les secrets de Montmirail 2012

robe très foncée, pas évoluée. Nez riche, nez sur cassis, réglisse, confiture de fruits rouge. Bouche ample, tannins encore marqués, dense, riche.
J'ai ouvert cette bouteille bien trop tôt, le vin est un peu too much à mon avis.
15/20 actuellement

Rasteau "La bastide" 2016 (grenache/mourvèdre)

Ouvert au débotté, servi directement au verre

Nez ouvert sur la prune mure, cerise à l'eau de vie, cuir, un peu d'épice : gourmand
Attaque souple, puis la bouche prend du volume : les tanins sont présents, fins mais un peur durs. Le fruit senti au nez est présent mais en retrait. La finale est un peu plus végétale, et finit court.

On sent un Rasteau un peu comprimé, en limite de maturité (et c'est vrai que 13.5% c'est rare dans le secteur), assez facile à boire mais peu complexe.

Pas inoubliable.