à chateauneuf, les vieux foudre pour l'élevage, c'est très traditionnel et à l'opposé de ceux qui font des élevages en demi-muids ou barriques plus ou moins neuves.
Enzo, ok pour les foudres. Ce n'est pas ce qui me trouble... C'est vrai qu'il paraît que chez Bonneau c'est encore pire.
Par contre le sol des vignes lui est quand même plus que net et contraste radicalement avec le chai, pour tout dire, je trouve cela assez douteux, mais sans doute pourra-t-on m'expliquer.
Je suis surpris également par le fait que l'on enlève systématiquement les cailloux. N'est-ce pas une modification du terroir ?
Les parcelles de Rayas sont situées sur le nord de l'appellation, elles ne sont pas pourvues commme la majorité d'entre elles de galets roulés, véritable emprunte du lit du Rhône (galets que l'on retrouvent d'ailleurs sur la plaine du Crozes Hermitage 90 km au nord).
La notion de fôret est importante également, elles peuplent très peu le vignoble castelpapal. Emmanuel Reynaud y tient. Une partie de la parcelle du coeur a été décapée en surface (sur une hauteur de 1.00 mètre) pour retrouver ce sable qui confère la finesse que l'on connaît aux vins de Rayas.
Quant à l'extraction des caillous, c'est une autre histoire. Mais il est vrai que les sols paraissent lunaires, c'est une très bonne remarque.
A François St - T,
Fonsalette et Rayas 1998 auraient mérité un passage en carafe beaucoup plus long que celui qui leur a été permis d'avoir. Les vins somt amples, assez souples, l'aération renforce cette impression de puissance maîtrisée, mais c'est de la finesse qui se dégage principalement. Pour les heureux possesseurs (n'est - ce pas les membres du CRV), vous pouvez les garder encore quelques années sans problème.
A Boubou64,
Emmanuel Reynaud est un personnage que je vous conseille de rencontrer, il est déroutant, il ne s'exprime que trop peu sur lui. Je pense que c'est une personne sensible. Recevoir n'est pas une sinécure, de surcroît des groupes. Les remarques qui l'a pu distillées ici ou là n'ont pas été dérangeantes, elles font parties du personnage, voilà tout. Elles méritaient néanmoins d'être relevées.
Pour ma part, je continuerai à encaver ses vins, car avec Jean Louis Chave, nous avons touché le sommet, ce sont d'ailleurs des amis et c'est grâce à cette relation amicale qui nous avons pu de visiter Rayas.
sur les sols c'est d'autant surprenant que l'on m'a rapporté que du temps de l'oncle, il fallait y aller avec les phares dans les vignes pour apercevoir les ceps au milieu des herbes en tout genre, les pierres devant être bien en place à cette époque. info ou légende? seul le chai serait resté dans l'esprit en fait.