Jean-Louis Chave St Joseph 2009
Belle robe violacée, brillante. Le nez est intense, très minéral, sur la cerise, la mûre, la violette, la fleur séchée, beaucoup d'épices, de la résine et de belle notes graphitées.
L'attaque est franche, la bouche est impétueuse, très jeune, les tannins sont serrés, le grain encore perfectible et la fraicheur est très présente.
La longueur n'est pas extraordinaire, mais le plaisir est là. Une belle bouteille qui, si j'arrive à les garder, fera des heureux dans quelques années. Très bien

Bonsoir,
Ouvert ce soir un Hermitage rouge 2002 du domaine Jean-Louis Chave :
Robe : grenat pas très soutenu, on dirait presque une robe de Gevrey/Nuits concentrés.
Nez : à l'ouverture, j'ai crié "Whouah...". Nez très fin d'un mélange de poivres noir et blanc, de cassis, de fleurs, une touche de lard un peu fumé puis de terre, et pour terminer une note plus douce de canelle/planche de chêne neuf ou de rose tout simplement, très élégante. Le nez est très distingué, complexe, assez envoutant car il évolue en permanence dans le verre.
Bouche : à l'ouverture, la bouche semble bien peu concentrée, presqu'aqueuse et n'offre pas du tout le même plaisir que le nez (on se dit les Cornas 2002 de Clape et Allemand, l'Hermitage de Faurie ont plus de goût et de chair). Mais 1h après, elle se pose, s'installe et prend de l'ampleur. L'attaque est fraîche, il faut laisser le vin sur la langue pour que les tannins des Bessards se déposent et lui confèrent de la présence et une certaine longueur. C'est une bouche très délicate mais avec les tannins qui soutiennent la finale, un vin de structure véritablement bourguignonne (on penserait à un Bonnes-Mares?). Très bon accompagnement d'un canard sauvage avec un soupçon de liqueur d'orange, dont la chair est plus fine que celle d'un canard fermier. À noter qu'à H+24, avec 1/3 de la bouteille restant, le vin est encore meilleur et a gagné de l'ampleur
Conclusion : Très bien et même au-delà dans le contexte du millésime. Vin raffiné mais qu'il faut aller chercher et à côté duquel on peut facilement passer, moi le premier, surtout dans une dégustation de plusieurs vins car il demande du temps et un accompagnement. J'aime bien ce nez sur le fruit, les fleurs, avec un peu de lard/d'arômes de terre mais nullement tertiaire (moins que le 2000 bu en février dernier). Je regrette vraiment de ne pas pouvoir boire ces Hermitage rouges plusieurs fois dans l'année afin de mieux savoir appréhender cette complexité qui saute aux yeux.
David Chapot.

Hermitage blanc 2002 Domaine Jean-Louis Chave

[size=small]Bouteille juste ouverte quelques heures avant[/size]

Nez ouvert sur des notes de fruits jaunes tels la poire et la pêche , la fleur et un peu de gauffre de miel
La bouche est fine et ciselée avec du volume et du gras mais qui n'est pas lourd mais au contraire s'étire longuement. C'est délicat, et en méme temps puissant. Excellent!!
A mon gout, trés bel accord avec les oeufs brouillés à la truffe.

Mon premier Hermitage de Chave et mon premier Hermitage blanc tout court ()

Domaine Jean-Louis Chave - Hermitage (rouge) - 1998

Le nez est d'une puissance folle, c'est sanguin, lardé avec des épices et du poivre
La bouche est précise, avec un équilibre dingue. Épices, fruits noirs et ce coté sanguin hummmm.

C'est encore jeune mais le vin se laisse approcher avec un peu d'aération dans le verre pour donner exactement ce que j'aime
Les tannins sont doux et la finale d'une grande longueur

Superbe

Bu lors de ce magnifique moment!

Domaine Jean-Louis Chave, Hermitage Blanc 2008



Julien
Qu'est ce que ça sent bon là aussi, avec cette gourmandise de fruits jaunes, de miel léger, un peu crémeux, très fruité.
La bouche est parfaitement équilibrée avec une sacrée matière, vraiment gourmande, ronde et douce, de la fraicheur aussi...
Longueur phénoménale
Grand vin blanc encore une fois!

Tomy
difficile de passer derrière le Richebourg DRC, mais on change évidemment de style. Robe dorée, nez miellé, beurré, me fait penser à un chardonnay, beaucoup de fruits jaunes. Bouche puissante, tendue, citronnée, miel, fruits jaunes, grosse matière. Finale de très bonne longueur. Superbe vin. TB+.

Domaine Jean-Louis Chave - Saint Joseph (rouge) - 2008

Bouteille ouverte 2h avant de passée à table => Besoin de carafe, à l'ouverture le vin n'est pas en place, le vin présente une acidité marquée.

Après 2 grosses heures de carafe c'est mieux (le vin a été goûté sur 4 heures) .

Le vin ne présente pas de signe d'évolution, d'un beau rouge rubis brillant.

Dans le verre c'est relativement discret et seule une bonne aération permet d'extraire des senteurs de poivre et de framboises.

La bouche ne présente pas de grosse matière. Cette dernière est plutôt avenante, rien n'accroche, c'est beau. Le vin s'étirera plus en longueur qu'en largeur avec toujours cette acidité un poil dérangeante qui déséquilibre l'ensemble. Le profil aromatique est sur les fruits rouges avec une belle pointe de poivre noir.

Pas un gros coup de coeur et même une légère déception sur cette bouteille que je relativise car j'ai payé 23€ à l'époque, aujourd'hui c'est presque 2 fois plus cher... Je ne pense pas que faire patienter le vin fera une aussi belle bouteille que les 2006/2007/2009 bues.

Guillaume

Dégusté lors de la dernière soirée de l'année de mon club de dégustation :

Domaine Jean-Louis Chave - Hermitage 1997



Robe d'intensité moyenne aux reflets grenat. Le nez est marqué par un fruité noir mûr, un côté un peu sauvage, sanguin et fumé, des notes de cendres, c'est complexe et parfaitement fondu. En bouche, c'est grand, il n'y a pas d'autre mot. On sent la puissance, mais en même temps la fraîcheur est remarquable, permettant d'obtenir un magnifique équilibre, d'autant que les tannins, d'un soyeux rares, sont désormais fondus dans un ensemble d'une longueur exceptionnelle. Le vin de la soirée, sans aucun doute. Excellent +

Luc

Bu lors du VDEWS 2015

Domaine Jean Louis Chave, Hermitage, 2007
Magnum



Robe sombre, sur un bordeaux violet très profond.
Nez ferme, brutal, mat et peu amène, avec presque pas de fruit, sur des notes charcutières et un léger végétal.
La bouche est froide et dure, sur une grosse acidité qui cisaille le palais et une matière carrée et rêche très inconfortable.
L'aromatique marquée par des notes d'encre de Chine participe au déplaisir d'avoir ce vin en bouche.
Brrrrr...etts ou pas bretts ?
Aussi sexy que d'embrasser Folcoche à pleine bouche.
A revoir.

Domaine Jean Louis Chave, Hermitage rouge 1993

suite à une petite ouverture d'une demi-heure, le nez s'exprime sur de jolies notes de fruits noirs, de viande fûmée, de poivre blanc, de truffe et de champignon.
En bouche, le vin se distingue par un côté soyeux, sans tannins, avec une petite pointe d'alcool qui ne nous quittera pas jusqu'une finale assez complexe.
Un beau vin pas loin de son apogée mais qui procure, malgré cette petite touche d'alcool, beaucoup de plaisir(tu)
Je ne tarderai pas à ouvrir les quelques bouteilles qu'il me reste...

Salutations vineuses,

Christophe

Comme dit dans mon post précédent, je n'ai pas tardé à ouvrir une autre bouteilleB)
En fin de repas après une Grange des Pères 2006, l' Hermitage 1993 a tenu son rang de grande syrah :

le nez est identique à la première bouteille ouverte il y a une semaine, très belle expression(tu)
En bouche, c'est par contre un peu diffèrent de la précédente expérience, c'est très fin, pas de pointe d'alcool à l'horizon, la finale est de moyenne longueur sans défaut.

Salutations vineuses,

Christophe

Nez encore marqué par les fruits rouges et noirs, réglisse, liqueur de café. Ca cause dans le verre ! La bouche est ample et nerveuse à la fois, poivrée, une fougue contenue. Ma préférence va à la finale, qui s'étire sur un feu d'artifices d'amers très légers et délicats.

Olivier

Gérard et Jean-Louis Chave. Saint Joseph 2009.
[size=x-small]cr tiré d 'Agapes the blues .[/size]

Je l’avoue, j’ai presque "tué" - ou fortement “abimé” – ce vin dont le merveilleux coté soyeux à l’ouverture promettait une grande bouteille. Soyeux et tellement ample et concentré que je me suis dit qu’un petit carafage ne lui ferait pas de mal ; il était 11h le matin et le vin a été servi à table vers...17h30. Mais soyons honnête, en le regoutant, ce qu’il en reste, dépasse largement l’ordinaire des Saint Jo’ basiques.
Le nez est franc - bien qu’un peu serré - fruité en diable, entre l’acidité de la fraise, voire de la groseille et la rondeur de la mure, mais l’aération prolongée semble avoir escamoté sa profondeur, sa densité.
La bouche est fruitée, gourmande, mais son velouté et la profondeur charnue et fine qui va avec, semblent bridées par l’acidité qui structure l’équilibre, avec l’impression curieuse que sa structure n’assoit plus vraiment ce qui ferait décoller le vin. A revoir sur les deux bouteilles qui me restent...

Daniel

Bonjour à tous,

Bu lors de cette soirée un Hermitage Blanc 2001 du Domaine Gérard et Jean-Louis Chave, ouvert 4 heures, carafé 2 heures.

JB :

Le premier nez est sur la truffe et un note terpénique.
Un bouquet complexe se développe, fruit, iode...
La bouche est grasse, ample, puissante; un côté majestueux.
Amertume assez soutenue en fin de bouche, longueur superlative.
JL Chave, Hermitage blanc 2001
Quel caractère! Seul c'est un peu too much (regoûter une bonne heure après ça parait presque trop massif), mais en mangeant...
Sur un risotto aux champignons c'est très bien, l'acidité du risotto répondant bien au gras du vin.

Moi :

Un nez sur d'étonnantes (connaissant l'étiquette) notes terpéniques (l'essence de citron vert), la truffe, le miel, la cire d'abeille...Un nez complexe et profond.
En bouche c'est ample, glycériné, large, plein avec une belle structure essentiellement porté par des amers, un poil trop présents toutefois à mon goût...Le vin déroule donc tel un buldozer mais sans sentiment d'agressivité, donnant un sentiment de puissance maitrisée vers une persistance au dessus du lot.
Assurément un vin taillé pour la table...et bien taillé.

Cédric :

Des notes terpéniques me viennent à peine le nez au dessus du verre. C'est fruité mêlant fruits blancs et jaunes, complexe avec notamment des notes de truffe et cela semble présager d'un certain corps avec un côté "cire d'abeille".
Attaque en bouche ample, glycérinée avec une sensation de texture sirupeuse sans aucune note de SR. C'est mur, charnu, fruité à la limite de l'opulence mais sans l'attendre grace notamment à une belle énergie qui tel un coup de fouet réactive la fin de bouche, aiguisant cette riche et belle matière.
On voyage à l'aveugle avec ce vin, et c'est au réchauffement que l'aromatique marsanne / roussane vient à l'esprit de mon palais nordique par son côté légèrement chaleureux et massif. Mais des rhônes nord comme celui-ci, j'en veux bien tous les jours, tip top en vin de gastronomie.. .thumbs down

Très Bien /Excellent

Blle remontée de cave et bue dans la foulée dans des verres Riedel Sommelier Hermitage.

Des l ouverture le nez présente pour moi une similitude avec le nez "Grange des Pères". Mélange de ronce, d orange sanguine et cette pointe "salée-sardines" qui est pour moi le marqueur des vins de L. Vaille.
À l'aération cependant, le poivre blanc apparaît et la fraîcheur nous fait revenir en Rhône Nord.

La bouche n'est pas un monstre de puissance, mais la finesse des tanins liée à un élevage adapté (quoiqu'encore présent) fait que la blle se vide rapidement...

À boire plutôt tôt que tard pour moi.

Bien+

Cordialement,

SOK

Gérard et Jean-Louis Chave Saint Joseph 2011

La robe est violette et brillante mais moins impénétrable que je l'imaginais .
Le nez est typique de la Syrah sur la mûre , le côté poivré .
Le vin en bouche est très soyeux et les tanins sont parfaitement intégrés à mon goût .
On retrouve en bouche les arômes du nez mais la longueur n est pas très importante .
La buvabilité est la qualité principale de ce vin . J'ai réussi à avoir quelques flacons en négociant avec ebayer pour 35 euros .
Je ne connais pas le prix en direct à la propriété mais je ne renouvellerai pas d'achat à ce prix .
Ça reste quoiqu il en soit , un très beau vin
TRÈS BON

Gérard et Jean-Louis Chave Hermitage 1993

Flacon ouvert 10 h avant le repas ...et je pense que c'était trop .
Le bouchon était imbibé au deux tiers.
En effet les premiers arômes étaient très fins et multiples sur : la cannelle , l'amande , les petits fruits rouges . J'avais même trouve des notes de gâteau anglais aux épices que réalise mon épouse . En bouche la longueur était très importante sur le café , la terre et la fumée .
Le soir , en fin de repas , le nez était moins expressif plus classique sur le côté animal . Les tanins étaient parfaitement intégrés ( au bout de 23 ans ...heureusement ) . L'acidité est encore très présente en fin de bouche . Je pense que ce vin à atteint son plateau de maturité voire l'a dépassé .
Il aurait certainement été plus sage de l'ouvrir et de le boire
Je n'ai pas encore assez d'expérience avec ce grand vigneron pour émettre un avis tranché .
Il semble également que 1993 soit un très petit millésime sur Rhône Nord. C'est donc très appréciable d'avoir un vin encore en vie ...
Je vais faire un test prochainement sur un 2004 pour parfaire mon éducation -D

Damien72 écrivait:

---

J'ai réussi à avoir quelques flacons en
> négociant avec ebayer pour 35 euros .
> Je ne connais pas le prix en direct à la
> propriété mais je ne renouvellerai pas d'achat
> à ce prix .
> Ça reste quoiqu il en soit , un très beau vin
> TRÈS BON

je suis assez en phase avec toi Damien , pas gouté 11 mais j'ai eu 07-10-11 pour 35 euros environ aussi et j'ai eu l'occasion de boire 06 . C'est indéniablement bon ,très bien fait et fin mais çà manque un peu de longueur pour moi pour justifier le prix , surtout le prix caviste ou de seconde main .

À propos du 1993 (que je n'ai jamais bu en rouge), je crois me souvenir que Jean-Louis avait dit qu'il ne le mettrait plus en bouteille aujourd'hui. C'est le pire millésime de la vallée du Rhône Nord des 25 dernières années, tout simplement. Proche, le Cornas de Clape de ce millésime bu l'année dernière a bien tenu (à condition de le boire assez vite après ouverture) à la grande surprise d'Olivier d'ailleurs.
Un peu surpris par les commentaires sur le Saint-Jo 2011; là pour le coup, un peu d'aération pour faire partir les notes d'élevage me semblent utiles (alors qu'il n'y a pas de bois neuf, mais je sais qu'elles y sont).
David Chapot.

Domaine Jean-Louis Chave - Hermitage (rouge) - 1996

Bouteille bue le weekend dernier au restaurant.

Robe sombre, violacée.

Le nez est d'abord sur l'encens, le carbone, la mine de crayon puis on distingue un fond de cerises noires mûres. Retour sur des notes plus terreuses, humus, fraicheur herbacée, puis à nouveau le fruité noir. Après de longues minutes se distinguent enfin des senteurs florales de la syrah.
Nez assez en retrait.

En bouche, un fruité de cerises rouges aux tanins très souples et soyeux est tendu par une fine acidité réellement citronnée, intense, longue, qui s'élargit sur des arômes de pamplemousse. Ce jus rouge acidulé s'agrémente d'épices, de clous de girofle. Comme au nez, surgissent assez tardivement les saveurs typiques de violette.
En finale, le vin se retire dans une matière minérale noire, puis une fraicheur aérienne.

Vin complexe, aux multiples facettes mais qui ne se livre pas facilement. Intéressant.

Très bien.

Jean-Louis Chave Hermitage blanc 1998
Une robe dorée, de la mirabelle, de la violette, du miel, de l'acacia, de la fleur, mais aussi des notes alcooleuse.
Une attaque ample, puissante, c'est étoffé, l'élevage est complètement fondu, intégré, c'est solaire, serré, une trame sur le caillou
et une grande finale. Magnifique bouteille qui a vieilli de manière exceptionnelle. Excellent

Dégusté au cours de cette soirée

Robe tuilée, disque aux bords flamme
Nez poussiéreux sur le cuir, viandé et sanguin. Arômes de fruits kirschés, poivre, tabac et rose.
Bouche juteuse et végétale sur les arômes tertiaires de sous-bois.
C'est complexe et long.

Dégusté avec le CRD-LPV Belgique :

Domaine Jean-Louis Chave - Hermitage blanc 1999


Olivier Mottard : Nez de fruit blanc, quelques touches d'épice et de miel. Belle tension en bouche qui contrebalance une matière mûre, riche et complexe. Très grand longueur pour ce vin qui appelle la table au sens le plus noble du terme. Décidément, j'adore les Hermitage blancs qui ont vieilli sereinement.
Luc Javaux : Dégusté en parallèle avec une Roussanne Vieilles Vignes 1999 de Beaucastel, il s'est montré mûr, floral, et épicé, puissant tout en conservant fraîcheur et droiture, jusque dans sa longue finale marque par une fine amertume. Un classique, irréprochable. Excellent

Luc

Domaine Jean-Louis Chave - Saint Joseph 2012

Deguste au restaurant les tablettes :

Robe grenat tres sombre, couleur olive. Nez sur les fruits noirs, un cote floral, puis les epices, le poivre blanc.
En bouche, quel soyeux, tanins discrets, quelle puissance sur des aromes de fruit noir mur, juteux, de tapenade, d'herbes aromatiques. Finale de grande classe et de grande longueur.

Un grand vin !

[size=x-small] Bue par LPV Lyon 2 lors d’une soirée spéléo en janvier [/size]

[size=large] Domaine Jean-Louis Chave, Saint Joseph, 2012 [/size]

Couleur sombre et intense.
Nez sur la confiture de fruits noirs, un peu d’anchois, de fumée et de garrigue.
La bouche est concentrée, puissante mais équilibrée.
On retrouve les fruits confiturés, de la vanille et des traits verts rafraichissants.
Bien+, à attendre un peu. Je le voyais plus au sud, peut-être un effet de séquence.

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Hermitage rouge 2003, bouteille n° 12259, du Domaine Jean-Louis Chave.

Nez sur les fruits noirs, le poivre et quelques notes de terre chaude.
Bouche concentrée, faite de tannins très denses et très fins, aux saveurs de fruits noirs et d'épices. Elle possède une belle acidité pour garder de la fraîcheur malgré les 15° d'alcool. La finale est longue, elle n'en finit pas d'offrir des saveurs de fruits noirs.

Un très grand vin, je pense.

Domaine Jean-Louis Chave, Saint Joseph, 2011

Le nez n'est pas très flatteur mais il y a du fond, on a des fruits noirs, un peu de fumé et à partir du moment où l'anchois est évoqué je le sens à fond, prédominant. 
La bouche montre un très bel équilibre ce n'est pas exubérant mais on a du fond avec une sorte de puissance maitrisée accompagnant le soyeux des tanins. Le fruité est agréable et on a même un peu d'orange sanguine avec le temps et on retrouve ce coté fumé/anchois en finale qui étire le vin de façon très agréable. 
Saint Joseph Chave 2011 

Tiré de cette dégustation

Bu lors de cette belle soirée !

Saint-Joseph 2010 domaine Jean-Louis Chave :

David Chapot : Nez profond/pur/droit, un peu froid mais pénétrant. La bouche est tendue, avec un peu de velouté mais d'une grande densité tannique, longue. Pour moi, ce vin est plus Hermitage que le précédent, un Hermitage qui m'évoque les Bessards. Très bien.
Lugdunum : Très beau vin. C'est précis, déjà ouvert. La bouche est bien équilibrée. Moins concentré que les Hermitage mais que c'est bon ! TB+
Leguitou : Là aussi, ça sent le pirate à plein nez, mais bien sur un vin du secteur. Le nez envoie sur du fruit bien mûr et un côté poivré, élégant. En bouche, je trouve ce vin strict, plus froid que les hermitages mais l’équilibre est très beau. Je le trouve encore bien jeune mais c’est déjà très bon et avec une belle longueur.
Marc C : Nez réduit qui mettra à s'exprimer dans le verre. Passer cette réduction on a un bel ensemble très classe. La bouche est fuselée, un rien comprimée également. En tout cas très belle présence tactile. Encore jeune et avec un grand potentiel!

Domaine Jean-Louis Chave Hermitage Blanc 2002

Bu lors de cette soirée lapassionduvin.com/p...

Martin:Robe légèrement plus évoluée que le 4, nez miellé et bouche sur les fruits jaunes et le miel est ample avec une belle allonge. Je ressens une pointe chaleureuse qui me fait le placer en Rhône Sud. C'est bien fait mais après le 94 de la semaine passée, c'est clairement pas mon truc. Bien

Benjamin:Nez un peu retenu au départ, sur de fines notes d'élevage, de fruit et de miel, puis à l'aération un côté floral apparaît. Très élégant.
La bouche est pleine et délicate à la fois, grasse mais sans excès, sur un très bel équilibre entre le fruit et le gras, d'une grande persistance. C'est un très beau vin, très élégant, d'une grande longueur. Un peu le même constat que pour le Château Grillet, il est pas servi par l'entrée puissante et fortement iodée, ni par son compagnon, nettement plus puissant.

Maxime:Un registre un peu retenu qui ne joue pas sur la puissance. De la présence mais sans ostentation. De la personnalité mais sans flamboyance. Il a un peu souffert de la comparaison avec le 1994 bu la semaine précédente. Mais je ne fais pas la fine bouche. Très bon.

Stéphane:Robe très légèrement évoluée, nez un peu réduit, à vraiment du mal à s'exprimer, un peu de grillé, peu de tension, il mettra beaucoup de temps à s'ouvrir, puis à la fin , notes mielleuses, fruits jaunes, amande et tension combinée à des amers lui donne de l'expressivité qui manquaient à ses débuts, trop long à s'ouvrir pour en profiter pleinement mais peu connaisseur pour avoir un avis.

Stéphane

Bonsoir Stéphane,

J'ai bu avec quelques amis ce vin au restaurant l'été dernier, son acidité mordante et sa matière fluette gâchaient le plaisir. J'ai l'impression à vous lire que nous n'avons vraiment pas bu le même vin, en tout cas, j'ai presque envie de le redécouvrir, sur table, c'est presque à prix acceptable !

Je l'ai bu il y a 3 ou 4 ans, carafé peut être deux heures. C'était un vin vraiment intéressant mais j'ai préféré 2004, goûté la même année.