Domaine Jean-Michel Gerin Champin le seigneur 1999 - Côte-Rôtie
Robe grenat clair.
Nez sur la volatile à l'ouverture qui fait place à des notes sanguines, lardées, florales et de fruits rouges macérés.
La bouche met en avant une finesse de grain avec des tanins intégrés mais avec encore un peu de mâche.
La matière est déliée et la longueur est là mais il me manque un peu de cette profondeur qui fait les grands vins.
Très bon en l'état sans être grand.
 


 

Domaine Jean-Michel Gerin - cote rotie Grandes places 2016

bouteille bue au restaurant, sans préparation préalable

bien evidemment, une bouteille bue trop jeune, mais...
couleur d'un "rouge" tres noir
nez sur la réglisse, la mure, la prune
la bouche est volumineuse, soyeuse, avec un tres joli toucher. Les tanins sont bien fondus, mais la vanille est encore tres présente (avec la jeunesse on pouvait s'en douter)
j'ai beaucoup aimé, mais les reticents au bois devront encore attendre un moment !!

Bonjour,
Je ne me serais pas aventuré sur une bouteille aussi jeune au resto, surtout au prix auquel elle doit être facturée.Je bois souvent les vins sur leur jeunesse ( pas assez confiance dans ma capacité à les boire dans 15 ans, sans doute ), mais celui-là nécessite vraiment d'attendre. Sur des millésimes récents ( et pour moins cher ), la Barbarine de Gangloff ou Montlys de Sémaska me paraissent de meilleurs choix. Bon, au resto, on fait avec la carte proposée et l'envie du moment...Le vin t'a plu, c'est l'essentiel.
L

Domaine Jean-Michel Gérin, Côte Rôtie Champin le Seigneur 2017
Bouteille ouverte pour accompagner une côte de boeuf, d'après la recommandation d'Enrico Bernardo qui suggère un vin puissant et jeune, sur le fruit. Je me dis que cette bouteille ne doit pas encore être entrée dans une phase de fermeture. 
A l'ouverture, le vin se présente très tannique, un peu austère, beaucoup moins aimable que lorsque je l'ai goûté il y a 18 mois. Je le passe donc en carafe.
3 heures plus tard, l'aération a été très bénéfique: le vin se présente ample, puissant, avec des tanins assez ronds et une belle fraicheur. L'aromatique est un peu animale (mais c'est contenu donc pas gênant), sur le jus de viande, les fruits noirs et les épices. Cela donne un ensemble plein, puissant, plutôt racé et expressif, de belle longueur.
C'est très bon une fois aéré, et l'accord avec la côte de boeuf au bbq était impeccable.

Evidemment encore très jeune, quelques années de garde devraient lui faire du bien.

Bibi

Domaine Jean-Michel Gérin, la Champine Syrah 2019
Bon, les filles, faut en profiter, car, au domaine on m'a dit que cette cuvée d'entrée de gamme est vouée à disparaitre prochainement (d'ici deux ans )
Autre info: les Grandes places 2021, faut oublier, il n'y en aura pas.
Nez sur les fruits plutôt noirs, une pointe d'humus, très engageant même s'il peut sembler un poil capiteux.
La bouche est une petite bombe de fruits noirs et rouges ( mure, cerise, framboise ) avec ce petit truc vert en plus, vous voyez ? C'est assez court, certes, pas d'une complexité dingue, mais éminemment torchable. Dans cette gamme de prix, dans la région, j'ai rarement trouvé aussi plaisant.
L

Domaine Jean-Michel Gérin - La Champine, Syrah - 2019

Bu au restaurant. 

Une syrah très satisfaisante, avec un nez assez ample, sur les fruits noirs et une matière en bouche très confortable, sans astringence et surtout très gourmande, juteuse et généreuse.

Le nez évoque bien la Syrah, et ne laisse présager aucun doute, nous sommes bien dans le Rhône septentrional !

J'ai trouvé ce vin bien réalisé, bien sûr pas très complexe mais qui se boit à merveille. Super rapport qualité-prix (20€ sur table) et un accord satisfaisant avec le carré d'agneau.

Domaine Jean-Michel Gérin IGP La Champine Viognier 2018 
Nez pas trop expressif, sur quelques notes exotiques, d abricot, quelques notes florales mais il faut aller les chercher assez  loin, mise en bouche droite sur de la fraicheur , un joli gras , une belle acidité accompagne l ensemble sur l allonge et l empreinte finale très profonde en phase avec le nez ,  le vin tient bien en bouche après la dégustation, allez je dirais un petit Condrieu  Très bien , dégustation identique sur les deux groupes 
didier

Domaine Jean-Michel Gérin,Côte Rôtie, Champin Le Seigneur 2018

 

Bouteille ouverte ce week-end pour accompagner un rôti d'agneau de lait. Jeune certes, mais je prends aux mots la recommandation de Madame Gérin suite à ma visite au domaine, d'essayer ce vin dans la jeunesse et sur le fruit. 

Quel vin!! Au nez, on croirait avoir affaire à un jus de fruits, en bouche, la cerise et la framboise qui viennent enrobées l'agneau. Un pur délice... 

Excellent.

2 bouteilles encore en cave, mais elles vont pas faire long feu! Pour les Viallière, va falloir attendre par contre, selon les mêmes recos, pas avant 5 ans minimum.




 

Domaine Jean-Michel Gérin - Côte Rôtie, Champin Le Seigneur 2017

A l'ouverture, le nez est très beau et franchement typique, on est sur les fruits rouges et noirs, la violette, un coté viandé/lardé, du poivre, 
La bouche est un peu tannique, mais sans être asséchant, il y a un beau volume, bel équilibre, c'est assez long,
Le lendemain, la sensation tannique a franchement diminuée et donne un vin vraiment gourmand,
Très bien

Visite au domaine lors d'un week end de remplacement du marché aux vins d'Ampuis (CR ici ).

Condrieu La Loye 2020
Issus de 2 parcelles chaudes.
Nez fin, sur la fleur d’oranger et la pêche. Bouche ample, bien grasse, un peu acidulée. L’équilibre est limite à mon goût, c’est un peu mou. Mais c’est gourmand, sur la confiture d’abricot et la fleur d’oranger. Finale saline avec une fine amertume et une belle longueur.
Bilan : bon à très bon, un vin généreux et gourmand. Note 3,5-/5 (37€)

Condrieu Les Eguets 2020
1 parcelle de 0.5 ha à Chavanay, orientée S-E.
Nez sur la fleur d’oranger, des notes minérales et une pointe d’abricot frais. Bouche ample, plutôt structurée, avec un petit gras et un bel équilibre. En retro, on retrouve le bouquet. Finale saline, très longue, avec une petite sensation de chaleur.
Bilan : très bon, dans un style droit et élégant. Note 4/5 (45€)

Côte Rôtie Champin le Seigneur 2019
Assemblage de 11 parcelles. 5% de viognier. Elevage 22 mois en fûts dont 30% neufs.
Robe bordeaux pourpre, intense. Nez très ouvert, sur les fruits rouges un peu cuits, les épices et le jus de viande. Bouche ample, fraiche, puissante, avec des tanins fins qui apportent un côté suave et tapissant. Retro sur les fruits rouges et noirs un peu confiturés, la vanille, les épices, le poivre et une note fumée. Finale longue et fraiche avec des petits tanins. Belle longueur.
Bilan : très bon, frais et gourmand, avec un enrobage suave par des notes lactées/ vanillées assez fines. Note 4+/5 (44€)

Côte Rôtie La Viallière 2019
1 parcelle de 1,7 ha, pente à 45%, sol schistes/micaschistes, vignes plantées entre 2002 et 2004. 100% syrah. 22 mois d’élevage en ½ muids, dont 70% neufs.
Nez ouvert, d’abord sur une petite réduction puis joli mélange d’épices, de fruits rouges et de ronce.
Bouche puissante, structurée, fraiche. Très belle matière avec un superbe équilibre et des tanins déjà assez fins. Retro sur les fruits rouges et noirs mûrs, le graphite bien présent, des épices, une touche lardée et une pointe vanillée en finale. Très belle longueur.
Bilan : très bon à excellent. Note 4,5/5 (62€)

Côte Rôtie Côte Bodin 2019
Parcelle éponyme de 0,7 ha, d’exposition multiple Est+Sud avec un coin Sud-Est. Vignes plantées en 198 vinifiées séparément depuis le millésime 2018. Elevage 22 mois en fûts, dont 20% neufs. 100% syrah.
Robe bordeaux assez intense. Nez assez ouvert, fondu : épices, myrtille, fond fumé, touche vanillée.
Bouche puissante, très fraiche, acidulée. Grosse matière avec des tanins corrects qui doivent encore se fondre. Retro le graphite, la myrtille, la vanille, les épices et le jus de viande. Longueur énorme.
Bilan : très bon en l’état. Note 4/5 (100€), mais on sent le gros potentiel de cette bouteille à devenir excellente dans quelques années.

Côte Rôtie Les Grandes Places 2019
Parcelle éponyme de 1,6 ha, avec les vignes plantées par 1/3 en 1927, 1965 et 1989. 100% syrah. Elevage 22 mois en fûts, dont 40% neufs. Alexis nous conseille d’attendre 10 ans avant de commencer à la boire.
Robe bordeaux assez intense. Nez ouvert, sur les épices, le laurier, les fruits rouges et une touche fumée.
Bouche puissante et fondue à la fois. Il y a un très bel équilibre avec des tanins déjà assez fondus. En retro aussi c’est déjà plutôt fondu, mélange de fruits noirs, laurier, graphite, épices, avec un fond lardé. Finale droite avec un petit côté « mat » sur le graphite et le fumé. Très belle longueur.
Bilan : très bon en l’état. Note 4/5 (100€). Mais comme sur La Côte Bodin, on sent le gros potentiel de cette bouteille à devenir excellente dans quelques années.

Côte Rôtie La Landonne 2019
Parcelle éponyme de 0,4 ha, exposée sud, avec les vignes plantées entre 1989 et 1991. 100% syrah. Même élevage que Les Grandes Places.
Robe bordeaux assez intense. Nez ouvert, superbe, sur les épices, la violette, les fruits rouges, le cuir et un soupçon de vanille.
Bouche : d’entrée je me dit : wouahou ! Là, il y a du vin. C’est expressif, aérien, avec des tanins très fins. Le côté tactile est comme du velours, avec un superbe équilibre sur la fraicheur. C’est très élégant, mais aussi gourmand, avec une retro qui reprend tous les éléments du bouquet. Très belle longueur.
Bilan : déjà excellent. Note 5/5 (170€). J’aimerais recroiser cette cuvée dans quelques années, je sens que ça marcherait bien entre nous .

Quelle dégustation ! Le niveau est toujours au top chez Gérin.

Bibi

Domaine Jean-Michel Gérin, Saint Joseph 2014
Bouteille ouverte au retour de Vinidôme avec la ferme intention de ne pas cracher bon sang de bois!
Belle robe opaque, sombre aux reflets pourpres. Les larmes sont nombreuses et grasses.
Nez empyreumatique, sur le cuir, le lard fumé, les petits fruits rouge acidulés, une pointe de violette
Bouche fraiche et savoureuse, l'attaque est assez douce et la structure lardée/fumée enrobe la matière, le tout porté par une acidité notable, peut être un effet du millésime. Des tanins présents mais fins, un joli fruité, presque bourguignon, sur les petites baies, groseille mais aussi la myrtille. Une longueur bonne et une finale persistante sur une aromatique de violette apportant une touche de fraicheur.
J'ai beaucoup aimé, première pour moi sur ce domaine.

Très bon

Maxime

Domaine Jean-Michel Gérin - Côte-Rôtie - Champin le seigneur, 2019

Lors de ma dernière virée ampuisienne fin janvier, je n'ai pas pu visiter à nouveau ce domaine que j'apprécie par ailleurs. Et puis, on encave on encave et on s'interdit de boire... y compris, cette cuvée qui peut s'apprécier aussi très jeune. Aussi, quelques MP échangés avec Bibi dont le CR était alléchant, m'a donné envie de redéguster cette cuvée, qui le sera, sans prises de notes, et entre amis avec une côte de boeuf.

De fait, le pari est bon. Après une ouverture le matin pour le soir, le nez est tout de suite très ouvert, et surtout très bien défini. Un beau boisé pas omniprésent, qui confine au fumé, une touche de vanille, un fruit mûr presque confituré. C'est encore jeune mais diablement gourmand et surtout très accessible et classe.

Cette classe se retrouve en bouche : belle matière, longueur excellente et, évidemment, c'est la parfaite harmonie avec la côte de boeuf.

Là où le 2017 affichait un profil de plus de fraicheur, ce 2019 se profile avec une plus grande concentration. C'est encore une fois une belle réussite.

Garde : Une bien belle bouteille maintenant, et probablement superbe dans 10 ans

Domaine Jean-Michel Gerin, La Champine 2020, Viognier

C'est bien fait, net, pas sucrailleux pour un sou, on reste dans un type bien nordiste en évitant les écueils de lourdeur que peut comporter le cépage. Le nez est totalement variétal et très aromatique, pétant sur le yaourt à l'abricot, les fleurs fraiches (lys, jacinthe), pas très complexe. La bouche est nette, pas lourde, pas grasse, tout à fait sèche, sur des notes d'abricot frais et de guimauve "Maria" qui se resserrent ensuite en de jolis amers bienvenus, évoquant très nettement la bière blanche (Hoegaarden par exemple, mais en réalité si on veut trouver le trait d'union avec la note de guimauve Maria on pourrait citer la Blanche de Namur également - cocorico).

Bien + / 14.5/20


Domaine Jean-Michel Gerin, La Champine 2020, Syrah

A nouveau, factuellement c'est bien fait, mais là ce n'est pas tout à fait ce que je recherche personnellement dans une 100% Syrah. On est ici dans l'avatar plutôt féminin, délicat et facile voire carrément glouglou du cépage, ce qui finalement n'est pas incohérent avec le fait que le géniteur soit avant tout un vigneron de Côte-Rôtie. Le nez est très axé sur les fruits des bois (myrtille, fraise des bois), limite yaourt au fruit. Juste une petite touche pierreuse pour contrebalancer le tout. A ce stade on pourrait partir à l'aveugle sur un joli Beaujolais. La bouche est fraiche, peu tannique, non-boisée, avec du fruité toujours, un petite pointe plus sérieuse sur le cuir, c'est glouglou, délié, ça passe tout seul. Mais ça manque justement un peu de matière à mon goût et surtout, aromatiquement, de "noirceur". C'est un petit peu l'antithèse du profil rustique et sombre qu'on retrouve dans des IGP Collines Rhodaniennes plus au sud, plus côté Ardèche, de la même gamme de prix (Ferraton est un excellent exemple).

Bien + / 14.5/20


Au final deux chouettes vins, indiscutablement bien faits et équilibrés, qui jouent plutôt la carte de l'épure et de la fraicheur (sur ce millésime du moins), fidèles à leurs racines nordistes.

 

Domaine Jean-Michel Gerin, Côte Rotie Les Grandes Places 2016

A l'aveugle pour tous les deux

Garfield:
Robe rubis, nez ou je pars « à l’instinct «  en syrah puis me raisonne en redressant sur pinot car on a des jolis fruits rouges, un côté tabac comme on peut l’avoir du côté de Chambertin. La bouche est vraiment superbe, la première gorgée est impressionnante de puissance et de longueur, ça dure vraiment plusieurs secondes en bouche sur les fruits rouges et le poivre, puis un côté viande /tabac qui se mariera à merveille avec le faux filet de bœuf.
On propose un GC du Chambertin en 2012 pour Guillaume et 2015 pour moi, raté, après indice qu’on n’est pas sur un pinot la syrah devient évidente, Hermitage ou côte rôtie ? Je propose la côte rôtie, Guillaume enchaine avec le domaine et la cuvée (rien que ça…) par contre le millésime on rame, je n’aurais pas cru que 2016 serait aussi immédiat sur une cuvée haut de gamme comme ça.
Excellent. 

Vésale:
Le plus drôle quand je retranscris le commentaire de Charles, c'est que j'ai eu la même impression initiale sur la syrah...puis je me suis dit que notre hôte ne pouvait nous servir que du pinot et que je faisais donc fausse route!
Le nez est super expressif, dense, concentré, à la fois sur du fruit rouge (façon coulis) et du fruit noir, délicatement fumé, des notes de tabac, le coté viandé/lardé va apparaitre avec l'aération, c'est finement poivré, ça envoie...
En bouche, c'est velouté, large, long, les tanins sont fondus, c'est vraiment très beau, on part tous les deux assez vite sur un joli cru sur Gevrey (moi je pars sur un Charmes),
Finalement, on est plutôt nul, c'est de la syrah, mais quelle syrah!
Excellent

C'est lequel des 3 qui met la chaussette, une dame ?

Notre hôte, si j'ai bien compris la question

 Domaine Jean-Michel Gerin, Côte Rotie La Vallière 2012

Bouteille achetée au domaine il y a quelques années.
Ouverture et vin épaulé 1h, verre Spiegelhau Bourgogne.
Le bouchon est nickel, marqué sur son disque.
La robe est rubis fonçée, quelques reflets tuilés.
Le nez est discret, pointe florale, je n'y retrouve pas les marqueurs du secteur, un peu d'épices, c'est plutôt féminin et très avenant...
En bouche, c'est une grosse claque, un vin tout en finesse, une matière magnifique avec des tanins complètement intégrés, la retro fait ressortir les notes florales, le vin s'étire sur une très belle longueur.
A l'aveugle, je serai partie sur un cru nuiton de très belle facture!
Enorme plaisir sur cette quille, et content d'en encaver annuellement.
Bises

Ouvert aujourd'hui cette Côte-Rôtie Champin du Seigneur de Jean-Michel Gérin
Robe : grenat clair, reflets chocolat/brique, dépot sur la bouteille.
Nez : bois mort, fruits rouges confiturés, chocoalt, fourrure; tertiaire mais assez monolithique, n'évolue pas trop à l'aération
Bouche : attaque assez fraîche/acide, du fruit en milieu de bouche. Une certaine souplesse, pas beaucoup de volume, et une petite impression de sêcheresse en fin de bouche. Ceci dit, le vin se boit facilement, et d'ailleurs la bouteille est presque terminée à la fin du repas.
Conclusion : Bien/Très bien. Vin marqué par ces arômes de bois sec, à la structure assez souple pour une Côte-Rôtie 1999 (chez Jamet, le vin est beaucoup plus dense, complexe aromatiquement, avec de l'encens, de la suie, du cassis, des arômes floraux) mais au bout du repas, on se rend compte qu'on a eu envie de se resservir et que la bouteille est terminée. Je me souviens d'un vin marqué par un élevage outrancier en prime jeunesse il y a 20 ans , avec des arômes de noix de coco, tout celà s'est fondu désormais, le vin s'est posé, en forme, pas du tout fatigué, ce qui est déjà pas mal pour un vin de 23 ans.
David Chapot.

Domaine Jean-Michel Gérin, La Champine Syrah 2021 

Pour commencer la série de rouge, je propose un 100% Syrah, histoire de voir si nous trouvons des marqueurs.
La robe est violine.
Le nez est une explosion de fruits noirs.
En bouche les tannins sont imperceptibles et tout le monde s'accorde pour dire qu'il s'agit d'un vin facile à servir en toute occasion.
Alors oui, ça manque clairement de complexité mais je ne crois pas que cette cuvée en ait la prétention.
Pour ma part je suis agréablement surpris par rapport au millésime. Comme quoi même quand la météo ne veut pas, il y en a qui arrivent à sortir des bons produits.

www.lapassionduvin.c...

Pas forcément étonné sylvain de tes conclusions pour les rhones en 2021.
J’ai bu que 3-4 domaines en rhone et globalement c’est digeste, y a du fruit, sur les bons/tres bons il y a un peu complexité.

Il n’y a pas la puissance et l’alcool des millésimes chaud comme ces dernieres années. Ce qui me va bien 

Domaine Jean-Michel Gérin Côte-Rôtie La Landonne 2006
Premier nez un peu « tape à l’œil » exprimant un élevage sophistiqué, vanillé et balsamique. Lorsque cela s’estompe, on perçoit une belle complexité avec un mélange subtil de fruit (cerise, cassis, mûre), d’épices douces, de jambon fumé et de violette. La bouche est nette et pure, très fruitée avec des tanins veloutés et une matière à la fois généreuse et gourmande où un peu d’alcool ressenti ne pose pas de problème. Finale réglissée et fruitée de belle consistance mais qu’on aurait attendu plus persistante encore. Magnifique vin malgré tout.
Pierre

Domaine Jean-Michel Gerin - Côte-Rôtie - Champin le Seigneur, 2020

Ouvert et carafé dans la foulée.

Superbe nez, d’emblée, et je préciserai même, magnifique de jeunesse, pur, beaucoup plus pur en tout cas que le 2019 qui fût quelque peu marqué par la barrique. On est sur les fruits rouges, jolie profondeur (déjà !), puis belles notes de poivre, violette. De la fraîcheur. Un boisé souple, adapté et délicat souligne l'ensemble. Le vin est tel que je l’avais connu à Ampuis en janvier dernier, je suis sous le charme.

La bouche décoit, toutefois. Je veux dire, le nez est si beau, force est de constater que la bouche ne l’égale pas. L’intensité aromatique n’est pas si élevée, et apparaît presque timide, quasi demi corps. Petite astringence/sécheresse en fin de bouche.

Mes invités sont épatés avant même que je dise quoi que ce soit à propos de ce vin, ce qui me fait plaisir.
A mon sens, la bouche n’est pas à la hauteur du nez donc, mais tout de même, beaucoup de plaisir avec ce Champin.

Garde : à attendre 6-8 ans, que ce très beau vin s'exprime davantage. Mais si on l'ouvre dès maintenant, on pourra vraiment se délecter de ce nez raffiné et fidèle à son appellation.

Domaine Jean-Michel Gerin, Côte-Rôtie La Landonne 2006

Ouvert 2h avant. Bouchon nickel, à peine imbiber.

Nez d’intensité moyenne mais très profond, complexe avec plein de tout, entre autres des petites notes de fruits rouges, cassis, violette, poivre long, floral, minéral.
Belle matière en bouche, très complexe, minéral, floral, fruité, très long, sur la pâte de fruits de rouge. Belle équilibre à la limite, juste l’acidité qui déborde un peu mais cela donne du peps. Très belle et fine amertume en final qui rappelle des touches salées

S'améliore encore après 3h d’ouverture. Il ce fait un peu déborder par un filet de sanglier sauce chausseur mais sans sombrer non plus.
Magnifique cartouche au final!

   




 

Dom écrit:

 Il ce fait un peu déborder par un filet de sanglier sauce chausseur 

 

Il n'y a pas de honte à se faire déborder par quelqu'un qui est mieux chaussé 

Michel sors de ce corps !!!!!

starbuck écrit:

Il n'y a pas de honte à se faire déborder par quelqu'un qui est mieux chaussé 

Rahh tu viens de résoudre enfin cet énigme vieille de 30 ans  différence entre un bon et un mauvais chasseur  

Mais il est quand même précisé que ça reste une belle cartouche

Moi, sur une sauce chausseur, j'aurais mis un vin nature mal fait .

LPV Lutèce se console de l'élimination du XV de France par MConstant


Domaine Jean Michel Gérin, Côte Rôtie, Champin Le Seigneur, 2004
Le nez présente une belle élégance et une belle harmonie entre du fruits noirs, un léger champignons et des arômes de rose fanée qui pourrait faire partir sur un beau pinot noir. D'ailleurs c'est la majorité des suggestions de mes compères. 
La bouche est toute en élégance, harmonieuse elle aussi avec une vraie finesse, un joli fruit rouge encore présent, une finale très légèrement truffée et de legers tannins aussi présents. 
C'est délicieux à point et comme le signale un dégustateur présent "rien ne fait plus pinot qu'une belle syrah un peu âgée". Délicieux aujourd'hui et ne gagnera rien au vieillissement (pas assez de matières et le tertiaire complet n'apporterait rien).  

Domaine Jean-Michel Gerin Côte-Rôtie Les Grandes Places 2014

Bu à cette occasion www.lapassionduvin.c...

Robe sombre, fruits noirs frais, un peu lardé, bouche très élégante sur la finesse, bien prolongée par une belle acidité, il y a suffisamment de matière pour l’envelopper, gros écart avec la précédente, normal mais très, très joli et j’ai préféré ce style au château d’Ampuis du même millésime. 

Stéphane