Une tres bonne surprise que ce Chinon Les Picasses 2005 O. Raffault bu cette semaine :

Il commence tout juste à s'ouvrir, avec de jolis aromes de framboise dans le verre.

La bouche est riche, bien ronde, et à mon avis ce vin va encore se bonifier avec quelques années de cave, vu qu'il a fallu 15 ans pour que mes 95 et 96 arrivent à leur optimum.

J'aime bien ce type de vin de Loire francs du collier, et surtout avec un boisé peu perceptible. Je suis un peu déçu de l'évolution de quelques confrères qui m'ont bluffé étant jeunes (je me dois d'être honnête, d'autant que j'en ai acheté..), mais qui sur la durée m'interrogent de plus en plus (restent comme du granit en constitution, le bouquet étant fort, mais sans relief, monochrome..).

Je me demande si ce Picasse 2005 ne va pas les dépasser sans anicroche sur une longue période. A suivre donc pour vérification (Phil,Denis une future soirée Chinon ??).

YR

Salut Yves,

ce serait bien volontiers, je garde de jolis souvenirs des Picasses de ce domaine, issus des années quatre-vingt.
Pour les confrères que tu possèdes en cave, tu entends par là, Alliet et Baudry notamment ? J'avoue qu'à Chinon, je ne goûte et n'encave plus que ces deux domaines, puisqu'ils me donnent entière satisfaction, et l'appellation m'attirant moins que Saumur-Champigny.

Pour un thème de soirée, je suis partant, en particulier s'il y a de belles découvertes. Faudra prévoir aussi une appellation en blanc...

Bonjour,

Olga Raffault Les Picasses 2008

Premier contact avec ce domaine. Acheté chez le caviste avec qui j'ai un peu discuté. Il me dit que ce domaine remonte un peu après une période de creux.
Je lui parle de Joguet, et il me fait la grimace. Visiblement il est pas fan. Trop cher pour lui. Pour lui le top c'est B.Baudry.
Il me parle aussi des chinons en général qui parfois ont tendance à être trop gourmands, trop ronds, s'éloignant ainsi de leur condition originelle...
Et c'est pourquoi il aime bien ces Picasses, car pour lui, fidèle à l'appellation.

J'ouvre donc ces Picasses et le déguste sans attendre (je le précise pour le CR)

La robe est grenat tirant sur le violacé. pas très dense.

Au nez, c'est assez surprenant. Le fruit n'est pas très présent. C'est une impression végétale qui me vient (la gentiane notamment)
A cela s'ajoute une note légèrement poivrée.
Je retrouve difficilement la framboise ou la violette du Cabernet franc.

En bouche, tout cela se confirme. C'est assez tendu, frais avec une acidité marquée. La longueur est correct.
On est donc loin en effet de ces chinons gourmands et soyeux mais c'est assez bien fait.

A noter tout de même, qu'en s'aérant, le vin s'arrondit un poil.

Je vais rapidement gouter le 85 que j'ai dans ma cave et voir comment les Picasses traverse le temps !

F.

Normalement, ce Picasses 85 devrait être tout en finesse.
Bonne dégustation et fais-nous en un retour dans cette rubrique (sauf bouteille défectueuse). Ca m'intéresse.
Merci

Bon dimanche.
Phil

Domaine Olga Raffault Chinon "Les Picasses » 1985

Servi entre 16 et 20°, épaulé 30mn.
Nez, très expressif, principalement sur la gentiane, les plantes aromatiques (thym) des odeurs de menthol. Les fruits rouges ou noirs sont peu perceptibles. Surprenant mais pas inélégant.
Bouche dans la continuité : l’attaque se fait principalement sur la gentiane, le sureau. Fraicheur présente tout au long de chaque gorgée, en raison de notes mentholées puissantes. Je peine à retrouver du fruit rouge, les fruits noirs (la mûre) complétant cependant le tableau. Finale étirée mais peu puissante sur le sureau et le menthol. Au final, un vin que je ne connaissais pas, que j’ai trouvé équilibré, complexe, manquant sans doute de fruits pour en faire un grand vin selon mes goûts. Une dégustation en tout cas très intéressante sur un Chinon de 28 ans.

Bon + / Très bon en l’état (à boire évidemment),
Cordialement,

Seb.

Ps : Fédor, qui m'a permis de goûter cette bouteille (qu'il en soit une nouvelle fois remercié !), devrait rapidement faire un CR sur ce vin.

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Bonjour à tous,

Le CR de Seb étant déjà très complet, je ne vais pas redire les même choses.

J’insisterai sur un point :

A la seconde où j'ai porté le verre à mon nez, j'ai été frappé par l'exacte similitude avec le 2008 bu il y a quelques mois. (La gentiane toujours...)
Cela confirme bien que le domaine retrouve ce qu'il avait (selon les dires) perdu entre 1985 et 2008 !
Bon après il faut aimer ce "genre" de Chinon. Ou les chinons tout court devrais-je dire ? A débattre...

F.

Olga RAFFAULT Les Barnabés 2010

Bu hier soir et aujourd'hui:

Hier le nez était encore très ouvert sur les fruits rouges dés l'ouverture (un peu de violette aussi) et la bouche était aussi portée sur les fruits avec une finale courte mais agréable.

Aujourd'hui je trouve du menthol au nez et surtout en bouche avec une sensation de fraicheur pas déplaisante.

Par rapport à la même bouteille bue avant c'est clair que ça a perdu du fruit mais j'ai était agréablement surpris par ce côté mentholé ce soir.

Domaine Olga Raffault, Chinon « Les Picasses » 2008

Servi au débotté sur des nouilles chinoises aux brocolis à température ambiante.

H. Seldon : Au nez, des saveurs de cacao mêlées de gentiane éclipsent le reste, notamment le fruit. En bouche attaque sur le poivron vert puis la gentiane revient, une grande fraicheur, acidité présente en milieu et fin de bouche. Joli volume, fond de verre sur la réglisse, bel équilibre. J’ai le souvenir, en buvant ce 2008, du Picasse 1985 bu cet été, sans doute ravivé par la présence importante au plan arômatique de la gentiane.
Très beau chinon pour un rapport Q/P incroyable.
Bien + en l’état

Fedor : À l’ouverture, je retrouve au nez la gentiane, mais ces notes un peu végétales s’estompent au bout de 10 mn, au profit du fruit (cassis). En bouche, on retrouve un vin tendu, déjà expérimenté par le passé : légère amertume végétale en milieu de bouche, bonne longueur.
Très bon en l’état, encore meilleur dans le futur.

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ps : pour la présence de la gentiane, une petite reniflade de cette bouteille spéciale nous a conforté dans notre perception de cette plante des montagnes:) !!

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Bue lors de cette belle soirée

Domaine Olga Raffault – Chinon blanc 2000

Robe légèrement dorée, limpide
Nez assez expressif fruits jaunes tirant vers l’exotique,
Bouche très caressante, belle rondeur, matière importante le tout dans un équilibre bien respecté. Il y’a un léger creux passager en finale car une pointe de tension sur des beaux amers et salinité revient et donnent une belle longueur. Une belle bouteille.

Domaine Olga Raffault Chinon "Les Picasses » 2008

Bu immédiatement et après 24h :

Directement après ouverture : je ne retrouve pas trop la bouteille bue il y a peu : nez principalement sur le poivron, une trace de végétal, ce qui se retrouve en bouche où le poivron domine, peu de fraicheur ou d’acidité pour vivifier l’ensemble. Ensemble tout de même correct, avec un volume agréable et une finale persistante, mais l’impression est moins favorable que lors de la première rencontre (CR ICI )

Après 24h d’ouverture (air pompé et bouteille mise au frigo) : température de service assez fraiche (aux alentours de 14/15°) : le vin se présente franchement différement, c’est maintenant les fruits rouges qui s’imposent (fraise et framboise) : plus de traces poivronnées, au nez comme en bouche. Acidité perceptible, le vin me semble davantage équilibré. Tanins fondus, bouteille agréable. Bilan : il faut une grosse aération pour ce cabernet franc !
À noter, pas de notes de gentiane senties cette fois.

Bien en l’état après 24h d'aération,

Seb.

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Domaine Olga Raffault Chinon "Les Picasses » 2009

Au nez le vin est peu expressif. Un léger fruité semble présent derrière un masque boisé.

La bouche est puissante, épicée, bien construite, avec des tanins fins. Mais encore une fois, manque de fruité, de fraicheur, de pureté. Je ne prends aucun plaisir sur ce type de vin. Pas mon style de chinon.

Olivier

Assez d'accord avec toi, y a bien mieux dans le coin

Domaine Olga RAFFAULT - Chinon - Champs Chenin 2009

Au nez, ca sent le soufre, c'est globalement plutôt discret même si l'alcool est également perceptible. En bouche, la déception se confirme, d'emblée on perçoit un côté métallique desagéable qui se joint à des amers et à l'alcool entrevu au nez. Sa seule qualité est le gras qui entoure une aromatique déviante et un vin court en bouche, c'est une vraie mauvaise surprise, surtout à l'aune de mon analyse en 2012 de ce même vin que je voyais bien vieillir. Je confirme les commentaires précédents, "il y a bien mieux dans le coin". On va parler d'un achat de jeunesse...

Paul

Domaine Olga Raffault, Chinon « Les Picasses » 2010

Bu à 15°, sans aération.

Nez sur des notes végétales, type gentiane, une certaine fraicheur, une pointe de framboise. Peu disert. La bouche, de demi-corps, révèle encore une fois cette fraicheur herbacée où je crois déceler de la gentiane. Les fruits rouges prennent le relais mais l’ensemble, peu amène, ne me plaît pas des masses. Tannins quasi indécelables, acidité peu ressentie.

Moyen en l’état.

Cordialement,

Seb.

Bu une verre de Champs Chenin - CHINON Blanc hier, millésime 2012 je crois (entrevu l'étiquette).
Je confirme les CR précédents, nez pas très net, un peu sur la cours de ferme...
La bouche est un peu plus nette, mais difficile d'identifier le Chenin sur cette bouteille.
Pas trop de plaisir, avis global très mitigé.

Ce midi, nous avons ouvert une bouteille de ce vin acheté en FAV à Leclerc à env 8€ la bouteille. Nous avons utilisé un aérateur car au nez et à la bouche juste après l'ouverture, c'était un peu fermé, pas vraiment d'arômes.
Cependant, avec un peu d'aération, un joli nez de fruits rouges, en bouche, des tanins relativement fin et une longueur appréciable. On l'a mangé avec un lapin revenu avec patates et poivrons et en fromage du cantal jeune, l'accord était très bon !
Le RQP m'a paru très bien, il m'en reste deux bouteilles, je sais que je les ouvrirai sur le même genre de repas .

Joel

Renaissance d'un Domaine ?

Après plusieurs déceptions dans les années 90/2000, dégusté ce midi une bouteille de Barnabés 2013 sur une côte de veau braisée aux champignons :

Robe rubis vif, de belles larmes après agitation; nez sur les fruits rouges, une pointe violette, pas de sensation poivronnée (souvent signe de sous maturité "amha") , la bouche est souple, fruit mûr, tanins discrets et soyeux, on est sur le fruit rouge là encore; le vin s'accorde bien avec le plat et on termine sur une finale très correcte. La bouteille n'a pas fait un pli à table avec notre belle-fille (3 convives donc).

Nous avons programmé un passage à Chinon la semaine prochaine, je vais en profiter pour retourner goûter au Domaine (que j'affectionnais beaucoup à l'époque de la grand-mère, Olga, jusque à la fin des années 80) après une halte chez Baudry.

Bouteille bue ce W.E en parallèle d'une Mondeuse Arbin, sur une grillade (bavette à la plancha), ouverte et épaulée 2 heures avant service, montée de la cave en début de repas.

Nez agréable, sans poivron décelable, plus sur la finesse que sur la puissance; les fruits rouges se révèlent à l'aération. En bouche, les tanins sont fondus, il n'y a pas une très grosse matière mais le fruité est très agréable, une fine acidité tend le vin, nous n'avons pas décelé d'arômes tertiaires. C'est un vin plutôt de demi corps, pas une bombe de concentration, il est probablement déjà à son apogée malgré son jeune âge relatif, je vais donc ouvrir les autres bouteilles achetées au Domaine en août dernier sur les 2 ans qui viennent.

Finale agréable, de longueur correcte, belle harmonie gustative avec la viande simplement grillée.

Ce vin, très plaisant au final, est un bon exemple de rouge ligérien fin et équilibré, qui offre un plaisir immédiat, facile à servir à table; presque une image d'Epinal dans le sens positif de l'expression. Une bonne surprise donc, après les Barnabés 2013 goûtés cet été, qui confirme le plaisir que nous avons eu lors de la dégustation au Domaine. Tarifs plutôt (très) raisonnables en regard de ceux des stars de l'appellation, même si l'on est sans conteste une catégorie en dessous.

Cordialement,

Jean.

Bu lors de cette soirée lapassionduvin.com/f...

Chinon Domaine Olga Raffaut Les Picasses 2000

Moi:Robe légèrement tuilée, au nez des fruits murs et frais , de la fraicheur végétale, en bouche des tannins fins, de la fraicheur , finale toujours sur c’est fruits frais. TB

Jérôme:Robe évoluée, très tuilée. Note de foin, étable ? Notes fraîches aussi. Sensation de torréfaction/liqueur en bouche. Vin qui m'a dérouté mais que j'ai aimé.

Stéphane

Dégusté ici


Domaine Olga Raffault - Chinon « Les Picasses » 2010
Robe rubis grenat évolué.
Nez plutôt discret sur des notes végétales et un peu épicées.
Bouche relativement légère avec une note végétale.
Final au tanin un brin accrocheur.

Domaine Olga Raffaut - Chinon Les Picasses 2011

Bouteille acheté 16 euros chez un caviste pendant le premier confinement.
Sortie de la cave (un peu fraiche, 14° hiver oblige) et ouverte en sortant un verre en attendant le repas 45min plus tard.

Robe rubis foncé ne marquant pas d'évolution.

Nez discret sur le fruit rouge ( plutôt sur la cerise) et une touche mentholé.

La bouche est droite sur le même registre que le nez avec des tanins veloutés, la longueur en bouche est très correct et se termine sur cette finale fruité et velouté à la fois.
Au moment du repas l'ensemble est plus expressif, mais n'a pas beaucoup changé.
Le vin est un peu faible pour accompagné le bœuf bourguignon dominicale (sauce réalisé avec du cabernet franc pour l'occasion, du coup nous pourrions le nommer bœuf ligérien).

Le dernier verre du repas du soir révèle un nez et une bouche plus complexe et avec toujours cette attaque sur le fruit, mais compotée cette fois-ci et une finale sur le café, pointe de fumé.

Ce vin est prêt à boire et se révèlera sans doute mieux en l'aérant plus longtemps et en le servant à température pas trop basse.

David

Cette bouteille patiente depuis 20 ans en cave d'être bue avec un-gars-une-fille née en 1996. Et puis bon, personne ne vient, alors on ouvre la vénérable.
Et puis la bouteille est pas très belle, hein, faut dire que c'était pas engageant. On est aussi sensible à ça quand on est buveur d'étiquette. Le bouchon aussi fut sensible et se cassa de peur en 3 morceaux, veinés d'orange et d'un friable effrayant. Mais au miroir intact. Ouf.

La couleur est assez peu paillée, moins qu'attendue. Olffactivement, c'est space comme jamais. J’hésite entre la crevette et les herbes fraiches, le chèvrefeuille. Etonnant comme dirait Eric(s).
Passée cette surpriserie, on a un vin à l'oxydation limitée, on pensait à l'aveugle à un 2005/2006...la bouche est lactée, d'une densité moyenne et longueur idem.
Un excellent compagnon de volaille à table, si peu qu'il y ait un peu de grillé qui traine. Je l'ai également testé sur un bleu de vache, ça ne guérit pas mais ça s'accorde très bien avec le léger gras de notre hôte.

Moralité, le Chenin c'est fait pour vieillir, avec ou sans sucres. Cette bouteille à l'ambition et au coût limité (environ 13 euros constant) à fait son office.

Je ne sais pas si je "remercie" le commentaire de dégustation ou la photo et la signature...

Moi, je m'étais quand même bien habitué à l'homme-oiseau

Haha..Pouf pouf disait Pierrot. Si nous sommes un peu ceux qui nous ont faits, alors le prosélytisme doit régner ici bas. Péremptoire mais imparable, ne discutez pas.
L'homme oiseau c'est Terry Pratchett au fait de sa gloire. Après un petit passage la semaine dernière de Terry Pratchett plus jeune de 30 ans...hop c'est cette semaine Jordy, l'ami de la petite d'Allison, qui est là... la prochaine étape sera t-elle celle d'un ovule juste fécondé ?
J'aurai aussi bien pu vous mettre Frédéric Dard (il fut mon avatar au moins 10 ans) ou Pierre Desproges, mais il est trop à la mode pour que cela serve à quelque chose pour le public averti d'LPV.
Mais on est aussi ce qu'on a tété, alors quand je vois l'avatar de Berthou ou celui d'Agnès, hop le style, les préférences reviennent vites. Alors oui, l'homme au corbeau va revenir. Mais je vais laisser se faire quelques quolibets gentils quelques jours, faut pas louper ça, la vie est trop courte.

Un vieux Chinon de quasiment 20 and d'âge, ça doit se laisser approcher non ?...le hic de cette bouteille, c'est que c'est un simple Chinon « de base » , et non une cuvée sélectionnée..Bref, il y avait du pour et du contre à ouvrir ce Chinon 2002 « Les Barnabés » domaine Olga Raffault.

   

La seule solution pour y voir clair était donc après avis médical, une bouchectomie en bonne et due forme afin établir un diagnostic clair. 

La couleur dans le verre est un joli rubis encore assez vif, le vin n'est pas si marqué par l'âge en fait, juste un petit peu orangé sur le bord du disque. Le nez est dominé par le tertiaire, mais de noble facture, et pas trop envahissant, il reste un peu de fruit (fraise, framboise), qui perce agréablement derrière le sous-bois, les épices.

 L'attaque en bouche est encore assez nette, ce vin reste bien charpenté, ce qui est son gros point fort car il y a un bel équilibre entre une assise tannique fondue, et un alcool qui enrobe bien le tout.

 Belle finale sur les épices, un petit goût de fumée, presque de zan qui rafraîchit bien la bouche. 

En conclusion un fort joli flacon, qui s'est révélé bien meilleur que l'on pouvait le penser de prime abord, pour une entrée de gamme de ce joli domaine. J’aimerais bien goûter « Les Picasses » 2002 pour tout dire ! Ce flacon confirme également (si besoin était), que le vieillissement est indispensable aux vins de Loire à base de Cabernet Franc : J'avais participé il y a quelques années à une soirée « Loire Rouge », les meilleurs vins commençaient au millésime 2005 et antérieurs. Après c’était bon, mais encore trop jeune ! 

YR

écrit:

En conclusion un fort joli flacon, qui s'est révélé bien meilleur que l'on pouvait le penser de prime abord, pour une entrée de gamme de ce joli domaine. J’aimerais bien goûter « Les Picasses » 2002 pour tout dire ! Ce flacon confirme également (si besoin était), que le vieillissement est indispensable aux vins de Loire à base de Cabernet Franc : J'avais participé il y a quelques années à une soirée « Loire Rouge », les meilleurs vins commençaient au millésime 2005 et antérieurs. Après c’était bon, mais encore trop jeune ! 

YR
 

Je partage complètement ton propos, Yves.
Picasses 2002 était bon jeune, il y a dix ans, de mémoire, mais trop jeune, avec toujours une austérité, un côté poivron mûr et des fruits rouges en dedans et aux tannins en relief. Aujourd'hui, ça doit être bien plus complexe et parfait à table, et peut-être encore pas assez évolué.
Des vins pour épicuriens, amateurs de Rabelais, qui savent attendre patiemment ces beaux cabernets francs ligériens.

Amitiés

Bonjour Phil.

J'ai été très content de la performance de ce simple Chinon qui confirme à mes yeux en effet la bonification évidente du Cabernet Franc en bouteille, même si en effet on pourra toujours trouver ici ou là des exemples de vins jeunes et fort plaisants.

Mais dans l'ensemble, la supériorité des vins d'au moins 10, voire 15 ans en grand millésime ne fait guère de doute à mes yeux.

Pour en rester sur le domaine O. Raffault, j'ai bu ces dernières années deux autres vins :

"La Singulière" 2011: Cuvée de luxe, concentrée et assez boisée. Très bel équilibre d'après mes souvenirs, mais très long vieillissement indispensable !   Un exercice de style qui peut heurter les puristes, mais quel volume en bouche ! 

'Les Champs Chenin" 2001: issue d'un millésime assez compliqué en Chenin, était marqué par le botrytis il m'a semblé. Pas super complexe, mais avait tenu le coup à ma surprise, je pariais sur un vin archi-cuit !! 

YR

 

Et 1 de plus...
Que ce soit Chinon, Bourgueil, ou Saumur, je les aime à partir de 10ans. En ce moment, je navigue entre 2003 et 2007.
Comme il y a toujours des exceptions, les 2018 sont excellents en ce moment...
Faut dire aussi que j’adore le Cabernet franc.

Pascal, peut-être un peu chauvin...

 

J'avoue que j'avais pas mal de Chinon, Bourgueil et quelques Saumur Champigny en cave il y a dix ans, alors que maintenant, je me suis limité à un peu moins d'une petite dizaine de domaines, avec très peu voire aucune cuvée entre 2011 et 2018. Mais j'y remédie petit à petit, en prévision de la prochaine dizaine d'années à venir. Notamment le SC Les Bonneveaux 2017 du P'tit Domaine, délicieux mais qui n'a pas encore (et heureusement) la patine que procure un long vieillissement dans une bonne cave.
Pas regoûter les vins d'Olga Raffault depuis des lustres, mais ton compte-rendu donne envie.
Et ce qui vaut pour le cabernet franc vaut aussi pour le chenin, même d'origine "modeste". Je me souviens d'un Anjou blanc 1996 partagé avec Oliv il y a quelques années, étonnant de jeunesse. Et ce n'est pas le seul.
En Loire, la patience est une vertu !