vine.jo écrit:

vince2 écrit:

Alex écrit: 2004 c’est très très bon je te rejoins là dessus.
Alex

Il y a quoi de bon en 2004?

J'ai gouté il y a quelques années Eglise Clinet, Vieux Chateau Certan, Pavie Maquin (deux fois). Rien de folichon.
Un manque de bol?

Vince2

VCC 2004 ?? On l a bu a 2 reprises, c est vraiment un grand vin.

Je confirme : je l'avais dégusté au domaine : j'avais adoré

Je plussoie pour poyferré et haut bailly 2004
Ce n’est pas un millésime exceptionnel, mais plutôt agréable, classique et sous-estimé en tout cas pour ces 2 vins
Agréablement surpris en tout cas car il est situé entre 2 millésimes du « siècle » (sauf que 2003 .,,) et 2004 que les avis des critiques n’ étaient pas terrible.

J'aime tellement l'excitation que génère le fil "primeurs" !!

On est le 1er mars, la semaine des primeurs c'est autour du 28 avril et on attaque la 2e page !

rafalecjb écrit: '' J'aime tellement l'excitation que génère le fil "primeurs" !!

On est le 1er mars, la semaine des primeurs c'est autour du 28 avril et on attaque la 2e page ! ''

Ouais...bof

Merci à tous pour vos avis sur 2004... on est un peu hors sujet mais me voilà du coup un peu rassuré.
Oui Pape Clément 04 j'avais oublié je l'ai très bien goûté.
Donc pour VCC je pense que j'ai pas eu de bol... on verra la prochaine dans quelques années.
Il semblerait dans tous les cas que la rive gauche aie nettement mieux "performé" que la droite sur ce millésime... A voir!
...dans le fil dédié (s'il y en a déjà un )
Vince2

Poyferre 04 est excellent. Sociando Mallet 04 tres bon aussi.

Zut, je n'aurais pas dû ouvrir un sujet Primeurs 2020 mais "Que pensez-vous de vos 2004 ?"

Bah la question aurait été vite répondue...
Bien supérieur à 2017

J'ai d'ailleurs une question sur l'effet millésime. On en parle souvent en disant que tel millésime est trop solaire, tel autre millésime trop vert, etc...

Mais n'est-ce pas aussi le travail d'un bon vigneron que de savoir compenser cet effet millésime, et d'être capable de produire tout de même de bons vins ?
Après ça rejoint aussi la notion de vin de terroir, peut-on parler d'effet millésime et de vin de terroir si les vins d'un vigneron sont les mêmes chaque année ?

Il suffit de boire les vins régulièrement d’un même domaine pour se rendre compte aisément que le vin n’est pas « le même »chaque année.

En ce sens les verticales sont particulièrement révélatrices.

Même chez Duboscq, qui a parfois la réputation de « maquiller » ses vins c’est très initiatique de faire cet exercice .
Je l’ai fait sur 95/01/03/05/08/09/10/12/15 et c’était hallucinant de constater les différences en ayant justement la possibilité de comparer, de goûter, d’y revenir etc...

Quant à tes questions, je pense qu’elles ont été répondues à maintes reprises sur le forum et que ce sont des topics de dizaines de pages. Il serait bien prétentieux et péremptoire de vouloir faire quelconque résumé.

61 pages Ici
Alex

Alex écrit: Il suffit de boire les vins régulièrement d’un même domaine pour se rendre compte aisément que le vin n’est pas « le même »chaque année.

En ce sens les horizontales sont particulièrement révélatrices.

Une verticale serait plus révélatrice qu'une horizontale

Suis très fatigué....

Désolé de rester dans ce (mauvais) ton, mais j'ai pour ma part dégusté 2 fois VCC 2004.

C'est bon, mais ne m'a pas laissé un souvenir indélébile.

Ha ha ils sont trop forts ces bordelais !!!
Franchement y’a même pas besoin de décrire, absolument tout y est. Ils sont plus constants que Ganevat en tous cas ...

notamment le second paragraphe, lui il est d’école pour servir de supports de cours type business marketing...


2020 c’est avant tout une offre de vins de haut niveau : une grande élégance aromatique, de belles concentrations et une remarquable profondeur de matière, mais aussi un grain de tanin déjà très soyeux et surtout de l’énergie et de la fraîcheur, pour un équilibre magistral au rendez-vous. Voilà une brève synthèse d’un millésime qui pourtant ne se laisse pas résumer : il y aura de grands vins, mais pas de vérité en termes de style.

2020 c’est aussi une brillante filiation en devenir : à ce stade, le profil du millésime nous apparait au croisement entre 2018 - année de tous les superlatifs en termes de couleur, de tanins, de sucres, d’alcool, d’arômes - et 2019 - solaire également mais au ressenti plus frais, plus tendu. Pourtant, 2020 nous semble évoluer dans le registre des grands millésimes “classiques” ; la comparaison que l’on est toujours tentés de rechercher irait alors vers 2016... ou 2010.

2020 c’est également une année de petits rendements. Avec plus de 50 jours sans pluie l’été dernier, certains vignobles ont souffert des blocages de maturité caractéristiques des millésimes chauds et secs, quand d’autres sur la rive droite et sur les secteurs argilo-graveleux de la rive gauche ont tiré parti de leurs sous-sols, jouant le rôle de réserves hydriques. Les volumes disponibles à la vente seront donc faibles pour de nombreux crus.

2020 c’est enfin une projection spirituelle dans des perspectives plus heureuses pour nous tous : nous imaginer déjà en 2023, au moment de recevoir les vins et de les ranger dans notre cave, puis plus loin encore, dans 5 ans, 10 ans ou 20 ans quand nous les déboucherons avec émotion pour les partager avec nos proches.


Alex
 

Vu les milliards de milliards qui sont injectés dans l'économie et le fait que les marchands annoncent un nouveau millésime du siècle, on peut avoir une idée des prix qui sortiront. 

L'analyse de chateauprimeur:

"2020, le millésime qui remet le vin sur toutes les lèvresEn cette période compliquée, faite d’imprévus, vous vous posez certainement des questions au sujet de la prochaine campagne primeurs.
Bordeaux est en ébullition et se prépare à une campagne inédite puisque, pour la première fois, la semaine des dégustations primeurs (du 26 au 29 avril) aura lieu simultanément dans plusieurs pays, laissant entrevoir un début de mise en marché dans les premières semaines de mai.En attendant des dates plus précises nous avons souhaité vous donner une première vision du millésime 2020.

2020 c’est avant tout une offre de vins de haut niveau : une grande élégance aromatique, de belles concentrations et une remarquable profondeur de matière, mais aussi un grain de tanin déjà très soyeux et surtout de l’énergie et de la fraîcheur, pour un équilibre magistral au rendez-vous. Voilà une brève synthèse d’un millésime qui pourtant ne se laisse pas résumer : il y aura de grands vins, mais pas de vérité en termes de style.

2020 c’est aussi une brillante filiation en devenir : à ce stade, le profil du millésime nous apparait au croisement entre 2018 - année de tous les superlatifs en termes de couleur, de tanins, de sucres, d’alcool, d’arômes - et 2019 - solaire également mais au ressenti plus frais, plus tendu. Pourtant, 2020 nous semble évoluer dans le registre des grands millésimes “classiques” ; la comparaison que l’on est toujours tentés de rechercher irait alors vers 2016... ou 2010.

2020 c’est également une année de petits rendements. Avec plus de 50 jours sans pluie l’été dernier, certains vignobles ont souffert des blocages de maturité caractéristiques des millésimes chauds et secs, quand d’autres sur la rive droite et sur les secteurs argilo-graveleux de la rive gauche ont tiré parti de leurs sous-sols, jouant le rôle de réserves hydriques. Les volumes disponibles à la vente seront donc faibles pour de nombreux crus.

2020 c’est enfin une projection spirituelle dans des perspectives plus heureuses pour nous tous : nous imaginer déjà en 2023, au moment de recevoir les vins et de les ranger dans notre cave, puis plus loin encore, dans 5 ans, 10 ans ou 20 ans quand nous les déboucherons avec émotion pour les partager avec nos proches." 

Alex
 

écrit:

Vu les milliards de milliards qui sont injectés dans l'économie et le fait que les marchands annoncent un nouveau millésime du siècle, on peut avoir une idée des prix qui sortiront. 
 

mmmmm....sans plus, j'imagine.

Le 19 sorti à -30% n'a pas déchainé les foules.
Il y en stock comptable propriété, en ce moment, environ 500 millions d'équivalent fiole de 75 cl qu'il n'y en avait il y a 5 ans. Une partie de ce stock peut être en cuve, en blle ( à la propriété ou chez un entrepositaire ). Pas 500 M sur des crus classés ou "primeurs"  uniquement bien entendu, mais quand même....

20 moins cher que 19, c'est enterrer 19 qui a enterré 18 et 17. Mauvais plan, puisqu'il en existe des piles en stock.
20 au prix de 19, c'est la piste la plus plausible.
20 plus cher que 19, je n'y crois pas.

Là ou le market est catastrophique ( au delà des superlatifs déversés à flots continus les rendant donc inaudibles quand bien même ils seraient vrais ), c'est l'absence de définition de "profils". 
Dans un passé pas si lointain, la règle était simple. Mill. de garde courte, profil plus fluet, pas cher. Longue garde, structure, cher. Chacun pouvait acheter selon son optique.
Maintenant, tout est "délicieux", à la fois très jeune mais aussi bien sûr de garde superlative.....donc, ne reste que le prix pour choisir ses impasses....Bien sûr, un vendeur de primeur comme chateaubidule peut trouver son intérêt à ce que l'acheteur ne fasse aucune impasse. Ce serait vivre dans un monde virtuel et fermé, et il ne l'est pas. L'acheteur mondial achète "monde".

Le mantra de la silicon valley ( fake it till you make it ) a envahit tous les secteurs, celui là aussi.
Si le "make it" n'arrive jamais, c'est pô grave. Les responsables concernés auront changé 3 fois de boutique, et puis ce sera la faute à une conjoncture défavorable....
 

écrit:

écrit:

Vu les milliards de milliards qui sont injectés dans l'économie et le fait que les marchands annoncent un nouveau millésime du siècle, on peut avoir une idée des prix qui sortiront. 


 

mmmmm....sans plus, j'imagine.

Le 19 sorti à -30% n'a pas déchainé les foules.
Il y en stock comptable propriété, en ce moment, environ 500 millions d'équivalent fiole de 75 cl qu'il n'y en avait il y a 5 ans. Une partie de ce stock peut être en cuve, en blle ( à la propriété ou chez un entrepositaire ). Pas 500 M sur des crus classés ou "primeurs"  uniquement bien entendu, mais quand même....

20 moins cher que 19, c'est enterrer 19 qui a enterré 18 et 17. Mauvais plan, puisqu'il en existe des piles en stock.
20 au prix de 19, c'est la piste la plus plausible.
20 plus cher que 19, je n'y crois pas.

Là ou le market est catastrophique ( au delà des superlatifs déversés à flots continus les rendant donc inaudibles quand bien même ils seraient vrais ), c'est l'absence de définition de "profils". 
Dans un passé pas si lointain, la règle était simple. Mill. de garde courte, profil plus fluet, pas cher. Longue garde, structure, cher. Chacun pouvait acheter selon son optique.
Maintenant, tout est "délicieux", à la fois très jeune mais aussi bien sûr de garde superlative.....donc, ne reste que le prix pour choisir ses impasses....Bien sûr, un vendeur de primeur comme chateaubidule peut trouver son intérêt à ce que l'acheteur ne fasse aucune impasse. Ce serait vivre dans un monde virtuel et fermé, et il ne l'est pas. L'acheteur mondial achète "monde".

Le mantra de la silicon valley ( fake it till you make it ) a envahit tous les secteurs, celui là aussi.
Si le "make it" n'arrive jamais, c'est pô grave. Les responsables concernés auront changé 3 fois de boutique, et puis ce sera la faute à une conjoncture défavorable....

Bonjour Agitateur, j'avais plutôt compris que 2019 s'était bien vendu, notamment grâce à la baisse assez conséquente des prix. Dans tous les cas, je parie également pour une stabilisation des prix, une hausse serait suicidaire dans l'optique de ramener la clientèle vers les vins de Bordeaux. Une baisse, je ne crois plus au père Noël, avec les volumes à vendre des millésimes plus anciens comme tu dis... Attendons, la logique dans cette histoire risque malheureusement de nous échapper. Ce qui est sûr, c'est que le millésime sera toujours valorisé par la Place de Bordeaux, marketing oblige, dans les faits, il faudra attendre une dizaine d'années pour en avoir le coeur net, comme d'habitude![/quote]

La règle des trois F :
Find it
Fuck it
Forget it

Il y a quoi de bon en en 2004 ? 

Trotanoy est plus que décent 

Lafleur est immense, son prix “minuscule” comparé
à d’autres millésimes plus recherchés 

et pour 2003 essayez Cos d’Estournel c’est grand et parfaitement prêt 

Pêle-mêle un grand caviste Suisse m’avouait que la vente des 2018 avait été catastrophique ....
les -30% des 2019 avaient sauvé le marché 
N’est-ce pas Pontet Canet à avoir lancé la baisse ?

l’unique motif pour lequel les prix pourraient monter ?
d’une part l’inflation (Les Américains sont très inquiets) 
et les taux d’intérêts négatifs. Les caisses d’épargne en Allemagne ont décidé de prélever des taxes sur les dépôts 
à partir de 100’000€ .... certains pourraient alors être tentés d’investir leurs économies dans des caisses de Bx 

ps bonne nouvelle LPV a décidé de bientôt lancer une crypto et token sur les vins ... avis aux amateurs, cavistes et producteurs

James Suckling : Weekly tasting report (apr 12-18, 2021): 2020 confirmed as Bordeaux’s third great year in a row.

www.jamessuckling.co...

After tasting more than 400 barrel samples from the 2020 vintage, I can 100% confirm that it is another great year for Bordeaux. The 2020 vintage marks a rare trilogy of excellent vintages that produced wines at the same or very close quality level across the board from great named chateaux to lesser-known estates.

Prévisiblement très superlatif, mais on peut voir ça comme un beaume au cœur pour les domaines qui anticipent la périlleuse vinification et vente de leurs 2021 !

Avant les primeurs
Bordeaux revient sur son millésime 2020

www.vitisphere.com/a...

Philippe

Tout chaud tout frais :

www.lepetitballon.co...

www.terredevins.com/...

Le paragraphe sur l'acclimatation des terroirs au réchauffement climatique et la fraîcheur supposée du millésime me laisse pantois.

Alex

Ps: J'ai bcp moins de doutes quant à la hausse des prix à venir

 

écrit:

Tout chaud tout frais :

www.lepetitballon.co...

www.terredevins.com/...

Le paragraphe sur l'acclimatation des terroirs au réchauffement climatique et la fraîcheur supposée du millésime me laisse pantois.

Alex

Ps: J'ai bcp moins de doutes quant à la hausse des prix à venir


 

Bonsoir,

En tout cas, ce qui me laisse pantois c'est surtout et aussi le fait de faire l'amalgame entre les livrables et les primeurs pour tout ce qui concerne l'Asie, alors qu'il me semble plutôt que ces consommateurs achètent volontiers des vins existants et très peu de bouteilles en devenir, alors oser la comparaison sur ce point pour justifier un marché qui se veut dynamique et acheteur ?

Enfin, ainsi va le côté commercial 


Eric 

Je sais que je me répète, mais cette fraîcheur ne me surprend pas. Je l'ai retrouvée dans tous les 2020 que j'ai pu déguster depuis quelques mois (dont encore deux aujourd'hui), quelle que soit la région. Il n'y a donc pas de raison qu'il y ait une exception bordelaise. Et plus surprenant, on a une grande maturité (pas surmûre) associée à des degrés faibles (10.5 - 13 % d'alcool). Comme je l'ai écrit sur le fil de la Madone, il n'y a pas eu le décalage entre maturité alcoolique et phénolique  qui posait problème depuis une dizaine d'années. Ce serait chouette si ça continuait ainsi. 

Même en rive droite ?
je me souviens en vac en août je m’amusais à regarder la météo sur Pomerol, on était tout le temps entre 34 et 38 degrés... 
Aprés c’est toi l’expert mais ça présage rien de bon niveau prix

 

J'essaierai d'en goûter sur place au mois de mai. Je vous dirai... 

je m'ennuie tellement que je suis obligé de venir trainer sur ce sujet soumis comme chaque année à polémique !

alors on achète quoi cette année ? du saint-émilion ou du pauillac ? du sol calcaire à asteries, de l'argileux, de grave, de l'argilo calcaire 

le saint-émilion ça me botte bien   
 

Si tu n'achètes pas du Canon, faut changer de pseudo