Terroir volcanique de Boudes.
Les vins d'appellation IGP Puy de Dôme ne peuvent prétendre à l'AOC Côtes d'Auvergne. fr.wikipedia.org/wik...
Robe sombre, reflets violacés, limpide. Densité moyenne.
Après une forte réduction le vin s'ouvre vite sur de beaux arômes de pinot bien élevé sans que l'élevage en barrique ne domine ; le nez est vraiment très fin avec de belles notes florales.
En bouche, on est surpris par un volume et un soyeux très importants, une attaque vraiment étonnante. On regrette un peu que ça ne suivent pas au même niveau même si le vin est très agréable, velouté. Il manque sans doute un peu de profondeur et de fraîcheur mais on est clairement en face d'un très joli pinot noir. Sans doute le terroir volcanique donne cet accent plein et rond quand l'amateur est plus habitué aux arrêtes plus vives de l'argilo-calcaire : mais finalement qui doit faire le chemin de la rencontre ? le vin ou l'amateur curieux ?
belle expérience et un travail de bien belle qualité.
Jérôme Pérez
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Jérôme Pérez écrit: .../...
Terroir volcanique de Boudes.
Les vins d'appellation IGP Puy de Dôme ne peuvent prétendre à l'AOC Côtes d'Auvergne. fr.wikipedia.org/wik...
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Sur le lien wikipédia, je lis plutôt l'inverse : IGP Puy de Dôme est un repli pour les non agréés en AOC Côtes d'Auvergne.
Ce qui est le schéma classique presque partout ailleurs.
Et le choix est parfois volontaire, souvent subi.
Vos phrases reviennent un peu au même, non ?
En tout cas, pour avoir l'AOC Côtes d'Auvergne, le maximum autorisé est 50% de pinot noir (le gamay a droit à 100%) d'où le "déclassement" de ce vin en IGP Puy-de-Dôme.
@Jérôme : si les sols sont importants bien sûr, ne pas oublier non plus que les étés sont très chauds en Côtes d'Auvergne, notamment en 2018. Les vins montent facilement à 14°-14,5° avec des maturités bien plus importantes qu'en Bourgogne par exemple et des taux d'acidité plus bas. Les cépages et les types de plants ne sont pas toujours adaptés à de telles chaleurs soudaines.
Tout à fait, mais ce vin ne manque pas d'acidité, elle est juste plus intégrée que celle de terroirs où domine le calcaire : un peu comme l'acidité des chenins de Savennières Vs ceux de Vouvray.
Par ailleurs, les vignes de ce producteur sont étagées entre 300 et 600 m d'altitude, ce qui peut nuancer les interprétations climatiques (et météorologiques, concernant ce millésime 2018) comme les effets de versants et d'exposition.
En tout cas ce vin vaut le détour et m'a bluffé.
Nouvelle approche de ce 2018 : le vin a pris sa place et semble avoir un potentiel très important.
race, profondeur : aujourd'hui, je serais moins catégorique sur une différence stylistique avec des cuvées bourguignonnes.
bluffant et ébouriffant comme le dirait sans doute un chef d'orchestre célèbre ! ( et ébouriffé )
Jérôme Pérez
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Le domaine a officiellement été vendu à Henri Chauvet, jeune homme de 34ans qui a fait ses stages chez Jérôme Bressy et Thierry Allemand. Il est arrivé l'été 2021.
Annie Sauvat finit la commercialisation de ses 2020 avant de complètement laisser la main. Elle devrait toutefois garder quelques plants de pinot autour du domaine pour continuer à faire une petite cuvée (elle ne sais pas encore si ce sera Nymphéa ou Coquines).
Nez à l'avenant sur des notes d'épices, en bouche c'est fin, la matière en ample et rempli bien le palais. La longueur est correcte. Ca se boit tout seul. Le rapport Q/P est très bon. A l'aveugle il en a surpris plus d'un...
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Le domaine a officiellement été vendu à Henri Chauvet, jeune homme de 34ans qui a fait ses stages chez Jérôme Bressy et Thierry Allemand. Il est arrivé l'été 2021.
Annie Sauvat finit la commercialisation de ses 2020 avant de complètement laisser la main. Elle devrait toutefois garder quelques plants de pinot autour du domaine pour continuer à faire une petite cuvée (elle ne sais pas encore si ce sera Nymphéa ou Coquines).
Bonne continuation à eux deux.
Auvergne
2021 sera la dernière cuvée du nom Annie Sauvat. À 59 ans, la vigneronne de Boudes, dans le Puy-de-Dôme, laisse les clés de son domaine au jeune Corrézien Henri Chauvet pour se consacrer à son activité d’œnotourisme.