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Château de Beaucastel, Châteauneuf du Pape

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Réponse de milleret sur le sujet Re: Domaine de Beaucastel (volume 3)

Jean luc simplement " Taquin " ....et tout particulièrement heureux de vous retrouver pour cette future belle soirée ..je n'ai donc pas l'intention de m'éclipser ! Simplement un peu anxieux d'être contaminé un peu plus ( mais le mal est déjà fait ) par notre ami Alain qui souffre du syndrome du " TAVCO" !
22 Déc 2005 12:59 #241

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine de Beaucastel (volume 3)

je renouvelle l'interrogation d'un LPVIEN qui me precede:quelqu'un a t-il goûte beaucastel roussanne vieilles vignes en 2004;j'en ai trouve à 59.50euros;le prix est-il correct?
merci
bertrand
22 Déc 2005 13:31 #242

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Réponse de Perronnet sur le sujet Re: Domaine de Beaucastel (volume 3)

Bonjour,
je n'ai pas goûté, mais dans l'absolu c'est un bon prix (propriété autour de 70 euros, transport compris, quand on peut en avoir).

Cordialement.

Hervé

"La beauté intérieure est sans doute importante pour les personnes, mais plus encore pour les bouteilles de vin…" (Le Chat… Philippe Geluck)
22 Déc 2005 15:03 #243

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Réponse de Anthony sur le sujet Re: Hommage Jacques Perrin 2000

Après agitation du verre, tiens, tiens, je me dis " un Beaucastel" car un mélange de suin et d'étable surgit, il sent le fumier !!! Il n'y a évidemment qu'à moi que cela arrive, hommage Perrin ou non, le Beaucastel sent toujours le fumier.

Je lis ci et la (assez souvent) d'ailleurs qu'il pourrait s'agir de Brett. Cela serait dommage pour un cru de ce calibre. Quelqu'un en a-t-il deja parle avec la famille Perrin ?

Anthony
30 Déc 2005 14:15 #244

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Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet Re: Coudoulet de Beaucastel

Coudoulet de Beaucastel 99
Auteur: el dus (.......)
Date: le 30/12/2005 à 21:32

Quelqu´un peut-il m´informer à propos de ce vin? Quand me conseilleriez-vous d´ourvir la bouteille, quand ce vin aura-t-il atteint son plus haut niveau ?

Merci

La rubrique était déjà ouverte :)
30 Déc 2005 23:07 #245

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Réponse de ericevreux sur le sujet Beaucastel rouge 96

Bu ce midi

Beaucastel rouge 1996: robe grenat sans trace d'évolution.

Nez intense de fraise écrasée, de poivre, d'épices, de cuir et de tapenade.

La bouche est pleine, savoureuse, d'une belle complexité, avec des tannins veloutés. La palette aromatique est intéressante car se mélangent arômes secondaires et tertiaires.

La surprise vient d'un léger gaz (CO2) qui vient titiller la langue et persiste jusqu'en finale. Celui-ci disparaît à l'aération...

Je n'ai pas trouvé dans ce vin les défauts attribués à ce millésime par beaucoup, à savoir des tannins durs et dissociés. Laurent Baraou, qui me l'a vendu il y a un bon mois, revenait alors de Beaucastel et avait choisi de mettre en vente ce millésime car il venait d'entrer en phase d'ouverture. Je le rejoins totalement!

Eric

mon blog
08 Jan 2006 19:31 #246

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Réponse de Yves Zermatten sur le sujet CR:Beaucastel rouge 1996

Beaucastel 1996

Le post d'Eric m'a rappelé au souvenir des deux ou trois Beaucastel 96 que j'ai en cave.

La robe est grenat, mais on y décèle des premières traces d'évolution. Joli nez, sur des notes de tabac, de tapenade, de fruits rouges, de pruneau et de kirsch. Il me semble également percevoir l’odeur de sparadrap caractéristique du mourvèdre. Bouche de volume moyen, avec des tannins doux et une belle expression aromatique, fraîche, acidulée et savoureuse. L'acidité qui m'avait marqué lors de la verticale Beaucastel me paraît actuellement mieux intégrée, servant le vin dans un registre d’inspiration plus bourguignonne que sudiste. Je n'ai pas du tout perçu de CO2 qui aurait pu me titiller la langue ;)

Il est vrai que ce vin s'est ouvert et qu'il a perdu son caractère austère. Bon à très bon mais pas inoubliable.

Yves Zermatten

Yves Zermatten
22 Jan 2006 21:47 #247

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Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet Re: Domaine de Beaucastel (volume 3)

Yves,

J'ai évoqué dans "Barbe-Rac" ma dernière rencontre avec Beaucastel 96, face à Barbe-Rac 99, le 17 décembre dernier.

Ta description me renvoie bien à mes souvenirs de fin d'année.

amitiés,
Thierry
22 Jan 2006 21:55 #248

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Réponse de Yves Zermatten sur le sujet Re: Domaine de Beaucastel (volume 3)

Beaucastel 2003

nez de bonbon anglais et de cacao. Belle présence de grenache. En bouche, puissant, mais équilibré, avec une belle maîtrise des tannins, jusque dans la finale. On se demande s'il n'y a pas une pointe de sucre, tant la sensation de maturité et de moelleux envahit la bouche. C'est un très bon vin, qui mérite d'être attendu. Il n'a cependant pas la finesse des très grands Beaucastel.

cordialement

Yves Zermatten

Yves Zermatten
29 Jan 2006 21:28 #249

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Réponse de milleret sur le sujet Re: Domaine de Beaucastel (volume 3)

Yves , certains sont restés assez dubitatifs suite à la présentation de ce vin , surtout après révélation du domaine et comme toi je ne pense pas que ce vin présentera la finesse des grands millésimes....

J'ai préféré le C D P 2003 de Charvin dégusté ce jour à Bron ...C'est une belle réussite et je ne vous parle pas de son C D R 2004 QUI EST UNE PETITE MERVEILLE bien supérieur à son 2003 '. je trouve que ce C D R 2003 est déjà bien évolué , je ne conseille pas de le conserver de nombreuses années .
29 Jan 2006 23:00 #250

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Réponse de paski55 sur le sujet Beaucastel 1994

On passe au rouge avec un plat de viande froide. Encore une chaussette avec une bouteille dedans ! C’est peut être l’altitude qui fait que les bouteilles d’Yves se dissimulent comme cela ! Robe rouge profonde. Le nez surprend et mon épouse pose carrément son verre sur la table en déclarant « Je fais l’impasse sur celui-là. Il sent trop la m….. ». Chérie stp, un peu de retenue dans tes propos !! Mais c’est vrai que le nez nous ouvre la porte d’une écurie ! Stéphano déclare sans hésitation « on est à Bordeaux là ». Moi surpris « je n’irais pas si loin ». Et Yves d’ajouter « c’est typique de ce domaine ces notes d’écurie ». La bouche est dense, avec un trame serrée et un petit côté vert en finale. Un vin qui se présentera mieux en fin de soirée, s’étant quelque peu étoffé.


Santé - Pascal
03 Mar 2006 14:03 #251

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Réponse de Winemega - Alain sur le sujet Re: Beaucastel 1999 - VV (blanc)

Beaucastel 1999, Chateauneuf du Pape - Roussanne VV

Jaune profond, tournant sur l'or. Nez complèxe et très expressif sur les agrumes, l'amande, la vanille et le fruit confit. Attaque en bouche au volume impressionnant. La texture est pleine, beurrée et soyeuse, mais ne manque cependant ni de vivacité, ni de finesse. Finale longue et persistante, revenant sur une touche citronnée qui coupe agréablement un gras qui menaçait de devenir envahissant. Une bouteille dont la richesse en fait un vin d'exception. Actuellement non loin de son sommêt potentiel..

Alain

Alain Bringolf
"Lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Et lorsque le vin est bu, il faut se tirer.." - Le Chat
14 Mar 2006 23:20 #252

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Beaucastel 1999 - VV (blanc)

Châteauneuf-du-Pape – Château de Beaucastel 1998 : 15,5/16 - mars 2006
Nez très castelnovien sur le fruit figué, les épices ; l’olive, le laurier, les herbes aromatiques, le tabac apparaissent après agitation. La bouche est corsée, fine et longue. Elle n’explose ni aromatiquement ni gustativement mais sa structure sauvegarde un minimum de prestance prometteuse. Jacques voulait connaître l’état du vin, il sait qu’il faut l’attendre encore car il paraît assoupi (un peu souple et chaud).
30 Mar 2006 19:07 #253

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Réponse de 2tone sur le sujet Re: Beaucastel 1998

Pour avoir ouvert un 1998 il y a 6 mois, je suis assez d'accord avec toi Laurent. J'étais resté un peu perplexe devant ce flacon car comme tu le fais remarquer, ni explosion aromatique ni gustative. J'ai décidé de garder les jumelles pour plus tard.

2tone
31 Mar 2006 11:28 #254

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Réponse de Tipof sur le sujet Beaucastel 2001

Beaucastel 2001

Belle robe compacte, opaque.

1er nez assez alcooleux, discret. A l'aération, des notes animales et plus d'intensité. Pas mal mais pas transcendant.

Attaque franche, vive. En bouche, des fruits rouge, c'est compact, mais visiblement encore fermé. La finale est très longue, sur les fruits confits (pruneau).

Relative déception sur cette bouteille, en comparaison du Beaucastel 2000 que j'avais goûté il y a une année. Le vin est visiblement dans une phase où il cause peu. A attendre, donc...

16/20
01 Avr 2006 06:47 #255

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Réponse de teddyteddy sur le sujet Beaucastel 2001

Première rencontre hier en ce qui me concerne avec Beaucastel 2001.

Je rejoins pour l'essentiel le commentaire de Tipof.

Malgré un long carafage (6 heures), le vin, très agréable, est resté relativement peu causant.

J'ai vraiment eu l'impression de déranger un nourrisson...

J'ai décidément un peu de mal avec le Mourvèdre jeune.

Je n'y reviendrai pas avant 5 ans je pense.

Laurent
18 Avr 2006 12:07 #256

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Réponse de Tipof sur le sujet Beaucastel 2000

Château de Beaucastel 2000

Robe intense, profonde.
Nez très intense, sur la fumée, les fruits noirs, le pruneau confit. C'est magnifique de complexité et ça jaillit du verre.

Bouche impeccable, pleine, ronde, tanins très fins. Tout est équilibré, harmonieux. Très grande longueur. Superbe !

Quel plaisir avec ce Beaucastel 2000, 2 crans au-dessus du 2001 dégusté il n'y a pas si longtemps.

18/20
15 Mai 2006 07:36 #257

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Réponse de olidesalm sur le sujet Re: Beaucastel 2000

Tipof a écrit:
>
> Quel plaisir avec ce Beaucastel 2000, 2 crans
> au-dessus du 2001 dégusté il n'y a pas si
> longtemps.
>
> Ce n'est pas parce qu'un vin est en phase de fermeture ou d'un millésime qui demandera plus de temps à parvenir dans sa phase de maturité que le vin est qualitativement mois bon.
Donc 2000 beaucoup plus agréable à gouter maintenant comme beaucoup de 2000 à Chateauneuf mais 2001 a pour moi une profondeur et une race incomparable.
>
>
>
> Edité 1 fois. Dernière modification le 15/05/2006
> 07:37.

Olivier Dranesas
15 Mai 2006 09:58 #258

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Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet CR: Domaine de Beaucastel blanc 94

CR: Ce soir:

Beaucastel blanc 1994

J'ai évoqué cette bouteille en répondant à Yves dans la rubrique Stérimberg, la semaine passée...

Je viens d'ouvrir ma dernière et je m'aperçois que ce vin a atteint une période d'équilibre remarquable.

Le nez est envoutant, au moins pour moi: poire, avec des touches de miel, de fleurs blanches et de noix... Il est puissant et complexe.
La bouche est superbe: élégante et savoureuse, elle fait évoquer la volupté. Elle se caractérise en effet par un équilibre remarquable et des saveurs qui accompagnent la longue finale...

A mon avis: très beau vin actuellement,
cordialement,
Thierry
15 Mai 2006 20:38 #259

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Réponse de nidal sur le sujet Re: Beaucastel 2000

Je vois que ne suis pas le seul à avoir eu l'idée de goûter (d'une façon prématurée :)) à ce vin;

De là à dire que j'ai touché du doigt, le sublime, le Nirvàna Rhodanien...Non !

Ou plutôt si ! À la première salve, le premier toucher de bouche...je me suis vu, là, pendant quelques instants dans la peau de Alain – Winemega, avec ses sensations relatées lors de la rencontre avec Lafite 2003...

Après, les choses se sont estompées pour laisser place à un vin qui ( si, il faut que je brode un peu...;)) ,... un vin qui a de la matière ( tout en légèreté ! ), de la puissance (ah, ça, oui !), de la longueur (moyenne), et du goût ( pas plus qu'un bon bordeaux de ce niveau ...et à ce prix! ).

Ils se sont, portant, mis à plusieurs pour nous épater...( pour nous régaler...):

Grenache, Mourvèdre, Syrah, Cinsault, Vacarèse, Counoise, Terret noir, Muscardin, Clairette, Picpoul, Picardan, Bourboulenc et Roussanne.

Ce sont les treize cépages de l'appellation Châteauneuf-du-Pape cultivés naturellement sur le vignoble.

Nidal
21 Mai 2006 00:04 #260

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Réponse de Perronnet sur le sujet Re: Domaine de Beaucastel (volume 3)

Yves Zermatten a écrit:
> Beaucastel 2003
>
> nez de bonbon anglais et de cacao. Belle présence
> de grenache. En bouche, puissant, mais équilibré,
> avec une belle maîtrise des tannins, jusque dans
> la finale. On se demande s'il n'y a pas une pointe
> de sucre, tant la sensation de maturité et de
> moelleux envahit la bouche. C'est un très bon vin,
> qui mérite d'être attendu. Il n'a cependant pas la
> finesse des très grands Beaucastel.
>
> cordialement
>
> Yves Zermatten
>
>
Bonjour,
j'ai ouvert ce vin hier samedi.
Au nez, du pruneau, l'année caniculaire doit y être pour quelque chose, et en bouche aussi, beaucoup de ce fruit. Bouche assez sucrée, manquant un peu d'acidité pour garder une fraîcheur avenante.
Matière imposante, visible tant à la couleur (saturée, profonde) qu'en bouche.
Pour l'instant cela m'a paru un peu beaucoup monolithique, sur le… pruneau !!

Cordialement.

Hervé

"La beauté intérieure est sans doute importante pour les personnes, mais plus encore pour les bouteilles de vin…" (Le Chat… Philippe Geluck)
21 Mai 2006 11:49 #261

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Réponse de Winemega - Alain sur le sujet Re: Domaine de Beaucastel 1998 VV

Beaucastel Vieilles Vignes (blanc) 1998

Robe jaune relativement pâle. Bouquet complexe et délicat de fleur d'acacia et d'agrumes (citron). Structure fine et concentrée, minérale et racée. Moins riche et gras et surtout plus subtil, grâce à un support acide parfaitement calibré, que le VV 1999 dégusté dernièrement (voir CR du 14/03/06), il semble par contre avoir davantage de potentiel de vieillissement que ce dernier. Quelques années supplémentaires ne devraient en tout cas pas lui faire peur. Superbe!

Alain

Alain Bringolf
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29 Mai 2006 18:13 #262

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Réponse de Winemega - Alain sur le sujet Re: Domaine de Beaucastel 1997

Beaucastel 1997 (0.375)

La couleur n'est pas encore très évoluée, rubis assez claire. Nez très déroutant et évolutif, avec tout d'abord des odeurs très animales et cuir. Puis, après un moment dans le verre, il devient limite-désagréable avec du caoutchouc, du goudron et une curieuse odeur iodée rappelant le jus d'huitre (!). Heureusement, après un petit quart d'heure, le bouquet évolue enfin favorablement sur du pruneau, du raisin confit et quelques notes de tabac. La sensation en bouche est toute autre, élégante et délicate (pour un Châteauneuf, bien sûr!), cerise mûre et tannins bien intégrés avec un peu de réglisse. Bonne longueur, certes pas monumentale mais équilibrée. Approche gentiment de son pic. A carafer une heure impérativement pour mieux canaliser les arômes.

Alain

Alain Bringolf
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29 Mai 2006 18:13 #263

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine de Beaucastel 1997

demi-bouteille, donc !

On carafe la bouteille de 1997 2 heures ?;)

Plus séieusement, c'est l'idée que je me fais du 97 aujourd'hui (cf mon retour sur le 98 à attendre, tout comme le Vieux-Télégraphe 2000 que tu as goûté).
29 Mai 2006 18:18 #264

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Réponse de pep sur le sujet Domaine de Beaucastel 1999

Ouvert vers midi, dégusté hier soir. Nez discret sur le pruneau, matière dense en bouche mais peu expressive et finale assez longue, marquée par une acidité de bon aloi, mais qui gêne certains. Un vin correct, mais sans charme et peu causant.
C'est mon troisième CNdP, et ma deuxième décéption (avec Vieux Télégraphe 2000). Mon seul point de comparaison est un dom. Galet des Papes VV 2001, beaucoup plus expressif et fin. Est-ce que le Beaucastel et le VT sont en phase de fermeture, ou est-ce que mon goût ne correspond simplement pas aux vins de l'appelation?

pep
06 Jui 2006 12:55 #265

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Réponse de olidesalm sur le sujet Re: Domaine de Beaucastel 1999

les vins du Dom. de Beaucastel demandent au minimum 10 ans de garde en général pour s'exprimer, sauf peut-être 1997 et 2000 pour les derniers millésimes.
De plus 1999 a donné des vins assez sévères, donc très certainement le vin que vous avez gouté était fermé.
A reessayez vers 2009.

Olivier Dranesas
06 Jui 2006 13:38 #266

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Réponse de Bertrand Le Guern sur le sujet Verticale du château de Beaucastel

CR:
Club toulousain In Vino Veritas
Verticale du château de Beaucastel (rouge) en Châteauneuf-du-Pape
Mardi 9 mai 2006
Dégustation préparée par Didier Sanchez et commentée par Pierre Citerne.


Quelques commentaires de contexte :
La dégustation s’est déroulée en deux phases : l’après-midi avec 3 dégustateurs puis le soir avec 13 dégustateurs. Didier Sanchez a participé aux deux séances.
Le commentaire porte sur les vins du soir. Comme d'habitude certains vins ne se révèlent que le soir et d'autres n'ont duré qu’une après-midi. Les notes de Didier Sanchez (DS AM et DS SOIR) sont le reflet de ces variations.
Les vins ne sont pas dégustés à l'aveugle.
DS : Didier Sanchez - PC : Pierre Citerne – MS : Miguel Sennoun, JP : Jacques Prandi.


Ordre de dégustation :
1. Château de Beaucastel 2003 :
DS AM16,5 - DS SOIR15 - PC14 - MS15 - JP15,5.
Note moyenne AM : 16,5 et SOIR : 14,9 - Prix : 45 €
Robe violacée.
Marc, eau de vie au nez, un net côté empyreumatique, grillé (pneu brûlé ?).
Matière concentrée, fruit dense mais manquant de fraîcheur - même si l'acidité est présente -, tannins assez raides, finale alcooleuse.

2. Château de Beaucastel "Hommage à Jacques Perrin" 2003 :
DS AM17+ - DS SOIR16,5 - PC16 - MS16,5 - JP16.
Note moyenne AM : 17 et SOIR : 16,3 - Prix : 185 €
Plus de fruit et de profondeur que dans la cuvée normale, on sent la mûre et la myrtille, et toujours cette note (caniculaire ?) de pneu brûlé.
Texture dense, veloutée, gros volume, beaucoup d'extrait, de la longueur ; moins d'agressivité tannique et alcoolique que dans la cuvée normale. Un vin très sérieux, sans charme pour l'instant.

3. Château de Beaucastel 2000 :
DS AM15,5 - DS SOIR16 - PC16 - MS16 - JP16.
Note moyenne AM : 15,5 et SOIR :16 - Prix : 40 €
Robe dense, avec déjà un dépôt significatif.
Joli nez expressif qui commence à prendre quelques inflexions viandées et épicées.
Bouche suave, de bon équilibre, saveur poivrée et vive, tannins serrés mais fins (évoquant davantage la syrah que le grenache).

4. Château de Beaucastel "Hommage à Jacques Perrin" 2000 :
DS AM17,5 - DS SOIR17 - PC17 - MS17,5 - JP17.
Note moyenne AM : 17,5 et SOIR : 17,1 - Prix : 175 €
Robe très dense.
Nez pur, très jeune, concentré, un fruit éclatant. Une pointe iodée et animale indique clairement le cépage dominant.
Gros impact dès l'attaque, une matière veloutée, très dense, très puissante, parvenant à conserver une réelle finesse de grain et de structure (longueur et équilibre).

5. Château de Beaucastel 1999:
DS AM16,5 - DS SOIR16,5 - PC14/14,5 - MS16,5 - JP16,5.
Note moyenne AM : 16,5 et SOIR : 15,9 - Prix : 45 €
La robe apparaît évoluée, avec du dépôt.
Nez assez évolué lui aussi, typé Châteauneuf : fruits confits, confiture de fraise, café, chocolat…
Bouche chaleureuse, plutôt ronde et souple ; sa douceur accentuée se heurte à une acidité saillante.

6. Château de Beaucastel "Hommage à Jacques Perrin" 1999 :
DS AM17,5 - DS SOIR17,5/18 - PC17/17,5 - MS18 - JP17,5.
Note moyenne AM : 17,5 et SOIR : 17,7 - Prix : 165 €
Centre noir, bordure très mince.
Nez (encore) sur le fruit du mourvèdre, un peu fumé, organique, iodé, cèpe sec…
Malgré une densité extrême, le vin parvient à rester fin, velouté, sans dureté. Équilibre remarquable à ce niveau d'intensité.

7. Château de Beaucastel 1998 :
DS AM14,5 - DS SOIR14,5 - PC14,5 - MS14 - JP14,5.
Note moyenne AM : 14,5 et SOIR : 14,4 - Prix : 55 €
Robe grenat.
Nez déjà tertiaire, sans éclat : cuir, animal, menthol.
Saveur mentholée, bonne mâche, fraîcheur suffisante. L'acidité semble mieux intégrée que dans le 1999, mais l'ensemble paraît quand même assez terne et fatigué. Mauvaise phase ?

8. Château de Beaucastel "Hommage à Jacques Perrin" 1998 :
DS AM16 - DS SOIR17,5 - PC17 - MS16,5 - JP17.
Note moyenne AM : 16 et SOIR : 17 - Prix : 215 €
Robe à nouveau très dense, centre noir.
Beau nez au fruité balsamique, assez volatil, rehaussé de belles notes de cèdre et d'encens.
Bouche de très grand confort et d'un équilibre parfait : velouté, suavité, densité, mais aussi fraîcheur et finesse de grain. Ces trois 'hommages" successifs (2000, 1999, 1998) se ressemblent vraiment beaucoup.

9. Château de Beaucastel 1997 :
DS AM15,5 - DS SOIR16,5 - PC16 - MS16,5 - JP16,5.
Note moyenne AM : 15,5 et SOIR : 16,3 - Prix : 41 €
Robe grenat, dépouillée.
Joli nez fondu et nuancé : gibier, épices, rafle, camphre…
Matière mince mais sapide, fondu de texture appréciable, finale enlevée. Une corpulence modeste mais du plaisir, de la précision, une expression franche et libre.

10. Château de Beaucastel 1996 :
DS AM14,5 - DS SOIR15 - PC15 - MS14 - JP14,5.
Note moyenne AM : 14,5 et SOIR : 14,6 - Prix : 44 €
Robe plutôt claire, évoluée.
Premier nez très mentholé, un peu atone, qui s'ouvre sur plus de nuances : fruits cuits, café, laurier, poivre…
Bouche plutôt légère, fraîche, vive, épicée, sapide (cèdre et santal), mais un peu moins harmonieuse que celle du 1997. La dominante aromatique mentholée demeure.

11. Château de Beaucastel 1995 :
DS AM15,5/16 - DS SOIR15,5 - PC14,5 - MS15,5 - JP15,5.
Note moyenne AM : 15,5 et SOIR : 15,3 - Prix : 52 €
Robe encore dense, peu évoluée.
Nez assez puissant, terrien (humus, pointe de truffe), animal, chocolaté.
Bouche dense, encore jeune, confite, solide et structurée. Un ensemble compact, manquant pour l'instant de charme et de délié. Les tannins semblent poussiéreux en finale.

12. Château de Beaucastel "Hommage à Jacques Perrin" 1995 :
DS AM17,5 - DS SOIR17,5/18 - PC17,5 - MS18 - JP18.
Note moyenne AM : 17,5 et SOIR : 17,8 - Prix : 205 €
Robe dense, mate.
Nez profond et percutant, bien défini. On retrouve une gamme aromatique récurrente : fumé, animal (gibier à poil, sang, iode…), tabac, puis à l'aération des notes de marc et de poivre. Pour certains l'expression pourrait évoquer celle d'une Côte-Rôtie.
Beaucoup de vivacité et de structure pour animer une matière imposante. Les tannins, puissants, serrés monopolisent l'attention. La saveur du fruit, rehaussée de cèdre et de poivre, se montre pure et rémanente. Grande cohérence et très belle fraîcheur.

13. Château de Beaucastel 1994 :
DS AM14,5 - DS SOIR15,5 - PC15 - MS16 - JP16.
Note moyenne AM : 14,5 et SOIR : 15,6- Prix : 41 €
Robe grenat brique assez fournie.
Nez d'abord discret, plus expressif après quelques minutes, toujours des notes viandées, "sanguines", du cèpe sec…
Bouche assez dense ; une matière présente, de bonne fraîcheur, des tannins peut-être un peu trop grenus. Sérieux mais pas enthousiasmant.

14. Château de Beaucastel "Hommage à Jacques Perrin" 1994:
DS AM16,5 - DS SOIR16 - PC15,5 - MS15 - JP14.
Note moyenne AM : 16,5 et SOIR : 15,1 - Prix : 165 €
Robe dépouillée.
Nez évolué, assez proche de celui de la cuvée normale, toujours animal et feuille morte.
Matière dense, douce, "sucrée", saveur de cèdre intéressante, une charge alcoolique perceptible, des tannins un peu secs, peu de longueur et un certain manque de précision par rapport aux autres versions de la cuvée "Hommage".

15. Château de Beaucastel 1993 :
DS AM14 - DS SOIR15,5 - PC15,5 - MS15,5 - JP15.
Note moyenne AM : 14 et SOIR : 15,4 - Prix : 43 €
Robe évoluée, entre brique et brun.
Nez franchement tertiaire : feuille morte, menthol, tabac, et toujours ce côté "sanguin", assez vif, difficile à définir, qui semble assez particulier à Beaucastel.
Bouche mince et vive, qui reste cohérente et suffisamment présente pour offrir un support acceptable à la belle expression aromatique tertiaire du vin.

16. Château de Beaucastel 1992 :
DS AM14,5 - DS SOIR12,5 - PC12 - MS12,5 - JP12,5.
Note moyenne AM : 14,5 et SOIR : 12,4 - Prix : 40 €
Robe claire et brunie.
Nez diffus, dont le fruit a viré au caramel et au café.
Bouche acide, goût lactique et flou. Le vin n'offre plus l'agrément que conserve encore le 1993.

17. Château de Beaucastel 1991 :
DS AM14,5 - DS SOIR15,5 - PC15,5/16 - MS14 - JP14.
Note moyenne AM : 14,5 et SOIR : 14,7 - Prix : 40 €
Teinte orangée bien dépouillée.
Nez de vieux vin, encore assez bien défini, intéressant : quinquina, feuille morte, marc…
Le fruit demeure assez frais (aidé par une étonnante pointe de CO2), fumé, une peu herbacé (tabac). Mince, peut-être fragile, mais il peut encore séduire par son délié, son naturel, sa franchise.



Club toulousain In Vino Veritas
Verticale du château de Beaucastel (rouge) en Châteauneuf-du-Pape
Vendredi 9 juin 2006


Dégustation préparée par Didier Sanchez et commentée par Pierre Citerne.


Quelques commentaires de contexte :
Les vins ne sont pas dégustés à l'aveugle.
DS : Didier Sanchez - PC : Pierre Citerne – MS : Miguel Sennoun, JP : Jacques Prandi, CD : Christian Declume.

Nous remercions vivement le château de BEAUCASTEL et en particulier Jean-Pierre PERRIN qui nous ont fourni directement de leur cave plusieurs millésimes et cela à un prix particulièrement attractif, sans parler des bouteilles offertes !


Ordre de dégustation :
1. Château de Beaucastel 2001 :
DS16+- PC16/16,5 – MS15,5 – JP16+ - CD15,5. Note moyenne : 15,8 - Prix : 45 €
Aspect dense, bordure violacée.
Nez fin, bien défini, avec des notes de surmaturité mais aussi de la fraîcheur, des fruits frais
Bouche dense, serrée, complète, encore très austère, chaleur alcoolique perceptible mais fruité éclatant, longue finale réglissée. Potentiel certain.

2. Château de Beaucastel "Hommage à Jacques Perrin" 2001 :
DS17 – PC16,5 – MS17,5 – JP17 – CD16. Note moyenne : 16,8 - Prix : (Cadeau du domaine)
Robe saturée, violacée.
Nez monolithique, d'une netteté parfaite, saturé (lui aussi) de fruit noir compact ; pointe iodée, truffée à l'aération.
Bouche plus fraîche, encore plus serrée que la cuvée normale, beaux tannins veloutés. En 2001 la différence (de poids, d'allonge, de style) entre les deux cuvées semble moins accusée que dans d'autres millésimes (2000, 1999, 1998, 1995).

3. Château de Beaucastel 1990 :
DS15,5 – PC15 – MS16 – JP15,5 – CD16,5. Note moyenne : 15,7 - Prix : 110 €
Robe grenat brillante.
Nez évolué, vieux même, propre et expressif mais manquant de fruit et d'éclat : cèdre, menthol, fruits confits…
Bouche confite, suave en attaque, l'alcool et les tannins ressortent en finale. Honorable mais pas inspiré.

4. Château de Beaucastel "Hommage à Jacques Perrin" 1990 :
DS17 – PC15,5 – MS17,5 – JP16,5 – CD17. Note moyenne : 16,7 - Prix : 230 €
Robe plus intense que celle de la cuvée normale mais dépouillée elle aussi.
Nez bien défini, également dominé par le menthol et le cèdre, avec des accents tertiaires.
Bouche dense, fraîche, très sérieuse mais sans éclat.

5. Château de Beaucastel 1989:
DS16,5 – PC17 – MS17 – JP17 – CD16,5. Note moyenne : 16,8 - Prix : 103 €
Robe grenat profonde et soutenue.
Nez fondu, tertiaire, disert et délié : tabac, épices, garrigue, cèdre, camphre…
Bouche d'emblée séduisante, beau fruit de cerise, vibrant, matière suave mais sérieusement structurée. Vitalité, allonge, élégance.

6. Château de Beaucastel "Hommage à Jacques Perrin" 1989 :
DS17,5 – PC18 – MS18 – JP17,5 – CD17,5. Note moyenne : 17,7 - Prix : 250 €
Robe dense, rubis encore sombre ; légère bordure orangée.
Nez profond, explosif, beaucoup de fruit, d'épices, des notes de bois précieux… du chocolat et de la menthe (After-eight…)
Même profil en bouche que la cuvée normale, autant d'expressivité et de gourmandise, plus de densité en revanche, un fruit plus profond et serré. Longueur remarquable, tout comme l'absence de chaleur alcoolique. Ces deux 1989 possèdent la complexité et la suavité qui font défaut (du moins ce soir) aux 1990.

7. Château de Beaucastel 1988 :
DS16 – PC15,5/16 – MS15,5 – JP16,5 – CD15,5. Note moyenne : 15,9 - Prix : 80 €
Robe dépouillée, brillante.
Nez vif, frais, poivré, dont la dominante herbacée et fumée pourrait évoquer un vin plus septentrional, une syrah, un Hermitage par exemple.
Bouche alerte, svelte mais de saveur pleine et persistante, très fumée (suie…). Même s'il conserve une pointe de sucrosité, de douceur sudiste, ce vin cohérent et élégant ressemble vraiment à une syrah…

Château de Beaucastel 1987 :
(Absent de la dégustation)

8. Château de Beaucastel 1986 :
DS17,5 – PC16,5 – MS16,5 – JP17 – CD16,5. Note moyenne : 16,8 - Prix : 55 €
Robe comparable à celle du 1988.
Nez ouvert, plaisant, engageant : du fruit, relevé de notes mentholées et animales.
Le caractère acidulé et vif du vin donne du relief à une structure fondue, délicate, à des saveurs épicées, mentholées, fumées, typiques. De la gourmandise, du fruit, de l'élégance : une très bonne surprise.

9. Château de Beaucastel 1985 :
DS16 – PC16 – MS15,5 – JP15,5 – CD16,5. Note moyenne : 15,9 - Prix : 60 €
Robe un peu plus légère, et surtout plus mate, que les deux précédentes.
Premier nez très animal (marinade de civet de sanglier…), pharmaceutique aussi ; l'expression aromatique se développe avec une belle amplitude sur des notes fruitées et épicées, toujours riches d'inflexions giboyeuses.
De la rondeur, du fruit en bouche, une belle matière suave, solaire, riche, qui finit toutefois sur une chaleur alcoolique un peu trop présente et des tannins carrés, réglissés, presque secs (évoquant ceux du 2003).

10. Château de Beaucastel 1984 :
DS12,5 – PC12,5 – MS13 – JP13 – CD14,5. Note moyenne : 13,1 - Prix : 42 €
Robe claire, dépouillée.
Nez propre, dominé par une expression fumée, sans ampleur ni délié.
Volume limité et finale dure, même si la bouche est encore nette. La dégustation de ce vin étriqué, qui a du être meilleur, n'offre aujourd'hui que peu d'intérêt.

11. Château de Beaucastel 1983 :
DS16 – PC15,5 – MS16 – JP15,5 – CD15. Note moyenne : 15,6 - Prix : 45 €
Robe dépouillée, presque aussi légère que celle du 1984
Bouquet fondu, épicé et tertiaire, subtil ou évanescent selon la perception de chacun…
Comme l'expression aromatique la matière se montre discrète, pas désunie, épurée plutôt. Saveur fumée, finale un peu alcooleuse.

Château de Beaucastel 1982 :
(Absent de la dégustation)

12. Château de Beaucastel 1981 :
DS17 – PC17 – MS17 – JP16,5 – CD17. Note moyenne : 17 – Prix : (Cadeau de Pierre Citerne)
Robe encore assez dense, aspect fourni, mat.
Nez intense, puissant, exprimant le caractère récurrent du cru, épicé et fumé, avec une distinction et une articulation remarquable : suie, poivre noir, rose séchée…
En bouche la matière impose une présence tactile importante, il y a nettement plus de vie et de poids que dans le 1983. Les tannins virils sont équilibrés par la rondeur de la chair ; la saveur est profonde, fumée et animale. Une harmonieuse plénitude.

13. Château de Beaucastel 1980 :
DS16,5 – PC16 – MS16,5 – JP16,5 – CD16 . Note moyenne : 16,3 - Prix : (Cadeau du domaine)
La robe, encore intense, est assez proche de celle du 1981.
Un fruit assez fin, sur le noyau, émerge d'un puissant bouquet animal et fumé (écurie…)
Plein et savoureux en bouche. Son caractère est d'une heureuse rusticité : un toucher grenu, une finale un peu abrupte, mais encore beaucoup d'allant et de saveur (dominante animale et fumée, comme au nez). Une belle surprise.

14. Château de Beaucastel 1979 :
DS15,5 – PC15,5 – MS16 – JP16 – CD16. Note moyenne : 15,8 - Prix : (Cadeau du domaine)
Robe grenat, mate.
Nez clairement évolué mais distingué : vieux cuir, menthol, cèdre, quinquina…
Matière assez mince, dominée par la vivacité, un peu anguleuse. Le vin est élégant, encore plaisant et articulé, mais on commence à voir la trame…

15. Côtes du Rhône "Coudoulet de Beaucastel" 1978
DS14,5 – PC14 – MS14 – JP14 – CD14,5. Note moyenne : 14,2 - Prix : 35 €
Vin dégusté à l'aveugle, en "pirate".
Robe évoluée, brunie.
Le nez est celui d'un vieux vin (du Sud), intéressant quoique très organique : sauce soja, Viandox, tomate séchée, bouquet garni…
Bouche encore vivante quoique fatiguée, matière sérieuse dominée en finale par l'acidité. Saveur d'extrait de viande et de ragoût à l'oignon, curieuse à défaut d'être agréable.

16. Château de Beaucastel 1978 :
DS17,5/18 – PC17 – MS17,5 – JP19 – CD16,5. Note moyenne : 17,6 - Prix : 115 €
Robe dense, qui annonce ce que sera la présence physique du vin en bouche ; reflets tuilés d'évolution mais centre encore sombre.
Nez vivant, puissant, large, aux senteurs bien détourées, solaires : fruits confits, figue sèche, cèdre, beaucoup d'épices…
Matière très dense, étonnamment dense, chaleureuse mais surtout très vivante. La présence et la longueur en bouche sont exceptionnelles, mais le moelleux (tannins très présents, un peu trop secs pour certains dégustateurs) et la finesse aromatique n'également pas ceux d'autres grandes réussites du cru (89, 81). Un vin qui partage ; on peut admirer sans réserve sa stature - assez héroïque il est vrai -, ou bien ressentir un certain manque d'harmonie et de plaisir…

17 Château de Beaucastel 1972 :
DS14 – PC16 – MS15 – JP14 – CD14. Note moyenne : 14,6 - Prix : 60 €
Robe dépouillée, bordure fauve mais encore fournie au centre du disque.
Nez assez puisant, évolué, organique, intéressant par sa complexité : animal, cuir, café, cumin, nuoc-mâm, brou de noix…
La tenue en bouche partage beaucoup les dégustateurs ; la matière est présente, avec la même palette aromatique organique et évoluée qu'au nez, de l'allonge, mais sa structure saillante, son angulosité (tannins "à vif"), un grain assez dur (caractère "métallique" ?), font juger le vin franchement désagréable par certains. Personnellement il me paraît aberrant de porter le 78 aux nues et de jeter le 72 aux orties…

18. Château de Beaucastel 1967 :
DS14 – PC15,5 – MS14,5 – JP15,5 – CD13. Note moyenne : 14,4 - Prix : 137 €
Depuis ce millésime, étiquette actuelle.
Robe nettement plus évoluée que toutes les précédentes.
Nez ténu, de vieux fromage… avec des notes aigrelettes de noyau (guignolet…)
Bouche mince mais encore vivante, assouplie par le temps, conservant la douceur un peu confite d'un vin sudiste et mûr. L'aération lui profite, le vin s'épure, gagne en volume, développe de belles notes de racine, de réglisse…

19. Domaine de Beaucastel 1966 :
DS15 – PC15,5 – MS16 – JP15,5 – CD15,5. Note moyenne : 15,5 - Prix : 122 €
Ancienne étiquette avec «Domaine» et non «château».
Robe patinée, claire, comparable à celle du 1967.
Nez fondu, très évolué : tabac, champignon, menthol, vieux cuir…
Bouche encore cohérente, vive mais veloutée, délicate, agréable, déployant un spectre aromatique automnal mais encore bien défini.

20. Domaine de Beaucastel ?? (Millésime arraché) :
DS16 – PC16+ - MS16 – JP16,5 – CD15. Note moyenne : 16 - Prix : 80 €
Ancienne étiquette avec «Domaine» et non «Château» donc avant 1967.
Robe manifestement évoluée mais profonde ; il y a encore du rouge en son centre.
Nez puissant mais assez ingrat, des notes anisés, un peu cartonneuses de vieille futaille, beaucoup de cuir (vieille chaussure…), quinquina, feuilles mortes, réglisse…
Après les 66 et 67, la matière paraît très présente, structurée, dense, charnue même ; le goût par contre est celui d'un vieux vin, conforme au bouquet. Le vin impressionne par son sérieux, son volume, sa fraîcheur, même si les arômes se montrent quant à eux un peu éteints. Nous sommes certainement en présence d'une très belle année (1961, 1959 ?)

Conclusion :
Au terme de cette copieuse dégustation verticale, un caractère ressort avec force : la longévité étonnante de ce vin, et surtout sa capacité à s'améliorer, à s'épanouir avec l'âge. Il faut 20 ans à Beaucastel pour développer du charme, de la complexité, pour exprimer de la race… On peut mesurer les qualités de constitution des millésimes jeunes, les admirer même, mais il est assez difficile de s'enthousiasmer pour le plaisir sensoriel qu'ils procurent. Le terroir de Beaucastel est peut-être moins adapté que d'autres à l'expression de grands grenaches immédiatement nuancés et voluptueux ? La famille Perrin a choisi une autre voie, qui fait de Beaucastel un vin à part dans son appellation, en termes d'expression, de tenue et de longévité. Toujours frais, serré, construit, mais sans renier la générosité alcoolique, la douceur glycérolée induite par son origine méridionale, d'un fruit intense et compact, il évolue vers une expression complexe, droite et déliée, épicée, animale et fumée, qui peut parfois évoquer les vins de l'Hermitage.
On notera la réussite, souvent brillante, des "petits" millésimes (97, 93, 91, 86, 80), ainsi que quelques déceptions, peut être conjoncturelles et temporaires, dans certains "bons" millésimes : 98, 95, 90.
La cuvée "Hommage à Jacques Perrin", largement basée sur le Mourvèdre, se montre assez différente de la cuvée normale du château, même si l'esprit des deux vins est manifestement le même. Extrêmement concentrée, tout en restant fraîche, avec une structure très présente, une trame archi-serrée mais fine, elle manifeste une grande classe, même si nous ne possédons pas assez de recul pour ressentir une vraie émotion, percevoir un vrai génie (sauf peut-être dans le premier millésime, 1989).



blg
04 Juil 2006 17:09 #267

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Verticale du château de Beaucastel

Remarquable ...

Rebonds :

Châteauneuf-du-Pape – Château de Beaucastel 1998 : mars 2006
LG15,5/16 - PP15+ ? – JP15 ?

Nez très castelnovien sur le fruit figué, les épices ; l’olive, le laurier, les herbes aromatiques, le tabac apparaissent après agitation. La bouche est corsée, fine et longue. Elle n’explose ni aromatiquement ni gustativement mais sa structure sauvegarde un minimum de prestance prometteuse. Jacques voulait connaître l’état du vin, il sait qu’il faut l’attendre encore car il paraît assoupi (un peu souple et chaud). La réserve de Pascal concerne des tannins marqués, presque secs.
--> Phase transitoire ingrate ? (note : vin proposé par JP)

Château de Beaucastel 98 : oct 2001
DS15,5/16 - LG15 vers 16 - PP15,5 - PC15 vers +. Note moyenne : 15,25 vers + - Prix : 280 F

• Robe très dense.
• Grand fruit compoté au nez, des épices, du tabac et une pointe grillée.
• Matière dense et structurée, très jeune, peu causante.

Châteauneuf-du-Pape – Château de Beaucastel 1990 : août 2005
VM18 – JP19 - PP19 – LG18,5

- Nez franchement évolué, giboyeux (ventre de lièvre) avec un trait de havane et de girofle. De la classe.
- Bouche construite sur l’élégance (le grain, soyeux, est magnifique), la pureté du fruit, la fraîcheur et l’allonge. Les arômes fondus et le jus alerte confèrent beaucoup d’esprit à cette bouteille de grande race, la perfection faite Châteauneuf. Outre cette distinction, elle possède aussi le grand mérite de nous ramener, Laurent et moi, 10 ans en arrière quand nous l’approchions pour la première fois quelque part sur la péninsule de Noto, au Japon.

--> Là, on n'est pas du tout dans le même registre ...

Nov 2001 au domaine :
• Côtes-du-Rhône Coudoulet de Beaucastel 1999. Notes : DS13,5 – PC13 – PP13,5 – LG13,5. Moyenne : 13,5
Nez intense, épicé, floral. Bouche acidulée, assez ferme (avec une pointe végétale), sur des notes de yaourt à la fraise, de crème brûlée. Lui accorder 3 à 4 ans de garde.

• Châteauneuf-du-Pape 1999. Notes : DS15,5+ - PC15,5 – PP15,5 – LG15,5-16. Moyenne : 15,5
Robe intense, colorée. Le nez exprime des arômes variés : cuir, confiture, épices (cannelle, genièvre, poivre, poivre vert), cacao, marc. Vin posé, terrien, profond, frais, avec des notes sauvages (foxées) et de fruits (mûre, framboise). Guidés par notre hôte, nous devinons avec ce vin le caractère spécifique du domaine (le Grenache ne règne pas ici en roi) ainsi que la griffe du millésime (tannins serrés, acidité).

• Châteauneuf-du-Pape 1998. Notes : DS15+ - PC15 – PP16 – LG15+. Moyenne : 15
Ce vin est marqué par son millésime : confituré, solaire, un côté "mon chéri" : cerise, cacao, et des notes complémentaires de poivre et de noyau. La bouche conserve une fraîcheur salvatrice, avec des notes de tabac. Elle semble moins dense et moins longue que celle du 99, avec un côté plus "pommadé".

• Châteauneuf-du-Pape 1989. Notes : DS15,5 – PC15 – PP15 – LG15. Moyenne : 15
Notes clairement évoluées : venaison, tabac, fruits à l'alcool, menthol. La bouche présente le côté sévère tannique, tendu du millésime (99 lui ressemble, 10 ans plus tard les tannins ne sont pas encore entièrement fondus). Le vin est pénalisé par une longueur seulement moyenne.

• Châteauneuf-du-Pape 1981. Notes : DS15 – PC15,5 – PP15,5 – LG15,5. Moyenne : 15,5
Bouquet de fumé, de sous-bois, de tabac, de champignons, de menthol, de girofle. La bouche possède encore des notes de fruits rouges, une bonne acidité. Notre hôte nous confie que le vin daigne enfin s'ouvrir après 20 ans de réticences. Associer à un gibier en sauce grand veneur.

Châteauneuf-du-Pape Hommage à Jacques Perrin 1998. Notes : DS17,5 – PC16,5+ - PP17,5 – LG17,5. Moyenne : 17,5
6000 bouteilles produites pour cette cuvée phare. Nez profond, frais, qui décline des senteurs de fruits confiturés, de pruneau, de marc, de tabac. Belles notes florales. La bouche est impressionnante de densité, de profondeur. Beau velouté de Grenache pour un vin certes de garde mais déjà plutôt aimable, qui se déroule sur une belle longueur. Les 15,2° degrés d'alcool se font vraiment discrets. Une cuvée très recherchée.

Châteauneuf-du-Pape – Château de Beaucastel – Hommage à Jacques Perrin 1999 :
PP18,5 – LG17,5+ - fév 2005 (repas à Albi)

- Un nez attentif parvient à extraire des odeurs de crypte (notes un peu désobligeantes, limite liégeuses) de cette gangue plutôt insondable, secrète, qui semble tancer le dégustateur : cerise écrasée, olive noire, inflexions minérales et sanguines.
- La matière de forte constitution, impérative, brille effectivement essentiellement en l’état des promesses conférées par son énorme potentiel (mais la sensation tactile, profonde et veloutée est exceptionnelle). Un vin pour vous, vos enfants et même vos petits-enfants, probablement.
- Le vin était une bombe fruitée à l’ouverture (2 heures plus tôt, en le carafant).

Châteauneuf-du-Pape, Château de Beaucastel 1994. Notes : DS14,5 - LG14,5 - PP15 - RP14 - PC15. Moyenne : 14,8. nov 2000
• Rubis intense, profond, traces d’évolution.
• Le nez, intense, semble plus évolué que la robe : feuille morte, tabac, fruits compotés, notes fumées.
• Assez riche en bouche, structuré, poivré, avec une bonne réserve de fruit et des tannins fins, mais peu d’éclat.

Châteauneuf-du-Pape Château de Beaucastel 1989. Notes entre 16,5 et 17,5 - déc 1999
Rubis bien fourni, dense, de belles jambes régulières sur les parois du verre. Nez intense, assez évolué mais complexe et aristocratique : cèdre, boîte à cigare, cuir, fruits confits. Bouche très riche, texture soyeuse et fruité solaire, impression de surmaturité équilibrée par des tannins présents et suffisamment de fraîcheur. Bonne longueur.

Châteauneuf-du-Pape (rouge) – Château de Beaucastel 1989 : juillet 2004
PP18 – PC17/17,5 – LG18,5

- Profonde robe rubis, bordure tuilée, beaucoup de dépôt. Nez tertiaire possédant encore beaucoup de fruit, très nuancé, séducteur : gibier, havane, épices, encens… Bouche riche, solaire mais aristocratiquement structurée, cohérente, élégante, dotée d’une allonge remarquable.

Château de Beaucastel - Châteauneuf du Pape rouge 1996. Note : 16/16,5 - oct 2003
- Robe lumineuse, grenat avec une bordure diaphane légèrement tuilée.
- Très beau nez, avec un fruit immédiat et évident, agrémenté de notes épicées et orientales : santal, thym, cardamome, poivre vert (pointe herbacée, végétale).
- Le fruit s'épanouit en bouche, légèrement compoté mais frais ; la texture est veloutée, dépourvue de rugosité. La finale est vivifiée par une belle acidité, parfaitement intégrée. Beaucastel a vraiment su tirer parti de ce millésime délicat.

Châteauneuf-du-Pape – Beaucastel rouge 1985 : janv 2004
PP17 - DS16,5/17 – PC16,5 – LG17 - VM16,5. Note moyenne : 17.

Nez expressif, capiteux, intense, typé, entraînant : fruit confituré, épices (poivre vert, cannelle), fruit (framboise confite). Bouche extravertie, typée par sa puissance fine et ensoleillée. Un Beaucastel charnu, roboratif, particulièrement affable.

Châteauneuf-du-Pape – Château de Beaucastel 1983 : déc 2004
PP16,5 – LG16

- Ce vin présente beaucoup de similitudes avec l’Unico 1990. Le nez est tout aussi floral (rose), épicé et fourrure. On y trouve aussi de la minéralité.
- La bouche arbore de la finesse et est, elle également, élancée. Elle est particulièrement soyeuse et fraîche. On y décèle de la résine et un caractère empyreumatique marqué. De la longueur. Il est aujourd’hui à boire.
05 Juil 2006 11:30 #268

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Verticale du château de Beaucastel

Remarquable effectivement, à mettre en parallèle avec la verticale que j'avais organisé il y a maintenant près de deux ans (comme le temps passe...) et où nous avions été marqués par la grande régularité du cru (même en petit millésime) et par sa longévité exemplaire.

A lire ici : www.lapassionduvin.c...

Luc
05 Juil 2006 11:44 #269

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Réponse de laurent saura sur le sujet Re: Verticale du château de Beaucastel

C'est en effet trés joli de pouvoir,par une verticale,mesurer le potentiel de vieillissement de Beaucastel!

Dans une récente dégustation des vins du rhone,il me semble que j'avais eu plus "d'indulgence" à déguster Beaucastel 2003,que j'avais placé juste derrière le Cornas de Clape dans le meme millésime.j'avais notamment trouvé plus de fraicheur dans ce vin que ne laissent paraitre les commentaires de Pierre Citerne.Il est vrai que dans cette soirée,Beaucastel était le seul à représenter le rhone sud.Mes ressentis étaient peut-etre influencés par cette réalité.
05 Juil 2006 12:14 #270

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