Très beau commentaire, Lolo Vino !

Mais novice, novice, euh : Les 2009 et 2010, chacun dans leur style, m'ont épaté à plusieurs reprises

Jean-Loup

Merci, c'est sympa!

Novice ...mais oui, c'est une région que je découvre depuis peu...mais c'est effectivement un gros coup de foudre, d'où les "plusieurs reprises"

Bu lors d'un Dîner en liberté

Château de Beaucastel - Châteauneuf du Pape - 1995

Marc
Aromatique tertiaire, légèrement sauvage
La bouche est agréable avec des tannins patinés et une belle persistance.

Jolie bouche mais j'ai été gêné par l'aromatique trop évoluée

Flo
Nez entre le vieux carton pourri et l'écurie, la couche de bébé... Pas de fruit à l'horizon malheureusement.
Je n'ai pas vraiment réussi à faire abstraction de l'aromatique, mais la bouche m'a paru plutôt acide et de longueur moyenne.
Vraiment pas mon truc... et pourtant j'adore le mourvèdre.

Mathieu
Nez assez évolué, sur des notes de terre chaude, de torréfaction, une légère note animale, un peu de ronce, de vieux bois. Le fruit est ténu.
En bouche, c’est mieux, avec une structure plutôt en finesse, des tannins ronds, une acidité suffisante pour équilibrer tout cela, et une certaine fraîcheur mentholée.
Belle structure, la bouche est bien faite, mais l’aromatique n’est pas spécialement avenante. L'accord marche bien avec la purée d'aubergines qui accompagne la superbe côte de boeuf.
Bien

Bonjour,

Bu ce weekend une bouteille de Beaucastel 2000. Servie à environ 18 degrés, carafée une heure.

La robe est d'un rouge profond avec quelques reflets orangés. Le nez est puissant, animal, avec du cuir et des fruits rouges compotés (pruneaux). La bouche est suave, les tanins sont complètements fondus; on retrouve du fruit et cela glisse tout seul. La longueur est bonne sans être exceptionnelle.

Une belle bouteille qui est à la hauteur de la réputation de Beaucastel. Petite inconnue : est-ce que le vin tiendra encore dix ans ?

Serge

Bonjour,

Première expérience ce week-end pour moi avec ce domaine, ouvert 4H avant le repas.

-Couleur: Grenat au centre, plus on se reproche de la paroi du verre, plus la couleur devient rubis pour finir sur une très très légère évolution orangé. J'avoue que je ne m'attendais pas à un vin aussi coloré, de part son origine et son millésime.
-Nez: Très persistant et changeant à chaque reniflement, je sent qu'il y a des arômes de sous-bois, cuir,pruneaux, réglisse, épices etc....
-Bouche: Autre surprise, je m'attendais à un bloque, quelque chose de massif...Et bien non, c'est fin, toujours sur les épices, les fruits, un tout petit poil d'alcool, belle matière néanmoins et belle longueur.

Très belle bouteille, mon seul regret est de ne pas l'avoir carafée, car le vin est monté en puissace tout le long du repas.

18/20

Cordialement.

Romu.

Coudoulet de Beaucastel, Côtes du Rhône, 2005

imageshack.com/scale...
Bouchon parfait.
Robe profonde, encore très jeune.
Nez assez fermé, refusant de se livrer totalement. Notes de mûres, mince pointe épicée.
Bouche agréable quoiqu'un peu solaire mais peu aromatique. Belle acidité et énergie, présence tannique encore perceptible.
Finale structurée, presque ferme mais manquant de gourmandise.
Bon vin, peut être un peu fermé.

Message déplacé dans la rubrique ad hoc...

Bonjour,

En vu d'un futur achat, y'aurait-il des retours d'expérience sur Beaucastel rouge en 2009 et 2010?
Les deux millésimes se valent-ils? 2009 n'est-il pas trop solaire (manque de fraicheur) pour ce type de vin?

Merci

Bonsoir,

en réponse aux interrogations ci dessus:

hier soir, j'ai bu le 2009. Certes un peu jeune mais quel plaisir déjà ! Tannins veloutés à souhait, il m'a semblé sentir de la fraise mais de manière "confiturée". Belle longue finale. (la fraise, c'est le grenache ?)

Pour ce qui est du 2010, il me semble que c'est une année de longue garde peut être moins accessible dans sa jeunesse. Cela ne m'empechera pas de la gouter trés prochainement et d'en faire un bref CR.

En tout cas, j'achete maintenant ce domaine à chaque millesime en rouge comme en blanc les yeux fermés tant je suis fan !

la fraise, c'est le grenache ?

Oui, souvent.

Jean-Loup

Château de Beaucastel blanc Vieilles Vignes 1998

Bouteille ouverte vers 9h00 en prévision d'un déjeuner. Le vin a été servi pour accompagner des coquilles Saint Jacques (pecten maximus donc) relevées à l'ail et au gingembre.

La robe est or foncé, impressionnante d'éclat. Le nez révèle des arômes de miel, de pêche de vigne. Le vin affiche un gras impressionnant en bouche, plus de sensation d'élevage. Le vin trace sa route avec sans doute moins de puissance que dans sa jeunesse.
Il n'y a aucune trace d'oxydation.

C'est très très bon mais il me semble avoir été plus impressionné par ce vin jeune.

Nez puissant sur la pêche, l'abricot mur, qui rappelle étrangement un Chenin. En bouche et à l'aération de l'anis pointe son nez. La bouche est très large, grasse, et longue.

Olivier

mgtusi écrivait:

---

> Le vin a été servi pour accompagner des
> coquilles Saint Jacques (pecten maximus
> donc) relevées à l'ail et au gingembre.
>

Je me pose la question de l'accord, je ne connais que 2002 en VV et je ne l'aurais pas marié à des produits de la mer???
Je trouve a cette cuvée beaucoup trop de gras et pas assez de minéralité pour cela. Es-ce une histoire de millesime, ou une erreur de ma part de ne pas vouloir tenter ce genre d'accord avec ce type de vin?

Bien cordialement

Olivier

Olivier,

Moi non plus, je ne servirais pas un Beaucastel Vieilles Vignes sur des Coquilles Saint-Jacques

Bonjour,

pour ma part l'accord Beaucastel Blanc - pas le "vieilles vignes" que je ne connais pas - avec des ST-Jacques sur lit de salade et vinaigrette à base de gingembre, miel,ail citron m'a toujours réussi !
J'y trouve un mariage des saveurs extraordinaire que le gras, peut être moins prononcé de cette cuvée, ne compromet pas ?

L'ail et le gingembre ont équilibré l'accord ; les saint-Jacques ont été servies avec Beaucastel VV et un corton Charlemagne 07 de Follin Arbelet.

Le gras du Beaucastel s'est bien entendu avec l'ail et le gingembre et l'acidité du Charlemagne s'est bien amusé avec les coquillages.

Bonjour

D'accord pour l'accord.....

Bien cordialement
Olivier

Bonjour,

Bouteille lors d'une soirée spéciale autour des vins du Chateau de Beaucastel /Nicolas Perrin au Luxembourg:

Château de Beaucastel blanc VV Roussanne 2011

Tout simplement le vin de la soirée et le meilleur blanc bu dans ma courte vie d'amateur ! Quelle claque :

Nez diabolique sur les fruits jaunes bien murs, les agrumes ( citron+), le caillou chaud, les fruits secs (amande +),l'acacia, des notes de miel aussi...quelle complexité!
Bouche ample, ronde,beau gras,racée,équilibrée. Quelle longueur !
C'est juste magistral et d'une telle évidence !
Dommage que le prix soit en conséquence...

Amicalement,

Lucas

Bonjour Lucas57

J'étais justement à la rechreche de commentaire pour prendre ma decision sur cette cuvée, je vais en prendre deux samedi avec la foire aux vins du Cactus Belle Etoile il est vendu a 79€, tarif qui me semble être l'un des plus bas que j'ai vu.

De fait...c'est vraiment très bas!!

Maintenant que dire du millésime 2011 en Chateauneuf Blanc???? En tous en cas en rouge, il me semble que ça ne sera pas le millésime du siècle (= buvable plus rapidement, miammm:)o)

Bien cordialement

Olivier

Lors de précédentes dégustations, j'avais bu des Beaucastel d'années récentes et à d'autres occassions, des Beaucastel plus âgés.
Il me tardait de les boire lors d'une même soirée et à table.
Un dîner m'en a donné l'occasion ce vendredi.

J'ai donc ouvert Beaucastel blanc 2002 et 2011 deux heures avant de les servir à 8 degrés.
Beaucastel rouge 1995 et 2001 ont été ouvert 4 heures avant de les servir et le 2010 a été carafé 4 heures avant de servir à 14 degrés.

Le menu était composé de :

Saint Jacques poêlées sauce carottes-agrumes-gingembre, Saint Jacques poireau, Saint Jacques purée artichaut

Lotte en papillote poireau et sauce safran

Filet d'agneau en croûte (persil, chapelure, ail et olive noire et romarin), tian de légumes et pomme de terre

Morceaux de chocolat noir 70 %

Beaucastel Blanc 2011 :

Des fruits blancs et jaunes, de la pêche se font immédiatement sentir au nez. L'attaque est précise puis vient le volume, le fruit. La finale est fraîche et le bois est intégré.
Un très beau vin.

Beaucastel Blanc 2002 :

Ce vin est évolué dans le bon sens du terme. Il part sur des arômes tertiaires purs et clairement définis. L'attaque est franche, le milieu de bouche reste fruité. Il y a de la matière et du gras, c'est un vin ample. La finale est fraîche et longue.
Ce vin ne convient à tous les palais mais pour moi, c'est un régal.

Beaucastel Rouge 2010 :

L'attaque est vive et précise. Le milieu de bouche est sur la cerise, les fruits noirs et le cacao. La matière est là, c'est assez serré. Les tanins sont souples mais présents. La finale est sur les épices mais elle chauffe un peu pour moi.
Je trouve qu'il y a un manque de liaison entre l'attaque, le milieu de bouche et la finale. Certainement l'oeuvre que le temps doit accomplir car je n'ai pas ressenti cela sur les deux millésimes plus âgés.
A noter que le lendemain soir, l'aération a fait énormément de bien au vin. Il est plus épanoui que le veille.

Beaucastel Rouge 2001 :

C'est soyeux, précis, équilibré, fruité, épicé, frais, quelques notes de sous bois, une légère évolution, complexe. Les tanins sont parfaitement intégrés et la finale est longue et fraîche.
C'est la deuxième fois que je bois 2001. Pour moi, cela reste le plus grand vin rouge que j'ai jamais bu. Une belle claque !

Beaucastel Rouge 1995 :

La robe est clairement évoluée, couleur brique pilée.
Le nez est sur le tabac, le cuir et des notes de feuilles mortes et de sous bois. Il est moins puissant que sur les deux millésimes précédents.
La bouche est sur les noyaux, le sous bois et une touche de fruité. C'est soyeux, équilibré et long. Un vin tout en dentelle.
Je comprends pourquoi il faut garder Beaucastel !

Concernant les accords mets-vins, sur les Saint Jacques, j'ai préféré le plus jeune des deux millésimes. A l'inverse, sur la lotte au safran, le 2002 s'accordait bien avec la touche particulière du safran.

Sur l'agneau, le 2010 a tendance à écraser le plat, tandis que 2001 et 1995 complètent très bien ce plat.

Nous avions prévu un fondant au chocolat en dessert (sans vin en accompagnement) à l'origine. Personne n'ayant plus faim pour s'attaquer au fondant, nous avons simplement dégusté des morceaux de chocolat noir 70 %.
Et surprise : les arômes de Beaucastel Rouge 1995 sont amplifiés par le chocolat. Je ne m'y attendais pas du tout.

En conclusion, Beaucastel est un grand, très grand domaine pour moi. Je comprends mieux désormais l'oeuvre du temps sur les vin de Beaucastel et l'aromatique des vins mérite notre patience.

Au delà du vin, le partage de ces bouteilles avec des gens qui me sont chers fait que cette soirée restera gravée dans nos esprits pour un moment.

Merci Marc pour ce très beau CR. Je ne peux qu'être d'accord avec ta conclusion.

Luc

Je te remercie également pour ces commentaires.
Mes souvenirs des rouges sont en phase avec tes impressions sur ces trois millésimes.

Je dis simplement merci Marc.

Bien cordialement

Olivier

Ouvert Beaucastel 2004; première découverte avec les vins de ce domaine, et ma seule et unique quille en cave.
Nez sur les fruits noires et sur quelques chose qui m'a évoqué le cèdre ou une épice douce ? Ce qui m'a surpris, c'est que je m'attendais à quelque chose de poivré, mais pas du tout, c'était plus dans les kirsché que poivré. Le nez est plutôt timide.
En bouche, c'est très velouté, doux avec presque une sensation de sucre résiduel (presque !). La bouche est équilibrée et la longueur qui suit est longue. On a aussi une belle rétro-olfaction après déglutition.
J'ai beaucoup aimé.

Je me retrouve parfaitement dans la description de anosmic sur le 2004. J'ai beaucouo aimé et je n'avais qu'une seule bouteille en cave

Pierre

Tiré du CR d'un dîner d'amis
La robe est assez claire,brunâtre sur le disque.
Boîte à tabac,café,réglisse et épices. C'est d'un bel équilibre,plutôt sur la finesse et la délicatesse.

jlj

Rhône
Hommage à Beaucastel et ses racines.

www.winespectator.co...

Chateau de Beaucastel Chateauneuf du Pape1999 :

Robe sombre, évoluée, reflets bruns, nez sur les arômes de fruits noirs compotés, de sous-bois, d'herbes aromatiques.

En bouche, tanins fondus, grande délicatesse mais aussi de la puissance, c'est rond, soyeux, compoté, équilibré avec une belle touche d'arômes tertiaires en milieu de bouche et une finale très longue sur l'amande et la réglisse.
Superbe de bout en bout, un vin tout bonnement magnifique.