En même temps tu aurais bien pu écrire que tu en étais capable que tu aurais été tout autant crédible.
Tu es pro, pas moi, et pour la majorité, pas nous.

Quand on a été déjà confronté au grand jeu de l'aveugle, bien des certitudes tombent et çà c'est certain.
C'est l'école de l'humilité (et c'est tant mieux).
Je connais bien des amateurs (dont des lpviens) qui ont préféré Pialade à Rayas à l'aveugle et ce n'est pas un exemple isolé. Alors les pipettes...

Toutes façons, je suis comme Luc j'ai bu 80% des vins de Reynaud de façons contextuelles plus ou moins prévues, et parfois clairement au débotté (genre tiens goûte çà), et franchement je trouve qu'ils se présentaient toujours bien.
En plus je hais tellement "passer" à côté d'un vin à cause d'une oxygènation trop longue, avec des défauts qui me sont personnellement très désagréables (vin mou, arômes cuits, sensation de chaleur / voir en ce sens le fil sur le millésime 2009 à Bordeaux), que je préfère faire ainsi.

Et puis pour conclure, et je crois qu'à une époque Thierry Debaisieux l'avait évoqué, le vin présente à son ouverture une fraîcheur et une vigueur souvent remarquables qui n’existeront plus (jamais) après.

Alex

En même temps tu aurais bien pu écrire que tu en étais capable que tu aurais été tout autant crédible.
Tu es pro, pas moi, et pour la majorité, pas nous.

Faut pas surestimer les talents des pros. On est tous faillibles. Je me méfierais d'un gars qui pense ne pas l'être.

Toutes façons, je suis comme Luc j'ai bu 80% des vins de Reynaud de façons contextuelles plus ou moins prévues, et parfois clairement au débotté (genre tiens goûte çà), et franchement je trouve qu'ils se présentaient toujours bien.
En plus je hais tellement "passer" à côté d'un vin à cause d'une oxygénation trop longue, avec des défauts qui me sont personnellement très désagréables (vin mou, arômes cuits, sensation de chaleur / voir en ce sens le fil sur le millésime 2009 à Bordeaux), que je préfère faire ainsi.

Ah mais je ne dis pas que les vins se présentent forcément mal. Je dis juste qu'une aération très douce (puisque je me contente d'enlever le bouchon) les rends encore meilleurs. Je ferai tout de même une exception : si en l'ouvrant, le nez est sublime je rebouche de suite.

J'insiste : cette simple ouverture n'a rien à voir avec un épaulage : jamais je n'ai eu un vin (sur des centaines) souffrir de celle-ci.

Thierry Debaisieux l'avait évoqué, le vin présente à son ouverture une fraîcheur et une vigueur souvent remarquables qui n’existeront plus (jamais) après.

Euh, ça dépend vraiment des vins... Il y a des vins d'un âge respectable qui paraissent totalement flingués (que ce soit en terme de couleur et d'aromatique) et qui en s'aérant reprennent une jeunesse incroyable.

Merci de ta réponse développée c’est sympa de partager son expérience ici.

Je dois pas faire la méthode du simple débouchage assez souvent. Je vais essayer à nouveau ce We.

Pour Thierry oui j’aurais dû préciser il parlait de vins jeunes ou disons pas trop vieux.

Alex

Pour Thierry oui j’aurais dû préciser il parlait de vins jeunes ou disons pas trop vieux.

Sur certains vins jeunes très expressif à l'ouverture, je suis d'accord que ça ne sert à pas grand chose. Mais je trouve que ça réussit particulièrement bien à deux cépages qu'apprécie beaucoup Thierry : la syrah (réductrice) et le pinot noir.

Oui sans doute je serais incapable de te retrouver le post ou les vins qu'il évoquait (je pense que c’était il y a 8-10 ans !!!!) mais çà m'avait marqué et la mémoire étant sélective çà m'est resté.

Saut qu'entre temps, de plus en plus de producteurs ont tendance à mettre en bouteilles des vins plus réduits qu'auparavant, histoire de limiter les apports en sulfites.

C'est vrai que la pipette c'est souvent assez frustrant.

Bon ne m'en veuillez pas...

Est-ce que M. Reynaud vend aux particuliers des Rayas et Fonsalette blancs ?

Quand on fait une demande à M. Reynaud, c'est lui qui décide du panachage qu'il propose, en fonction de nos souhaits. On ne sait jamais trop à l'avance ce que l'on va obtenir...

Je demanderai on verra.
Il me disait l’année dernière quand je lui demandais des Tours blanc que c’était marrant car très peu de gens en demandaient.
Disons que j’aimerais bien goûter ces deux cuvées en blanc..
Il paraît que Rayas blanc c’est pas mauvais

Julien MICHEL écrit: Je demanderai on verra.
Il me disait l’année dernière quand je lui demandais des Tours blanc que c’était marrant car très peu de gens en demandaient.
Disons que j’aimerais bien goûter ces deux cuvées en blanc..
Il paraît que Rayas blanc c’est pas mauvais

Assez clairement pour ma part, les blancs ne sont pas au niveau des rouges. Si tu veux boire un blanc de la région, le summum est Beaucatel vieilles vignes.
Quand ce n'est pas oxydé, c'est Immense, pour moi un des plus grands blancs secs de France.

Oui ça me tente aussi mais j’ai testé deux fois les rouges et deux fois des bouteilles déviantes et imbuvables...

"" Quand ce n'est pas oxydé, c'est Immense, pour moi un des plus grands blancs secs de France.""
Michel , tu joues encore à ce petit jeu avec Beaucastel v vignes !
Pour revenir à Rayas ....essayer de trouver Fonsalette 2001 en blanc , c'est une très grande bouteille .

j’ai testé deux fois les rouges et deux fois des bouteilles déviantes et imbuvables...

Moi, j'ai goûté deux fois le Beaucastel vv et deux fois oxydé...
Compliqué d'avoir un avis sur deux bouteilles.

jlj

J'ai du boire 6 Beaucastel VV et 2 oxydés.

A 80 € la bouteille, c'est beaucoup trop.

À ce prix là j’avoue ça fait mal.
Des problèmes connus d’oxydation sur Fonsalette et Rayas blancs ?

J'apprécie beaucoup les blancs du domaine et je n'ai jamais eu de vins oxydés.
Il leur faut beaucoup de garde pour s'exprimer.

Gilles

Bonjour à tous,

Je voulais ouvrir d'ici quelques jours un Rayas. J'ai 3 millésimes en cave : 2007, mais celui-là je vais encore attendre plusieurs années, 2001 et 2005.
J'hésite entre les 2, 2001 ou 2005 ? A votre avis, lequel est le meilleur à boire en ce moment ? Avez-vous eu des expériences avec ces millésimes dernièrement ?
Merci de votre aide.

Bonjour Julien,

Je n'ai pas goûté 2007, mais il me semble sage de le laisser vieillir tranquillement. 2005, goûté à 4 reprises, a un potentiel hors norme et s'est montré plutôt accessible à chaque occasion, notamment dernièrement au mois d'août 2019. Cela étant dit, je pense qu'il gagnera à vieillir encore. 2001 est considéré comme un très grand millésime par Monsieur Reynaud. Je l'ai goûté à deux reprises (dont une fois défectueux) et c'est probablement celui vers lequel je pencherais plus naturellement. Je laisse le soin aux autres membres du forum de te faire part de leurs expériences.

Bien cordialement,
Médéric

Pour moi aussi le meilleur choix est 2001.

Gilles

D’accord avec les avis précédents sur 2001.
2005 somptueux mais un intérêt à le garder un peu surtout si vous n’avez qu’une bouteille.

Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape 2003

Si la tomate de mon jardin s'était métamorphosée en vin, elle aurait probablement revêtu les ors de cette bouteille.
Un nez racé de figues, de garrigue et d'herbes sèches, timide d'abord puis plus expressif après 1 h en carafe.
Une bouche onctueuse, sphérique, pleine d'harmonie à peine rompue par quelques notes végétales, qui s'étoffe à l'aération et puis une finale interminable.
Le sommelier des Belles caves m'a appris qu'Emmanuel Reynaud, d'abord bourru, vinifiait parcelle par parcelle et pratiquait un second élevage. Je n'ai jamais bu un Châteauneuf-du-Pape de la sorte : unique, inoubliable et proche de la perfection.

Eric B écrit:
Ah mais je ne dis pas que les vins se présentent forcément mal. Je dis juste qu'une aération très douce (puisque je me contente d'enlever le bouchon) les rends encore meilleurs. Je ferai tout de même une exception : si en l'ouvrant, le nez est sublime je rebouche de suite.

J'insiste : cette simple ouverture n'a rien à voir avec un épaulage : jamais je n'ai eu un vin (sur des centaines) souffrir de celle-ci.
.

Bonjour à vous,
Je compte ouvrir prochainement un rayas 2006 et j'aimerais rebondir sur vos phrases.
Je sais que M.Reynaud conseille une aération de 48h.
Toutefois vous dites page précédente qu'une aération où l'on enlève simplement le bouchon est plus bénéfique qu'un épaulage car risque moins de nuire au vin, puis-je savoir pourquoi? Pour un carafage je comprends bien, mais j'ai toujours (surement bêtement) entendu dire que le simple fait d'ouvrir une bouteille sans épauler n'a que très peu d'intérêt. Enfin question probablement très bête pour nombre d'entre vous, mais que faites vous de la bouteilles pendant ces 24h, frigo, cave ?

Désolé pour ce bon nombre de questions, mais j'aimerai ne pas passer à côté de ma première bouteille de Rayas!

Bonne soirée à tous

L'oxygénation d'un liquide dépend de la pression du gaz sur ce liquide, de la surface d'échange et du temps d'échange.
En somme, une aération lente telle que préconisé par Éric permet d'avoir une très petite surface d'échange mais sur une grande durée, contrairement au carafage qui proposera une grande surface et un passage brusque d'oxygène dans le vin. L'epaulage fait passer également brusquement une quantité non negligeable d'oxygène lors de la manoeuvre, oxygène qui va se dissoudre dans le vin.

En pratique pour ton Rayas: soit 36-48 heures d'oxygénation lente, soit 12 heures de carafage (c'est ce que j'avais fait lors d'un Rayas 2006). Maintenir jusqu'à dégustation à température de cave.

Un grand merci !

Château Rayas – Châteauneuf-du-Pape blanc – 2008



Bue lors d'une dégustation de LPV Grand Centre sur les 2008 relatée ICI

Il s’agit d’un assemblage pour moitié de grenache blanc et moitié de clairette.
Bouteille laissée ouverte pendant 18h puis carafée juste avant service.

Paul
Ce dernier blanc s’ouvre sur un nez expressif mais qui part un peu dans tous les sens : il y a une note terpénique assez marquée au départ, puis arrivent l’anis, le citron un peu confit, du floral (acacia ?) et des herbes (thym ?) ; s’y ajoutent des choses un peu moins agréables, avec une sensation d’alcool et quelques « saveurs » un peu pharmaceutiques…
L’attaque en bouche est très très très puissante, avec une grosse matière et une sensation presque tannique. On est pas loin d’un effet tsunami, avec pas mal d’alcool et de l’amertume : clairement pas un vin de PDF !
Et pourtant j’ai beaucoup aimé, car il y a également énormément de vivacité qui « emporte » cette matière riche et corsée jusqu’à une très longue finale marquée par une belle fraîcheur. Ce n’est pas lourd et/ou pâteux, l’absence de toute note oxydative ou de type caramel y étant certainement pour quelque chose. Ce vin assez hors normes gagnera encore en harmonie (gras / acidité) et en complexité au fur et à mesure de l’aération dans le verre. Pour un premier Rayas blanc, les choses auraient pu plus mal se passer….
Excellent +

Jean-Loup
La robe présente un or très brillant.
Dès l’ouverture de la bouteille j’avais été subjugué par la puissance et la beauté du nez. Le lendemain, il développe des senteurs de résine, de cire, de miel, de fruits jaunes et particulièrement de l’abricot, ainsi que quelques jolies notes de chèvrefeuille : superbe !
La bouche est dans la même veine, une bouche XXL en termes de densité, avec de la mâche, voire des tanins ! Elle est capiteuse, c’est indéniable même si l’étiquette n’annonce « que » 13,5 °, mais équilibrée par une sapidité voluptueuse et une acidité formidable. La persistance sur de très fins amers vient parachever cette belle œuvre.
Excellent (+) pour ce vin qui n’est pas pour les pdf et qui a donc divisé les dégustateurs.

Cédric
Complexe et expressif, le nez dégage au premier abord des notes terpéniques, puis s'ouvre sur des notes plus fruitées de pêche, de mirabelle avec un fond plus soutenu encaustique, sur la résine, le miel, l'écorce d'agrume .
Bouche complexe, puissante mais sans lourdeur avec une matière joyeuse donnant la sensation d' une aromatique "pétillante" de fruits mûrs et frais sur une "sucrosité sèche".
Il y a une certaine opulence certes, en témoigne un couple "alcool/amer" un peu haut, mais cela reste frais avec une certaine vibration, et même bu pour lui-même, j'ai vraiment aimé.
Très Bien / Excellent

Henri
D’entrée un nez très, trop peut-être pour moi, puissant et entêtant. Après un peu d’aération, cela s’estompe pour laisser place à des notes de fruits, de fleurs, de citron mais surtout d’alcool.
Mais ce n’était rien à côté de la bouche. Un vrai «bulldozer». La bouche est tapissée par une matière très volumineuse, riche, alcooleuse mais aussi assez fraîche. Fruits jaunes et agrumes mûrs forment cette dernière.

Florian
La robe est or.
Il y a une très belle réduction grillée/fumée et goudronnée au départ, avec des notes de verveine, de menthol et de poivre en complément. Si je m'arrêtais là, j'aurais été tenté d'évoquer un joli cru de bourgogne.
La bouche n'est pas au niveau du nez selon moi. On retrouve une impression herbacée, de plantes pharmaceutiques, de chlorophylle, de menthe, de pêche jaune, mais également un soupçon de violette...C'est très puissant avec un profil alcooleux assez marqué. Vu que je ne m'attendais pas à cela après les promesses du nez, je le trouve un peu bancal et déséquilibré, même si le fond est satisfaisant. La finale est d'une rare puissance, limite tannique également.
C'est un véritable OVNI, brut de fonderie, un tank, un Caterpillar qui déménage tout sur son passage, c'est assez hors norme et too much. J'ai beaucoup de mal à le placer. Yann évoque Châteauneuf, n'ayant pas d'idée plus intelligente, je suis et vote pour.
Assez Bien à Bien (14,5/20).

Jean-Loup

Château Rayas – Châteauneuf-du-Pape rouge – 2008



Bue lors de la même dégustation relatée ICI
Bouteille laissée ouverte pendant une grosse journée puis carafée juste avant service.

Paul
Dans la carafe, la robe semble au moins aussi claire que celle du pinot bourguignon.
Alors que certains ont encore le verre vide, des « Reynaud ! » fusent déjà chez les premiers servis. Le nez ne laisse effectivement que relativement peu de place au doute : fraise écrasée, bonbon dragibus à la fraise, rose, herbes aromatiques, épices et peut-être un peu de grenade.
Superbe bouche à la fois pleine et effilée, avec une matière soyeuse et une belle d’acidité donnant énormément d’allonge au vin. On est sur les fraises confiturées et (très) épicées (girofle, cannelle). Seul bémol : un alcool un peu trop présent à mon goût, avec une finale relativement chaleureuse. Excellent -

Jean-Loup
La robe claire laisse percevoir un début d’évolution.
Le nez très intense a tous les marqueurs d’un Reynaud. La deuxième moitié des dégustateurs n’est pas encore servie que la première moitié s’exclame en chœur : « c’est un Reynaud ! ».
Fraise écrasée, rose, pot-pourri de fleurs, épices douces, écorce d’orange : c’est complexe et irrésistible ! Il a sans doute gagné à la longue aération car la veille je l’avais trouvé distingué et attirant, peut-être un peu moins complexe.
Il y a tout en bouche ! De la concentration, de la finesse, de la vivacité, un grain serré et de velours, une longueur phénoménale portée par l’alcool et l’acidité.
Excellent + pour ce vin qui devait moins déranger les pdf que sa petite sœur en blanc mais qui peut néanmoins rebuter certains par sa sensation capiteuse.

Cédric
Un nez très "Reynaud" ne laisse aucun doute avec ses notes habituelles de pot pourri, de fraise confiturée..
Beau toucher de bouche, avec une matière ne semblant pas des plus monstrueuses, mais laissant paradoxalement une grosse empreinte en bouche et une persistance aromatique diabolique. C'est soyeux, joliment fruité, aux notes d'épices avec un côté cendré. Pas gêné en ce qui me concerne par l'alcool.
Très Bien / Excellent

Henri
Dès les premières senteurs, aucun doute, c’est du Reynaud. Restait plus qu’à découvrir lequel. On retrouve la fraise, la rose, les herbes et un panel de fruits rouges.
En bouche, la matière est belle, fruitée, épicées, doucement acide et d’une belle longueur.
Très joli vin et mon meilleur Rayas à ce jour (bon 3 bouteilles seulement !!!!)

Florian
La robe est rubis turbide.
Le nez est pathognomonique de Reynaud : guimauve à la fraise, fraise écrasée, rose, fleurs séchées, menthe, encens, girofle, orange sanguine, cannelle (aromatique de côté vin chaud par certains aspects).
La bouche est pleine, ronde, très volumineuse et portée par une belle amertume structurante. L'aromatique est identique au nez. La finale est longue, et relativement fraîche.
Une réussite et un très bel équilibre pour ce vin. La seule hésitation consistait à savoir si c'était Pignan ou Rayas, mais je votais la seconde hypothèse. Exceptionnel à grand (18,5/20).
Autant je ne me battrai pas pour rentrer les blancs de Reynaud, autant pour les rouges, c'est quand même pas la même limonade...

Jean-Loup

"Bouteille laissée ouverte pendant une grosse journée puis carafée juste avant service"

Merci Jean-Loup pour ces beaux CR partagés, une question technique, je comprends l'aération lente la journée ou plus mais quelles circonstances ou expériences t'ont finalement amené à pratiquer régulièrement ce carafage de dernière minute.

Concrètement, quels en sont les bienfaits ?

Merci de tes lumières,

Alex

Alex, quand je carafe longtemps, après une légère aération en bouteille ou pas, c'est bien entendu pour augmenter l'oxygénation.
Quand je carafe au dernier moment la motivation principale est une dégustation totalement à l'aveugle pour mes invités !
Ceci étant cela peut permettre aussi une décantation en cas de dépôt. Et la RVF avait fait il y a une quinzaine d'années des essais sur quatre à cinq vins différents avec différents types d'aération, y compris le seul carafage au dernier moment. De mémoire cela avait modifié légèrement quelques vins mais ils n'avaient pu tirer aucune règle générale…

Jean-Loup

Château Rayas – Châteauneuf-du-Pape blanc – 2008

J'ajoute mon commentaire
Nez d'une puissance phénoménale, sur la résine, les fruits très..... presque trop murs , la menthe fraiche.
C'est incroyablement complexe et variable cette addition et superposition d 'odeurs.
Le premier nez indique un boisé ou pour le moins un élevage qui me font penser à une Doriane de GUIGAL
Au nez ,on peut s'attendre à un vin sucré comme sur certains chenins d'Anjou récoltés en sur-maturité mais vinifiés en sec.
La bouche est ronde, grasse, glycérinée et incroyablement riche également. Mais c'est une richesse sèche.
Le floral type violette ou genêt l'emporte en bouche sur les autres arômes.
Je suis vraiment impressionné par ce vin hors normes.
Si j'ai l'occasion d"'en croiser à prix raisonnable je prends mais je je n'en boirais pas trois verre à la suite
TB++