Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape blanc 2002

Le vin est carafé 30 min.
Belle robe jaune.
Le nez présente des notes de fruits très mûres qui évoque la mirabelle, petite touche de miel.
La bouche est ample, assez structurée s'achevant sur une très belle longueur.
La finale est marquée par une acidité qui apporte la fraîcheur indispensable.
Un beau vin, très sudiste et qui demande à être servi frais.
Le réchauffement dans le verre lui fait perdre un peu de fraîcheur.
A déguster à table sur un plat à la hauteur du vin.

Olivier

La robe est celle de Rayas, sans doute même un peu plus délavée que dans d'autres millésimes, à faire fuir les habitués aux vins noirs et reflets violets.
Le nez montre quelques notes végétales, discrètes, mais surtout la fraise écrasée et une touche épicée bien agréable. Un peu moins de puissance dans ce millésime, mais toujours autant de finnesse, d'équilibre et de longueur, de soyeux de texture et de plaisir offert. Inégalable...

Luc

Bonjour à tous,

Ouvert ce soir Rayas 2000,

Je me remets juste de mes émotions, j'avais déjà dégusté ce monstre lors de dégustations comparatives mais ce soir à table, je crois avoir pris la vrai dimention de ce très grand vin.

Le géni de ce vin à résidé ce soir dans sa capacité à se montrer sous un jour différent selon les plats.

Nous avons commencé la bouteille sur un excellent filet de cheval accompagné de légumes de saison sur un lit de trompette et nous l'avons terminé avec un plateau de fromages fraichements rapportés d'Auvergne.

Le vin s'est livré comme à son habitude sur la finesse avec le premier plat, il à littéralement enlacé le filet pas son soyeux. Nous étions ici sur un accord de matière, la finesse de la viande répondant à celle du vin.

Ce fût très différent concernant le plateau de fromage ou l'accord s'est réalisé avant tout sur le plan arômatique, les notes sauvages du vin se mêlant parfaitement aux tonalité des Saint Néctaires et autres "claquots" dont j'ai oublié le nom (désolé), je crois avoir vécu un des plus beaux accord mêts/vin ce soir avec ce plateau de fromage.

Le nez de ce Rayas aujourd'hui est déjà bien complèxe avec des nôtes de garrigue(c'est rigolo, Trévallon 1981 joue sur le même registre au nez en ce moment), de fraise écrasée, un peu sauvages (j'ai aussipensé à la grange des pères) mais le tout contenu dans un ensemble qui s'étand en longeur tout en s'étirant. C'est vraiment tès fin.
La bouche est en parfaite harmonie avec ce superbe nez et s'étire elle aussi d'une manière interminable sur la groseille, la grenadine, le tout ponctué par une acidité qui est gage d'une grande garde pour ce cru béni des dieux...

Dieux que ce fut bon...

merci de ce beau commentaire. Heureusement que j'en ai pris 3 bouteilles

Bienvenue au club des adorateurs de Rayas...

Luc

Rayas 2002 est un Rayas light. Très grenache (mais peut-être plus proche d'un pinot que d'une syrah, pour le coup).

Bonneau 2002 est plus expansif, costaud.

Connaissant la passion de Luc pour les vins de ce Domaine, j'ai ouvert dimanche dernier un Rayas 1997...

Vous trouverez son commentaire ici: www.lapassionduvin.c...

Cordialement,
Thierry

Rayas 1997

Quel beau vin ! arriver sur la table après Charvin et Clos des Papes 2000, et Beaucastel 95 n'était pas évident. Mais, une fois de plus, Rayas a démontré sa classe. La robe est relativement claire, comme souvent chez Rayas, mais le nez annonce immédiatement la couleur : complexe, subtil, associant les épices douces aux notes confites. La bouche se déploie sans démesure, élégamment, avec raffinement. Le toucher est soyeux, l'expression gustative superlative. L'ensemble est pafaitement imbriqué, dans une harmonie quasi parfaite.

cette bouteille m'a paru encore meilleure que la première goûtée chez Thierry il y a 5 ans (le jour de l'ouverture de LPV si je ne m'abuse).

Yves Zermatten

Yves,

Tu as raison.
Nous avions ouvert et goûté à deux une série de bouteilles dans la cuisine avant le repas et Rayas 1997 passait après un somptueux l'Eglise-Clinet 1986, provenant d'un achat primeur, qui lui a fait de l'ombre...

Il y avait également dans la série Fonsalette Blanc 1997.

Amitiés,
Thierry

J'ai clairement l'impression que Rayas dévoile toute sa classe après plusieurs années de bouteille. Quel vin magique, je suis si heureux que la RVF l'ait remis dans ses 3 étoiles.
Pour ceux qui ont eu la chance de déguster des vieux Rayas, en quoi les vins d'Emmanuel sont-ils différents de ceux de son oncle ? Y a-t-il une évolution dans le style ?
Rayas gagne-t-il à un long vieillissement ou bien existe-t-il une "fenètre" temporelle dans laquelle il est optimal de le déguster.

Bonjour Thierry et Luc,

Rayas 97 , débouché combien de temps avant ? Avez vous pu en garder un peu pour voir son évolution sur la journée ?
Emmanuel reynaud rencontré cet année m'a dit qu'on pouvait commencer à le boire à condition de beaucoup l'aerer ..... Selon vous deux , ca ne serait pas néecessaire ? Questions basiques , mais du 97 j'ai que 2 bouteilles et je veux pas gâcher !

merci

jean luc

Jean-Luc,

Thierry confirmera que la bouteille a été ouverte et bue sur le champ, et s'est révélée tellement bonne qu'il n'aura fallu que peu de temps pour la vider. Il n'a donc pas été possible de suivre son évolution...

Luc

D'accord avec toi, Luc...

La seule solution pour suivre l'évolution de Rayas 1997 sur une journée serait d'en ouvrir plusieurs bouteilles en même temps

Amitiés,
Thierry

Vous étiez combien autour de cette pauvre bouteille ?

jl

C'était en fin de repas, le midi...
Je pense que nos femmes n'y ont pas beaucoup touché...

Rayas 1997 arrivait sur une table de 9 après un magnum et six bouteilles

La prochaine fois, je tenterai d'être moins mesquin

Cordialement,
Thierry

Thierry,

Tu veux dire moins taquin je pense ?...
Pour Emmanuel Reynaud même le 89 est à attendre !

Jean-Louis,

"Mesquin" répond de manière adaptée, je pense à "pauvre"

Amitiés,
Thierry

le 89 à attendre ??? Bizarre c'est quand même un vin de 18 ans d'âge. Il est dans une phase fermée ?

Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape blanc 2002

Dégusté lors d'un repas en compagnie de Cécile et Laurent.
A accompagné une lotte façon bouillabaisse.
Belle robe jaune.
Le nez présente des notes de fruits qui évoquent l'abricot et un côté opulent.
La bouche est ample en entrée, où elle est marquée par une note perlante.
Elle se développe ensuite longuement et la finale est rebondissante avec des notes fruitée (kiwis).
L'aération fera disparaître le côté perlant et le vin gagne en fraîcheur.
Un vin surprenant et frais qui a parfaitement donné le change au plat pourtant haut en goût.

Olivier

Le manque de temps m'empêche d'envoyer régulièrement des messages sur le forum de la passion du vin mais l'émotion que j'ai éprouvée à la dégustation mercredi dernier d'un Rayas rouge 1989 m'amène à écrire ces quelques lignes pour enrichir les échanges et les débats sur ce domaine passionnant.

J'avais lors de mon message en juillet 2006 essayé d'exprimer les sentiments contradictoires que j'avais ressenti en dégustant régulièrement les vins de Rayas depuis 1995 .
Pour résumer sur les derniers millésimes j'ai toujours été impressionné par la finesse du 2001 suivi de près par le 2000 et dans un style plus concentré et austère le 1999.
Le 2003 que je n'avais pas apprécié initialement est entrein d'évoluer favorablement et me parait, à ce jour, être le meilleur vin d' Emmanuel Reynaud dans la combinaison puissance et finesse.

Les millésimes plus difficiles comme le 1996,1997,2002 m'ont toujours enthousiasmé pour leur buvabilité et ce plaisir immédiat qu'ils apportent par ce touché de bouche tout en dentelle soutenu par une expression arômatique sur les petits fruits rouges et les épices vraiment irrésistible.

Le 1998 que j'ai dégusté cinq ou six fois m'a toujours déçu car s'il est plus concentré que ses congénères il ne developpe pas en bouche cette suavité,cette finesse et cette délicatesse qui caractérise Rayas.

En carafant la bouteille de 1989 ( c'est la première fois que je dégustais ce millésime) j'ai immédiatement été surpris par la robe très sombre et brillante ( presque noire ) à peine tuilée du vin .Les traces d'évolution étaient infimes ,il y avait encore quelques reflets violacés.
Si on m'avait mis ce vin en aveugle jamais je n'aurai pu dire qu'il avait 18 ans d'âge.
Par rapport à tous les Rayas que j'ai pu déguster à ce jour je n'ai jamais rencontré une robe aussi colorée et de mémoire le 1990 n'était pas aussi sombre.

Après deux heures d'attente j'ai enfin versé quelques larmes de ce vin dans mon verre et celui de mes hôtes ( nous étions trois).
J'ai mis au moins quatre à cinq minutes avant de déguster le vin tant le nez était impressionnant d'intensité et séducteur.
Une sensation de sucrosité se dégageait tellement le vin paraissait mûr dominé par des arômes de fruits noirs notamment la Burlat et la mûre (aucune touche d'arômes secondaires).
Ce nez magique m'a rappelé les saveurs de fruits qui se dégageaient du chaudron de cuivre ou ma mère faisait mijoter la confiture de mûre.L'intensité arômatique peu commune de ce vin m'a projeté immédiatement dans l'univers des plus grands vins que j'ai dégustés Porto Crof 1963, DRC Richebourg 1964,Pesquera Janus 1994,Trevallon 1990, etc ...
La bouche m'a plongé dans un univers d'étonnement et d'admiration.
Si en première bouche le fruit explose immédiatement il est suivi d'un milieu de bouche très particulier ou les tannins prennent le pas avec une intense sensation de fraîcheur un peu metallique.
A ce moment là les arômes se font plus discrets, le vin semble fuir, il y a comme un creux indéfinissable et un peu frustrant mais les tannins sont superbes ( ils m'ont rappelé les Hermitages de JL Chave).Quand j'ai fini la dernière goutte j'étais partagé entre une grande émotion et en même temps une légère deception .
La finale n'était pas à la hauteur de la première bouche en intensité.Le verre posé sur la table je commençais à m'interroger sur le vin que je venais boire quand de 30 secondes à 1 minutes aprés avoir fini la dernière gorgée un retour d'arômes de peaux de cerises noires incroyable de puissance m'est revenu en bouche pour durer plusieurs minutes.Avec mon ami Bernard et son épouse nous sommes resté sans rien dire pendant plusieurs minutes mais dans nos yeux on pouvait lire l'instant d'immense émotion et d'admiration que nous étions entrein de vivre.
Ce silence fût rompu par une discussion passionné sur le vin que nous venions de déguster.
Rayas 1989 est plus qu'un grand vin, c'est un vin aux sensations uniques, à mon sens encore plus extraordinaire que le 1990.
Sa concentration, sa structure tannique, sa fraicheur peuvent lui assurer sans aucun doute une vintaine d'années de vieillissement supplementaires.
Tous les arômes étaient dans le régistre du fruit frais,sans aucune trace d'évolution secondaire.
C'était ma première et ma dernière bouteille de 1989 et même s'il me reste quelques flacons de 1990 et de 1995 et tous les millésimes depuis 1998 je vais tout faire pour dénicher des 1989 gardés dans de bonnes conditions car c'est tout simplement un très grand vin. Dérrière celà j'ai eu droit en aveugle à une bouteille de Griotte-Chambertin 2000 de Claude Dugat qui malgré sa classe n'a pas réussi à me faire oublier Rayas 1989.

Un oenopote pierreloup

Merci pour ce magnifique commentaire!

cordialement,
Thierry

Châteauneuf-du-Pape Château Rayas 1997 : 17,5/20 – 28/9/07
D’emblée, l’effet est saisissant car le dégustateur s’ébaubit de senteurs élégantes en diable : figue, savon d’Alep (huile d'olive et laurier), grenadine, fraise, épices subtiles, notes végétales nobles (trait de grenache). Bouche tout en finesse, désaltérante, d’une typicité, d’une netteté et d’un équilibre parfaits. Assez proche de Musar 88 (mais à mon avis encore plus de parenté avec la grande distinction de Musar 1989 bu en juillet 2007). Au-delà des polémiques liées à la succession de Jacques Reynaud, l’esprit Rayas rayonne dans ce vin remarquable, reconnaissable, dont le poids est ici très suffisant. Un vin de longueur exceptionnelle qui ce soir met tout le monde d’accord.

Château Rayas 1999 :

Vin bu étiquette découverte, épaules dégagées 1 heure auparavant. 1 petit verre (type dégustation) a été mis de côté à l'ouverture et oublié dans une pièce sans précaution.
"Re-découvert" 8 heures plus tard, approché avec suspicion, le vin se révélant magique fut savouré avec gourmandise.

*Robe : A mon grand étonnement elle est sombre, profonde, sans grande trace d'évolution autre qu'un très mince filet brun. Cet aspect juvénile fait écho au bouchon à l'aspect neuf. Elle me rappelle bien plus un 1995 que le 1999 bu avec le Cercle Romand il y a presque 2 ans.
8 heures + tard : Le robe toujours rouge sombre est à peine plus évoluée avec un disque extérieur un peu plus translucide sur des reflets bruns. Et encore, je pousse le vice à tourner le petit verre dans toutes les directions pour vraiment m'en apercevoir.

*Nez : Puissant, un brin chaleureux, sur le zan, la violette, la crème de mûre, le schiste, le poivre blanc et un fond de suie.
8 heures + tard : Bien plus expressif avec une étonnante liqueur de framboise, toujours la crème de mûre, la violette, la rose ancienne, différents aspects de la réglisse, et toujours la légère suie.

*Bouche : L'attaque est franche en ce sens que des saveurs très pures se déploient avec aisance. Mais elles s'expriment en longueur, avec cette liqueur douce de framboise présente, un discret poivre blanc, la rose, et la pivoine, la cerise noire. Le vin est souple, offrant une belle acidité juvénile et un constant match délicat entre fruits et fleurs arbitré par l'épice. La finale est longue offrant encore un dégradé de saveurs complexes se terminant comme certains pinots bourguignons par une petite sensation de brûlé émoustillant les papilles.
8 heures + tard : La bouche se fait ample, suave. On entre dans une nouvelle dimension. La texture n'est que rondeur délicate avec une trame de dentelle serrée, vivifiante. La bouche reprend les arômes perçus au nez, en particulier la liqueur de framboise, la rose, la pivoine, et la mélisse. Une fine acidité tend le vin en fin de bouche avec un retour de la réglisse et de la mûre. Une discrète suie, sensation de léger brûlé, apporte un discret voile d'amertume très agréable, qui allonge encore une finale longue, longue, longue et savoureuse (enfin la fameuse queue de paon !).

Le plus grand des Rayas des derniers 10 ans ? A mon humble avis, non (il faut vraiment avoir goûté 1 ou 2 autres millésime "exceptionnels" de cette période pour se laisser aller à une telle liberté de jugement). Mais un très grand vin, sans aucun doute, soulignant encore s'il en était besoin la qualité du domaine.

Heureusement que ce verre miraculeux était là. Sans le savoir (tant le plaisir déjà procuré était grand), je serais passé à côté d'un grand moment.

M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E.

Cordialement,
dfried

Bonjour,
j'ai bu cette semaine mon premier Rayas 2002 rouge. Pour un mauvais millésime quel bonheur. J'avais ouvert la bouteille 12 h à l'avance. Tout était parfait, le nez, la bouche, la longueur, la finesse... Je suis épaté par son "absence de couleur", et le contraste de la bouche. Les goûts de confiture de fraise, très épicé, merveilleux. Le tout accompagné d'un foie gras poëlé, et d'un carré d'agneau rosé aux légumes de saison; mariages réussis. La bouteille à été terminée le lendemain sans aucune altération des arômes.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré. Le plus dur va être de ne pas boire les autres tout de suite.
Je vous souhaite le même plaisir que moi avec les vins du château Rayas.
Merci Mr Reynaud X(

Eric

Pignan 2002
j'ai ouvert ce vin hier aprés midi.
A l'ouverture c'est trés fermé ,mais la bouche laisse filtré qq notes de roses ,ce qui me surprend.
Je décide de le carafer ,presque 6 heures,le soir ,le vin c'est légérement ouvert mais c'est en fin de repas qu'il prendra toute sa dimension,retrouvant la typicité du terroir.
C'est trés fin ,de la dentelle,j'ai tout de même preferé 2001,mais c'est quand même une bonne surprise.
Je serais curieux de connaitre votre avis sur ce vin.
cordialement

Que 2002 soit inférieur au 2001, ce n'est guère étonnant.
Les notes de rose non plus.

Luc

vu les éloges partagés pour rayas 2002 et vu mon expérience limitée avec ce domaine,je voulais avoir un avis ,mais bien évidement je sais que 2002 n'est pas un dés plus grand millesime dans le rhone:)
cordialement

L'historique de mes impressions sur cette cuvée plus haut en date du 27 nov 2005.

Aujourd'hui, choux blanc sur une bouteille quasi imbuvable. Nez mal défini, bouche écoeurante, cela fait partie du jeu.

Lionel.

Châteauneuf-du-pape Pignan 2003 : 15/20 – 9/12/07
Style maison, avec la grâce aérienne un peu en retrait toutefois (car les senteurs sont un peu lourdes, confites et la magie olfactive n’est pas totalement au rendez-vous sur ce millésime). Notes caractéristiques de poivre, de laurier, de figue, de fruits et de fleurs. Relativement alourdi, avec une pointe sucrée et beaucoup d’alcool.

Je ne connaissais pas Rayas avant. Mardi dernier j'ai eu le privilège de déjeuner avec un Rayas Blanc puis Rouge 1998. Je n'ai pas pris de notes, d'ailleurs en est il besoin ? L'émotion demeure 4 jours après. J'ai rencontré là de très très grands vins, qui, comme tous les autres grands, de quelque région que ce soit, jouent exclusivement sur la finesse, mais de manière superlative. Une mention toutefois particulière pour le blanc, qui, après 30mn de carafe donnait tout son meilleur avec une complexité, une longueur, une élégance qui le faisait l'égal des plus grands Bourgognes. Le rouge, exceptionnel également, paraissait toutefois un rien plus monolitique, avec un grenache entre deux ages. Bu deux jour plus tard, le Roussane VV de Beaucastel, il est vrai en 2002. Paralèlle frappant : comparé à Rayas, quelle lourdeur, quel manque d'élégance et de complexité ! (commentaire uniquement comparatif avec le précédent. Il faudrait pour lui rendre justice l'apprécier pour elle même, ce qui était impossible en l'état)