Je ne parlerai pas du blanc, je ne connais pas, et je n'apprécie guère les blancs de cette région en général.
Par contre, je connais plutôt bien le rouge (je dois avoir tout goûté depuis 1995 et quelques millésimes plus anciens). J'ai par ailleurs parcouru moi aussi quelques pages de ce fil pour me faire une idée de l'avis général, et il me semble que ta lecture n'est pas très objective, tant les commentaires positifs dominent très largement les commentaires négatifs.
De plus, la plupart des déceptions concernent des vins qui sont "entre deux âges". Vieux Télégraphe se goûte bien très jeune, puis il a tendance à se refermer sévèrement pendant 5 à 7 ans pour atteindre ensuite sa période de maturité, comme c'est le cas de la plupart des vins de garde.
Le rouge reste pour moi une valeur sûre de l'appellation, dans le peloton de tête, avec des prix qui, s'ils ne sont pas donnés, ne sont pas non plus parmi ceux qui ont le plus augmenté.
Le blanc, oui, peut-être, j'ai lu beaucoup d'avis mitigés ou négatifs, mais aussi, quelle drôle idée d'acheter du blanc à Chateauneuf...

Luc

Le rouge reste pour moi une valeur sûre de l'appellation, dans le peloton de tête, avec des prix qui, s'ils ne sont pas donnés, ne sont pas non plus parmi ceux qui ont le plus augmenté. écrit:

Bonjour Luc,

Sur ce point, je ne suis pas vraiment d'accord avec toi.

L'inflation que le domaine a répercuté entre le millésime 2006 et 2007 a quand même été fulgurante (près de 15€ si je ne me trompe pas...).

Pas étonnant qu'on retrouve maintenant du 2008 un peu partout avec ces prix (45-50€) alors que le 2006 était autour de 30-35€.

Voilà, merci Luc, effectivement l'argument de buveurs qui boivent le vin au mauvais moment est recevable! A voir dans quelques années si c'est bien la donnée qu'il fallait prendre en compte!

Pour le prix...oui ça ne monte pas trop trop vite. Mais c'est un poil élevé pour le plaisir apporté (qui peut-être grand!).
En ce moment je me rabats sur les Hermitage blancs, moins chers et avec un grand plaisir immédiat.

Quand même, des ris de veau aux morilles ou bien quelques plats aux truffes, avec un Châteauneuf blanc, quel pied! ;-)

Alex.

Alex, les hermitage blancs moins chers? humm c'est pas une appellation référencée pour ses bons rapports Q/P pourtant.

Enzo, à prix égal voir un poil inférieur au VT blanc je me régale avec un Chante Alouette de Chapoutier, un Remizière cuvée Emilie, et à 23E le Marquise de la tourette de chez Delas n'est pas le plus mauvais...
Ok difficile d'en trouver à moins de 15E ;-) mais je ne suis pas encore prêt à goûter des bouteilles à 50E et plus...donc dans ma fourchette de prix 20-35E j'ai en ce moment plus de plaisir à boire des Hermitage.

Pour moi le RQP reste supérieur à celui d'un VT actuellement.

Comme le vin, on a des phases de fermetures et d'ouverture ;-))))))))))

Alex.

ah si tu compares à VT blanc ok. mais dans l'appellation il y a mieux pour beaucoup moins cher à C9P et en dessous des prix de l'hermitage (mais c'est différent bien sûr).

Trouvé du Vieux télégraphe rouge 2008 à 39 euros chez Leclerc.
J'ai pris 3 btl que je vais oublier en cave.

Salut à tous,
dégustée ce jour :

Vieux Télégraphe 1998

Le vin a accompagné un civet de lièvre du ventoux, puis roquefort et chocolat noir.

Le bouchon est légèrement imbibé sur 2mm. Le 1er nez se présente comme si j'avais ouvert un pot de confitures aux fruits rouges, rassurant. Pas de notes "giboyeuses" ou "animales", un peu de cuir. La robe est limpide, assez claire, évoluée, avec des colorations orangées sur le disque. En bouche, c'est équilibré, on sent un peu les tannins. Je ne carafe pas et la laisse ouverte à 16°. Puis décantation juste avant le service 2H plus tard. Il reste un bon dépôt noir dans le fond de la bouteille.

Le nez a évolué dans le bon sens, sur les fruits rouges confiturés, cerise, fraise, puis les épices (poivre) et une fraîcheur mentholée. La bouche confirme le nez. C'est ample, puissant, on ne sent plus les tannins, tout est fondu. Le vin remplit le palais sur une belle finale un peu chaleureuse et poivrée. Finale de longueur correcte. C'est équilibré, droit mais gouleyant. Cependant le vin garde beaucoup de fraîcheur et se boit facilement. Je pense qu'à ce stade il est mûr, à point.

Le vin accompagnant le civet, je pense que l'un et l'autre se sont tirés vers le haut. Beaucoup de plaisir donc pour cette bouteille qui y est passée à deux sans problèmes.()

Mon seul problème c'est que le lièvre faisant 4kg, il en reste pas mal pour demain et je vais devoir ouvrir une autre bouteille...

Je pense ouvrir ce vin que l'on m'a offert ce week-end.
Je ne connais le domaine que de nom.
Aussi, j'aimerais savoir si il faut le carafer longtemps ?
Il y aura sans doute Rayas 2001 pour l'accompagner. Lequel servir en premier ?

Arnaud , Vieux Télégraphe est un vin qui supporte très bien le carafage .
Je pense qu'une heure à 15/16 C° ( pour ne pas le boire trop chaud ; lors du service il va vite remonter à 18/19C° ) en carafe lui sera bénéfique mais cela ne t'empêche pas de gouter à l'ouverture et si tu estimes que le vin est à point , à ce moment là tu le laisses dans sa bouteille .

Je servirai Rayas 01 en second , c'est un vin plus élégant , plus subtil et surement plus frais que VT 03.
VT 03 après Rayas 01 risquerai de paraitre plus "grossier" qu'il ne l'est .

De rien .

Arnaud, Jean-Marc.

Dans ce millésime solaire, Vieux Télégraphe 2003 me semble être une belle bouteille...
Mais je la sers plus fraîche: 12-13°.
Comme le Charvin 2003 bu cette semaine: quand la température a monté, il est devenu plus, voire trop, lourd...
Le vin prend vite quelques degrés dans les verres.

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Messieurs,

Merci pour vos réponses.

CR à suivre.

Bonjour
Bu il y a 3 jours au restaurant, CDP Vieux Telegraphe 2000.
Non carafé, ouvert 1 heure avant la degustation. Probablement trop chaud car concervé en salle.
Couleur d'un vin évolué, prune, terne, liseré tuilé. Premier nez très pauvre... necessite un bon 1/4 heure d'aération au verre. Ensuite le nez se reveille enfin sur des fruits rouges, (fraises) , un peu chocolaté, café, moka, bois. L'alcool présent en début disparait peu à peu durant l'aération. En bouche, attaque peu franche, mais je retrouve de la fraicheur en bouche, on retrouve le fruit rouge, fruits noirs compotés (myrtilles, mures), peu d'alcool, les tanins sont parfaitement fondus. Je suis surpris de ne pas retrouver de note tertiaire vue l'age de ce vin. Longueur en bouche non exceptionnelle...
Bref, vin plaisant, mais non transcendant. Je ne pense pas qu'il gagnera à vieillir plus longtemps. je pense qu'il est a boire actuellement, en pleine maturité. Mais, ce 2000 n'est certainement pas le CDP le plus puissant que je connaisse...
Donc, un peu décevant tout de même.BIEN +

Carafé 4 heures.
La robe est évoluée, alors qu'en bouche le vin se montre jeune.
Le vin est puissant, mais frais aussi. Dominante de fraise et de cerise ( à l'eau de vie ?).
Un joli vin, mais qui souffre de la comparaison avec Rayas.

Très plaisante bouteille qui commence à arriver à maturité. Le nez est généreux et typique de l'appelation, la bouche est ample et longue. Il y a encore une belle matière, des tannins enrobés.
Très bien, mais ma gorge récalcitrante ne me permet pas d'en profiter pleinement.

Gaël

Bouteille bue ce week-end avec un simple magret de canard grillé et quelques cèpes.

Que dire, que je me retrouve assez dans le commentaire laissé par LE DOC en février 2012. La robe est évoluée, tirant nettement sur le brun. Bouteille ouverte sans être carafée 4 heures avant le service. Le nez est discret, puis s’ouvre sur des notes de prunes à l’eau de vie, pas d’une grande complexité. En bouche même sensation, je m’attendais à plus de finesse sur ce millésime pas très solaire, après le splendide Beaucastel 2000 bu il y a quelques temps. Les tanins sont fondus, mais pour ma part il y a un déséquilibre l’alcool est trop présent. La longueur n’est pas exceptionnelle. Je ne suis pas persuadé qu’il gagne grand-chose à vieillir d’avantage, à moins que je ne me trompe totalement.
Petite déception pour cette première rencontre avec ce vin dans ce millésime qui me tient particulièrement à cœur.

Bonne journée

Cyril

Bonsoir,

bu hier soir au restaurant une bouteille de Vieux Télégraphe 2006.

Je n'ai malheureusement pas pu prendre de notes, mais la bouteille fût splendide. Un fruit incroyable au nez et un beau boisé. Une bouche crémeuse et explosive en fruit et une belle longueur. Aucune lourdeur malgré l'alcool important. Le vin m'a subjugué. Miam.

Serge

Quelqu'un a-t-il jeté un oeil sur 2009 ?

Vieux Télégraphe 1999
Le nez est incertain et hésitant. Mais en bouche, le décor est planté. Poivre épices, belle astringence, un vin exubérant mais qui garde de la fraîcheur et de la distinction.
C'est un vin de plaisir.
Un ami y voit des cerises griotte, alors que j'y vois plutôt des girolles, des feuilles de cassis.
On n'a pas un vin de grande complexité, mais tel qu'il est, franc, c'est un vin de beau plaisir.

Le Pigeoulet des Brunier 2010 - VDP de Vaucluse
80% Grenache - 10% Syrah - 5% Cinsault - 5% Carignan

Beau nez de fruits rouges murs et de réglisse.
La bouche est ample, le vin est généreux et tapisse le palais.
On a du fruit, de la violette et une belle persistance.

Beau vin, avec seul petit bémol un côté un peu trop alcooleux.
A boire légerement frais pour atténuer ce côté chaleureux.

Vieux Télégraphe 1998

Lors d'un dîner avec des amis amateurs, ouvert un peu à la hussarde (10mn avant le 1er verre), du fait des circonstances.

Je me retrouve dans le dernier CR, avec un nez sur les fruits rouges trés charmeur et délicat, la bouche rejoint à la perfection le nez avec des fruits rouges plutôt fraise, un très bel équilibre. Oserai-je ? Allez oui, je dirai qu'il pinote et un pinot très fin, il m'a rappelé dans le style un Clos des Papes 71 dégusté il y a quelques temps qui a receuilli tous les suffrages.

Une très belle bouteille à maturité, les tannins se ressèrent à l'évolution dans le verre indiquant qu'il reste quelques années de vie au top. Verdict: le flacon a survécu 30mn sur la table au milieu d'une discussion animée, le pauvre Barolo qui lui a succédé bien que bon a sérieusement souffert de la comparaison.

Philippe C.

CR:Vieux Télégraphe 1995

La couleur commence à avoir des traces tuilé sur les bords, mais reste sombre au centre.
Le nez est assez fermé à l'ouverture avec une odeur animal.
Après aération le nez devient plus expressif sur la réglisse, le laurier, le marron et le thym et toujours une note animal.
L'attaque en bouche est assez souple, mais trompeuse car le vin prend un joli volume et à une belle finale.
Un joli vin à maturité que l'on peut boire sans se presser dès maintenant.

Très bien

jmw

Vieux Télégraphe Rouge 2006 Chateauneuf-du-Pape 14,5%

Le nez moyennement intense est sur un fruité (cassis, olive noir) légèrement kirché, avec quelques notes m’évoquant le cacao, le graphite et un soupçon de poussière. La bouche plus fluide que ce que je m’attendais (je l’imaginais plus concentrée, plus dense), est plutôt tendre et peu tannique, et de longueur plutôt moyenne voir courte pour ce degré d’alcool. J’espérais un peu mieux pour cette bouteille (peut être en phase de fermeture ?) qui m’a donné l’impression qu’il faut l’attendre quelques années en cave pour avoir plus de caractère et de complexité. Cependant c’est très buvable actuellement grâce à sa tendresse en bouche.

Att.

Fabien.

Vieux Télégraphe Rouge 2004

Ouvert deux heures avant dégustation

La robe ne montre que peu de trace d'évolution rouge amarante
Le nez est superbe dominé par la cerise grillotte avec des notes de café mais pas encore d'aromes terciaires type sous bois
L'attaque en bouche est droite le vin est juteux avec du corps beaucoup d''amplitude et une belle matière, beauoup de complexité on retrouve la cerise à l'eau de vie un cogté viandart et le moka
En finale très très longue où l'on note que les tanins n'ont pas complètement fini de s'intégrer ce qui mefait dire que ce vin est au début de son apogée

J'ai l'habitude de classer(à tord ou à raison) les Chateauneuf rouges en deux catégories: plutot fruit (Rayas Charvin) ou plutot Giboyeux (Beaucastel) je pensais le Vieux Télégraphe dans la seconde catégorie, je le mettrais volontier après avoir dégusté cette bouteille en catégorie intermédaire

Bref j'ai beaucoup aimé mais peut être étais je en mal de C9 car cela commençait à faire un moment....

E.L. écrivait:

---

>
> J'ai l'habitude (à tord ou à raison) les
> Chateauneuf rouges en deux catégories: plutot
> fruit (Rayas Charvin) ou plutot Giboyeux
> (Beaucastel)

Beaucastel connaît une phase de vieillissement giboyeuse mais dans sa jeunesse ou après cette phase, il retourne sur une dominante fruit. Pas sûr en effet que la distinction soit pertinente, même si elle est heuristique.

jmwa écrivait:

---

> Vieux Télégraphe 1995
>
> La couleur commence à avoir des traces tuilé sur
> les bords, mais reste sombre au centre.
> Le nez est assez fermé à l'ouverture avec une
> odeur animal.
> Après aération le nez devient plus expressif sur
> la réglisse, le laurier, le marron et le thym et
> toujours une note animal.
> L'attaque en bouche est assez souple, mais
> trompeuse car le vin prend un joli volume et à une
> belle finale.
> Un joli vin à maturité que l'on peut boire sans se
> presser dès maintenant.
>
> Très bien
>
> jmw

Bonjour je souhaite ouvrir une bouteille de 1995 mais je ne sais pas combien de temps je dois l' aérer.Pourriez vous m'indiquer comment vous avez pratiqué s'il vous plaît.
Merci d'avance
François

Bonjour RonC,

Cette bouteille a été ouverte et servie dans la foulée, mais le nez peu expressif et animal, j'ai préféré laisser la bouteille de côté non carafé et attendre environ 2h.
Pour les prochaines j'ouvrirai 3 à 4 h avant bouteille épaulé.

Cordialement

jmw

Châteauneuf du Pape blanc Vieux Télégraphe 2006

Un vin clairement du Sud avec une aromatique puissante, au nez et en bouche, sur le miel, les fruits jaunes (mirabelle) et les plantes grasses (genêt).
Beaucoup de gras en bouche mais aussi une petite acidité fine qui empêche le vin d'être trop lourd. Grandes longueur et persistance. TB/EXC

Ce n'est plus l'explosion aromatique du début mais c'est toujours un vin plaisant et bien équilibré. J'en ai encore deux bouteilles - on verra comment le vin évolue.

Ralf

Pour un C9P jeune l'aromatique m'a semblée assez en retrait, cela allait mieux après aération.
Nez sudiste relativement banal, bonne matière et longueur correcte. C'est bon, mais à mon sens on trouve bien mieux pour moins cher (Janasse, St Préfert...). Ce n'est que mon impression sur une bouteille de 2010, mais j'avais un sentiment semblable que une bouteille de 2008.

Christophe

Vieux Télégrapghe rouge 2011
_{brut de cuve - présenté en échantillon le vendredi a-m, dégusté le lundi matin}
La robe est assez claire, le nez se présente sur un profil classique de l'appellation (cuir, épices, fruits rouges). Il fait presque un peu plus vieux que son âge..
La bouche est surprenante par son niveau d'acidité, très pregnante du début à la fin, et déçoit un peu par son manque de chair, elle semble un peu fluette... A revoir à un stade plus évolué, mais il déçoit un peu en l'état.

Vieux Télégrapghe rouge 2010
_{brut de cuve - présenté en échantillon le vendredi a-m, dégusté le lundi matin}
Le nez est discret, mais présente de fines effluves de fruits rouges. La bouche met du temps à se dévoiler, mais elle est très plaisante, plus en longueur qu'en largeur, mais qui fait preuve d'une jolie concentration. Les tannins sont très beaux, présents mais fins, et le niveau d'acidité, ici encore assez haut, reste au service de la longueur du vin, assez impressionante. Très beau vin, certainement magnifique dans 10 ans.