Crozes-Hermitage blanc 2006 Graillot

Le nez est élégant, sur les fleurs, la poire, l'amande avec des touches miélées.
La bouche est pleine et savoureuse. Concentrée et grasse, elle possède une belle acidité qui évite la lourdeur et qui contribue à la longueur de la finale où l'on perçoit une agréable amertume.

J'aime beaucoup

Cordialement,
Thierry

Thierry,

j'ai dégusté 3 fois ce millésime BLANC d' Alain Graillot, et comme toi, je lui trouve un bel équilibre entre le "gras" et l' acidité... noté 15,50+ à chaque dégustation!

Le CH rouge 2006 est aussi très réussi comme le souligne Florent ...même si LA GUIRAUDE est d'un autre "calibre" (notée 16+) en 2006!

Christophe,

C'était, pour moi aussi, ma troisième dégustation du Crozes blanc 2006 de Graillot.
Il me semble que je n'avais pas encore déposé de note, ce que je pensais avoir fait...
J'ai aimé à chaque fois avec son "gras" qui le distingue du 2007, que j'ai également oublié de commenter

Amitiés,
Thierry

Si je te comprends bien, tu dis que le 2006 blanc a plus de gras que le 2007. J'ai du 2006 en cave que je n'ai pas encore ouvert, mais j'ai goûté le 2007 l'été dernier que j'avais adoré. Le 2006 est-il encore meilleur ? Quid de la capacité de garde sur le blancs. Quelqu'un a déjà essayé ?

Bonjour

les blancs de Graillot doivent être bus sur la fraicheur et le fruit (croquant, bien souvent chez lui). Alain GRAILLOT lui-même n'encourage pas du tout la garde sur ses blancs (il m'avait dit envisager une capsule à vis pour "marquer" le côté consommation rapide à envisager, l'a-t-il fait sur 2007?)
Une bouteille vieille de 4-5 ans avait été bue à Lyon voici deux ans. Irrémédiablement foutue...

Cordialement

PS pour les rouges évidement c'est une autre histoire!!

Bonjour,

il est vrai qu'Alain Graillot conseille de boire ses blancs assez vite, dans les deux trois ans. Je ne crois pas que ce soit pour autant la seule et unique façon de les apprécier. On est pas toujours le meilleur juge de ses propres créations, que ce soit en vin, en musique, en peinture... Pour ma part c'est vrai que je les apprécie jeunes, mais je pense que si Thierry D. les aime plus évolués ce n'est pas sans raison ! On peut lui faire confiance. Il en nous reste plus qu'a organiser une dégustation pour apprécier sa sensibilité propre par rapport à l'évolution de ses crozes blanc.-D

Julien

Bonjour Julien

j'aimerai bien avoir vos impressions sur des "croze blanc" agés du sieur Graillot. Ayant fait l'expérience une fois (contre l'avis du vigneron) je ne retenterai pas. J'ai d'ailleurs bu toutes mes bouteilles( 6) du 2006 sans aucun regret!

J'ai bu un 2004 l'année dernière, lorsque j'ai reçu mes 2004 blancs, je les ai trouvés assez plats, peu causants. Celui que j'ai bu l'année dernière (2008) était ouvert et trés parfumé. Je n'ai plus les sensations précises en tête mais j'ai eu beaucoup de plaisir. Sinon j'avais bu les 2005 avant, car souvent je les préfères en effet jeunes. Mon message précédent relevait plutôt le fait que Thierry Debaisieux, dégustateur confirmé semble lui apprécier les blancs de Graillot un peu évolués. Il ya donc aussi peut-être un intéret à les laisser vieillir, c'est alors plutôt une affaire de goût ?

bonne soirée

Julien

Merci, Julien pour ces précisions

Je vous assure que le 2006 blanc actuellement, conservé dans de bonnes conditions, ce n'est pas mal...

Amicalement,
Thierry

Deux ans,ce n'est pas très vieux pour un blanc...

Thierry

oubliez une bouteille (n'en gâchez pas d'autres) encore qq années et vous goûterez le résultat!!
Effectivement deux ans ce n'est pas vieux. La bouteille dont je parlai plus haut était un peu plus vieille. Je pense qu'elle avait 4-5ans, pas davantage.

J'avais acheté mon 2007 blanc chez le caviste sur la Nationale à Tain l'Hermitage. Le caviste m'avait indiqué en conserver d'assez vieux millésimes qui devenaient surprenant au vieillissement. Le bon truc avec ces vins, c'est que vu le prix initial, cela ne coûte pas grand chose d'en faire vieillir une ou deux bouteilles, sauf s'ils s'avèrent extraordinaires après coup et que l'on en a plus ...

Alain Graillot - Crozes Hermitage - 2001 - 13% - 75cl - 100% Syrah

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Le niveau du vin un peu bas.
Malgré tout, le bouchon est impeccable.

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Je coupe le bouchon car je me demande où est passé le vin manquant.
Le bouchon est en fait imbibé à l’intérieur sur environ les 2/3 du bouchon ce qui explique le niveau du vin dans la bouteille. :
Première fois que je vois ca.
Quelqu’un a-t-il déjà eu la même expérience ?

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Retour au vin lui-même.
La robe, grenat, montre des signes d’évolution très nets (ca ne se voit pas sur les photos, trop sombre, désolé).
Le nez est intense, prune, légèrement poivrée et des épices douces (très bien)
La bouche est celle d’un vin à maturité.
On retrouve le nez, très agréable en début/milieu de bouche mais qui révèle ensuite une acidité légèrement trop marquée.
La finale est à la fois agréable par les arômes proposés et la longueur.
Par contre, il y a un côté asséchant pas très agréable.

Conclusion : Je ne sais pas trop quoi dire sur cette bouteille.
Elle m’a beaucoup plu sur certains aspects mais en même temps, elle m’a un peu déçu.

Amitiés.

Stéph

N.B.: présence d'un fort dépôt.

stéphane, enquêteur en part des anges....

Excellente et instructive ton inspection du bouchon, Stéphane !
Je n'aurais jamais pensé à ça !

J'ai le souvenir de ce vin il ya un peu plus d'un an, carafé, magnifique, bu chez Olivier Rollinger(avant qu'il ne décide de fermer) accompagnant un carré d'agneau divin. L'accord des deux était parfait, et je m'étais régalé (). Je n'ai aucun souvenir d'une acidité trop marquée, mais il est vrai que j'apprécie assez une certaine acidité (dans une certaine limite évidement, car le vinaigre ce n'est pas mon truc).
En tout cas, j'avais trouvé ce vin à maturité. Par rapport aux crozes rouge de Graillot bus plus jeunes, il avait une ampleur supplémentaire.

cordialement

Eric

Petit match amical, à table, entre Crozes-Hermitage Albéric Bouvet 2006 de Gilles Robin et Crozes-Hermitage 2006 de Graillot. Bouteilles ouvertes 3h avant le repas, non décantées.

Albéric Bouvet 2006
Nez d'une pureté remarquable, sur le fruit, la cerise, avec un petit côté fourré et une impression d'encre. C'est profond et d'une classe folle.
La bouche est en léger retrait, en dedans, malgré de beaux tannins. Le mileiu de palais est porté par une acidité qui doit encore se fondre et amène une finale longue et de grande précision. Un beau vin, tout en finesse, qui va aller en s'améliorant.

Graillot 2006
Nez moins frais, plus mûr, avec des notes de prune, de viandé, de racines et de feuilles mortes. Moins pimpant, il semble être plus mature.
La bouche est plus volumineuse, avec des tannins marqués, et une extraction plus importante. Grane amplitude sur le milieu de palais, porté par une trame amère, déroulant une longue finale avec une rétro sur la cerise. Mons frais, plus mûr, il plaît par son côté un peu macho.

Les 2 bouteilles ont été finies en simultané et les avis autour de la table divergeaient quant au préféré. En ce qui me concerne, je pense que je recherche plus la finesse de la cuvée à Robin, qui donnera une superbe bouteille dans 2-3 ans. Mais le vin à Graillot se comporte très bien.

Domaine Graillot, Crozes Hermitage « La Guiraude » 2005, 27 euros caviste.

Ce vin est issu de la plaine des Chassis, dans sa partie médiane, sur la commune de Pont de l’Isère au lieu-dit Les Chênes Verts. Ici les sols sont très caillouteux, les galets alluvionnaires recouvrent les sols bruns sablonneux. La Guiraude est une sélection des fûts jugés les meilleurs par Alain Graillot. Les vins sont élevés pendant un an avec très peu de bois neuf, ils sont filtrés mais pas collés.

Malheureusement la bouteille de Guiraude dans le millésime 2005 était bouchonnée. Pour se venger de cet affront, on commet un infanticide en ouvrant une autre dans le millésime 2007.

Domaine Graillot, Crozes Hermitage La Guiraude 2007

La robe est violine dense et compacte. Les senteurs perçues sont très florales, violette et pivoine, menthe poivrée et myrtille.
En bouche, à l’ouverture le vin n’est clairement pas en place. C’est très désordonné. Le lendemain après une nuit d’aération, le vin s’est mis en place. Les tannins sont très moelleux. L’acidité se fait d’avantage ressentir et élance ce vin qui hier était si pataud. La finale est longue et fruitée.

Un très bon moment…

Domaine Alain Graillot - Crozes Hermitage - 2006

Un vin bu au restaurant, servi en carafe.
La robe est sombre, encore très jeune, brillante aux nets reflets bleutés.
Le nez est envoutant, floral, sur la violette, les fruits noirs, un peu d'olive noire et de caramel au lait.
Très jolie bouche fruitée (myrtille), une petite touché viandée lardée, le tout bien tendu par une belle acidité et des tanins encore présents mais du tout asséchants.
J'ai beaucoup aimé ce vin qui s'est parfaitement accordé à une canette et un pigeon rôtis.

Bien d'accord avec toi oliv .. J'en ai plus je les ai bu trop vite

Petite question aux connaisseurs : une idée du tarif de ce vin ?
Je crois en avoir vu chez mon caviste et j'ai bien envie de foncer.

Bonjour,

J'ai payé les miennes 16 euros je crois...

Florent

j'ai payé 15 euros et le vin les vaut

Stéphane

J'ai l'impression que ce 2006 commence à se refermer.

La dernière bouteille bue était nettement moins expressive que le 4 précédentes...

Hier soir, je suis passé chez Daniel chercher deux Grands Crus de William Fèvre qui n'avaient pas été livrés en même temps que les autres, les Clos et les Preuses 2007.
J'avais vu qu'il venait de mettre sur sa liste deux 2007 de Graillot, le Crozes et le Saint-Joseph.
J'ai bu souvent les Crozes, même en cuvée Guiraude, mais je pense bien que je n'avais encore jamais dégusté un Saint-Joseph de ce producteur ( La liste de Jean-Louis n'est pas complète )
J'ai donc goûté avec Daniel un Saint-Joseph 2007 de Graillot
Sa cave est froide toute l'année et ce n'est pas le meilleur endroit pour déguster un vin qui y repose par contre dans d'excellentes conditions.
Malgré cela, le vin semblait savoureux et équilibré...
En rentrant à la maison, j'ai rempli une 1/2 bouteille avec le reste du flacon pour pouvoir le regoûter ce soir.
Voilà, c'est fait...
Le nez est sur la mûre et le cassis avec des touches minérales et épicées. Il est très plaisant.
La bouche est savoureuse et ronde, au premier contact. Elle est concentrée et volumineuse, elle a une très belle longueur. Elle laisse l'impression d'un vin équilibré...
J'ai beaucoup aimé et je pense que Jean-Louis avait raison quand il me signalait la qualité des Graillot 2007

Bien cordialement,
Thierry

Nous l'avons également bu à Ampuis cette année,au restaurant,en le comparant à La Guiraude du même millésime.

C'est un joli vin(noté 15,5+),à la tension minérale évidente,plus sensible que sur le Crozes,à mon avis,mais avec moins de puissance et d'élégance cependant.La Guiraude le dominait tout de même(16,5).

Merci, Laurent, pour cet information intéressante.

La Guiraude, c'est environ 30 euros...
J'ai prévu d'ouvrir en même temps, prochainement, pour les comparer, les Saint-Joseph et Crozes cuvée "classique" 2007 dont les prix sont plus proches.

Ta note confirme ce que m'avait dit Jean-Louis au sujet de l'excellente réussite de la Guiraude

Amitiés,
Thierry

Je suis même "monté" jusqu' à 16/20, Laurent pour ce ST JOSEPH 2007, pour moi le MEILLEUR millésime d' Alain Graillot dans cette AOC !!!

Pour LA GUIRAUDE, il me semble bien que nous avons dégusté le 2006 (d'accord pour le 16,50!)...

Très "amicalement" !!!

Christophe,

Pour une première rencontre avec le Saint-Joseph de Graillot, j'ai donc eu de la chance

Amitiés,
Thierry

J'ai moi aussi pu déguster cette bouteille hier soir en compagnie d'une Grange des pères 05.
Je trouve qu'il y a une véritable parenté de style entre ce Saint Joseph 2007 et La Guiraude sur le même millésime, notamment en ce qui concerne la "granularité" des tannins.
En tout cas robe violine très dense.
Nez assez classique des syrah rhodaniennes: fruits noirs, un côté très épicé mais aussi un petit côté très floral (violette) que je retrouve de façon assez constante sur les vins du millésime 2007. La bouche est puissante dense et concentrée. A mon avis il lui faut du temps ou alors un bon carafage pour être apprécié pleinement.

Je pense que 2007 en Rhône Nord va nous donner des vins très plaisants et ceci sans avoir à attendre des lustres. Ceci explique sûrement en partie la grande satisfaction éprouvée par de nombreux participants au salon des vins de Tain alors que les précédentes manifestation, qui pourtant présentaient les médiatiques millésimes 2005 et 2006 avaient suscité beaucoup moins d'enthousiasme.