Il faut bien quelqu'un pour lancer le post, tant pis si je raconte trop d'aneries mais je ne conduisais pas et je n'ai pas spécialement recraché :)o (merci Vincent et Valérie pour le covoiturage, à charge de revanche).
je réitère mes plus plates excuses par avance pour le manque de détail dans les commentaires. Corrigez moi si l'intitulé des vins est erroné:
Vins blancs secs:
0- LE RAISIN DE L'ANGE - FABLE, VIN DE TABLE FRANCAIS (non millesimé mais a priori 2000 selon le numéro de lot, vient d'Ardèche, je crois)
Vin amené par Christian sans grande conviction a priori. On le prend en apéro pour voir.
Robe trouble, nez de carton mouillé, un côté metallique en bouche, je n'aime pas du tout. 8/20
1- CONDRIEU DE PONSINS, FRANCOIS VILLARD, 2000
Robe limpide, brillante; Nez assez complexe, boisé dominant avec un peu de fruit blanc et une pointe citronnée. Bouche grasse et pleine, un tout petit peu lourde. Pas mal. 14/20.
2- SAINT JOSEPH LES CHAILLEYS, DELAS, 2003
Hormis le petit amuse bouche ludique, c'est le vin que j'ai le moins aimé de la série. Quelque chose au nez me dérange vraiment. Je note "Nez surprenant, limite dérangeant, melon mur voire pourri"... En bouche, étonnamment, c'est ultra-minéral. Je ne suis pas habitué à ce genre d'expressions et je ne m'y retrouve pas... 12/20
3- SAINT PERAY VIEILLES VIGNES, TARDIEU LAURENT, 2005
Mon préféré de la série pour la bouche. Le nez est pourtant discret (fermé?) sur des notes miellées. Mais en bouche, c'est super expressif, ca explose. On sent bien l'alcool mais le volume et l'acidité sont là pour garantir l'équilibre. Et la longueur est bonne. 16/20
4- LIRAC ?, ?, 2004
Instant d'égarement au moment de noter la référence... Si quelqu'un peut venir à mon secours?
J'ai quand même pris des notes sur le contenu: robe éclatante; au nez, un petit côté animal (un peu de réduction?) qui évoluera vers le zan dans le verre
En bouche, c'est très souple avec cependant une belle vivacité, j'aime bien. 15/20
Rhône septentrional:
5- CORNAS LES BARCILLANTS, LES VINS DE VIENNE, 2004
Je devais être un des seuls participants à ne pas connaître les Vins de Vienne et j'ai été ravi de cette première rencontre. Nez très complexe sur les fruits noirs (cerise, mûre) et les épices. En bouche, joli fruit, un côté crémeux bien équilibré par l'acidité. Très jolie longueur. De la classe! 16,5/20
6- CROZE-HERMITAGE, ALAIN GRAILLOT, 2005
Nez sur le fruit rouge (framboise, fraise); bouche qui prolonge ce fruit mais je sens une pointe de verdeur (épices fraîches?) et un côté asséchant qui me dérange mais qui ne fait pas l'unanimité. Peut être trop jeune. Pour le nez et l'avenir, 14,5
7- COTE ROTIE, SEIGNEUR DE MAUGIRON, DELAS, 2000
Mon bizutage de côte rotie... Nez un peu boisé mais le fruit mûr voire confit ressort (pruneaux) avec une pincée d'épices. C'est complexe
En bouche, un côté plus évolué (arômes tertiaires en retro-olfaction), belle minéralité, légère astringence. Pour la complexité du nez 15/20
8- MARGAUX, PRIEURE LICHINE, 2004
Pirate involontaire. Pas pris de notes mais il m'a plu (15,5+/20, spéciale dédicace à Christophe pour le '+')
Rhône méridional:
9- CHATEAUNEUF DU PAPE, CLOS DU MONT OLIVET, 2000
Un peu peur pour le vin que j'ai amené car un mystère (certainement lié à la présence de menhirs à côté de ma cave) fait évoluer la plupart de mes Chateauneuf (et uniquement ceux-ci) plus rapidement que les autres vins. Je me retrouve souvent avec des vins gazeux, vieillis à la limite de la buvabilité. Un mystère je vous dis.
En première impression, malgré ce côté gazeux que je retrouve, je suis rassuré. Le nez est certes évolué mais complexe et la bouche n'est pas décharnée. Je note 15/20. Malheureusement, il doit y avoir aussi des menhirs pas loin des tabernottes car le vin évolue mal dans le verre. Le nez devient animal (soupçon de Brettanomyces à ma droite) et la bouche s'affadit. Si j'avais à renoter, je lui enlèverais bien 2 points...
10- CHATEAUNEUF DU PAPE, LA NERTHE, 1998
Nez assez discret. En retro-olfaction, c'est la tappenade qui envahit tout. Manque de pot, je suis pas fan d'olive noire... Du coup, j'accroche moyen. 14/20
11- CHATEAUNEUF DU PAPE, MARQUIS ANSELME MATHIEU,2001
Nez surprenant avec une sensation sucrée (?) comme des fruits à l'alcool (pruneaux à l'armagnac). Bel équilibre en bouche, c'est charnu et ca coule de source. J'aime beaucoup. 16/20
12- SAINT JULIEN, CHATEAU SAINT PIERRE, 2004
2ème pirate involontaire de la soirée. Etonnante déception. Pas pris de notes mais tout le monde trouve le vin lourd, body-buildé, "qui colle aux dents"... On pense Sud Ouest genre madiran et on est vraiment surpris quand le pedigree du vin est affiché. 13/20 Mauvaise bouteille?
Pour conclure, encore une soirée super sympa; on a pas mal mangé, bien bu et beaucoup palabré. Niveau vin, peu de déceptions et des jolies surprise. Elevé au tannat, je pensais plus me retrouver sur les Chateauneuf et je ne m'attendais pas à autant apprécier les rhône septentrionaux (quand un nom évoque les contrées du nord, je me méfie
)
A la prochaîne,
Fred