Sébastien,

C'est quand même bien compliqué à suivre, l'histoire du CRV...

Eric,

Je suis heureux de te lire, j'avais eu un peu de mal à comprendre... Mais j'attribuais cela à mon ignorance.

Bien cordialement,
Thierry

Thierry,

Non non, c'est assez simple .
Pour cause de divergences de vue profondes, j'ai annoncé aux participants me retirer de l'expérience commune initiée à l'automne 2006, mais je ne veux pas faire étalage de mes déboires conjugaux .
J'ai annoncé sur LPV fin décembre 2008 le démarrage de l'expérience culture de la vigne chez Voge, un projet qui a mis un peu de temps à se mettre sur pied (c'est le cas de le dire...). J'ai ouvert un sujet sur LPV pour l'annoncer, et ainsi élargir à d'autres participants : LPV Rhône est notre signe d'appartenance, je ne revendique aucunement le CRV.
Je constate moi aussi que vous n'étiez pas beaucoup chez Graillot, et que tu n'as rien fait pour que notre séparation et la démultiplication des activités profite à d'autres . C'est dommage, mais tu gères maintenant le CRV comme tu le souhaites : tu es président à vie. Qui est où n'a aucune espèce d'importance, simplement 12 participants a toujours été une limite.

Pour en revenir au sujet principal, je croyais que Maxime égrappait totalement ?... 30% à mon avis est l'égrappage du domaine Graillot sur 2008, à titre exceptionnel.

J'ai relu mes notes et recalé l'ensemble. Mea Culpa....J'ai déposé trop tard hier soir...Pour le reste, LPV n'est pas un lieu pour polémiquer...

"La vendange entière est effectuée à la main"... X(

J'ai relu mes notes et recalé l'ensemble.

Sans répondre à aucune de mes questions

Eric, je tâcherai d'y répondre. Rassure toi, tu auras les réponses aux questions que tu as posées.

Je n'avais pas le sentiment de polémiquer, et je ne vois pas à quel autre endroit que LPV parler du "CRV" ?
N'en parlons plus. Merci pour ta modification sur la vendange, c'est mieux que pour les algues !

Mon premier St Joseph de Mr Graillot, bu à la beaugravière (découvert en lisant LPV; Merci LPV(tu), quelle carte des vins !!).
C'est vraiment délicieux. C'est rond, fin, fruité, avec une belle longueur. J'ai adoré le côté soyeux de la texture.
A découvrir

eric

Domage pour le manque de précision, effectivement...
Domage aussi que l'on vous mène facilement en bateauX(
Grosses bises à tous les LPViens/iennes

Décidément c'est ma fête. Comme précisé plus haut, je vous donnerai ce complèment d'informations afin que vous ne perdiez pas le cap.:

J'ai bu un Crozes-Hermitage rouge 2006 de Graillot, ce soir.
C'est bon, le nez est marqué par les fruits noirs avec des touches de violette, la bouche est concentrée, ample, équilibrée et longue.
Mais... E t après, c'est une question de goût, j'ai mieux aimé le Gonon 2006 bu cette semaine.
J'ai racheté des 2005, je n'ai pas envie de le faire avec le millésime 2006: je me demande si le 2007 n'est pas aussi bon.
Actuellement, il m'apporte plus de plaisir immédiat et il me semble capable de vieillir.
De ces trois millésimes de Crozes de Graillot, mon préféré reste le 2005.
Je dois admettre que j'éprouve habituellement un grand plaisir avec les Rhône de ce millésime qui semblent peu abordables actuellement à beaucoup

Un constat "objectif": 2005, 2006 et 2007 me semblent être trois beaux millésimes en Crozes chez Graillot et ce, dans les deux couleurs.
J'ai déjà commenté les blancs

Cordialement,
Thierry

Thierry,

parlez vous du Saint Joseph de Gonon ?
Personnellement j'ai bu deux Crozes-Hermitage 2006 de Graillot et un St Joseph de Gonon 2006...
Le premier Graillot était extraordinaire, le second était moins expressif. Je situe le vin de Gonon entre les deux...Donc balle au centre!!! Enfin la première bouteille de Graillot était tout de même largement supérieure aux deux autres...

Cordialement,
Florent

Florent,

Je parle bien du Saint-Joseph rouge 2006 de Gonon.
J'aime beaucoup également la cuvée les Oliviers, un des meilleurs Saint-Joseph blancs, à mon avis.

Bien cordialement,
Thierry

Crozes-Hermitage rouge 2007 :

La robe est sombre
Le nez est un peu fermé mais sur les fruits noirs, le cassis avec des épices, le clou de girofle
En bouche la matière est soyeuse sur le cassis, la myrtille, c'est très fruits noirs mais aussi florale avec un peu de jasmin.
On a aussi beaucoup de réglisse qui se renforce à l'aération et du clou de girofle, des épices douces.
La finale est assez longue mais semble un peu austère, le vin fait minéral, un peu bridé sur la fin.
Pour moi il est à attendre absolument même si il a apporté beaucoup de plaisir hier soir.

Crozes-Hermitage rouge 2007,

Joli nez floral et sur la prune. En bouche on retrouve la prune, et ce petit côté floral, ainsi que des épices. Un vin qui est assez dense, mais comme le fait remarquer icna, la finale est assez austère et dure. Certainnement une bouteille à attendre.

Une certaine ressemblance avec la cuvée Gaby 2007 du domaine Colombier, même si celle-ci a un profil beaucoup plus accessible et harmonieux aujourd'hui.

Robe jeune, noire, violacée.
Nez frais, pur, élégant, sur la feuille de cassis et la fumée, complété par des notes sanguines et d'élevage.
Bouche fraîche et équilibrée, fruitée, belle longueur, acidité et tannins un peu en avant à l'ouverture, mais le tout s'harmonise avec l'aération, vin tendu, beaucoup de plaisir et prometteur.

De retour vers 21 heures du concours de la défarde crestoise à Crest; nous avons décidé de gouter le plat cuisiné par ma moitié.
Et à chaque fois que je mange de la défarde, c'est toujours la même question : "mais quel vin ouvrir ?"
Pressé, affamé, vaguement rhino-pharyngé, je me précipite à la cave. Un vin blanc ou un vin rouge ?
La défarde c'est plutôt gras, plutôt relevé : "un condrieu n'y résisterait pas" me dis-je.
Va pour un rouge ! Un Saint Joseph ? Je n'ai que du 2005 ! Ce sera fermé de chez fermé. Diable ! Quel souci !
Et puis j'ai vu la partie des Crozes, les étages 2006, et un nom, que je n'ai pas gouté, acheté sur les conseils d'un cousin :
Alain Graillot Crozes-Hermitage rouge 2006

Une fois la bouteille ouverte, je note la couleur du vin, sombre, concentrée.
Je verse un peu de vin dans un Spiegelau Authentis.
Malgré mon embarras nasal, le Cassis me saute au visage.
Il est accompagné d'autre chose, je dirais de la truffe, mais ça me parait tiré par les cheveux.
D'ailleurs après avoir lu le spécial vin de Science et Avenir, je me dis que tenter de découvrir les notes olfactives doit être relativisé (le visuel influant sur l'olfactif et mon nez étant plus bouché que dégagé ; pour les yeux ça va merci).
En bouche c'est précis, l'acidité est belle, la finale tannique : infanticide.

L'accord avec la défarde est correct sans plus : celle de cette année était fine et bien mois relevée que l'année dernière.

Modification : Monsieur Cacciaguidi suggère une Saint Joseph Blanc de chez Coursodon : le Paradis de Saint Pierre.

Cordialement,
Bruno

Bruno,

pour ma part je connais ce plat puisque ma belle famille est crestoise mais pourrais tu expliquer à la commaunuté LPVienne quel est ce savoureux plat qu'est la défarde crestoise....:)o

D'avance merci

La Défarde Crestoise est constituée d'abats d'agneau. C'est un plat en sauce qui se mange chaud.
Selon la cuisinière il sera plus ou moins relevé ou facile à mâcher.
Voilà une photo de la défarde 2007 réalisée par ma compagne (il fera bondir les puristes (je n'en suis pas) : il y a des morceaux de carottes !!!)



La version 2009 était fine, gouteuse, relevée juste ce qu'il faut : un régal.
Cela lui a pris 8 heures pour faire ce plat.

Voilà la recette donnée aux participants au concours :

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Ingrédients pour 6 personnes : 2 kg. de panse et de tripe d'agneau crue, 10 pieds d'agneau, 1 kg. d'oignons, 12 gousses d'ail, 4 carottes, 1 gros bouquet garni de céleri, d'un brin de persil, de vert de poireau, thym laurier ; du sel, du poivre, 4 tomates fraiches, 50 gr. de beurre, 50 gr. de farine, 3 clous de girofle, 1 litre de vin blanc, 1 cl. de cognac.

1ère OPÉRATION :
- Laver soigneusement panse et tripes, couper les panses en carrés de 5 cm. de côté, les replier sur elles-mêmes en forme de paupiettes, les ficeler avec les boyaux (1)

2e OPERATION :
- Faire blanchir les paupiettes avec les pieds d'agneau, les rafraîchir, flamber et parer les pieds d.'agneau.

3e OPERATION :
- Placer une assiette renversée dans le fond d'une marmite haute ; mettre les pieds d'agneau, les paquets de panse, ensuite les oignons- entiers et les carottes entières également, les 12 gousses d'ail épluchées avec, en plus, 2 gousses d'ail entières piquées des 3 clous de girofle, le bouquet garni, les 4 tomates coupées en quatre. Mouillez avec le litre de vin blanc et finir avec du bouillon, ou à défaut, de l'eau additionnée de deux doses de concentré du commerce. Saler et poivrer légèrement. Porter à ébullition et laisser cuire lentement pendant 5 heures.

4e OPERATION :
- Renverser tout dans une grande passoire, en ayant soin de recueillir le jus de cuisson ; Faire réduire cette cuisson de moitié. D'autre part, dans une casserole plus petite, mettre les panses, les pieds d'agneau, en enlevant soigneusement tous les os, prélever les oignons et les gousses d'ail, que l'on passera au tamis ; ajouter cette purée d'oignons et d'ail à la cuisson.

5e OPERATION :
- Faire un roux avec le beurre et la farine, laisser rissoler lentement jusqu'à ce qu'il prenne une teinte marron (2). A ce point de cuisson, ajouter une persillade (4 gousses d'ail et une poignée de persil), laisser rissoler, mouiller avec le jus de cuisson ; faire l'assaisonnement avec sel, poivre, cognac. Verser la sauce sur les paquets et laisser mijoter au moins une heure. Servez très chaud.

1) Si vous habitez Crest, vous n'aurez pas à faire cette première opération, car vous trouverez dans le commerce des paquets tout préparés. Assurez-vous seulement qu'ils soient bien faits avec de l'agneau.
2) Nous signalons deux variantes fréquemment employées pour la fabrication de la sauce, qui en augmentent la saveur et facilitent la coloration du roux : la première consiste à se procurer 150 gr. de foie d'agneau, qu'on coupe en petits cubes et qu'on fait revenir ave le beurre et un peu d'huile. Après l'avoir faite délicatement mijoter, on retire les cubes d foie et, avec le reste, on prépare le roux comme il est dit pins haut. La deuxième variante plus simple, consiste à ajouter au roux du jus de rôti, généralement du jus de rôti de porc.

Plus d'informations : www.mairie-crest.fr/...

Cordialement,
Bruno

Merci Bruno...

Robe dense, noire, sans surprise.
Nez sur le cassis, la mûre, et des notes habituelles de fumée.
Bouche dense mais assez ronde, agréable, bien équilibrée, avec une bonne longueur.

Ce vin me paraît plus accessible que le 2006 dégusté dernièrement.
Un fruit plus mûr, et une acidité moins importante.
Par contre, il a moins d'élégance.

Robe très dense, noire.
Nez très classe, élégant, sur la feuille de cassis, la violette, le poivre blanc. Plus distingué que le nez de la cuvée générique.
Attaque dense, sur la matière, mais avec du gras également, très équilibré, des tannins encore serrés mais pas saillants du tout, moins de rondeur et plus de tension que la cuvée générique, grande longueur.

Pour l'amour de Dieu, n'ouvrez pas cette bouteille!

Dégustée ce weekend entre amis, elle était en pleine phase de fermeture: un nez assez médicinal et décousu malgré un fruit sublime, et en bouche des tanins très mal insérés, durs, une matière en retrait... Pour avoir gouté cette même bouteille 6 mois auparavant, elle est clairement en train de se refermer car elle était superbe à l'époque.
D'ailleurs, de manière générale, il sembleraient que beaucoup de syrahs du Rhône Nord 2006 seraient en train de se refermer aujourd'hui, tandis que la plupart des 2005 commencant à procurer beaucoup de plaisir.

Déception donc, d'autant plus que c'était ma seule bouteille. Mais le potentiel est là.

Cordialement,
Thomas

Thomas,

Tu auras lu que j'ai mieux goûté ce vin que toi dernièrement...
Je n'ai pas eu l'impression d'un vin fermé, mais plutôt celle d'un vin sur la réserve.
Je suis donc d'accord pour dire qu'il faut attendre!

La boulette! C'était une 2006!
Pardon, je corrige le titre de mon message de ce pas...

C'est bizarre thomas non pas sur cette bouteille mais je pense plutôt que les 2006 sont plus ouverts que les 2005 sur Rhone Nord (bu ce WE un St Joseph Cuvée Du Papy 2006 de Monteillet excellent). Il faut que j'ouvre de nouveau 1 ou 2 bouteilles en crozes pour me faire une idée. Mais les 2005 sont plus fermés à mon humble avis..

Arnaud.

bonjour, je ne suis pas un spécialiste absolu des vins d'Alain Graillot, mais de ma petite expérience, ce sont plutôt des vins qu'il faut savoir attendre un peu. C'est très bon sur les 2 premières années, et surtout après 5 ou 6 ans, où vraiment il y a un quelquechose de plus, qui me fait comprendre la renomée de ce vigneron.
Actuellement le crozes 2004 est excellent par exemple. Mais je garde jalousement mes 2005 pour l'instant... :)o

Eric

Je suis d'accord pour dire que 2006 est plus ouvert actuellement que 2005, mais également pour dire que 2007 est plus ouvert que 2006...

J'ai ouvert un Alain Graillot Crozes-Hermitage 2006 ce weekend : c'est ferme a double tour ...
Le nez est sans expression, même après 24 heures d'ouverture. En bouche après le coup de tir-bouchon c'est une belle syrah floral mais encore très marquée par un cote épicé, fumée, un léger brulé (élevage ???) , c'est bon mais cela pourra donner nettement mieux dans quelques temps.
Le lendemain la bouche a légèrement séchée, les tannins sont un peu plus dur , le vin a perdu son cote vif et floral.
Bref je pense qu'en ce moment ce n'est pas le moment de toucher a 2006. En attendant 2005 , je vais boire mes 2007 :-)

Stephane

Alain Graillot – Crozes-Hermitage blanc – 2007 – 13% - 75cl - N.18091

Niveau du vin OK et bouchon à peine imbibé.
La robe est jaune, brillante et limpide.
Le nez est plutôt intense, sur les fleurs blanches.
La bouche est riche, charnue mais tendue, avec de beaux amers.
La finale finit fort, encore sur les amers et une légère note mentholée

Belle bouteille, sans chichi, à boire à table.
J’ai du mal à imaginer cette bouteille meilleur que ce qu’elle est actuellement.
Et j’ai peur que le temps ne lui apporte de la lourdeur.
Autrement, je commence sérieusement à croire que le meilleur de Graillot se trouve dans son blanc.

Stéph