Domaine des Bosquets – Gigondas – 1999 -14% - 75cl

Niveau du vin et bouchon impeccables.
La robe est sombre, limpide et brillante.
Le nez est moyennement intense, assez simple, dominé par la cerise confite.
En bouche, c’est soyeux avec une bonne acidité qui porte le vin et lui apporte une légèreté bien agréable.
Les tannins sont parfaitement fondus.
L’attaque est tout en douceur pour finir en fin de bouche de façon explosive.
La finale est extrêmement persistante et complexe même si un peu chaude.
Bien.

Stéph

PS : léger dépôt.

Suite à dégustation, je viens de rentrer qq bouteilles de ce domaine qui me parait être un très bon rapport qualité/prix.

A l'occasion de l'inauguration du nouveau caveau de vente du domaine des Bosquets, propriété magnifiquement situé à Gigondas (près du village - direction sud/ouest) , la famille Bréchet (propriétaire également de Vaudieu à Chateauneuf) a organisé une petite verticale des vins du domaine, constitués de grenache, syrah, mourvèdre et cinsault.

Gigondas 2001
La robe est légèrement tuilée, le nez est ouvert sur des arômes d'évolution (cuir, pruneau), mais reste fruitée. La bouche est caressante, d'un beau volume, et gagne en puissance au fil de la dégustation, bien aidée par son acidité bien présente (constante sur tous quasiment tous les millésimes), pour finir sur une finale bien poivrée, des tanins bien polis. Un joli Gigondas à maturité.

Gigondas 2003
La robe est un peu plus claire que le précédent, le nez est plus sur les fruits rouges, plutôt frais ; un côté fumé. La bouche est étonnament en décalage avec le nez, plutôt confite, un peu de sucrosité, et chaleureuse en finale, avec une sensation de sécheresse de tanins. Manque un peu d'équilibre.

Gigondas 2004
La robe est rouge profond, le nez est d'entrée très avenant et gourmand, sur les fruits rouges, une sensation de rondeur, c'est très agréable. La bouche est très ample, glycérée mais reste fraîche, le côté épicé va crescendo, les tanins sont abondants mais d'une belle finesse, c'est très joli et très bon à boire en l'état, mais évoluera certainement très bien dans les 5 prochaines années. J'ai beaucoup aimé.

Gigondas 2005
Le nez est concentré et "serré", un peu plus discret que le précédent, sur des arômes très mûrs. La bouche est d'entrée massive, puissante, mais pas tout à fait en place, les tannins ne sont pas assez lissés. Moins de plaisir en l'état, assurément un vin à attendre..

Gigondas 2006
Le premier vin à montrer encore quelques signes d'élevage discret au nez, en plus d'arômes de graphite. C'est assez charmeur, la bouche est certes gourmande, sur les fruits noirs compotés, ronde, mais ne dispose pas de l'acidité et de la matière des autres millésimes pour être suffisamment équilibrée ; les tannins sont un peu secs en finale. Ce vin me rappelle quelques autres vins du millésime sur Gigondas : charmeurs, mais qui ne seront peut-être pas à garder très longtemps...

Gigondas 2007
A nouveau un très bon Gigondas 2007 : on retrouve les caractéristiques du millésime, qui semble tout avoir pour lui : fraîcheur, puissance, finesse et buvabilité. L'élevage est encore un peu perceptible, mais très bien intégré au nez. La bouche est caressante, très puissante, glycérée, mais qui sait rester fraîche et ne vous donne pas envie de recracher...La finale est très belle, très épicée, sur des tannins présents mais très fins. Certainement pas encore au niveau de ce qu'il pourra donner dans 5 ou 10 ans, mais déjà très bon en l'état.

Gigondas 2008
La robe est claire, le nez est assez frais, sur les fruits rouges (cerise), presque "pinçant". La bouche est un peu sucraillonne, assez gourmande, mais l'acidité trop présente gâche un peu le plaisir.. La finale est assez courte. Difficile de juger en l'état, et je ne parierai pas trop sur une longue garde...

Gigondas 2009
Très joli nez de Gigondas encore en élevage : fruits frais (pêche de vigne), un côté crêmeux/lactique, mais c'est déjà assez complexe. La bouche trahit la prise de bois, mais on sent un potentiel au vu de l'équilibre qui se dégage de ce vin. Il rappelle un peu son ainé de deux ans.

Gigondas 2009 "Le Lieu-Dit"
Sur ce millésime, une parcelle de grenache situé au pourtour du domaine, sur un sol de safres, a été isolée.
Cette cuvée sera donc composée à 99% du vin de cette parcelle, avec un soupçon de syrah.
Le nez est d'emblée plus complexe que son petit frère, marqué par la fraîcheur, la cerise mûre, la canelle, c'est très agréable. On ressent beaucoup moins l'élevage que sur le vin précédent. Gros volume en bouche, sur la prune, qui malgré la belle maturité, reste fraîche, c'est très enrobé, et d'une finesse superlative. Un très beau grenache.

Je ne connaissais pas les vins du domaine, j'ai été assez surpris, en bien, par ces gigondas assez classiques mais qui respectent les caractéristiques des millésimes, et qui offrent des vins assez complets. Une jolie découverte. 2004 et 2007 sont très recommandables.

Domaine des Bosquets - Côtes du Rhône blanc 2014

temperature de serv 12.5° ,

la couleur est particulière pour un blanc sudiste , translucide , jaune et reflets vert ,
le nez ce révèle après 15 minutes d'ouverture sur des notes de citronnelle de vanille de fleurs d'acacias , on sent que l’élevage et que le terroir , amenée cette complexité.
en bouche petite pointe sucrée qui dure 2 secondes et cela part sur un coté salin , fraîcheur , minéral , et surtout un superbe équilibre , il n'y a pas de sensation alcooleux .
la longueur est correct sur le salin et la fraîcheur, meme si je crois que cela deviendra beaucoup plus longue par la suite , il n'y a aucune amertume :
faire un blanc avec une telle fraîcheur dans le sud bravo .l' élevage en fûts anciens est très très bien intégrés, il me semble avoir les armes pour vieillir .
16.5/20 a ce jour

Domaine des Bosquets - Gigondas rouge 2012

ce vin a été ouvert sans aucune préparation est a remplacé la roque de gauby qui été ( voir cr gauby )

temperature de serv16°
on change de registre , la couleur sombre brillant , le nez est sur le parfum de cassis , en bouche c'est de suite sur la fraîcheur, fraîcheur du sud bien sur , mais il évite le piège trop souvent constaté de c'est gigondas lourdaud .De plus il a un très beau volume sur la crème de cassis , les épices , la garrigues et la réglisse c'est long et que c'est bon , c'est gourmand complexe et sans chichi.
les tanins sont bien intégrés , mes plus présents avec l'aération , ce qui me laisse pensé à un bon potentiel de garde 8/10 ans
un très beau vin 18/20

Domaine des Bosquets, Gigondas 2016

J'avais beaucoup lu, espéré et fantasmé sur ce vin...
Dans ce genre de cas la réalité peut s'avérer décevante.
Dès l'ouverture (sans préparation, juste 30 mn avant le premier verre) de ce Gigondas 2016 du domaine des Bosquets je savais que mes espérances allaient être satisfaites, mon attente récompensée.

La plongée dans le premier verre m'a laissé bouche bée, le nez ne pouvant se décoller de cette richesse aromatique d'une très grande complexité. J'ai longtemps attendu avant d'y mettre les lèvres. Mon nez y venait et revenait... Et pour cause! Une véritable farandole envoûtante de fruits frais, de la mûre, du cassis mais aussi de la fraise. Puis le réglisse, les herbes de Provence et enfin de persistantes notes épicées et de poivre.

La bouche est pulpeuse, aussi très fraîche, sur les mêmes fruits, une longue finale épicée.
J'ai mâché et mâché de longues secondes chaque verre pour ne rien en perdre.
Une impression générale d'une grande pureté, un mélange de profondeur et de finesse.

Première visite au domaine des Bosquets vendredi dernier.

Les Routes, le Plateau, le Lieu-Dit, la Colline...

Quand du haut de cette magnifique colline vous observez avec Julien Brechet ces différentes parcelles du domaine et que celui-ci vous explique sa vision et son travail d'acharné depuis 10 ans pour comprendre ces vignes, le sol, ou plutôt les sols, dans lesquels elles puisent la vie, vous saisissez mieux, vous commencez à saisir plutôt, lui-même reconnaissant qu'il n'a pas percé tous les mystères de ces fabuleux terroirs.

Julien est un artiste, un funambule, mais aussi un perfectionniste, un véritable amoureux de ces terres.
Depuis plusieurs années il a cherché à comprendre la spécificité et la personnalité de chacune de ces parcelles, toutes différentes par leur sol, leur niveau d'altitude, leur exposition au vent, au soleil, et donc à en tirer le meilleur.

Entre celle sur laquelle les rayons du soleil cognent à longueur de journée mais dont le sol, sablonneux, apporte fraîcheur et élégance (Les Routes) et celle (le Lieu-Dit ) à l'ombre la moitié de la journée.

Écouter la nature, l'observer, la respecter donc, pour mieux l'accompagner, isoler chacune de ces particularités pour avancer vers une plus grande harmonie des vins du domaine. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a réussi Julien.
Julien est un perfectionniste donc et il ne faut pas compter sur lui pour se reposer sur ses lauriers. Mais pour connaître la suite, ses projets, il faudra aller le voir. Marcher avec lui au milieu de ces paysages qui me donnent des frissons et il vous racontera.

On a dégusté aussi, les rouges 2018 sur fûts, par cépage, par parcelle et même si je sais que je m'enthousiasme parfois beaucoup dans mes commentaires de dégustation, je ne vais pas contenir ma joie devant le plaisir ressenti sur ces Syrah, Grenache et Mourvèdre. Malgré des différentes surprenantes entre les parcelles (la confirmation de ce travail d'observation et d'analyse évoqué plus haut), certaines Syrah plus florales évoquent le Rhône Nord, d'autres se font plus mûres et riches, une grande harmonie générale se dégage et impressionne avec beaucoup d'élégance, de finesse et de fraîcheur.
Les vieux Grenache et Mourvèdre, soyeux parfois, s'offrent délicatement même sur les parcelles les plus "chaudes".

Comme me l'avait justement précisé Julien pendant la ballade, "je ne veux pas des vins imposant, je veux des vins qui expriment".

Cette vision me plaît et le résultat est magnifique.

Domaine des Bosquets - Beaumes de Venise 2017

Ce vin m'avait séduit lors de mon passage en août dernier. Cette découverte suivait une longue et magnifique dégustation de l'ensemble des cuvées 2018 du domaine actuellement en fûts. Ce soir, le palais vierge avant l'ouverture de cette bouteille je suis réellement conquis et sous le charme.

A l'ouverture le nez est une explosion de fruits noirs, d'olives, d'herbes de Provence. Idem en bouche, les tannins étonnamment assagis pour un Beaumes-de-Venise si jeune même si ça chauffe un peu en finale.
On laisse s'ouvrir le second verre et en quelques minutes une grande harmonie se dessine. La bouche est extrêmement juteuse, soyeuse même, beaucoup plus complexe sur des notes de fruits noirs, de figues.
La longue finale réglissée s'étire sur une douce amertume, entre cacao et saveurs plus végétales. Une jolie acidité en fin de bouche vient vous titiller le bout de la langue.
Un vin à l'image du domaine qui démontre que profondeur et gourmandise sont compatibles avec finesse et élégance.
Magnifique!

Domaine des Bosquets - Cheval Long 2018
Côtes du Rhône blanc

Alors que 2017 figurait sur la carte des vins, c'est 2018 qui pointe le bout de son nez.
Qu'à cela ne tienne !

Servi trop froid certes, mais d'emblée c'est propre, sur une note réussie de fruits blancs (poire), le vin est assez équilibré, intense, long. Au fur et à mesure du repas, ce n'est pas vraiment plus complexe aromatiquement. Les accords avec les plats pourtant a priori intéressants (pressé d'aile de raie aux tomates confites, osso bucco au cumin), n'ont pas fonctionné. Il est meilleur tout seul.
Au réchauffement, ça chauffe même nettement (13,5°, pourtant).

Pas mon style de sudiste blanc... il faut dire que je préfère les tuniques bleues

Pas mon style de sudiste blanc... il faut dire que je préfère les tuniques bleues

Une référence à la guerre de sécession j'imagine.

Domaine des Bosquets, Gigondas 2016

Le Gigondas 2016 du domaine des Bosquets me laisse sans voix à chaque ouverture de bouteille, la dernière me paraissant encore plus exceptionnelle que la précédente.
Quand la générosité rencontre la douceur,
La profondeur, la finesse
Le nez respire la jeunesse, le fruit est généreux, plutôt noir, mûre, cerise noire, olivade, thym, menthe poivrée.
La bouche s'offre sur une grande douceur, presque crémeuse, les mêmes fruits, pour se prolonger sur une longue finale sur la quetsche puis la figue fraîche.

Tout est là, en tout cas tout ce que j'aime!
La race des grands vins comme il est coutume de dire, la race des grands vignerons ça c'est certain.

Domaine des Bosquets, Côtes-du-Rhône rouge 2018

Devant une telle beauté je brûle déjà d'impatience de goûter les Gigondas 2018 de Julien Brechet
.
Mais savourons déjà ce magnifique Côtes-du-rhône villages.
A l'ouverture le nez est sauvage, fougueux, une explosion de thym, confiture chaude de mûre, de liqueur de cerise.
La bouche est impressionnante de suavité, de fraîcheur, crémeuse, les tannins d'une douceur presque indécente pour un vin du coin aussi jeune.
La confirmation que les beaux Grenaches s'expriment merveilleusement loin du bois neuf et même loin du bois pour cette cuvée.

 Domaine des Bosquets, Côtes-du-Rhône villages 2018

Nez immédiatement engageant, d'abord sur la confiture de fruits noirs finement réglissée et florale, puis la fraise, herbes et épices douces, et enfin le cacao viennent délicatement compléter le tableau idéal sur ce type d'assemblage.

Toucher de bouche haut de gamme dans l'appellation, c'est soyeux, avec des proportions idéales, seule une légère pointe de chaleur en finale peut renfrogner les plus rabat-joies, moi elle me réchauffe le coeur...
Délicieux Côtes-du-Rhône, je n'ai qu'une hâte, y retourner en espérant confirmer.
 

Domaine des Bosquets - Gigondas 2018

Nez immédiat, fruit noir, épices, poivre, pointe fleurie. Ça chauffe un peu mais c'est très appétissant.
Bien sûr l'élevage se fait sentir au coeur d'une matière pas très ample mais dense. Pourtant on est très loin du jus de planche et il n'empêche nullement l'expression d'un fruit intense, tenu, serré comme un expresso, aucunement compoté. Les tanins sont de la partie (le contraire eût étonné) mais comme pour le boisé on est frappé par leur dosage parfait, par l'impression qu'ils sont à leur place et qu'à l'instar de tout le reste, ils participent à un ensemble totalement maîtrisé et équilibré qui évoque le Rhône nord. Comme pressenti, ça chauffe un peu (14,5 % annoncés) mais pas assez pour empêcher la pointe mentholée de rafraîchir la gorgée.
Du haut niveau.
Déjà très très bon et sans aucun doute promis à un superbe avenir.

Torsten écrit:

 Domaine des Bosquets, Côtes-du-Rhône villages 2018

Nez immédiatement engageant, d'abord sur la confiture de fruits noirs finement réglissée et florale, puis la fraise, herbes et épices douces, et enfin le cacao viennent délicatement compléter le tableau idéal sur ce type d'assemblage.

Toucher de bouche haut de gamme dans l'appellation, c'est soyeux, avec des proportions idéales, seule une légère pointe de chaleur en finale peut renfrogner les plus rabat-joies, moi elle me réchauffe le coeur...
Délicieux Côtes-du-Rhône, je n'ai qu'une hâte, y retourner en espérant confirmer.


 

 Domaine des Bosquets, Côtes-du-Rhône villages 2018

Un an et demi et six ou sept bouteilles plus tard, j'aime toujours autant ce vin pour les mêmes raisons, voire davantage depuis qu'il se patine un peu. Impressionnant Côtes-du-Rhône pour ma part, un des 3 meilleurs  goûtés à ce prix ces dernières années (13€).
C'est encourageant pour les Gigondas du même millésime, ce que semble confirmer le CR de Marc.
 

Domaine des Bosquets, Gigondas 2016 

Dégusté à l’aveugle. 

Couleur : robe violine assez dense, sans trace d’évolution, avec de grosses larmes qui coulent lentement sur le verre qui souligne une certaine charge alcoolique. 

Nez : bonne intensité aromatique, engageant sur de la framboise, prune rouge, camphre, herbes aromatiques, épices boisés et des nuances de mûre et de violette. Un peu de sucrosité sur le fruit + le côté alcooleux ressentis au nez me dirige vers un vin sudiste. Un peu de volatile. Profil plutôt moderne.
Je suis parti sur un Châteauneuf-du-Pape moderne et sérieux sur un grand millésime assez récent à l’aveugle. 

Bouche : l’entrée est très aromatique sur de la framboise bien mûre.
De corps ample, le cœur de bouche se révèle à la fois sérieux, solide et souple, avec des tanins polis et bien travaillés ; le vin délivre tout d’abord de la prune rouge et de la framboise donc, puis du coulis de mûre (type crème de mûre), des herbes de Provence, puis s’assombrit légèrement en seconde partie de bouche avec des épices boisées. Cela se resserre légèrement en fin de bouche.
Globalement, le fruit se montre très intense, précis et digeste malgré les 14,5° ressentis et le côté très mur du fruit – effet millésime oblige…
Finale de longueur assez bonne sur de la mûre, de la garrigue et quelques nuances florales de type violette. 

Intensité aromatique : 8,5/10
Complexité aromatique : 7/10
Précision aromatique : 7,5/10 

Note : 16,5/20 i.e. 92/100
Dégusté le 03/08/2022