Les souvenirs resurgissent et me ramène à noël dernier. Lors de ma visite à Beaucastel, j'étais tout seul et j'avais pu déguster sur fût, en Rouge, le Grenache suivi de la Syrah, la Cournoise, le Mourvèdre, le Bourboulenc et pour finir le Terret. Ensuite, j'avais eu droit à l'assemblage du futur 2004.

Puis, en bouteille,
Rouge: Beaucastel Rouge 2003, Beaucastel Rouge 2001, Beaucastel Rouge 1999, Beaucastel Rouge 1994 et Beaucastel Rouge 1989.
Blanc: CDR Coudoulet Blanc 2003, Beaucastel Blanc 2003, Blanc VV 2003 et Blanc VV 1996.

Là encore une belle série ! Mes papilles s'en souviennent

Sont généreux dans la dégustation chez Beaucastel !

Merci, Jean-Claude.

Cela mérite un voyage plus qu'un détour!
Un *** Michelin

amitiés,
Thierry

Seulement 10% de la production mise en vente ?? Cela me parait soit incroyable car les prix des 10% doivent financer les 90% restants ou alors errone ?

Etes-vous sur ?

Anthony,

Je pense comme toi qu'il y a une petite erreur: je n'ai lu cela nulle part...

amitiés,
Thierry

Il me semble bien que c'est ce qui m'a été dit, ne connaissant pas la production totale du Beaucastel rouge, lors de ma visite il restait en cave encore + 50000 bouteilles du millésime 2001 et presque autant du millésime 2000.
Faites le calcul si vous avez les chiffres de production et tenez moi au courant.

Merci

250 à 300.000 bouteilles de Beaucastel rouge sont produites annuellement.

Luc

bezo a écrit:

---

> > Degustation beaucastel rouge 2001, 2000 puis 1998.
> Le plus ouvert était le 2000 très agréable à boire
> aujourd'hui, le 2001 encore fermé très grand
> potentiel, le 1998 était superbe, début d'arômes
> plus évolué.
>

PARDON
je me suis trompé lors de l'envoi du message précédent

j'ai bu le beaucastel rouge 1998 ce weekend, et en effet il y a déjà une évolutioNn que je trouve importante tant au niveau de la couleur que des aromes.
par contre la bouche est superbe en terme de tanins même si je regrette la faiblesse de la longueur en bouche.

Pour réagir aussi aux visites du domaine, l'accueil est extraordinaire:
je me suis rendu l'été dernier au domaine, Monsieur LANGLOIS m'a expliqué les méthodes de travail, la philosophie du domaine, le matériel pendant près de deux heures. Tout cela avec passion et pédagogie.
Ensuite, il a ouvert bouteilles sur bouteilles tant en rouge qu'en blanc jusqu'à deux sommets: beaucastel blanc vieilles vignes 1987 et hommage à jacques PERRIN 2000. Sans mentir, cela représentait une quinzaine de bouteilles!

J'ai été très ému du temps qu'il m'a consacré: je ne suis qu'un passioné de vin mais en aucun cas dans le métier.
Alors n'hésitez pas une seconde: accueil au niveau des vins.

Nouvelle rencontre avec Beaucastel rouge 1995 chez Yves et nouveau moment de plaisir!

Le nez reste sur des notes de cerise, de prune, de cuir et de bois, sur fond d' herbes sèches et de terre chaude.
La bouche est toujours magnifique: très équilibrée, volumineuse, concentrée, savoureuse et d'une grande longueur.

J'adore!

Cordialement,
Thierry

Châteauneuf-du-Pape – Château de Beaucastel 1985 : fin juillet 2005
JP15,5/16 – PP15,5 – LG15,5
- Passer derrière Les Combottes 89 de Dujac (noté 18,5/19) s’avère particulièrement délicat pour Beaucastel. Sa sur-maturité et ses effluves de liqueur de fruits rouges le handicapent. Cette dernière est accompagnée de champignons secs, de menthe, de ciste et d’eucalyptus.
- Le fruit est un peu cuit et l’impression sirupeuse d’une liqueur de cerise ou de mûre persiste. Tout cela lui confère une certaine lourdeur. D’un autre côté il conserve encore un étonnant aspect juvénile et des qualités notables (fraîcheur aromatique suffisante, très beaux tannins, longueur), tout ceci pouvant pousser à l’optimisme quant à son avenir.

Rappel : janv 2004
16. Châteauneuf-du-Pape – Beaucastel rouge 1985 :
PP17 - DS16,5/17 – PC16,5 – LG17 - VM16,5. Note moyenne : 17.
Nez expressif, capiteux, intense, typé, entraînant : fruit confituré, épices (poivre vert, cannelle), fruit (framboise confite). Bouche extravertie, typée par sa puissance fine et ensoleillée. Un Beaucastel charnu, roboratif, particulièrement affable.

10. Châteauneuf-du-Pape – Rayas rouge 1999 :
PP14 - DS14 – PC15,5 - LG14 - VM14. Note moyenne : 14,5.
Une expression sur le fruit (fraise), les épices (poivre, girofle), le laurier, mais somme toute simple, qui fait Côtes-du-Rhône. Elle ne semble pas au niveau de ce que l'on attend mais la bouteille, dans cette expression menue, minimale, sans grande consistance, ne nous joue-t-elle pas des tours ? (on a d'ailleurs pensé à ce domaine, ou à Pignan, du même "faiseur"). Les commentaires fusent sur l’état du vin, sur la pérennité du domaine. Un ange passe … et le verre vide évoque le vinaigre.

Bu ce soir

Beaucastel blanc 2001:robe d'un très beau doré, nez envoûtant de crême brulée à l'anis, d'abricot confit et de miel, bouche grasse, suave, d'une belle intensité aromatique, tout en restant d'une fraîcheur remarquable, finale anisée/beurrée looonngue. C'est (très) bon!

Premier (mais pas dernier) contact avec ce vin remarquable: réussi

Eric

Miam..
Merci Eric de ce commentaire qui me réjouit car j'en ai quelques bouteilles achetées par erreur (j'avais commandé du Beaucastel 01.. rouge), que j'ai finalement gardées, mais non encore goûtées..

Alain

PS: en relisant le CR d'Eric, je me demande cependant avec quel mets il faut servir ce vin.. ça à l'air quand même spécial..

Je vois bien des tronçons de queues de langouste poêlés dans du beurre noisette (avec la carapace, important pour le parfum ) et flambés éventuellement en final avec un alcool anisé... Miam X(

Bon appétit

Eric

Pas mal les queues de langoustines flambées..!
Dernière question: quel est le potentiel de garde de ce blanc? 10 ans? davantage?

Merci Eric..
Alain

Vu qu'il a déjà 4 ans (l'air de rien), je pense que 6 ans de plus ne lui feront pas peur... Au moins en garder une, pour voir. Pour la longue garde, je pense que les "vieilles vignes" sont plus faites pour ça...

Eric

En fouillant, je retrouve cette note de Pierre Casamayor extraite de la RVF de février 2000 qui présente le domaine de Beaucastel.

« LES BLANCS NE VIEILLISSENT PAS.
En ce qui concerne les vins blancs, la dégustation de vieilles vignes constitue une révélation, à peine entrevue il y a 10 ans. Le vin présente une incroyable densité, une sève concentrée.Des arômes de fruits jaunes, de miel, d’anis, d’épices douces s’échappent de ces vins de roussanne qui possèdent une capacité de garde plutôt étonnante si l’on se réfère à la seule acidité comme facteur de longévité. Leur légère note évolutive initiale et leur couleur doré intense pourraient d’ailleurs laisser penser que ces vins ne vont pas vieillir, qu’ils sont déjà alanguis. Mais la preuve est bien là ; ils passent les années sans prendre une ride, conservant tout leur potentiel grâce à leur force et leur concentration première.
Tout comme pour un grand hermitage, la garde est assurée par la densité de matière. Autre paradoxe : la robe s’éclaircit avec l’âge et la complexité aromatique s’évase et s’épanouit sans que l’équilibre ne s’effondre. »

Ce propos concerne la cuvée « Roussanne Vieilles vignes » et confirme, tout en me rassurant, mes impressions sur le 97, effectivement plus sur le gras que sur la matière mais d'une finale tout en puissance.

Comparant la première cuvée (80% de Roussanne), il nous semble que 2001 est au moins aussi bien doté que le 97 pour ce qui concerne la garde et devraient sans aucun problème supporter leur douze à quinze années de cave.(à essayer sur un émincé de saint-Jacques marinées et truffes)

Malheureusement, je manque d'expérience personnelle sur les CDP blancs âgés. Sans doute François pourrait-il nous fournir quelques repères.

Lionel.

Robe rubis relativement claire. Nez direct de cerise rouge très mûre. Peu complèxe, il restera sur cet arôme durant tout le repas avec juste une petite pointe réglissée et un peu de pruneau après une heure d'aération. La bouche est belle, ronde et charnue, à nouveau sur la cerise. La structure tannique est fine, presque délicate. Seul bémol, la longueur est plutôt courte. Mais nous avons eu beaucoup de plaisir en le buvant! Je m'attendais à quelque chose de moins accessible à ce stade.

Alain

Alain,

Quel est le millésime dégusté ?

Cordialement,

Olivier

Alain,

Sympa ton blindfull test. Je parie pour le 95, à moins que ce ne soit le 99. Tout compte fait, 2000 sous une présentation atypique pourrait le faire. En fait c'est sans compter sur l'irrégularité des 90 (à moins que je ne confonde avec 89). Rouge en tous cas.
Bien à toi,
Lionel.

La réglisse et le pruneau, c'est plus 99, je pense

cordialement,
Thierry

à moins que ce ne soit la charge en alcool du 2003, à même d'expliquer cette absence!

Dans cette attente,..................
Lionel.

D'accord avec Thierry, plutôt 1999, et je dirais même plus, en demi-bouteille...

Luc

Dégusté dernièrement un 1998, même constat, je donne ma langue au chat : 1998.

Winemega-Alain a écrit:
. > > la longueur est plutôt courte. Mais nous avons eu
> beaucoup de plaisir en le buvant! Je m'attendais à
> quelque chose de moins accessible à ce stade.
>
> Alain
>
>
>Connaissant Alain , il nous conduit sur une fausse piste ...plus vieux ou plus jeune : 93 ou 2002 .
>
>

Luc et moi avons raison:):

la première édition du message contenait millésime et format de bouteille...(:!D

Cordialement,
Thierry

Oui mais, Thierry, si tu dévoiles toutes nos astuces, comment va t'on faire pour briller dans les reconnaissances de compte-rendu à l'aveugle ?

Tout cela prouve au moins une chose, c'est qu'il y en a au moins deux qui lisent attentivement ce qui s'écrit sur LPV !

Amitiés,

Luc

Hé..hé..
Navré pour ce petit bug technique arrivé lors de l'édition du message, mon intention n'étant pas de vous faire souffrir avec ce "blind test"!

Thierry et Luc, vous commenciez sérieusement à m'impressionner.. avant que j'arrive au dernier message de Thierry!
Farceurs, va!

En fait, prévoyant un diner autour de différents CNDP à la maison d'ici quelques semaines, j'ai essayé une 1/2 bt de Beaucastel 99 pour voir comment il évoluait et surtout, si il valait la peine de le servir à table. Je pensais sincèrement qu'il serait beaucoup moins ouvert et accessible. En tout cas, il sera intéressant de le comparer dans un volume supérieur (0.75l).

.. à suivre..

Papement vôtre,
Alain

Alain,

lors de la grande dégustation de Beaucastel organisée par Luc, le 99 me semblait un peu différent des derniers millésimes, de 98 à 01:
-moins de fraîcheur
-des fruits en confiture, comme ton pruneau.

cordialement,
Thierry

A quelque 10 jours d'intervalle, me voici face à une nouvelle bouteille du domaine, cette fois-ci sur le millésime 1995.

Beaucastel 1995
Si la robe est encore profonde, bien que les bords commencent à tuiler, le nez évolue sur une gamme allant des cerises noires bien mûres, aux notes tertiaires - vieux cuir, rose et muscade. Légère torréfaction. La bouche est magnifique, sphérique aux tannins totalement intégrés, opulente, doucement épicée et tabac blond. Excellente acidité lors d'une longue finale d'où pointe une très légère amertume. Un vin de caractère arrivant gentiment à son pic de maturité.

Alain

J'ai eu aussi le bonheur d'ouvrir et boire un Beaucastel 1995 hier. Millésime que j'ai bu à plusieurs reprises, et il gagne en complexité et en pleinitude.

Si j'ai eu globalement les mêmes sensation qu'Alain d'écrit ci-dessus, je n'ai pas ressenti l'amertume en fin de bouche. Peut-être que l'aillant bu en mangeant une Côte de Boeuf, celle-ci a joué son rôle.

Didier

J'ai ouvert un Beaucastel blanc 1996.

Ce vin reste excellent: un grand moment de plaisir!

Je vous renvoie à mes notes antérieures

Cordialement,
Thierry