Je ne comprends pas cette blague condescendante venant de quelqu'un qui attache une importance énorme au type de verre dans lequel on boit. La notion de préparation de tel ou tel vin a son importance.

Certes, mais il faut tout de même se détendre un peu aussi, et arrêter avec tout ce cérémonial autour de l'ouverture d'une bouteille de Rayas.
Personnellement, l'aération, elle a lieu dans le verre et en bouche, et c'est largement suffisant.

Luc

pierrat écrivait:

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> Je ne comprends pas cette blague condescendante
> venant de quelqu'un qui attache une importance
> énorme au type de verre dans lequel on boit. La
> notion de préparation de tel ou tel vin a son
> importance.

J'ai envoyé un MP par ailleurs à l'auteur de la question, mais vu qu'il est de bon ton d'invoquer la lune et autres puissance dynamisantes, je me suis laissé aller à un petit écart.

Je connais la procédure Rayas, avec le bouchon posé sur le goulot... (pour générer des micro-depression dans la colonne d'air circulante... faut croire)... quant au verre, tu sais bien qu'il faut savoir aussi ne pas se prendre au sérieux. Je sais très bien que ça en fait sourire plus d'un ma manie des verres

La meilleure méthode c'est celle de Thierry ........plus sérieusement, je me contente de suivre l'évolution du vin dans mon verre et souvent je prends mon temps ...les préliminaires , c'est du sérieux !! :

Pour l'aération cela dépend du millésime, plus le vin est vieux moins il a besoin d'ouverture.
un vin vieux peut être superbe le jour de l'ouverture et s'effondrait le lendemain suite à trop d’oxygénation.
rayas même sur des vieux millésimes à une superbe tenue mais c'est rayas

Dégusté avec le CRD-LPV Belgique :

Châteauneuf-du-Pape - Pignan 2005


Luc Javaux : Robe d’intensité moyenne aux reflets grenat. Très beau nez, fruits rouges un peu confituré, rose fanée, épices orientales, écorce d’orange, cuir, rafle. Monsieur Reynaud est appelé à la barre. En bouche, il y a de la puissance, mais il y a surtout de la rondeur, du soyeux, et de la fraicheur. Les tannins sont présents mais sans aucune agressivité. Grande longueur. Excellent
Olivier Mottard : : robe éclaircie. Nez d'emblée Reynaudien sur les épices et la fraise écrasée. Bouche dense au tanin ferme mais mûr contrebalancé par une acidité qui apporte beaucoup de fraîcheur. On évoque tous un Châteauneuf-du-Pape mais lequel ... ? Ce sera Pignan !

Luc

CR:Côtes du Rhône, La Pialade 2011

Bouteille ouverte 2h avant dégustation, servie avec un jambonneau maison pas piqué des hannetons.

Une robe assez unique pour un vin qui n'en est pas moins. Trouble et peu soutenue, dans la même lignée que les autres cuvées du domaine.

Nez assez proche de la bouche, ample et expressif. Il y a des notes de rose, de clou de girofle, de fraise, mais aussi de sang et de fer oxydé.

La texture est délicate, les tanins sont fins, c'est très plaisant à boire. Le tout est porté par une acidité qui structure toutes ces saveurs. Et quelle longueur!

C'est clairement un style unique. Je trouve qu'il fait partie des vins que l'on oublie pas et qui font apprendre sur ce qu'il est possible de faire avec un cépage.

Un vin superbe que l'on ne boit pas mais que l'on déguste.

Bu ce soir ce Côtes du Rhône La Pialade 2011 d'Emmanuel Reynaud :
Robe : trouble, grenache claire (claire comme une robe de pinot oeil de perdrix, mais pas oeil de perdrix).
Nez : lavande, frais, nez de rafle voire trait de vert
Bouche : bouche soutenue par une certaine acidité et une trame sur les amers que l'on pourrait (à tort) qualifier de maigreur. On note de la rondeur dans la bouche que l'on associe au grenache, et en finale des tannins fins.
Conclusion : Très bien. Je suis surpris par ce vin car, lorsque j'ai dégusté les 2011 sur fût au domaine, j'avais noté un taux d'alcool assez imposant dans le millésime (des cuvées à 15%) et une acidité modérée. Le vin possède de la volupté, mais une fraîcheur aromatique et tannique qui le rendent digeste. Très typé Reynaud je pense.
David Chapot.

David, tu avais également gouté Pialade au domaine ?

J'ai fais plusieurs degustations la bas et jamais gouté pialade (mais tout le reste), c'est pour ça que je me permet de te poser la question

Non, je n'avais pas goûté la Pialade. En juin dernier, j'ai dégusté les 2015 avec Fonsalette (ainsi que la cuvée Syrah), Pignan, Rayas Levant et Couchant. Une année passée, j'ai dégusté un Cinsault pur mais je ne sais plus dans quel vin il rentre et quand c'était. Ceci dit, les 2011 que j'avais goûté chez Reynaud avaient pas mal d'alcool sur fût, comme chez Charvin, mais la Pialade 2011 est fine et les CDR/Châteauneuf 2011 de Charvin ont, selon moi, gagné en fraîcheur depuis que je les ai dégustés en bouteille en 2013.
Cordialement,
David.

le Cinsault au tonneau reste encore gravé dans ma mémoire , pour info :

Pialade
Rouge : grenache (80%), cinsault (15%), syrah (5%)
Fonsalette
Rouge : grenache (50%), cinsault (35%), syrah (15%)

C'est vrai que ça marque ce cinsault. J'avais compris qu'il allait dans fonsalette, pialade étant plus une cuvée fait de "reste"

effectivement M. Reynaud ne m'a parlé que de fonsalette et je n'ai pas posé la question sur pialade

y a-t-il plusieurs cinsaults en tonneau à rayas , à ma prochaine visite je lui demande

Le Cinsault c'est ce qu'il a en moins grande quantité

C'est peut être pour ca que je trouve Fonsalette peu a mon gout par rapport a Rayas et Pignan, je suis plutôt amateur de grenache.

quand on est amateur de grenache raph, il y a de fortes chances qu'on aime le cinsault, ce sont des cépages avec des caractéristiques proches (moins structuré le cinsault).

Vin de légende
Château Rayas, Réserve, Châteauneuf-du-Pape 1990

www.decanter.com/lea...

didier

CR:Emmanuel Raynaud Rayas 2001
Le nez se présente sur des arômes de fraise écrasées, de cerise, de racine, de tabac blond et d'épices douces.
La bouche est superbe, très fine, belle matière, grande fraicheur, tout est en place, équilibré, les tannins sont soyeux et la finale est intense et immense.
Rayas et son paradoxe, finesse et puissance cachée. Excellent

bue ici

Château Rayas – Châteauneuf-du-Pape rouge 2000

Dégusté en verre noir.
Si les fruits noirs et quelques notes animales m’orientent d’abord ailleurs, des notes florales type pot-pourri, les épices, l’orange, la garrigue m’orientent assez vite vers un vin de la galaxie Raynaud sans pour autant avoir l’impression de l’avoir déjà bu. Plus tard le fond de verre lui, présente des arômes un peu plus cendrés.
L’attaque est dense, assez soyeuse, la structure est à la fois glycérinée et tannique, ca rempli bien la bouche. Les arômes de fruits noirs, floraux, d’épices, d’oranges sont instantanés, une grande longueur s’installe plutôt sur des arômes de fruits noirs, le cuir, le pot-pourri et de très légères effluves plus animales. C'est superbe.
Comparaison instinctive de 2 des plus grands domaines du Sud de la France avec la GDP 01 bue il y’a 2 semaines. La GDP 01 est encore un cran au-dessus niveau plaisir fruit mais si ce dernier me semblait à son apogée, le potentiel de ce Rayas me semble énorme.
Excellent

Bonjour à tous,

Samedi soir sur un petit line up sympathique je compte ouvrir un Pignan 2004 me conseillez vous de le carafer ? (les vins de Reynaud le demande souvent). Ou alors dois-je l'ouvrir minute ou quelques heures en amont ?

Merci d'éclairer ma lanterne (j'ai consulter les CR sur Pignan 04 avec grosse grosse envie d'être à samedi au vu de ce que j'y ai lu)

Aurel

Bonsoir Aurel
Perso, j'attendrai encore un peu, le notre bu en juillet a semblé un peu en deçà, comme fermé.
Mais je comprends ton impatience, la preuve...
Agnès, impatiente

Bonsoir Aurel
Perso, j'attendrai encore un peu

Bien entendu, on peut attendre; mais l'Aurel est hardi... et en aérant quelques heures, il y a déjà moyen de se faire plaisir.

jlj

Quelques heures ou même un jour ou plus comme le conseille très souvent M. Reynaud pour ses vins.

NB : Jamais bu Pignan 04

Arnaud

Châteauneuf du Pape Rayas blanc 2005
Un nez séducteur, sur les agrumes confit, la réglisse, la poire bien mûre, le miel et l aubépine.
La bouche est riche, ample, l acidité basse et la finale un peu chaleureuse. Très bien

Rayas Châteauneuf du Pape 2004
Le nez est envoûtant et classique du domaine, fraise, cerise, figue, fleurs séchées, épices orientales et pivoine. En bouche, la trame est fondue, ce n est pas très ample, c est épicé, les tannins, durs à l ouverture, se sont assagis avec le carafage (10/12 heures), l acidité révèle une longue finale légèrement chaleureuse. Excellent

Château Rayas, Châteauneuf-du-Pape, 2000

Bue pour arroser la naissance d un futur membre!!!

Krabb:
Robe claire, marron.
Nez sucré, épicé, viande crue.
Ça sent la patte Reynaud à des kilomètres...
La bouche est ronde, puissante mais tout de même n est ce pas trop...
Nez qui s ouvre sur le miel séché, le poivre.
Un vin qui m a laissé perplexe. Certes c'est d une densité incroyable, seulement est ce digeste tellement c est dense, puissant et alcooleux?
Avoir de l équilibre avec une matière comme ça chapeau.
Mais ce vin m a lassé assez vite par ce côté too much qui m évoque presque des équilibres du nouveau monde tellement il y a de l alcool.

Jean-Bernard:
Nez oriental, animal, floral, etc, etc.
Attaque volumineuse, sucrée, dense... et ça va être comme ça jusqu à la finale dans un équilibre à la limite du too much.
Tanins extrêmement fins. Une note de café en finale.
Presque hors-norme, surprenant millésime 2000.

Cédric42120:
Nez parfaitement signé dans le style de son géniteur: fruits murs, fraise, pot pourri, épices...sensation de douceur et de puissance.
Bouche massive, fruitée alliant puissance aromatique et douceur du toucher de bouche. C est fin, épicé. Alcool présent, bien présent, voir un peu trop présent mais avec cette sensation qu il porte le vin. Longueur XXL. Ca envoie vraiment et que je comprend le côté too mutch évoqué par certain.
Pas forcément mon meilleur rayas, mais c est quelque chose qui ne peux laisser insensible !!
Très Bien/excellent

Frisette:
Ouverture 12 heures
La robe est rubis orangé. Le nez est oriental, réglissé, exhubérant et très beau. Le géniteur ne fait déjà plus beaucoup de doutes. La bouche est puissante, épicée, très florale. On retrouve le loukoum, la rose confite, le gingembre, la fraise...bref, les marqueurs traditionnels de cette cuvée. La longueur est grande, la finale est un peu marquée par l'alcool, et d un point de vue aromatique, par le kirsch et le café. Je conçois que celà puisse parfois être un peu lassant, mais c est quand même hors norme (et très bien fait). Le grain de tanin est fondu, il semble à son apogée. C est pour moi Excellent (17/20).

Bonjour,

Bouteille ouverte 24h à l'avance:

Château Rayas (Châteauneuf-du-Pape) 2004

Nez ouvert sur une macération de fruits rouges, d écorce d orange, d épices et de plante maggi...profond et charmant
Bouche pleine, suave, savoureuse, équilibrée, c'est d un raffinement exemplaire...j adore
A 4, la bouteille fut bien trop petite
Un délice

Amicalement,

Lucas

Très beau vin en effet que ce 2004.
Je me souviens toujours comme si c'était hier de ma première rencontre avec ce millésime.
Nous sommes dans la cave, Jean-Louis Coste-Clément et moi avec le "Neveu". Il ouvre un 2004, le goûte au goulot de la bouteille puis nous en sert un verre.
J'ai été choqué par cette manière de faire, mais le vin était superbe et il l'est resté.

Comme quoi, nul besoin d'un grand cérémonial ni d'une longue ouverture préalable pour apprécier un Rayas...

Luc,

je n'ai jamais ouvert des heures et des heures à l'avance mes Rayas et je les trouve bons, en particulier le 1997, tu dois te souvenir de la bouteille bue le lendemain du mariage de Marion, délicieuse après moins d'une heure d'ouverture.

Amitiés et