J'ai bu au restaurant ce midi ce CR:Côte-Rôtie 2010 de Bernard Burgaud,un peu jeune certes mais pas le choix.
Le vin,monté de la cave puis carafé pour passer directement à table est un peu frais au départ mais se révèle bien agréable au réchauffement;
Nez intense,sur les fruits noirs,cuir et violette et bouche moyennement riche mais de belle acidité.C'est moyennement long mais très agréable.
De prix raisonnable (63 € au resto) ce vin se révèle un bel accompagnement d'une superbe entrecôte de Simmental.

jlj

Une idée qui me vient en conduisant: comment évoluent les Côte-Rôtie Burgaud 1999?
J'ai bu les 1998 et je pense qu'il ne fallait pas les garder davantage.
Alors, les onze 1999 qui dorment dans la cave?
Dès mon retour chez moi, je me mets au travail: les bouteilles reposent dans une caisse située au bas d'une pile de celles-ci. Et dans ma cave, l'espace est limité pour manipuler sans danger autant de bouteilles.
Cet effort est récompensé par la découverte du vin:
il est incroyable de jeunesse.
Il confirme ce que j'ai lu: le plus grand millésime en Côte-Rôtie depuis 1947 (de mémoire, je n'ai pas le temps de vérifier )
Le nez est d'une fraîcheur époustouflante.
La bouche a tout: jeunesse, fraîcheur, concentration, saveurs complexe de fruits et d'épices, volume et superbe finale. Elle laisse une impression d'équilibre.

Les 10 bouteilles restantes vont continuer à dormir

Gouté lors d'un salon.

Bernard Burgaud, Côte-Rôtie 2011
Le nez est sur les fruits noirs, c'est un peu animal, fumé et chaleureux.
La bouche est d'abord assez ronde avec un peu de caramel, des fruits noirs, du fumé et un poil d'épices. La finale est un peu beurrée et serre un peu.

Bernard Burgaud, Côte-Rôtie 2010
Le nez est un peu réduit avec une odeur pas très agréable.
En bouche on a un beau fruité sur les fruits noirs, on a aussi des épices. C'est plus aimable que le précédent. C'est assez suave avec de la fraicheur. La finale serre aussi un peu.

Bernard Burgaud, Côte-Rôtie 2009
Le nez est sur les fruits noirs, c'est un peu acidulé.
La bouche est assez ronde avec une belle matière. Ce n'est pas très expressif, un peu austère mais je pense qu'il y a un beau potentiel. La finale serre aussi un peu.

Des Cotes Roties qui sont, selon moi, à attendre.

Bernard Burgaud Côte-Rôtie 2006

Une belle poire de boeuf accompagné de légumes provençaux appellaient pour moi un vin du Rhône. Cette bouteille m'a fait de l'oeil alors je n'ai pas résisté.

Le nez est très beau, sur l'olive et la violette. En bouche, le vin est délicat révélant des fragrances d'olive, de thym et toujours la violette !

Un joli vin et ce que j'aime par dessus tout, c'est qu'il n'y a pas une once de sucrosité dans ce vin...qui n'affiche que 12°5 d'ailleurs.

Bonjour à tous,

Débutant dans le monde du vin, je vous prierais de bien vouloir me pardonner si je pose une question qui peut vous paraître stupide.

J'ai eu beau lire et relire le sujet, je ne trouve pas de commentaire sur le Côte Rôtie 2008 de Bernard Burgaud. Auriez vous des avis sur ce vin ? J'en ai deux en caves, seulement les Côte Rôtie 2008 que j'ai pu boire jusqu'ici (Jasmin, Clusel Roch) m'ont paru assez légers pour leur appellation (millésime ?). En est il de même avec Bernard Burgaud ?

Cdt,

Thomas

Ouvert en ce dimanche pour le déjeuner, une Côte Rôtie - Domaine Bernard Burgaud 2001.
La robe rouge est d'une intensité moyenne - Le nez évoque les fruits noirs, les épices avec une pointe de volatile tout de même perceptible - En Bouche c'est frais et d'une belle longueur, sans être sur l'extraction. La complexité est au rendez-vous. BIEN

Eric

Domaine Bernard Burgaud, Côte-Rôtie, 2001

Bu au restaurant en demie bouteille, je me doutais que je prenais un risque. A l'ouverture, on perçoit encore quelques notes d'épices mais c'est surtout le poivre qui est dominant. En bouche, le coeur bat faiblement, ca sent la fin de vie, c'est plutôt maigre et surtout on est sur les arômes tertiaires d'automne, de type champignon, feuille morte, humus avec une finale très courte. Au deuxième verre, les soins palliatifs ne suffisent plus, l'oxygène l'achève. Quoi de mieux que de mourir dans un restaurant gastronomique pour une bouteille? Enfin de mon côté, la déception est importante, il ne reste plus que ce nez de poivre toujours présent pour se consoler. Rien a voir avec la bouteille d'Eric décrite ci-dessus, la taille du contenant y est certainement pour quelque chose.

Paul

Un nouveau commentaire sur cette belle bouteille qu'est le Côte-Rôtie 1999 de Burgaud
Celle de ce midi a:
-Un nez délicieux et complexe sur le cassis, la groseille, le poivre noir et quelques touches discrètes de feuilles froissées des arbustes de ces fruits. C'est très frais.
-Une bouche concentrée et savoureuse (sur la liqueur de cassis), faite de tannins denses et fins, ample et longue, avec une très belle amertume réglissée dans la très longue finale. Ce vin n'en finit pas de finir, il doit cela à son élégante amertume mais également à une trame acide qui s'exprime de plus en plus lorsque la sensation de tannins concentrés s'estompe.

C'est une nouvelle fois très beau et ça a un superbe potentiel que je vais tenter de découvrir: il m'en reste 7 bouteilles

Sans avoir lu le Cr de Thierry, je remonte à l'occasion du déjeuner une bouteille de Côte Rôtie - Domaine Bernard Burgaud 1999...

Je suis parfaitement en phase avec le descriptif de Thierry sur le potentiel de cette bouteille.

La robe est d'une superbe et insolente jeunesse, des arômes d'évolution de la syrah apportant des notes de fleurs séchées, d'épices douces - En bouche c'est soyeux, long assez complexe et une fine amertume en finale rafraichie l'ensemble. TRES BIEN.

Eric

Après avoir lu les commentaires peu élogieux sur les derniers millésimes de Burgaud présentés à Ampuis 2014, j'ai eu envie de vérifier, une nouvelle fois, l'état des 1999.
La bouteille ouverte ce midi était, cette fois encore, excellente.
Comme le 10 novembre dernier, beaucoup de fruits et de fraîcheur, et une bouche équilibrée, ample et très longue.

Très belle bouteille, mais 1999 est un millésime d'exception.

J'ai lu le compte-rendu d'une grande dégustation de Côte-Rôtie
lapassionduvin.com/p...
J'ai donc eu envie d'ouvrir à nouveau une bouteille de Côte-Rôtie 1999 de Burgaud.
Le vin est excellent, comme à chaque rencontre.
Le nez est séduisant, sur la gelée de cassis, des touches de violette, des nuances fumées. L'agitation fait penser à l'olive noire. C'est frais, jeune.
La bouche est savoureuse et concentrée, les tannins sont fins et denses, le vin a un beau volume, un équilibre manifeste et une jolie finale sur le cassis et la réglisse et qui dure longtemps.

Une bien belle bouteille, à l'excellent rapport qualité/prix et au bel avenir.

Domaine Bernard Burgaud, Côte-Rôtie, 2004
Le nez laisse apparaitre des notes de groseilles et de fumé
En bouche c'est très agréable, toujours les groseilles et une pointe de violette.
Je ne perçois pas de notes épicées
La finale est assez longue avec une amertume qui pourrait etre un peu moins marquée pour avoir à faire un petit reproche.

Une bouteille qui se laisse déjà boire facilement mais qui serait peut-être meilleure dans 2 ans.

Faute de 99, je bois des 04

Sylvain,

Moi, je n'ai pas de 2004

Côte Rôtie - Domaine Bernard Burgaud 1999
Les CR à répétition de Thierry sur le millésime 99 ainsi que ma jolie découverte sur celui de 2004 m'ont poussé à acheter 2 bouteilles de 99 sur IDW ( merci au passage à celui qui s'en est séparé)

Je me retrouve dans les CR de Thierry.
Par rapport au 2004 je dirais que je perçois moins de fumé mais plus de complexité avec des notes épicées.
Aucune amertume, un vin à parfaite maturité dont je garde la dernière bouteille pour la faire découvrir à des amis.

Un grand moment de plaisir qui me donne envie d'en acheter sur 2010 et 2012

Bonjour, Sylvain.

Je suis heureux de lire que tu n'es pas déçu d'avoir fait confiance à ce que j'écrivais sur le 1999

Domaine Bernard Burgaud, Côte-Rôtie, 1991

Ouvert ce jour, autour de 18 heures, pour être attaquée vers 21 h; bouteille juste ouverte, non mise à l'épaule.
Le civet de lièvre étant prêt, nous allons attaquer cette bouteille qui nous fait de l’œil depuis un moment.
Nous commencerons par nous verser une larmes qui nous paraîtra très serrée, dure avec un nez assez animal, malgré une couleur pas tant évoluée que l'on aurait pu croire. La mouline et Landonne 1982 de chez Guigal le mois dernier étaient bien plus acajous, ambrées.
Au bout de quelques minutes la droiture laissait place à la rondeur...avec une belle matière et un joli grain sous la langue, les tanins sont bien présents, et comme pas totalement intégrés.
Ce n'est qu'arrivé au milieu de la bouteille, une bonne demie-heure plus tard, que l'harmonie se fera sentir...la prochaine fois je l'ouvrirai le midi pour le soir.
Un bien joli vin en accord avec le civet, un vin vivant pas usé, des arômes tertiaires sur le cassis mais de la vivacité, de la rondeur en fin de bouteille avec un joli touché de bouche...peu tenir encore quelques années et s'affiner (pour les tanins).

Julien

Domaine Bernard Burgaud, Côte-Rôtie, 2009

Bouteille sortie vers 13° ouverte et carafée 30 minutes - Température de service autour de 16°
Robe violette très très dense
Au nez des fruits noirs confiturées puis à l'aération des notes plus fortes de cuir.
En bouche c'est très frais et rond, cerise et poivre - beaucoup de plaisir et bonne longueur.
Promis à un bel avenir - beaucoup de plaisir personnellement en l'état.

Bernard Burgaud, Côte-Rôtie 2010 :

Nez animal et fruité, bien mur, en bouche très belle matière, c'est ample, onctueux, on ressent ce côté animal.Belle équilibre, final légèrement asséchante mais cela devrait disparaitre avec encore quelques d'années de cave.
Beau millésime de garde.

Sylvain.

Goûtée plusieurs fois ces dernières années, cette Côte-Rôtie 2001 de Bernard Burgaud m’a toujours laissé dubitatif. Valait-elle la peine de l’attendre encore un peu ?

La réponse je viens de l’avoir : La robe montre quasi aucun signe d’évolution. La première impression que me laisse le nez est : de la violette farcie avec un peu d’olive noire dosée avec parcimonie. Du poivre blanc aussi. Presque du pralin. L’agitation révèle un peu de framboise. L’attaque est sur la fraîcheur qui apporte beaucoup de tension. Une impression de vin décharné, mais cette minceur n’est qu’apparente, elle permet d’exprimer des arômes floraux subtils qui sont, ma foi, très séduisants. La persistance aromatique peut paraître faible. Pourtant cette présence en bouche est bien là, mais elle se manifeste avec délicatesse et sincérité. Et cette superbe acidité qui donne envie de reprendre une gorgée, encore et encore.

Cette Côte-Rôtie et ses 12.5% d’alcool m’a plongé dans la nostalgie. La nostalgie d’un passé désormais révolu où quelques vins ne cherchaient pas à ressembler à tout prix à ceux des voisins encensés par la critique. Epoque où les vignerons élaboraient des vins, ayant pour souci que ceux-ci restent les plus buvables possibles, époque où l'on se permattait de "laisser infuser" gentiment plutôt qu'extraire coûte que coûte. En espérant secrètement que le temps fasse son oeuvre et révèle le caractère unique du terroir. Missions parfaitement accomplie pour cette Côte-Rôtie. Les bouteilles qui me restent sont promises à un très long sommeil dans les entrailles de ma cave.

Côte Rôtie - Domaine Bernard Burgaud 1999
Un message bref pour rebondir sur le précédent.
J'ai ouvert une bouteille de 99 lors du repas d'anniversaire de ma fille.
Elle avait la lourde tache de passer avant une GDP 2009 et elle a donné satisfaction à tout le monde.
Un beau-frère qui possède et aime les Côte Rotie de Laurent Tardieu a retrouvé tout ce qu'il aime dans cette appelation.

Je n'ai rien à ajouter aux précédents CR de ce millésime si ce n'est pour confirmer que le vin vieillit bien et qu'il n'y a aucune urgence à les boire.

Je possède maintenant le millésime 2010 que je vais patiemment laisser vieillir.

Et pourquoi pas ? Pour fêter l'amitié et les retrouvailles avec mon épouse de retour de voyage : Bernard Burgaud Côte Rôtie 2010.

Le nez pour moi sent des pieds à l'ouverture, mais pour mon épouse c'est différent, fermentaire mais pas de SO2, donc aucun manque de déodorant à signaler. Force est de lui donner raison. Nez sur la levure de boulanger donc. Un peu d'aération est nécessaire avant que des notes fruitées (cerise) et fumeées ne fassent leur apparition. En bouche, impression de croquer des fruits peu mûrs, voire de la rafle, c'est un peu difficile en l'état sans être cependant déséquilibré. Je suis curieux de l'évolution de cette cuvée ...

Olivier

Une recherche rapide de quoi ouvrir sur des magrets de canard ce soir (faut pas rêver, les lardons ça vous laisse au mieux cuisiner OU choisir le vin en paix, pas les deux), et je tombe vite sur cette cuvée dont le géniteur dit qu'elle est prête à l'ouverture.

Domaine Bernard Burgaud, Côte-Rôtie, 2012

A l'ouverture un très joli nez fruité de groseille, cerise, pointe d'épices douces et d'orange. La bouche envoie des tannins fins et couvrants donnant une sensation agréable, belle longueur sur les fruits et suffisamment tendue. L'ensemble est ample et sans lourdeur. Après une bonne aération apparaissent ce que j'identifie comme des arômes fermentaires qui parasitent un peu l'harmonie de l'ensemble. Un beau vin qui termine peut-être sa phase de fruité le plus pur.

O.

Bonjour à tous,

degusté il y a peu cette Côte-Rôtie Burgaud 2006; robe un peu orangée et encore sombre, le 1er nez est clair : c'est pas net, c'est plein de bretts ! mais beaucoup beaucoup... du coup peu de fruits derriere "la sueure animale" et le peu que j'ai bu, c'est gaché. Malgré tout les tanins sont doux et la finale légèrement épicée mais franchement c'est une déception car pas de plaisir sur cette quille.
Il me reste du 2005, je vais voir bientot si elle est de la meme trempe...

Thibdrc

Thibdrc, l'as tu aéré un peu?

Qu'est ce que cela donnait sur la fin de la bouteille avec plus d'aération?

la bouteille a été ouverte sans grande anticipation (20 mn avant le repas) et le disgnostic fut immédiat, mais la fin de la bouteille (la moitié plus exactement) retesté le soir etait dans le meme état...

Thibdrc

Bonjour,

C'est curieux, j'ai bu cette bouteille il y a environ 6 mois, et il ne m'a pas du tout fait cette impression: Certes, un peu de réduction à l'ouverture, mais 4 h d'ouverture, dont 2 de carafe l'avait bien préparé.

Bernard Burgaud, Côte Rotie 2009

[/img]Bouteille carafée 1h et servie vers 16°
Robe plus claire que ce dont je me souviens de 2014...
Nez sur la violette, le fumé, les épices, les fruits rouges.
En bouche c'est vraiment souple et soyeux, de la violette, du poivre et une superbe longueur.
C'est hyper classe, tout ce que j'aime en Rhône Nord - Très bien

Il me restait 5 bouteilles de Côte-Rôtie 1999 du Domaine Bernard Burgaud.
J'ai voulu voir comment évoluait ce vin.
Il est passé après deux grands Meursault, les Genevrières 2009 de Rémi Jobard et Perrières 2009 de Michel Bouzereau.
Cela ne l'a pas dérangé, il s'est imposé immédiatement.
Le nez reste frais et séduisant, sur la gelée de cassis et des nuances fumées avec des notes d'olive noire.
La bouche est toujours jeune, fraîche, savoureuse et concentrée. La matière tannique est dense, le vin est ample et équilibré, la longue finale déborde de saveurs de fruits avec des notes réglissées.

Domaine Bernard Burgaud, Côte-Rôtie, 1990

Robe trouble et couleur café.
Le nez est intense et dominé par les notes animales de venaison et de tripes.
La bouche présente un profil acide et s'équilibre entre les notes animales,le café et la réglisse.

une découverte intéressante pour moi.

Cordialement.

Gilles

Côte-Rôtie Bernard Burgaud 2013

Vin dégusté à l'aveugle au restaurant
lapassionduvin.com/p....
Le nez fait penser à la Syrah avec ses fruits noirs et son poivre. Mais des notes de terre et d'herbes sèches m'orientent plus au sud et me font penser à un Cornas.
La bouche est plutôt "puissante". C'est un vin concentré et ample marqué par le fruit noir et de beaux amers et à la longue finale aux nuances réglissées.

Un vin trop jeune actuellement.