Qu'est-ce qu'il t'arrive Rémy ? Une verve pareille, pour moi c'est réjouissant. J'ai ri, de bon cœur en plus. Décidément les virées en Bourgogne à goûter des Cros Parantaux, des Beaumonts et de la Griotte, ça te réussi terrible! A ce compte je veux bien recontacter toute la bande, remettre ça au plus vite et tu auras droit à Clos des Chênes 64, isn't it?

Bises

R

PS Évidemment je souscris (c'est dur d'applaudir de loin) à tout ce que l'ami Rémy a écrit avec talent, le plus triste c'est qu'il n’exagère pas.

Bonjour,
Je ne comprends pas très bien les tenants et les aboutissements de ce "raisonnement". Je lis surtout de l'agressivité et de la frustration. Pourriez-vous redévelopper tout ceci avec un peu d'aménité pour que nous puissions entamer un dialogue constructif ?
Merci
pierre-alain benoit

Bonjour
Je pense que vous confondez agressivité et ironie; Vous la pratiquez pourtant plus souvent qu'à votre tour, beaucoup plus que l'aménité par exemple, mais je vous concède que celle des autres parait souvent moins drôle que la sienne
Sinon pas vraiment de raisonnement en l'occurrence mais simplement des commentaires sur vos cr en général et celui ci en particulier qui ne déroge pas à la règle, manichéen et prévisible.
Je trouve pour ma part le propos suffisamment "développé", une poignée de vignerons (5 ou 6 pour tout le territoire, short list à votre disposition) artisans orfèvres acclamés avec une unanimité et une régularité quasi soviétique dont les flacons se dégustent tous sans exception et par tous temps à merveille et les autres, .....tripatouilleurs, fainéants voire franchement malhonnêtes voués aux gémonies. Une bonne dose de pseudos arguments viti_oeno empruntés ça et là dignes du reader digest, saupoudrés de commentaires qui oscillent entre franchement cocasse jusqu'au bête et méchant.
Voilà je n'ai rien oublié?
Quand à développer un dialogue constructif sur les vins dégustés, j'en serais ravi mais force est de constater que vos cr se lisent plus comme des oracles que comme des invitations à "l'échange".
Prenons l'exemple du domaine de l'Anglore consacré à ce fil, le moins que l'on puisse dire est que les avis concernant notamment la dégustation du millésime 2010 sont contrastés.
La gamme des vins élaborée , pour avoir dégusté qq exemplaires dans plusieurs millésimes me semble vraiment disparate (entre Les traverses et les pierres chaudes par exemple, peu de points commun à mon avis et je ne parle pas du tavel...).Cependant dans votre conclusion ,qui est quasiment un copier-coller de celle concernant un cr récent sur un autre chouchou (cyril fhal clos du rouge gorge), point de nuance, un propos et une adhésion globale sans restriction.
Il me semble difficile dans ces conditions de débattre des propriétés d'un vin en particulier au milieu de ce concert de louanges indifférenciées.
Il serait pourtant intéressant d'évoquer le style particulier de certaines cuvées pouvant peut être expliquer les appréciations diamétralement opposées des différents dégustateurs.
Mais pour ce faire , il faudrait en avoir envie et prendre la peine de le faire....cela ne m'apparait pas comme être votre choix.
Voilà, désolé j'ai fait long
@+ et bonne continuation
rémy

ps1 : J'y pense
.... et si votre "croisade" en faveur de ces qq vignerons "roturiers" partait de l'analyse que la plupart des vins provenant des régions viticoles françaises historiquement "grandes"(bordeaux, bourgogne, etc..)seront bientôt hors de porté des bourses de nos concitoyens amateurs hexagonaux , trustés exclusivement par les hordes asiatiques et autres nouveaux riches émergents...
...et qu'il est urgent d'ors et déjà de devancer c'est état de fait à venir inexorable en se convaincant que le bonheur est dans le... pré d'à coté (pour pas cheeeer, quoique les tarifs de l'anglore ont quasiment doublés ces derniers temps... enfin ça reste raisonnable pour l'instant...)
j'appréhenderais votre quête révolutionnaire sous un jour plus bienveillant

ps2: Désolé si ce ps fait un peu "gros délire", vous pouvez le supprimer le cas échéant.

Savoir si cela fait "Gros délire", qui le sait? Vous le laissez supposer.

Disons que cela aurait pu être écrit autrement. Signifier par exemple que ces vins peuvent présenter des déviations aromatiques voire des problèmes de goûts. De là à convoquer la déviance, c'est la porte ouverte à toutes les intolérances. Et il y en a quelques unes dans votre écrit qui verse dans la franche réaction quand l'orthodoxie vous parait menacée.

Disons que les vins du domaine comme d'autres vins sans souffre présentent un risque non négligeable. Cette prise de risque appartient à l'acheteur qui doit être bien informé par le vendeur. Acheteur qui prend aussi un gros risque en distribuant ces vins. Disons que c'est dans le meilleur des cas une vraie posture et au pire une mode. C'est ce que j'ai compris en découvrant à Pau l'excellent caviste et restaurant "Les papilles insolites".

A l'opposé, j'ai entendu un célèbre caviste répondre vertement un jour de grande dégustation sur un trottoir parisien à un client pas très jeune, pas très "câblé" avant d'être accablé, lors d'un retour de bouteille infamante du domaine L'Anglore : " C'est un vin que vous n'avez pas compris, je suis désolé pour vous". Mauvaise pioche et vilain mépris du client.

Je possède un Magnum de ce même vin, j'avoue avoir un peu peur d'être étonné. Le mieux serait en bien.

En tout cas, je ne vois pas ici de risque de révolution ou d'abolition des derniers plus gros privilèges. Encore moins de danger pour les bourgeois, les nantis, les riches, les orthodoxes et les intégristes des deux bords. C'est encore une histoire de goûts. "Goût qui classe aussi les classes entre elles", (citation extraite de "La Distinction" ). De là à en faire de nouveau une lutte de classes....

PS : voila, c'est rectifié maintenant. le 30.11. à 11h

Cheesecake

Le texte tel que rédigé par Rémy me parait parfait, pour ma part je ne déplacerais pas une seule virgule. L'ironie mordante le dispute à une argumentation solide.
PAB ne s'y est pas trompé d'ailleurs "confondant" à dessein agressivité et ironie. Je connais bien Rémy et ce, depuis longtemps, j'ai bien ri à cette réponse "simplette". Aucun délire là-dedans, une simple mise au point. Relisez les CR du TGJP, ils n'ont aucun crédit à mes yeux. Ils ne boivent pas les vins avec leurs papilles mais avec leur cortex en ayant au préalable épluché la contre-étiquette de chaque vin. On trouve des circonstances atténuantes au vin élaboré par leur chouchou du moment, adoubé par des lectures édifiantes (vous savez lesquelles!!), des circonstances exténuantes aux autres qui sont voués au crachoir ou à l'évier. J'appelle cela une posture et rien d'autre.

Bonne journée

R

Bonjour Mr Cheesecake

Ou ai je bien pu écrire que je détestais les vins du domaine de l'Anglore et les vins sans soufre plus généralement?
(Ne me feriez vous pas ici un procès d'intention en toute ignorance?)
J'aime régulièrement "les traverses" par exemple, un profil frais, peu extrait et charmeur, moins les autres cuvées peut être.

Ou ai je écrit que le Tavel était déviant?
Pour moi ce n'est pas le problème, ce rosé est l'antithèse de ce que je recherche dans ce type de vin, du croquant de la finesse et de la fraicheur. Un vin hybride , plus rouge que rosé à mon sens , ne possédant ni la fraicheur de l'un , ni la matière de l'autre. Un rosé pour les personnes qui ni ne connaissent ni n'apprécient le rosé à mon sens.
Après tous les goûts sont dans la nature mais le minimum n'est il pas de décrire le vin et d'informer s'agissant de cette originalité... non?

Pour terminer avec les vins sans soufre, n'appartenant à aucune chapelle et ne me sentant investi d'aucune mission divine, j'apprécie les bons et laisse les autres aux "mystiques".

rémy

ps: la question sur LE "gros délire" concernait le post scriptum , pas l'intégralité du message;)
ce pourrait être ici :
"Après une telle profession de foi, je vous suggère d'offrir votre magnum lors de la prochaine session du TGJP (remplacer le G du "Grand" par "Groupies" ne me semblerait pas déplacé...), nul doute qu'il s'agisse là d'un véritable blanc-seing garant d'une rapide intronisation au sein de la "secte".*
*c'est ironique donc à prendre au degré requis

Domaine l’Anglore, Comeyre, magnum, 2008
Le vin est servi par un ami. Immédiatement, il s’étonne de la robe trouble. Trop tard le mal est fait et l’à-priori va faire des ravages. Un, puis deux et trois invités trouvent le nez déviant, le vin pas à leur goût, et me reprochent de leur vouloir du mal, s’interrogent sur ce que j’ai bien pu leur faire pour être si mal traités.
Je goûte, le vin ne présente aucun défaut, c’est même un pur extrait de framboises et de baies sauvages avec un côté végétal floral (ronces, rose-pivoine) tout à fait charmant. J’ai beau leur expliquer que si je ramène le vin en l’état chez Augé, j’ai peur de me voir rétorquer (à raison) une expression que je déteste :
- « Monsieur, désolé si vous ne comprenez pas ce vin, mais pas de problème nous vous le reprenons, vous désirez un Bordeaux peut-être ! ».
Tant pis, je renonce à persuader mes faux frères.
Le lendemain, le vin se goûte à merveille, comme un jus de presse au plus près du raisin, digeste, équilibré, frais, gourmand, tout simplement terriblement buvable. Renzo, repart avec le demi-magnum. L’autre partie, je me le carafe, le vin ne bougera pas jusqu’à mardi soir. Après, je sais pas y’en a plus… sluuurp !:)o

Egalement présent à la dégustation des caves Augé, Eric Pfifferling, accompagné de sa femme et de son fils, faisait goûter presque tous ses 2011, bruts de cuve.
Je les ai trouvé d'une incroyable finesse. Du "Terre d'ombre" au "chemin de la brune" en passant par "les Traverses" et le Tavel, c'est vraiment le mot finesse qui les rassemble tous, chacun à leur manière.
Comme je le dis déjà dans la rubrique dédiée au domaine Gramenon, on a bu beaucoup de choses chez Augé ce samedi et je ne suis pas capable de faire de CR pour chacun des vins dégustés mais je vous fais
de courtes descriptions de ce qui m'a le plus marqué.
Chez Eric Pfifferling, son rosé, "le chemin de la brune", que je n'avais pas spécialement apprécié sur 2010 car il était très capiteux et qu'il lui restait pas mal de sucre résiduel. Cette année, il fait bien deux degrés de moins, a fait tous ses sucres et s'avère plus sec, plus droit et encore une fois, d'une finesse impressionnante. Mais s'il n'y en avait qu'un à retenir, ce serait "les Traverses". 70% syrah, 30% grenache. Comment un vin peut être autant marqué par la fraise? C'est une merveille de fruits rouges frais. Et, comme d'habitude chez Eric Pfifferling, de beaux amers, qui sont moins prononcés que sur 2010 mais ce n'est pas pour me déplaire, je les trouvais trop présents l'an dernier. Ce vin m'a scotché. Et je le répète, tout ça n'est pas encore en bouteille! 2011 promet d'être TRES beau au domaine de l'Anglore. Bravo!

Vin de Table Domaine L’Anglore « Sel d’Argent » 2010
Nez de réglisse, mentholé, frais, peu sudiste dans l’expression avec un peu de fruits blancs.
La bouche est par contre beaucoup plus sudiste, chaleureuse, grasse avec une amertume haute qui conjuguée à une finale qui chauffe bouscule l’équilibre du vin. Longueur correcte. Bien.

L'Anglore, Les Pierres Chaudes 2008
Torpillée autour d'une plancha de magrets/courgettes/maïs.
Robe claire, nez fraises et sucres, le vin est net, léger et bien loin d'un grenache lourd et alcooleux.
Finale avec une jolie pointe acide et longueur correcte.
Pas d'un grand rapport qualité/prix - on peut le qualifier de vin de soif - , je recommande tout de même cette gourmandise pour sa buvabilité.

Tavel 2009. Domaine de l'Anglore.
cr tiré de la dégust Da Doo Rhône Rhône.

Sa robe vraiment trouble pourrait laisser supposer le pire...Son nez, tout en volutes sensuelles, évoqueraient, à l' extrême, plutôt un VDN un peu foxé qu' un rosé. Derrière sa carapace un peu animale, le fruit ne tarde pas à apparaitre, plus sur la fraise et les fruits rouges que sur les agrumes ( bien que l' orange se révèle un peu plus tard), un fruit enrobé de cuir, d' épices dont le coté un peu lascif manque un poil de vivacité, d' énergie, en comparaison du vin précédent ( le Tavel de L' Aqueria), mais qui dégage pourtant un charme assez envoutant, je l' avoue. Mais est-ce encore un rosé ? Ma bouche est partagée entre la séduction et la perplexité. Si je retrouve ce beau jeu de saveurs singulières marquant vraiment la signature de l' Anglore, je trouve sa texture un peu massive, trop structurée par l' amer, avec un manque de vivacité, d' énergie, de fraicheur, rendant le vin est un peu mou, chaud sur la finale, à mon goût, quand le Tavel de l' Aqueria, par sa fine trame acide et son équilibre souverain, fait passer les 14,5° qu' ils ont en commun, comme une lettre à la Poste. J' avoue que la structue, la finesse, l' harmonie de L' Aqueria me séduisent autant que la franchise, le fruit, l' empreinte singulière de l' Anglore, mais je crois qu' il faut vraiment éviter de les comparer....

Daniel

Comme quoi les goûts et les couleurs.
Ce magnum de "Pierre Chaude" 2008 est le meilleur vin que j'ai eu l'occasion de boire.
Je l'ai trouvé sublime aussi bien dans sa texture veloutée que pour ce fruit d'une finesse incroyable.
A noter qu'il s'agit d'une vraie rareté puisque ces magnums sont issus d'une partie de la pierre chaude qui a été élevée 14 mois dans un demi-muid acheté par Eric Pfifferling à Fred Cossard.
A peine une centaine de magnums produits.

jb

L'évidence de certain vin peut nous en faire oublier leur finesse pour ne finalement retenir que l'aspect "vin de soif". En tout cas, cela m'est souvent arrivé; en particulier lors de ma découverte des vins dits natures. En même temps, la finesse des vins de Pfifferling ne m'a pas échappée bien longtemps.
Sinon peut-être ne s'agit-il pas exactement de la même cuvée?

Domaine de l'Anglore Tavel 2011 rosé

la robe est trouble et rose trés fonçé, le nez est complexe, à la cerise s'ajoute quelque chose qui me fait penser à la krieck "Lou Pepe" de chez Cantillon, la bouche est trés expressive et équilibrée, marquée par les fruits rouges , j'aime bien l'amertume qui se mêle à l'acidulé pour constituer une finale fraiche. (16,5/20)
Le plus atypique des rosés que j'ai bus et aimés.

Philippe.

Domaine l'Anglore terre d'ombre 2011

J'avais apporté cette bouteille pour faire déguster à l'aveugle Pfifferling à un ami comme j'aime souvent le faire et ce fut ma première déception avec un vin du domaine. Certes, nous etions toujours en présence d'un beau jus mais les parfums de ce vin là ne correspondaient pas à ce que j'avais eu l'occasion de connaître du domaine jusque là. Entre le bonbon anglais et l'eau de vie de cerise, c'est assez moyen. La matière n'est d'ailleurs pas aussi belle que d'habitude, moins concentrée et paradoxalement plus lourde.
Après une heure, des notes anisées apparaissent toutefois. Le vin ne doit pas être veritablement en place. Une petite déception donc pour un vin d'habitude beaucoup plus frais, digeste et sur le fruit.

Bonjour
ce midi sur des spaghettis à la Bolognaise ce vin prestement sorti de cave et débouché sans aucune préparation. Première impression le nez est très pur et ne fait pas très sudiste, il est floral et très fin, aucune agression "alcooleuse" comme il peut arriver parfois (quelle que soit la région d'origine)
La bouche est d'une finesse d'école avec un glissant et un velouté remarquable. On se fait vraiment violence pour ne pas se resservir. Bravo et merci à Didier, Wolfgang et Isidore.....

R

Le vin restant est terminé ce soir, de Dieu que c'est bon, toujours ce nez floral, les épices se manifestent aussi en "2e rideau"!! Un vin d'une belle gourmandise dans un style inhabituel pour moi dans ce secteur, aucune accroche tannique, un vin qui glisse tout seul avec un côté jus de fruit particulièrement plaisant. Il n'y a pas une complexité folle mais le plaisir lui l'est sans conteste, encore bravo!

[size=small]Bouteille bue lors de cette superbe soirée LPV Loire[/size]
Vin 8

Robe rouge cerise claire, trouble à nouveau.
Nez assez discret, registre floral à l’agitation (rose).
Bouche de densité assez faible (à mon goût), c’est juteux, gourmand fruits rouges et retro florale marquée.

Il s’agit de :
Domaine de l’Anglore, Vin de table « Terre d’ombre » 2011
Qui peut reconnaître ici un 100% Grenache, Gérard Basset peut-être mais pas moi !

vin de France, la Pierre Chaude 2011

La même bouteille bue il y a quelques semaines ne m'avait pas plu outre mesure, mais il faut dire qu'elle avait été dégustée au milieu de beaucoup (trop?) d'autres choses.
Hier soir, c'était superbe. Un nez magique sur la fraise, la mûre, les épices. En bouche, c'est très subtil, très aromatique, on y retrouve pêle-mêle de la fraise, du sureau, du poivre. C'est d'une grande finesse
et d'une impressionnante fraîcheur. Encore une fois Eric Pfifferling réussi le tour de force de produire un vin frais et élégant dans le sud de la Vallée du Rhône. Et quels amers en finale!
Très beau vin.

Domaine de l'Anglore - 2011

Les trois vins sont dégustés à la suite, puis on passe gaiement de l'un à l'autre, pour voir...

Pierre Chaude
Vin pinotant au nez comme en bouche, très fin, frais et précis. Un petit régal. Par contre, a un peu de mal à exister regoûté après les deux autres.

Traverses
Belle structure, avec de la classe et de l'allonge, beaucoup de notes végétales type sureau, et rhubarbe. Petits fruits noirs acidulés. Petite amertume en finale. Superbe équilibre. Mon préféré de la série

Comeyre
Bombe de fruits (Grosse bombe de fruits), tant et si bien qu'il me fatigue... au bout de 3 verres tout de même. En tout cas, grande impression de pureté, croquant et juteux comme rarement

Domaine de l'Anglore - Chemin de la Brune 2011

Rosé couleur saumon,
nez engageant: pêche de vigne et agrumes, léger floral à l'agitation. Pas très puissant
vin équilibré, peu d'acidité malgré des notes d'agrumes assez marquées en milieu/fin de bouche, avec une jolie amertume en finale rappelant le pamplemousse.
Joli, gourmand et original

J'ai bu une Traverse 2010 tout à fait remarquable ce week-end: grande harmonie, finesse et gourmandise. J'y avait pourtant trouvé un peu de lourdeur il y a 3 mois. Là, c'était top.

Domaine de l'Anglore - Pierre chaude 2011
En Magnum.

Un vrai coup de coeur pour ce vin magnifique. Le nez est superbe sur la fraise, la framboise, ça pinote allègrement, en bouche c'est d'une gourmandise absolue, d'un naturel confondant, du jus de vin, précis, subtil, racé, original. La découverte de ce début d'année... J'ai hâte de goûter les autres cuvées...

Salut,

je te conseille de goûter à la cuvée "Les Traverses" sur le même millésime.
C'est ce qui m'a le plus plu sur 2011 chez Eric Pfifferling. Tout est bon, hein, mais cette cuvée m'a vraiment scotché.
C'est une cuvée à dominante de Syrah, la "Pierre Chaude" étant dominée par le grenache si je ne m'abuse.

jb

Pierre Chaude : 90% Grenache et 10% Mourvedre-Carignan

Travers : 70% Syrah et 30% Clairette rose

Merci Gibier, Je vais essayer la cuvée "Traverse" dès que je parviendrais à en trouver, mais à priori il y a peu de bouteilles...

Teddyteddy, pour la cuvée Pierre chaude, ne serait-ce pas plutôt , 90% Grenache et 10% Clairette, en tout cas pour le 2011 ?

Domaine de l'Anglore - Les Traverses 2011

La robe est légèrement trouble, assez dense, pourpre, et laisse de belles larmes le long du verre.

Le nez à l'ouverture et un peu discret, mais plutôt agréable sur les fruits rouges. Aucune de trace de réduction, je ne carafe pas.
2h après, le nez est explosif, encore sur les fruits rouges avec quelques notes poivrées qui viennent les rejoindre.

La bouche est ample, soyeuse, très, très délicate. Belle fraicheur qui porte un fruit bien mûr magnifique, sur la fraise, la cerise et la framboise à l'attaque. Le milieu de bouche est extrêmement juteux, d'une gourmandise incroyable et rempli complètement la bouche ! On croirait boire du jus de fruit, tant l'équilibre est parfait et rend l'alcool imperceptible. La finale revient sur les fruit rouges, le poivre, et laisse la bouche très fraiche pour un bon moment... un régal !
Très très bon vin mais tellement gourmand et facile qu'on a du mal à le classer parmi les grands, mais pourtant c'est grand tellement le plaisirs que ce vin nous procure est immense.

Domaine de l'Anglore - Les Traverses 2012

Dégustée à l'aveugle mais connaissant la provenance (sans doute un vin assez nature donc...)
Avec une grillade de bœuf, servie à 12°C (temp. ext. 30°C)

Robe légèrement violine, un peu de turbidité.
Nez franc, dynamique sur le fruit très frais, genre framboise au naturel superbe. On sent une grosse fraicheur, une bonne intensité (ce qui me donne l'impression d'une macération carbo... [size=small]et j'ai raison MWOUAHAHAH!![/size])
En bouche, c'est un très beau jus de fruit, délicieux avec de la fluidité et de la gourmandise. Les tannins sont peut-être un peu rugueux sans que cela soit dérangeant. Cela dit la finale ne m'emporte pas totalement, même en se réchauffant un peu. Le problème vient peut-être de la grillade qui accompagne et qui casse un peu le vin.

Au final, je pars sur un syrah-gamay d'Ardèche. Ce n'est pas tout à fait ça

Belle découverte, gros plaisir et coeff de dégommabilité vraiment très élevé. Petite déception sur la fin mais j'y reviendrai à coup sur.

TIMO

Salut Timo,
es-tu certain qu'il s'agissait d'un 2012?
A ma connaissance les rouges ne sont pas encore en bouteille.

jb

img819.imageshack.us...
Yes it is.

TIMO

cela dépends des cuvées je crois