Visite du Château Beaucastel à l'occasion d'un voyage d'étude :

Coudoulet de Beaucastel blanc 2012 - Côtes du Rhône :
Nez de fruits blancs, fruits jaunes et d'amende. La bouche est légèrement chaleureuse, offre une belle rondeur et une belle texture avec un volume en bouche normal. Le vin chauffe quelque peu en finale.
BIEN++

Château Beaucastel blanc 2013 - Châteaneuf du Pape :
Très beau nez sur le jasmin, tilleul, la tisane, les fruits jaunes et le miel. C'est fin et complexe.
Très beau touché de bouche doux et moelleux. On a un beau volume et surtout un superbe équilibre. Belle longueur.
TRES BIEN +

Château Beaucastel VV blanc 2013 - Châteauneuf du Pape :
Nez sur le beurre, la noisette, des senteurs de tisane et de fruits jaunes. La bouche montre une très grande concentration, avec un gros volume qui s'exprime dans la longueur. L'équilibre est parfait mais l'élevage est encore présent à ce stade. Grande longueur.
EXCELLENT

Coudoulet de Beaucastel rouge 2012 - Côtes du Rhône :
Nez sur les fruits rouges, le thym, le romarin et une note florale. Bouche assez ronde, gourmande et croquante avec une acidité élevée. La fin de bouche montre une pointe végétale et est légèrement salivante.
BIEN ++

Chateau de Beaucastel rouge 2012 - Châteauneuf du Pape :
Nez florale, végétale, de fruits rouges, frais précis et élégant. La bouche est moelleuse comme du velours, très élégante et parfaitement équilibrée. Très bonne longueur qui se montre légèrement asséchante et qui révèle quelques notes d'élevage.
TRES BIEN(+)

Chateau de Beaucastel rouge 2008 - Châteauneuf du Pape :
Nez plus évolué, fruit compoté/écrasé, fraise et fruit des bois. La bouche est fondue, avec une jolie matière, un certain volume et un bon équilibre. Belle longueur, un petit peu chaleureuse.
TRES BIEN

Chateau de Beaucastel rouge 2001 - Châteauneuf du Pape :
Nez de cassis, fruit rouge, de légères notes lactées, des champignons frais. Au niveau de l'évolution on est entre deux âges. Idem pour la bouche qui possède un très belle équilibre, une matière élégante et soyeuse avec des tanins pas tout à fait fondus mais peu perceptibles. La longueur est très bonne.
TRES BIEN +

Chateau de Beaucastel rouge 1989 - Châteauneuf du Pape :
Nez qui a superbement évolué, avec un fruit encore bien présent, fruits rouges écrasés, sous bois, champignons, cuirs d'orient, épices....
La bouche est soyeuse, velouté, on retrouve ce que l'on avait au nez. Il y a encore de la fraîcheur, et de la vigueur dans ce vin en pleine apogée. Rien à dire on est pas loin de la perfection !!
EXCELLENT/GRAND

Sympa Florent tes voyages d'études, continue comme ça !



Olivier

Mes voyages d'étude étaient loin de ressembler à ça !!!! ()

Ce soir, c'est la fête: on fait "pop" avec le bouchon d'un 1998.

Après 1h de carafe (nécessaire), le nez est explosif, sur la cerise confite, la confiture de fraise, le cuir (l'impression d'avoir de la confiture renversée dans un sac-à-main, en fait), et un léger côté animal...superbe!! La bouche est puissante, ronde mais encore structurée, j'ai vraiment l'impression que ce monstre n'est pas encore à maturité.

Fantastique!

Merci pour ce commentaire qui confirme qu'après une longue période qu'on pourra qualifier de difficile, ce 1998 entre dans une phase bien plus en adéquation avec la qualité qu'on est en droit d'attendre de ce domaine et ce millésime.

Luc

Beaucastel Blanc 1998

1 an après une experience mitigée sur ce vin, deuxième aprroche. Epaulée 8 heures, dégustée sur des pates fraiches maison aux truffes blanches.
Un bouchon imbibié sur 5 mm seulement mais s'éffritant à l'ouverture.

Nez: évolué, sur les fruits très murs, le coing, des notes champignonnées complexes qui donnent le change aux efluves de la truffe. Un ensemble enveloppant mais délicat sur de petites épices douces, mais avec un coté jus de pomme/raisin fraichement pressé qui lui apporte un peps inattendu.

Bouche: le reflet du nez, une osmose complexe champignonnée, une finesse enveloppante avec une très belle tenue en bouche plus en délicatesse qu'en puissance, un ensemble refleté en finale evanescente de superbe longueur. Une très belle bouteille, qui fait toutefois moins l'unanimité à table que le jeune Saint-Prefert 2011 dégusté juste avant, peut etre un peu destabilisant pour des papilles inexpérimentées. Tres Bien ++

[size=x-small]Goûtés au GT 2014[/size]

Château de Beaucastel 2012 - Famille Perrin -Châteauneuf-du-Pape
Caramel au nez. Belle bouche glycérinée un peu chaude. Tension bien. En l'état difficile de noter, plaisir très moyen.
BIEN

Les Chapouins Vieilles Vignes - Famille Perrin - Châteauneuf-du-Pape
Superbe nez à maturité. Sucrosité un peu en bouche. Ressenti un peu trop chaud. Dommage le nez était prometteur, bon quand même.
BIEN +

Château de Beaucastel 1998 - Famille Perrin -Châteauneuf-du-Pape
Très joli nez un peu évolué, herbes de Provence, résine de pin. Bouche ronde, ample, tapissante, INCRACHABLE ! Un régal.
TRES BIEN

[img]http://[url=https://www.flickr.com/photos/119380766@N08/15891899686/][img]https://farm8.staticflickr.com/7564/15891899686_4db428fe89.jpg[/img][/url]
P1050638 by descatnemo [/img]

Bu lors d'un merveilleux week end

Coudoulet de Beaucastel, Côtes du Rhône blanc, 2012



Oliv
Robe jaune paille.
Nez assez puissant, ouvert et sympathique, un peu rococo sans en devenir écoeurant pour autant, sur le bonbon anglais, la poire et des notes florales et citronnées.
La bouche est nettement moins à mon goût, sur une douceur un peu pataude qui manque considérablement de nerf.
L'ensemble est lourd, un peu chaleureux et malgré un fruit agréable, le vin n'appelle pas la soif.
Pas trop mon style de vin, trop solaire.

Enzo
Nez plein de fruit, sur la poire, le raisin frais avec une note amylique un peu marquée qui peut écœurer.
La bouche sur l'amande est assez riche sans grande tension avec un côté chaleureux qui n'est pas des plus agréables surtout que le vins est servi en urgence un poil chaud. Finale de longueur correcte. Sans vice majeur ni vertu.
Bien (+).

Ouvert hier soir :

à l'ouverture, le vin est fermé avec des notes de cartons humides mais après quelques minutes dans le verre le vin s'exprime sur de beaux arômes de truffe, de gibier, de clou de girofle, fraise écrasée... Mes compagnons de table ont du mal à situer ce vin, certain partent en Loire et d'autres en Bourgogne...
La bouche est d'une grande buvabilité, les tannins sont complètement fondus, le corp est complexe sans excès et la finale est d'une longueur plus que raisonnable(tu)
Un beau vin qui tiendra encore quelques années...

Salutations vineuses,

Christophe

Beaucastel rouge 1998

Bouteille servie à 16 degrés et carafée une heure avant service.

Le nez est complexe,délicat, élégant, sur des fruits rouges et des baies noires. On perçoit quelques notes d'évolution en filigrane telle que les feuilles mortes, les champignons et le gibier.
La bouche est en accord avec le nez ! L'attaque est précise, le vin est élégant et délicat de bout en bout.
L'équilibre est parfait. Les tanins sont fondus, l'acidité s'enclenche en milieu de bouche pour porter la finale qui s'étire en longueur et participe à une buvabilité impressionnante.
La structure est très bien construite et on ne se lasse pas d'une telle classe !

Que dire encore de ce modèle de vin rouge ?
J'avais érigé le Beaucastel Rouge 2001 en parangon de ce que doit être un vin rouge pour moi; le 1998 est aussi à classer dans cette catégorie voire même peut-être un cran au dessus...

Cette bouteille a été bue sur une côte à l'os irlandaise maturée 6 semaines de un kilo et demi; rôtie quatre minutes de chaque côté puis cuite 25 minutes au four à 180 degrés.
Inutile de préciser que ce fût un régal !

Bonsoir,



Châteauneuf du Pape Beaucastel 2011 : Un nez séduisant, expressif, fin, de prune, de figue mûr, note garrigue, fond cacao, pas de note alcool, pas too much=élégance. La bouche est ample, tanins soyeux, belle densité, c'est large, plein, gourmand sur la prune, la figue mûr, note garrigue qui apporte la fraicheur et un fond cacao, une belle intensité. La finale est puissante, pointe fraicheur, un équilibre agréable pour un C9P, belle persistance de prune, figue, note garrigue et fond cacao, pas très complexe et/ou profond mais très bien équilibrée, intense et séduisant. Un beau C9P comme j'aime 92-94 (16,5-17,5).

Amicalement, Matthieu

Exactement la même réaction pour moi ce soir après 2h de carafe!! Vraiment super, très réussi.

Beaucastel, CNP rouge 1993

La robe est claire d'un joli rubis.

En bouche le vin a une belle fraicheur, il est dominé par la fraise des bois compotée. La finale est longue est vive. Le vin a perdu en grande partie son fruit mais garde une agréable fraicheur qui lui permettra de tenir encore quelques années.

TB

Joyeux Noël, Aurélien

Beaucastel : Châteauneuf-du-Pape Rouge 2006

Bouteille bue pendant les fêtes.

Ouverte le matin pour le repas du soir .

La couleur est rouge foncer
avec un nez sur les fruits des bois et de cerise noir .
En bouche s' est puissant , long et vraiment très bon
sur les fruit rouges avec des épices un pure régal
pour moi , une bonne bouteille que de plaisir ...
il m 'en reste encore une , que je vais conserver encore longtemps.

@micalement fabrice:)-D

Que peut-on servir à un ami avec lequel on s'est laissé entraîner dans une discussion sur les plus grands vins blancs de France? A quelqu'un qui possède plusieurs Montrachets bien nés, des Raveneau, des Mission Haut Brion, des Coulées de Serrant...mais rien sur Châteauneuf, hmmm?

Ben tiens...après 4h de carafe, le vin est époustouflant de précision dans les arômes: fleurs blanches, coing, cire d'abeille...imposible de retirer son nez du verre. En bouche, c'est une synthèse irréelle entre puissance, volume et finesse. Et la finale...d'une longueur comme j'en ai rarement connu. Définitivement une bouteille exceptionnelle à tous points de vue.

Respect total, immense vin!!

Ce commentaire me va à merveille j'en ai une en cave ! Du coup pas vraiment besoin de laisser vieillir ?! -D

Quoi Enzo, tu as céder à la tentation VV?? Un cadeau j' imagine;)

Il n'y a aucune honte à céder pour quelque-chose d'irrésistible...

Depuis une mauvaise expérience avec un VV 2004, je pense qu'il faut assurer avec ce vin là et donc le boire très jeune.

Ou beaucoup plus vieux...

Luc

D'accord avec Luc(tu)
J'ai de meilleurs souvenirs sur des bouteilles avec quelques années de cave que sur des quilles ouvertes jeunes.

Christophe

Qu'appelez-vous plus vieux?
Car un vv 2000 bu en 2012 ressemblait plus à un Pineau des Charentes qu'à un CNP blanc...
Et dans ce cas, je doute fort d'un retour en arrière.
Evidemment, ce n'était qu'une bouteille.

jlj

Hier soir, après les blancs, j'ai servi trois rouges.

L'ordre me semblait être:
-1: Haut-Bailly 1989
-2: Beaucastel 1998
-3: Gevrey 1er Cru Les Combottes 2010 du Domaine G. Lignier.

Trois vins que j'ai trouvés excellents.

En parlant un peu des vins, je me suis aperçu que mes invités avaient des avis différents sur les accords avec le plat et les fromages.
Alors, pourquoi ne pas tout servir en même temps.

Beaucastel 1998 montre dans cet exercice toutes ses qualités.
Le nez sur la cerise et la fraise, en confiture, est séduisant.
La bouche est savoureuse, avec les mêmes impressions de confiture qu'au nez. Elle est concentrée et ample. La finale est remarquable.
Nous sommes face à un vin équilibré et au beau potentiel.

Une verticale du Château de Beaucastel, Châteauneuf-du-Pape, hier soir chez l'ami d'un ami, a confirmé si besoin en était encore la grandeur du millésime 1998.

Les autres millésimes dégustés furent:

2004- fermé et un peu dur, mais avec une grande finesse de structure et un belle fraîcheur acidulée.
2001- très flatteur, très ouvert, un peu moins complexe et profond que 1998, mais une superbe bouteille.
2000- plus "en-dedans" que 2001, mais peut-être plus prometteur, avec un structure plus affirmée qui me fait penser que ce vin a encore besoin de temps.
1998- TOP
1997- confirmant mes impressions sur ce même millésime dégusté une seule fois il y a quelques années, un millésime à point et terriblement élégant, et bourguignon je trouve.
1995- un peu plus dur, bon mais pas à la hauteur de 97 et 98. Ceci dit une belle bouteille tout de même
1993 (magnum)- un peu maigre et court, le moins bon de la série; mais encore assez jeune.
1990 et 1988- il faudra que je relise mes notes, mais deux belles bouteilles également.

Dans l'ensemble, nous avons beaucoup apprécié la grande finesse, en général, de Beaucastel, et son excellente longévité.

En after:
- Trévallon 90: superbe
- Trotanoy 90: bof (assez dur, austère, tanins pas fondus)
- La Fleur Pétrus 90: trèèèès bon
- Brunel cuvée centenaire 90: magnifique
- un arbois blanc dont j'ai oublié le nom, et le millésime, il faudra que je demande.... mais c'était très bon et intéressant.

Bref une soirée exceptionnelle et inoubliable, qui plus est dans une ambiance de franche rigolade (surtout après... ).

JC

Hola...ça c'est ce que j'appelle une dégustation!! En tout cas, il se confirme encore une fois que Beaucastel 1998 est au firmament. Quelle bonne idée du château d'avoir ressorti quelques bouteilles issues de la cave de la maison en avril 2014...

Oui je dois dire que j'ai rarement eu l'occasion d'une dégustation pareille (sans compter les afters, pour lesquels notre hôte s'est légèrement lâché...:)o)

Effectivement 98 était "évident"; j'insiste aussi sur la grâce du 1997, vraiment superbe également, et sur le potentiel indéniable de 2000 et 2001.

JC

d'accord avec toi, beaucastel 97 c'est surement le vin du millésime en C9P avec Rayas.

Beaucastel 1998

Acheté aux enchères idw après la claque reçu lors du GT 14
Pour un civet de lièvre l accord devenait naturel .

Malheureusement une succession d erreurs mon fait rater cette deuxième rencontre que j attendais avec impatience pour mon anniversaire .

Erreur 1 : 250km de voiture 24h avant l ouverture
Erreur 2 : une nuit passée dans une pièce à 5 degrés
Erreur 3: ouvert à 17h pour un service à 20h
Erreur 4 : température de service 16/17 degrés ( trop froid)
( erreur 5 ) l achat aux enchères ne garantissant pas les conditions de garde .

Le dernier verre devenait sublime. Mais trop tard ...

Il me reste une bouteille de 98 je ne referais pas les mêmes bêtises .. Pour le coup .. Le Lièvre avait plus de plombs dans la tête que moi ...

L'erreur numéro 4 n'en est pas une, je sers mes Beaucastel Rouge toujours à cette température.
Le domaine lui-même conseille de les servir à 15 degrés.

Pour info, le domaine a ressorti (entre autres) des 1998 de ses caves en avril et les a remis en circulation sous la dénomination "oenothèque". C'est pas donné, mais là, en termes de risques liés à la vie antérieure de la bouteille, c'est totalement sûr.

Y'en a encore sur mi......es.com