étonnant de lire la qualité ressentie sur le 66. Je remarque que la bouteille possède une collerette particulière!
un peu envieux sur ce coup là, c'est mon année de naissance....

Et bien ça nous fait au moins un point commun...
Je confirme que ce 1966 tient encore très bien la route.
Je pourrai encore le vérifier bientôt grâce à la générosité de Daniel qui m'en a aimablement offert une bouteille.

Luc

boarf, on partage la passion du vin aussi. ça nous en fait deux!
et ce n'est pas la peine de me narguer avec ce CNDP hein...

Conditionné par l’euphorie collective qui suivit l’annonce du vin de l’année, je me suis décidé à faire partager à mes invités une bouteille de Clos des Papes 2004 (et non de 05 !) -D

Note de dégustation :

Le vin se présente paraît d’une robe rubis étincelante signe d’une politique et d’un savoir faire en totale rupture avec certaines pratiques en vigueur actuellement et qui tendent à donner des vins à la robe pourpre noire.><

Le nez est au départ discret. Après une heure de carafe, il s’étoffe, gagne en intensité et finit par nous délivrer une large palette aromatique : fruits à noyau type pruneau cuit /cerise noire, épices douces, réglisse et quelques notes sauvages (peut être du thym ?). La bouche est d’une douceur surprenante à la fois suave et fraîche. Si l’attaque donne une sensation massive, la sensation de plénitude prend très vite le dessus. C'est digeste à souhait et d'une fraîcheur incroyable? Personne ne ressent les 14.5° renseignés sur l’étiquette. Un vin d’une gourmandise confondante ! A titre personnel je l’aurais aimé un poil plus corsé ce qui aurait tonifié une finale un tout petit peu molle à mon goût. Quel vin !!

J’en viens à me demander si finalement : fraîcheur et soyeux de texture ne signent pas les plus grands vins de cette appellation.

Clos des Papes 2005
c est une explosion de fruits rouges;la matiere ,la fraicheur tapisse la bouche.pas de notion d alcool:c est du plaisir;
je comprends que les americains qui boivent (en general)les vins sur l instant aient pu si bien noté ce vin;neanmoins j en garde un peu pour 2020.

J'ai trouvé le 2004 assez boisé quand même, je l'ai bu après près de 24h de carafage, sinon même impression que Chassertin.

Boisé Clos des Papes ? Depuis quand ?

Luc

Ben quand je l'ai bu il y a environ 2 mois, c'était pas méchant mais je suis assez sensible je n'aime pas trop, je le regouterai pour vérifier.

Bonsoir,

Je vais en faire hurler certains...

J'ai gouté au domaine Clos Papes 2000,2004,2005 avant la décision de WS .
2000 était fané, il semblait vraiment en déclin, très étonnant .Nous étions 2 à le gouter , avis partagé.
Suit le 2004 , la très différent, réussite incontestable , j'en ai acheté.
Puis 2005 , lachez les chiens je n'ai pas accroché, il est vrai c'est puissant, il y a du fruit, du tannin (non civilisé) , et de l'alcool,pour moi beaucoup trop présent .
Même sanction pour deus ex 100 parker tres puissant mais quasi imbuvable aujourd'hui et tres sur l'alcool, la combe des fous 2004 la aussi est bien plus avenante.

Pégau réservée 2004 superbe également.
2004 pour moi une très bonne alternative à des 2005 pas vraiment équilibrés (en ce moment)

Pascal,

Le Clos des Papes 2000 a-t-il été ouvert devant toi?
Sinon, depuis quand l'était-il?

Jean-Louis Coste-Clément avait eu une mauvaise expérience avec 1999, vin que j'adore.
Lors de notre passage au Clos, j'ai insisté pour qu'il goûte à nouveau ce vin.
La bouteille a été ouverte devant nous et le vin était superbe, comme quand il sort de ma cave

Cordialement,
Thierry

Thierry,

non il était ouvert depuis le matin (dégustation à 14h-14h30 de mémoire)
il est bien possible (j'espère) qu'il se soit "décomposé" en quelques heures mais bon j'ai trouvé ça limite quand même .

Pour 1999 je ne suis pas étonné , c'est 1 millésime que j'apprécie beaucoup en châteauneuf , il était superbe il y a 2 ans et doit l'être sur les grosses cuvées aujourd'hui.

Le 2004 Clos Papes ouvert devant nous était très bon.
Je précise que Clos Papes n'est pas mon préféré pour cette région ,d'où mon ressenti assez négatif,mais j'essaye le plus possible d'être honnête et pour le 2005 vraiment je passe mon tour pour aller chez usseglio (aieul superbe) .

Je retourne demain chez Rayas ,j'espère obtenir quelques 2003 supplémentaires

e reviens juste sur la cuvée "Combe des fous 2004" , vin de gourmand, élevé dans des cuves en béton.
Excellent accueil qui plus est au domaine St Jean.

Cordialement

Pascal,

Chez Usseglio, j'ai Aïeul et Deux Frères en 2005, mais je ne les ai pas encore goûtés

Par contre, je l'ai déjà dit, nous avons beaucoup aimé, Daniel, François et moi, en 2005:
Janasse Vieilles Vignes, Clos des Papes et Janasse Chaupin (dans l'ordre )
ouverts un soir de 2007 pour se faire un avis personnel.

J'ai bu à deux autres reprises Clos des Papes 2005 et j'ai à ces occasions également beaucoup aimé ce vin...

Bien cordialement,
Thierry

Bonjour Pascal,

Sur d'autres forums j'ai lu effectivement que 2005 ne se présentait pas toujours équilibré et beaucoup préfèrent actuellement le 2004 justement pour cet équilibre entre texture, fraîcheur et alcool. D'autres par contre soulignent une maturité un peu limite sur le 2004. Il fallait donc extraire doucement :

Pas évident de s'y retrouver lorsque l'on n'est pas sur place pour goûter régulièrement.

Je suis content d'apprendre que la Cuvée Réserve de Pégau 2004 est magnifique. C'est un domaine que j'ai beaucoup apprécié sur 98 (je conserve mes dernières bouteilles). Mais je n'ai plus rien acheté depuis car j'ai fait d'autres choix et le domaine ne m'avait pas convaincu sur 99.

Une connaissance vient de goûter Rayas 2003 dans le WE. Il a appliqué à la lettre les conseils d'Emmanuel RAYNAUD soit 36 heures de carafe. Bon au départ M. RAYNAUD lui avait préconisé 48H mais il n'a pas osé. De ce qu'il m'a dit, Rayas 2003 est absolument merveilleux.

Avez-vous gouté la Mordorée Reine des Bois 2004 et 2005? J'ai l'impression qu'il tend à changer et à infléchir son style mais je n'ai pas regouté 2005 depuis un an.

Thierry,

J'ai moi aussi Aieulet 2 Frères en 2005 et en 2003 ,j'aime beaucoup ce domaine.
J'ai aussi janasse VV 2005 , je suis 1 fidèle depuis 98 de Chaupin et VV
J'aurai plus tard Rayas 2005

JE comprends très bien que tu aimes Clos Papes 2005,aucun soucis.
Sur certaines bouteilles de ce domaine c'est mon cas aussi.

Leur 2005 je le trouve comme beaucoup de 2005 "fatigant" pour le palais,de boire des vins sur leur plateau de maturité ou aux tanins souples modifie mon palais qui du coup est enclin à la paresse

JE redis mon attachement à 2004 pour la région.

Cordialement

Patrick,

Tu es vraiment très sensible parce qu'à ma connaissance, il n'y a pas de fût neuf au Clos des Papes (élevage en foudres).

Luc

Je confirme votre information Jean Luc, pas de fût neuf mais de bons vieux foudres..Patrick doit être très sensible effectivement><

Le Clos des Papes est effectivement élevé en foudres, qui sont gardés de 20 à 30 ans, sans fût neuf.

Je ne savais pas ! Mais cela fait un domaine de plus qui n'utilise pas du bois neuf et dont j'apprécie les vins !

Je n'aime généralement pas les vins où le 'bois' masque fruit et caractère du terroir. Il y a trop de vins de ce type.
Voilà donc un des éléments qui doit participer au plaisir que j'ai à goûter aux vins du Clos des Papes.

Pascal,
Comme toi, j'ai préféré le clos 04 au 05.

Je pense que le millésime 04 a été "oublié" à cause de la frénésie 2005.
Mais il ne faut pas sous-éstimer ce millésime !

cdlt

François

Pour le clos des Papes rouge 2000, je l'ai bu il y a peu lors d'un repas, ouvert 1 heure avant, pas de passage en carafe, il était magnifique.
J'ai beaucoup plus de mal avec le 2001, gouté au domaine, avec un coté beaucoup trop animal.

Manu

Faut vraiment que je regoûte alors...
Et effectivement le 04 est très beau et à probablement été un peu oublié (pas par les passionnés je vois;))

J'ai beaucoup plus de mal avec le 2001, gouté au domaine, avec un coté beaucoup trop animal.

Je ne connais pas le 2000 mais j'ai eu de très belles expériences avec le 2001. Je vous rejoins sur le fait que sur ce millésime clos des Papes se veut plus animal mais je pense que c'est l'une des caractéristiques de ce millésime. En tout cas j'apprécie que d'une année sur l'autre les vins de ce domaine soient vraiment différents cela prouve que l'on respecte la nature et que l'on ne cherche pas à tout prix à élever selon des standards.

jmg,

Concernant le bois je vous rejoins complètement. Il y en a assez de subir le dictat du bois. La théorie selon laquelle le bois est un élément important dans le processus de micro-oxygénation par échanges avec l'extérieur lors de l'élevage est à mon sens sur évaluée. Certains domaines s'enlisent à dénaturer l'expression de leur terroir par l'utilisation sans concession de barriques neuves. C'est réellement dommage car dans le temps on s'aperçoit des limites de cette technique. Dans certaines régions on assiste à une prise de conscience sur ce point et on commence à faire marche arrière. D'autres continuent malheureusement sur ce chemin et c'est bien dommage.

Je suis convaincu que nous autres amateurs avons un rôle à jouer pour rapporter aux vignerons les méfaits de ces pratiques. Bien entendu avec tout le respect qui s'impose!!

Je n'ai jamais ressenti de bois lorsque j'ai dégusté du clos des papes (sur plusieurs millésimes).
Je pense qu'à force de céder aux nouvelles tendances, on aime le bois quand il est de bon ton d'aimer le bois, et on rejette la moindre particule de bois quand la tendance s'inverse. On finit même par en trouver là ou il n'y en a pas.
Pour moi, l'utilisation du bois ou du bois neuf dans l'élevage n'est pas forcement un problème, il participe même, quand il est utilisé intelligemment à la complexité de certains vins. Tout est question d'intégration.
J'ai souvent beaucoup de plaisir à déguster un clos des papes et apprécie tout autant la ligne de conduite du domaine, mais j'aime également des vins dont l'élevage se fait en partie dans du bois neuf sans pour autant dénaturer le terroir (Goutez un hermitage Le gréal de chez marc Sorrel par exemple).

Je pense qu'à force de céder aux nouvelles tendances, on aime le bois quand il est de bon ton d'aimer le bois, et on rejette la moindre particule de bois quand la tendance s'inverse. On finit même par en trouver là ou il n'y en a pas.
Pour moi, l'utilisation du bois ou du bois neuf dans l'élevage n'est pas forcement un problème, il participe même, quand il est utilisé intelligemment à la complexité de certains vins. Tout est question d'intégration.

Je peux t'assurer que mes goûts (et dans beaucoup de domaines) ne sont que très peu dictés par les tendances, les modes ou les diktats.

Il est certain que le bois est justifié quand la matière du vin permet de l'intégrer et qu'il apportera une complexité intéressante, harmonieuse voire plaisante au vieillissement. C'est le cas pour un certains nombres de 'Grands Crus'. Et c'est pourquoi on élève avec du bois - bien choisi ! - d'ailleurs Tout est affaire de dosage.

Malheureusement, force est de constater que ce n'est pas la même affaire sur bon nombre de vins où 'on tape trop fort' sur le bois par rapport à ce que la matière peut supporter.

Je suis parfois agacé de goûter des vins où les seuls arômes perçus (ils sont de fait tellement dominants) sont ceux du bois brulés. Et cela même après 7-10 ans de bouteille ou une longue aération (on assiste même à un sèchement). C'est frustrant et désagréable. Je n'aime pas ces vins et je pense qu'il s'agit là d'une erreur d'avoir tant charger l'élevage en bois.

Je pense aussi que ne pas donner (beaucoup) de bois à un vin qui pourtant pourrait l'encaisser peut s'avérer un choix gagnant sur le plaisir que ce cru donnera avec le temps. Il semble que le Clos des Papes en soit un bon exemple.

Les choix - et l'habileté - des vinificateurs pour élever ce type de (grands) vins tiennent plus à l'heureuse diversité des style et des goûts Tant mieux !

Voilà un témoignage dont je trouve la portée très intéressante. En effet, il démontre que le goût de l’amateur ne répond pas à un mode binaire et qu’il est beaucoup plus complexe qu’on ne tend à nous le faire croire. L’amateur est passionné et a une démarche beaucoup plus subtile que le consommateur moyen. Il n’est sûr de rien car la contradiction de ses goûts l’oblige à se remettre en question. Je ne suis pas inquisiteur sur le sujet du bois car comme vous le faîtes très justement remarqué l’important c’est l’équilibre et l’intégration.

Toutefois avec le recul, je m’aperçois que bien souvent les vins qui ont connu un élevage en bois neuf perdent dans le temps de leur éclat et restent prisonnier de cette gangue. De récentes dégustations sur les productions de propriétés addict à cette forme d’élevage ont mis en évidence ces limites. Je pense notamment aux chateauneuf-du-pape du domaine de la Mordorée ou encore les rouges de François Villard et Coursodon. Pourtant ces trois vignerons sont réputés pour vendanger très murs et produire de très beaux raisins. Dans tous ces vins on ressent avec le temps et à mesure que le fruit s'efface, une gêne provoquée par un voile voire un déssechement de la matière par les tanins du bois. Le recours à l’élevage en barriques neuves reste un art délicat un brûlage trop fort donnera vraisemblablement des arômes entêtants de cacao amer, de moka ou encore de caoutchou. Un brûlage trop faible apportera des tanins trop secs et trop abondants. Les chauffes moyennes semblent par conséquent plus adaptées à un élevage respectueux de l’origine des raisins.

Mise à part la question de l'élevage sous bois, je trouve très intéressante la nouvelle approche de certains domaines tels que Pontet Canet à Pauillac et Gauby en cotes du Roussillon qui ont opté pour des cuves ciment. Je ne sais si l'on doit à cette seule pratique le niveau atteint par Pontet Canet mais il est indéniable que le vin a gagné quelque chose.

Moi qui travaille dans le génie civil, ai toujours du mal à concevoir que l'on puisse mettre du vin dans des cuves ciment.
D'autre part je suis assez fidèle à Pontet canet. On n'est plus à une contradiction prés.

Les choix - et l'habileté - des vinificateurs pour élever ce type de (grands) vins tiennent plus à l'heureuse diversité des styles et des goûts Tant mieux !

Je suis complétement d'accord avec toi.

L'élevage de Pontet Canet se fait toujours en barriques de bois, non ?!
J'imagine que c'est la fermentation qui se fait en cuve ciment !?

Oui tout à fait

Effectivement, à Pontet Canet l'élevage se fait en barriques, neuves pour 60 %, l'exemple donné par Chassertin me semble donc plutôt mal choisi...

Luc

Pas vraiment! Ce qui m'intére dans cet exemple ce sont les résultats retirés de l'utilisation d'une cuverie en ciment. L'élevage est toujours en barriques neuves, je vous le confirme.