Bonsoir Guillaume,
Je n'y connais rien sur ce type de vin c'est trop sudiste pour moi mais je n'y ai pas trouvé d'acidité flagrante ni de matière trop fluette , ça se tenait mais rien de phénoménale non plus.
Stéphane

Domaine Jean-Louis Chave, Saint Joseph, 2011
Robe grenat foncée sans trace d'évolution.
A l'ouverture le nez présente un boisé prégnant mais le fruit est tout de même ressenti (cassis, mûre).
Après quelques heures le boisé est moins présent et le fruit s'exprime plus, avec également des notes sucrées et réglissées.
La bouche est structurée mais trop austère et monolithique.
Peut-être que ce vin traverse une phase ingrate, voir de fermeture mais en l'état actuel je reste sur ma fin.

Domaine Jean-Louis Chave, Saint Joseph, 2012

bu après aération d'une heure. Que c'est puissant au nez ! Poivre, violette, zan, la palette classique de la syrah y passe et on se dit que même si jeune, ça va être grand. Et non car la bouche, très puissante elle aussi, n'est pas au niveau : c'est encore serré, surtout en finale, et surtout, l'élevage est très (trop ?) présent : il domine le fruit noir, l'olive et le bois de sental pour laisser irrémédiablement une trace vanillée dans le palais. La matière, dense, est là et devrait supporter une longue garde (au moins 5 bonnes années) pour faire fondre cet élevage, sans doute trop poussé pour mon palais. Ça reste bon et la bouteille est finie rapidement. Bouteille appréciée pour son expressivité mais sans élégance.

Bien + en l'état,

Cordialement,

Seb

Jean-Louis Chave - Saint Joseph 2012

Bu au restaurant (donc sans aération préalable, et je n'ai pas demandé de carafage)

Nez oscillant entre l'éponge humide et le vernis (notes de réduction?).
C'est peu engageant, mais la bouche, certes puissante est, je trouve, équilibrée et plaisante.
Toutefois, après une heure d'ouverture, non seulement le nez n'a pas évolué, mais les tannins tendent à devenir astringents...

Trop jeune j'imagine...

Bonne soirée

Jean-Louis Chave - Saint Joseph "Offerus" 2010

Dégusté sans carafage préalable, ce vin s'est montré aromatique (épices principalement) et de "caractère". En effet, le côté solaire du millésime est contrebalancé par une assez forte acidité et des tannins encore un peu durs. J'aime bien mais ce n'est pas le cas de tous les convives. Vin finalement assez peu consensuel! A attendre encore un peu?

Bu ce midi, sur une belle assiette composée d'un oeuf mollet, asperges blanches, foie gras poêlé et sauce crémée à la truffe noire ()
Dans un bon "bistronomique" d'Orléans où le droit de bouchon est de temps en temps autorisé (gratuitement)...
Une première pour moi sur ce vin.

Robe jaune paille puis jaune or à l'aération.
Nez dans un premier temps sur les fruits jaunes puis évoluant furtivement sur la truffe blanche, la poire et l'amande.
Bouche riche et suave, belle ampleur avec du gras avec des notes fruitées et fraîches. La finale part sur l'oxydatif.

Une belle première rencontre, un vin à son apogée. Grand vin de gastronomie !
Cela me donne envie de goûter d'autres millésimes.

Camille

Hermitage blanc 2002 Jean Louis Chave

Notes de miel, de tilleul, au nez.
La bouche est ample, légèrement mentholée, la longueur est assez bonne, relevée par une amertume qui lui va bien.
Bien +

J'ouvre pour ce soir un Hermitage rouge 1999 du Domaine Jean-Louis Chave.

Le nez est élégant, sur les fruits rouges en gelée, la pivoine, les épices, la réglisse et quelques nuances de tabac.
La bouche est délicieuse, faite de tannins fins et soyeux qui rencontrent une acidité parfaitement adaptée, il en résulte une sensation d'équilibre et d'harmonie. Le vin est concentré et ample, frais et long et très savoureux, sur les fruits rouges et les épices. La finale n'en finit pas, elle offre, entre autres choses, de délicats amers.

C'est très beau !

Bonjour

Ouvert ce midi une très belle voire excellente bouteille Saint Joseph 2011 de JL Chave.

Oeil : très sombre avec encore des reflets violines au bord du verre.
Nez : sur le cassis, la mûre et une pointe légèrement poivrée avec une note d'anchoaiade
Bouche : je me dis mince je me suis trompé de bouteille! Mais non. C'est une tuerie de plaisir mais aussi de droiture. Superbe toucher de bouche. Superbe sensation gustative. Les tannins sont remarquablement doux. Les saveurs sont simples mais precises. Belle acidité en milieu de bouche. Beaux amers qui pourra s'assagir encore en cave. Longueur correcte, fraîche et poivrée.

Hé ben non ce n'est pas une erreur c'est Chave et non GDP.

J'ai vraiment apprécié.

Cordialement

Sylvain

Wine Legend: JL Chave, Cathelin, Ermitage 1990

www.decanter.com/lea...

didier

Domaine Gérard et Jean-Louis CHAVE - Saint Joseph 2005

Ouvert trop tôt ou trop tard ? J'avoue que je me pose encore la question.

Placé en dégustation parallèle avec un remarquable Cornas 2012 de Guillaume GILLES, ce Saint Jo' m'a désarçonné.

Je me suis retrouvé face à un vin terrien, presque austère, qui m'a fait penser que là où le Cornas de Guillaume GILLES était bâti sur le fruit, le Saint Jo' de CHAVE était enraciné au sol dont il est issu. Le vin ne présentait aucun défaut, mais n'était franchement pas rigolo. Pas ennuyeux, non ! Pas joyeux.

Au dépouillement cistercien de ce Saint Joseph, présentant des notes cendrées, une sorte de jus de roche signant la finale, j'avoue avoir préféré la corbeille de fleurs et de fruits proposée par le cornas.

Accord gourmand néanmoins avec des côtes de bœuf maturées 65 jours.

Finalement ce St Jo de Chave, j'ai l'impression qu'il cloue (dans le bon sens du terme, si y en a un mauvais) le dégustateur une fois sur deux..et encore..
J'en ai bu 3. Le premier un 2007 assez magique, qui m'a laissé penser que cette cuvée était un must. Le second un 2009 qui n'avait pas grand chose à dire. Le troisième un 2011 anormalement animal et simplet (brett?).

M'en reste trois...j'espère prendre mon pied sur 2, au moins!

Toutes ces discussions sur le Saint-Joseph du domaine m'intéressent/m'interpellent donc j'ouvre un Saint-Joseph 2013 avec le crachoir tout à côté :
Robe : dense, grenat foncé, impénétrable
Nez : À l'ouverture, le nez embaume la mûre et le cassis, très pur, il est légèrement crémeux, présente des notes de terre, légèrement sanguines; pas de trace d'élevage selon ma perception. 1h plus tard, le nez devient plus sec, les arômes capiteux de mûre et de crème se sont atténués et le côté sanguin ressort (mais pas en retro).
Bouche : l'entrée en bouche est de structure discrète, avec une pointe acide puis une grosse masse de tannins tapissent la bouche de manière homogène. C'est très bon, long sans sêcheresse, mais assez atypique quant à cette alliance acidité/grosse structure tannique qui assure à mon sens un très long potentiel de vieillissement. Après une heure d'ouverture, l'acidité et les tannins denses (très denses même mais pas secs) s'imposent, le vin se tend mais son avenir me semble serein. Le niveau de tannins est assez impressionnant pour un Saint-Jo (sans être au niveau du SJ2009 de Faurie ou du Cornas 09 de Clape cependant).
Conclusion : Très bien/Très bien+. Le vin me semble assez ouvert, mais strict, il est très posé pour moi, on devine la direction qu'il va emprunter (acidité+tannins) mais ce ne sera peut-être pas simple tous les jours. Je suis surpris que ce vin issu d'un millésime sévère se goûte aussi bien finalement (alors que le 2010 à cette époque était bien fermé).
David Chapot.

Quelques rebonds :
- j'avais bu le 2005 en 2008, il était strict et un peu marqué par l'élevage, et ça ne m'étonne pas qu'il soit un peu capricieux car le millésime est un peu dur.
- le 2007 : bu il y a 2/3 an, j'avais aimé le style classique, le caractère tardif du millésime, un vin savoureux.
- le 2008 contient, je crois, essentiellement du Bachasson; captivant sur fût dans le contexte d'un millésime difficile, je ne sais pas si le squelette de Bachasson aura dominé la fraîcheur du millésime.
- le 2009 était excellent, complet, et assez ouvert, avec une grosse trame tannique; l'ouverture due à la forte maturité équilibre selon moi la rigueur naturelle due au granit.
- le 2010 se montrait muet pendant la 1ère année, marqué par le granit, et nécessitait 24h d'ouverture. Il possède beaucoup de fond, il est d'un équilibre classique austère mais iar loin selon moi.
- le 2011 est étonnant : j''ai retrouvé il y a 3 mois les arômes d'anchois que j'associe à la Grange des Pères, que je n'avais jamais rencontrés dans la maison et que je ne trouvais pas vraiment racés. Pour moi ce n'était pas des Bretts, mais un stade d'évolution que je ne comprends pas et qui me déroute, sachant que la structure de la bouche était très bien. Ce millésime 2011 m'a toujours posé des problèmes de compréhension dans toutes les régions mais il n'y a pas de raison que les choses ne rentrent pas dans l'ordre.
- le 2012 est assez abordable, pas capricieux pour le coup, ouvert mais je pense qu'il se fera plus vite que le 2013 je pense.
- ce 2013 est pour moi ouvert, posé au contraire du Cornas de Clape qui travaille avect la même philosophie d'assemblage mais avec un élevage en 1/2 muit qui est capricieux en ce moment.
Mon sentiment global est que ces vins qui ne voient pas le bois neuf peuvent être marqués par la mise en bouteille (tardive en 2013) 6 mois voire un an, qu'ils peuvent beaucoup évoluer à l'aération (voire en avoir besoin, comme le 2010 qui était cadenassé à l'ouverture en 2013/2014) , connaître des phases en dedans, mais qu'ils sont construits pour durer avec un fond certain. Mais les vins peuvent être plus versatiles que dans d'autres maisons (les vins de Jean et Pierre Gonon sont à mon sens toujours bons, moins secoués par la mise - beaucoup plus précoce - il me semble).

Merci David pour ce rebond....détaillé!!
Qui me donne envie d'aller jouer du tire-bouchon!

Jean Louis Chave, Saint Joseph, 2011

Bue lors d'une Off Beaunoise

Krabb:
Robe grenat foncée, presque violette.
Nez sur la violette avec une volatile certaine.
Bouche avec une acidité haute, une grosse matière.
C'est bon mais si le vin a été servi un peu chaud et que la pointe chaleureuse en finale l'a desservie.
A l'aveugle, et contre tous, je disais "moi ça me fait penser à un St Jo 2007 de Chave que j'avais goûté chez Lorrain"...
Bon cette fois je n'ai pas été si mauvais...

Cédric42120:
Première sensation sur l'olive noire, les herbes de provence puis les fruits murs prennent le dessus avec une dominance de baies noires.
La bouche est mure, limite sucrayeuse. On a du volume, de la puissance.. c'est long. Des notes de réglisse, de zan. Finesse relative freinée par un côté chaleureux et un grain encore perceptible. C'est tout de même beau mais manque de plenitude pour toucher l'excellence.
Après avoir effleuré la GDP, j'ai pensé à un bon Languedoc dans un millésime chaleureux
Bien/Très Bien

Frisette:
Non à l'aveugle
Les derniers CR d' Icna et Sly , plutôt élogieux m'ont incité à vérifier ces propos. Conjugué au fait que je n'avais jamais eu l'occasion de goûter ce domaine...l'occasion était toute trouvée!
La robe est grenat foncée à reflets rubis. On a clairement un nez sur l'olive noire, avec un léger cuir, du poivre, du menthol, de la garrigue, du cacao, de l'encre de chine...Quelle complexité, j'adore!!! L'attaque en bouche est ronde. La bouche est puissante, avec un beau fruité (rouges et noirs), toujours de l'olive, et d'une grande rémanence. Les tanins sont souples et fins. La finale est toutefois un peu chaleureuse (mais servi un peu trop chaud également). C'est Excellent à Exceptionnel (17,5/20). Je pense qu'à l'aveugle, je serais parti sans trop hésiter sur un très beau languedoc, pleinement dans le style Grange des Pères. Gros plaisir gustatif sur ce vin.

Bu ce soir, pour débuter les vacances, un Saint-Joseph 2012 de Jean-Louis Chave
Robe : grenat, pas noire, brillante.
Nez : à l'ouverture, le vin est sur la crème de mûre, de fleurs (roses), rond. Au bout d'une heure, des nuances poivrées/sanguines se font remarquer et tendent le nez, qui ne perd pas ces nuances de violette/rose. Le nez est très complexe, ouvert, pur.
Bouche : vin très délicat, velouté, avec une note presque sucrée accompagnée d'une touche pierreuse/saline. Les tannins sont veloutés mais denses, finalement granuleux, et prolongent la finale en douceur.
Conclusion : Très bien/Excellent. Un vin délicieux actuellement, très raffiné mais qui se présente simplement. Il est d'une grande buvabilité, ouvert mais posé.
David Chapot.

Jean-Louis Chave - Hermitage (rouge) 2006

Robe dense, encore jeune.
Nez ouvert et expressif avec beaucoup de fruits noirs frais, petites baies (myrtille, cassis), un peu plus compact que le Clape 2003 tout de même. On a des notes de poivre et beaucoup de pureté également.
La bouche est superbe, la matière est énergique, équilibrée aux tanins de grande qualité.
On a eu énormément de plaisir!

Une grande bouteille, parfaite dès maintenant mais que j'aimerai bien regouter dans 5/10 ans!

julien

Arrête, si tu veux bien, j'essaie de les garder encore une dizaine d'années !
Alors on va plutôt dire que ce n'est pas parfait du tout, que c'est beaucoup trop jeune et qu'il faut impérativement attendre.
Merci d'avance.

Luc

Le meilleur reste encore que tu m'envoies une de tes bouteilles afin que je la boive dans 5 ans pour te dire l'évolution

julien

Gérard et Jean-Louis Chave - Hermitage 2006 rouge

Robe grenat sans évolution.
Le nez est beaucoup moins sur la gourmandise que le Cornas 2003 de Clape, mais il y a pour moi plus de profondeur et de complexité. On retrouve les fruits noirs, les fruits rouges, le poivre, les épices et un très léger lardé. L'élevage est discret et assez fondu. C'est précis et complexe.
Bouche élégante avec une matière plus longue que large mais pleine et dense. Les tanins encore présents mais superbes. La fin de bouche est très légèrement poivrée et l'ensemble est d'une grande élégance.
Très belle longueur.
Un vin moins démonstratif et charmeur au premier abord par rapport au Clape 2003 mais plus complexe et plus profond et qui ne donne pas encore 100% de ses capacités.
EXCELLENT +

Saint-Joseph rouge JL Chave Offerus 2007 :

suite à une petite aération d'une demi-heure, le vin s'exprime de belle manière sur des arômes typés syrah.
La bouche est de belle facture, droite avec des tannins bien intégrés et une longueur de moyenne persistance.
Un beau vin de négoce, il reste une bonne moitié que je regouterai demain midiB)

Salutations vineuses,

Christophe

Mathieu nous avait proposé d'organiser une visite au domaine Jean-Louis CHAVE à Mauves pour les collègues de LPV Vaucluse.
Celle-ci a finalement lieu au début du mois d'août.
Etaient présents Mathieu, Jean-Claude, Arnaud, deux collègues à Mathieu et moi-même.

Nous arrivons vers 10 heures au domaine où nous sommes accueillis par Jean-Louis CHAVE qui nous conduit directement dans les chais.

Voici un compte-rendu de cette visite (je vous l'aurais bien agrémenté de quelques photos mais je n'ai pas trouvé un moyen simple de le faire).
Outre mes impressions de dégustation, je vous livre également quelques réflexions de M. CHAVE.

Nous commençons par la dégustation de différentes parcelles qui constitueront l'Hermitage blancs 2015, actuellement en barriques.
Les vins en barriques proviennent des lieux spécifiques. Ils sont élevés séparément puis assemblés.
Les barriques ont une douzaine d'années.

Péléat
Sols argileux et siliceux complentés en sélection massale.
Arômes fermentaires. Je ne sens pas une grosse matière, déjà une belle longueur en bouche.

Roucoules
Sols plus calcaires.
Arômes de poire, mirabelle.
Bouche légèrement crayeuse, plus puissant que Péléat, presque tannique, trame serrée.
C'est plus frais et plus riche que Péléat.

L'Hermite
Sols : loess et granite
Arômes floraux et anisés, poivre blanc.
Bouche puissante, présence d'une légère amertume.

Les Hermitages blancs sont des vins de gastronomie. Ils appellent des ris de veau, volailles crémées (poularde de Bresse). Il devient difficile de trouver des restaurants qui font la part belle au vin et travaillent sur des accords mets et vin. écrit:

L'Hermitage blanc a peu d'acidité. C'est l'amertume qui lui donne sa fraîcheur. écrit:

Une discussion s'engage sur les termes utilisés pour parler du vin blanc.
[quote="Avant on parlait de "richesse", de "gras" de "beurré". On parle maintenant de "tension", de "salinité". Cela montre que les processus d'élaboration du vin ont évolué pour répondre à la demande du marché (consommateurs, professionnels, dégustateurs).
La mode est actuellement à des vins tendus mais n'oublions pas que ce type de vin peut impliquer la récolte de raisins à la limite de sa phase de maturité, voire en phase de sous maturité..."]
[/quote]

Nous dégustons ensuite deux vins blancs en bouteille.

Hermitage blanc 2014
Il vient d'être mis en bouteille.
Nez sur la poire, les épices et les notes grillées.
La bouche fait montre là encore d'une belle fraîcheur avec une fine amertume bien présente.

Pour le consommateur amateur l'Hermitage est avant tout connu pour sa production de vin rouge. N'oublions pas cependant, comme le rapporta Thomas Jefferson, que l'Hermitage fut blanc avant d'avoir été rouge. écrit:

Hermitage blanc 1998
Nez floral et fumé, notes de poivre blanc et de liqueur de fruits jaunes à noyau.
Bouche riche et grasse où l'on retrouve les notes poivrées.
La fraîcheur est présente tout le long.
Et quelle longueur ! Grand vin.

L'influence du millésime est moins importante sur les blancs que sur les rouges car les vins blancs sont essentiellement des vins de presse tandis que les rouges sont des vins d'extraction. écrit:

Nous passons ensuite à la dégustation des vins rouges 2015 en barriques.

Le Saint-Joseph est une appellation qui ne veut pas dire grand chose... écrit:

Par cette formule Jean-Louis CHAVE sous-entend que cette appellation de plus de 1000 hectares est trop hétéroclite.
Un travail de parcellisation permettrait d'obtenir des vins reflétant mieux les caractéristiques de leur terroir dixit "à l'image du Viognier sur Château Grillet".

Saint-Joseph Clos Florentin
Nez sur les épices, les notes empyreumatiques et les fruits noirs.
Bouche souple et épicée.

Saint Joseph Chaillère
Sol essentiellement granitique.
Nez plus froid et moins rond que le précédent.
En bouche c'est frais, très droit et les notes empyreumatiques ne sont pas ressenties.

Saint Joseph Bachasson
Sol granitique et sableux.
On retrouve le côté froid et structuré perçu dans le vin précédent et amené par le granite.
En bouche c'est toutefois plus rond (est-ce dû aux sables ?).

Hermitage 2014 Péléat
Sol sableux (moins d'argile et plus de sable sur Péléat rouge par rapport au blanc).
Nez fruité et légèrement fumé.
La bouche fait preuve d'une belle rondeur.

Hermitage 2014 Hermite
Le vin ne s'exprime pas vraiment. Il est plus dense que Péléat avec des tanins plus serrés.

Hermitage 2014 Méal
Sol constitué de Moraines glacières (calcaire et argile à l'antithèse des granites).
Vin plus méridional que septentrional avec une perception d'acidité due à la sensation crayeuse amenée par le calcaire.

Hermitage 2014 Bessards

Je ne peux imaginer un grand Hermitage produit par le domaine sans Bessards écrit:

Sol de pur granite donnant une acidité plus importante que sur les autres parcelles.
Le vin possède des tanins angulaires. On retrouve le côté froid amené par le granite.

[quote="L'Hermitage est par essence un vin d'assemblage, ce qui explique le fait qu'il n'y a pas eu dans l'histoire de cette appellation de hiérarchisation des crus contrairement à la Bourgogne.
La particularité de l'Hermitage c'est l'assemblage."]
[/quote]

Les Hermitage issus d'une parcelle particulière s'apparentent plus à des marques qu'à de véritables vins de terroir. écrit:

Dégusté en bouteille
Hermitage 1999 (c'est un millésime où le granite s'exprime pleinement).
Nez sur les épices douces, la mûre, avec des notes fumées et réglissées.
En bouche l'attaque est fraîche et vive, puis sa puissance et son élégance s'expriment.
La finale est longue et épicée tout en gardant cette belle fraîcheur.

[quote="Buvez éventuellement un Hermitage dans les deux ans, sinon laissez-lui au minimum 10 ans.
Il s'exprime pleinement entre 15 et 20 ans."]
[/quote]

Nous ressortons des chais vers 12:30, après une visite qui a tenu toutes ses promesses.

Un grand merci à M. CHAVE pour son accueil et sa disponibilité...et à Mathieu pour avoir pris la peine de nous organiser cette visite !

Superbe CR qui relate parfaitement notre superbe moment au domaine. J'ai adoré le personnage, très entier et réaliste

Les vins étaient aussi magnifique :)o

Merci au domaine.

Jean-Louis Chave, Saint-Joseph Offerus 2012

Cet Offerus 2012 est un joyeux compagnon de table.
Il offre un fruit velouté (mûre, cassis) et un côté épicé (poivre, café)
Il est rond et puissant les tanins sont déjà fondus.
Rien à dire quant à l'équilibre et l'acidité, c'est déjà bien en place.
Bref, c'est une Syrah comme je les aime.

Très bon

Jean-Louis Chave, Saint-Joseph 1996 :

ouvert de quelques minutes, le nez nous dévoile de jolis arômes de violette, de cassis, d'olive noire, de poivre blanc, de truffe et j'en passe.
La bouche est délicate, suave, subtil mélange de fruits noirs bien mûrs et d'épices, un vin qui se laisse boire sans se poser de question, un vrai bonheur(tu)
C'était ma dernière bouteille de ce millésime, j'ai hâte de passer au suivant;)

Salutations vineuses,

Christophe

superbe vidéo, sur la vision de jean louis chave sur l hermitage



didier

elle date pas d'hier... à mon avis tu peux mettre une pièce dans le pot à doublons
au-dela de ces plaisanteries, j'encourage tout ceux qui ne l'ont pas encore fait, à visionner les vidéos de lotelduvin (sur you tube par exemple)
perso elles sont dans mes liens favoris

Frédéric
Un petit remontage du temps sur le forum ,pour les nouveaux , je pense qu ils apprécierons , tu as raison , les vidéos sont formidables
didier

Note pour moi-même:

ne pas regarder de telles vidéos à une heure si tardive, ça assèche la gorge à un moment inapproprié pour ouvrir une bouteille.

Mais merci tout de même, ça ferait presque rêver!

Jean-Louis Chave St Joseph 2012

Bu au restaurant Le Chozal à Hauteluce hie soir : carafé 30mn, très beau nez puissant sur les fruits noirs. Belle bouche, encore un poil marquée par l'élevage mais moins qu'il y a 1 an. L'ensemble se patine et offre une belle puissance. Un beau St Joseph, qui ne pourra que s'améliorer avec le temps (qu'il a devant lui).
Très bien en l'état,

Cordialement,

Seb