Jérôme, comment t'es-tu procuré cette bouteille ?
Manuela Chidaine m'a affirmé au téléphone que les Choisilles n'étaient pas encore en vente et qu'ils attendaient, car le vin semblait fermer.
Je suis impatient de goûter à cette cuvée, qui est souvent celle que j'apprécie le plus chez Chidaine.

Philou,
j'étais la semaine passée chez Chidaine, et comme toi, ce sont les choisilles que j'ai préférées. On m'a indiqué que cette cuvée n'étais pas en vente car fermée. Cependant, le commercial est allé voir à l'arrière de sa boutique s'il lui en restait quelques unes, car un négociant était venu chercher sa commande [de mémoire, ce négociant était du sud-ouest ou du languedoc].

J'ai mes Choisilles 2005 en cave...
Commandées chez "Des Journées Entières dans les Vignes" et livrées il y a 15 jours.

Cordialement,
Thierry

Bon, je vais attendre mon passage dans la région, alors. Merci pour vos réponses.
Bonne soirée.
Phil

Bonjour à tous.

Quid des 1999 et 2002 en ce moment? Lequel des millésimes se goûte le mieux?

Merci d'avance pour les réponses.

David.

Je laisserais encore un peu les 2002 pour boire les 1999 en ce moment, qui doivent être à maturité (99 : millésime plutôt difficile à Montlouis).

Merci Philippe. Pour demain soir, ce sera donc Les tuffeaux 1999!

Bonjour,

Bu un Clos du Breuil 2002 cette semaine: Goûté une première fois à l'ouverture...tres discret, un peu décevant par rapport à il y a quelques années....Rebouché à la pompe à vide et conservé 2 jours au frigo....métamorphosé, nez beaucoup plus causant et belle matière en bouche...

Donc effectivement à conserver ou à carafer

François Chidaine - Rouge Collection - 2004

Robe : Sombre.
Nez : Fruité "sangria" (vin aux fruits pour se saouler à la féria) riche et généreux, très mûr, mais vulgaire.
Bouche : Riche et chaleureuse, époustouflante de myrtille fraîche et sauvage.
Longueur : Des tanins qui s'accrochent au palais avec ardeur. Vulgaire cependant.

Conclusion : Etrange union entre richesse généreuse et une certaine violence vulgaire. Un vin qui devrait être mis en cave quelques années en espérant que cela s'améliore, car pour le moment c'est pas vraiment buvable sauf sur des plats très épicés. On peut décemment penser que ce vin a été fait pour la garde et en a vraiment besoin, comme certains vins d'autrefois.

Bebert écrivait:

---

> François Chidaine
> - Rouge Collection
> - 2004
>
> Robe : Sombre.
> Nez : Fruité "sangria" (vin aux fruits pour se
> saouler à la féria) riche et généreux, très mûr,
> mais vulgaire.
> Bouche : Riche et chaleureuse, époustouflante de
> myrtille fraîche et sauvage.
> Longueur : Des tanins qui s'accrochent au palais
> avec ardeur. Vulgaire cependant.
>
> Conclusion : Etrange union entre richesse
> généreuse et une certaine violence vulgaire. Un
> vin qui devrait être mis en cave quelques années
> en espérant que cela s'améliore, car pour le
> moment c'est pas vraiment buvable sauf sur des
> plats très épicés. On peut décemment penser que ce
> vin a été fait pour la garde et en a vraiment
> besoin, comme certains vins d'autrefois.

Quel cépage et quellle AOC ?

Alors merci Philippe pour cette excellente question...
- C'est du Touraine je crois
- Les cépages, c'est plus trés clair dans mon esprit, mais il y avait du Côt, (le Malbec ou l'Auxerrois en fait)
Ce qui explique peut-être sa générosité vulgaire dont on m'a dit (?) qu'elle se trouve assez similaire chez certains Cahors trop jeunes qui l'emploient aussi.
Je n'ai plus la bouteille pour pouvoir t'en dire d'avantage.

bu un Clos du Breuil 2005: superbe , puissant,évoluant très lentement sur 24 h.
A suivre...

Le samedi 03 mars 2007 à Tours : Montlouis demi-sec Les Tuffeaux 1999 — François Chidaine. 16,5/20

Le vin n’est pas mis en carafe. La robe se pare d’une couleur or clair étincelante, limpide et nette. Les bords du disque indiquent des reflets argentés qui signent la jeunesse du vin. Le nez est typique des chenins évolués. Il dégage des notes grillées caractéristiques qui disparaissent plutôt rapidement dans un premier temps pour laisser la place à des notes d’orange d’une grande délicatesse qui peuvent être assimilées à des senteurs de crème à l’orange. Les arômes grillés perdent de leur intensité, mais restent tout de même présents et se mêlent aux émanations d’agrumes. Voilà pour le nez ! Je porte le vin à ma bouche, et là… patatras ! La bouche est terriblement décevante. Les sucres semblent s’être consommés. Ils ont complètement disparu. L’attaque se fait souple. La structure est complètement effacée. La bouche est fluide. Le milieu et la fin de bouche sont marqués par des notes salines. Je laisse le vin de côté en espérant que l’oxygène lui fasse le plus grand bien…

A l’instar de quelques gouttes du Saumur-Champigny 1959 de Audebert, une bonne demi-heure s’est écoulée. Le bouquet est composé de notes grillées, des arômes de fruits secs (crème d’amande, des raisins de Corinthe), du nougat également. Le coing apparaît au nez et y apporte de la complexité. Ouf !!! La bouche a gagné en consistance. L’attaque se fait plus ample et la bouche a donc gagné en épaisseur. On y retrouve pour l’essentiel les arômes de fruits secs, et la minéralité via les notes salines. Avec l’oxygénation, l’équilibre s’accomplit et le vin gagne en longueur. Le vin se stabilise au nez et s’homogénéise en bouche : il se métamorphose en une liqueur de fruits secs composée d’amande et de raisins de Corinthe. C’est un vin dense et long. Le fond du verre sent les fruits à pépin (le coing essentiellement).

Pour le dernier verre, bien plus tard dans la soirée, le nez s’est profondément métamorphosé. Le développement s’est centré sur les agrumes, le citron notamment au détriment de l’orange qui dominait les débats à l’ouverture de la bouteille. Des senteurs de coquillages ont fait leur apparition, ainsi que de légers arômes de fruits exotiques (le litchi). L’amande est encore présente au nez. L’attaque s’est assouplie, mais le milieu de bouche reste dense et le vin s’est allongé grâce à une acidité bien présente. Un beau flacon !

Cordialement,

David.

Un message que vous n'avez peut-être pas lu dans "A Propos":

Re: Dégustation "commune"
Envoyé par: Didier
Date: dimanche 25 mars 2007 12:12:13

Dégustation de Clos Baudoin 2005 de F. CHIDAINE que nous pouvons, il me semble, envisager désormais.

Luc serais-tu d'accord (une nouvelle fois ) pour faire office de rapporteur ?(je n'ose me proposer puisque je participe !)
CR global pour le dimanche 8 Avril ..... (si cela vous convient)

Qui participe?

Merci de vos contributions pour cet exercice hautement sympathique et convivial.

Didier

"L'ennui naquit un jour de l'uniformité"

Antoine HOUDAR de la MOTTE

Je ne possède pas cette bouteille, mais je peux bien entendu collecter vos CR sur la messagerie privée, mise en ligne le 8 avril, il vous reste 15 jours.

Luc

Dégustation commune du Clos Baudoin 2005 :

J'ai la bouteille au frais, et si une personne d'LPV désire le goûter, je l'invite chaleureusement à venir la partager avec moi, je ne pense pas avoir le temps de cuisiner beaucoup, donc on essayera de faire simple : une viande blanche avec un peu de crème et de ciboulette.

- Une place à Montpellier donc pour celui qui voudra en profiter!
- Envoyer message privé par le forum (ou public après tout...)

Comme ça personne ne poura dire qu'il n'a pas trouvé la bouteille

Je suis passé au domaine récement pour encaver Clos Habert 05 et Le Bouchet 05, elles sont allés rejoindre leurs collègues du Clos du Breuil 05, du Clos Baudoin 05 et les Bournais 05.

Une petite info, pour ceux qui n'ont encore rien encavé, dépêchez vous, les américains commencent à faire leurs courses.

Par contre, toujours pas de Choisilles 05 en vue, il doit y avoir des privilégiés.

Laurent,
"Par contre, toujours pas de Choisilles 05 en vue, il doit y avoir des privilégiés"

Si, c'est en vue : je viens d'en commander une caisse par téléphone.

Merci de l'info Philippe, je tirerai les oreilles à Mme Chidaine lors d'une prochaine visite.-

Voici comme promis la compilation des CR de la dégustation commune qui concernait cette fois le Clos Baudouin 2005. Une belle récolte, avec huit CR, bravo à vous !

Clos Baudouin 2005 - dégustateur : Thierry Debaisieux
- Robe jaune citron avec quelques reflets verts.
- Nez plaisant sur les fleurs blanches, la poire ,le coing avec, surtout à l'agitation, des touches d'agrumes et de craie.
- Bouche savoureuse, longue et où on perçoit la minéralité, au premier contact. En l'analysant, elle offre un beau volume, une impression de rondeur et un équilibre grâce à une acidité suffisante qui préserve la fraîcheur.Elle est très marquée par les fruits et une note de craie se manifeste avant et dans la belle et longue finale.
- Beau vin au bel avenir...

Clos Baudouin 2005 - dégustateur : JU
- Robe : Limpide et brillante, couleur paille, aspect gras contre les parois du verre.
- Nez : Assez expressif, il rappelle le nez de certains champagnes, avec des notes citronnées laissant percevoir une pointe de fruits du verger (nectarine) et d’amande grillée.
- Bouche : caressante, grasse, enveloppante, avec une belle acidité qui s’accorde parfaitement avec le léger sucre présent, créant alors une harmonie où le fruit s’exprime amplement. Belle structure. La finale est assez longue.
Vin sympathique, dans un style qui me rappelle le champagne (avec les bulles en moins). Bien pour l’apéritif je trouve.

Clos Baudouin 2005 - dégustateur : Bebert
A l’ouverture :
-Robe : Un vin blanc très pâle dans le verre, qui bave langoureusement sur les parois.
-Nez : Une douceur d’orgeat prédomine les premiers instants, suivie d’une forte minéralité qui s’accroît rapidement avec l’aération et le réchauffement du verre. L’ensemble est simple, beurré, assez rond sur un fleuri très mimosa, parfois guimauve ; le tout dans une fraîcheur acide séduisante. Au fur et à mesure que la minéralité s’impose, le vin perd en rondeur pour gagner en vigueur et en rigueur, tandis qu’un fruit frais se développe dans des arômes de poire. Plus savoureux que sauvage, ce nez très « apprivoisé » a de l’élégance.
- Bouche : Nettement plus sauvage que le nez, elle distille des herbes (estragon) et du fruit (tomate fraîche, peau et chair, très présente.) Une trame acide, à peine mentholée puissante porte un vin qui manque de rondeur pour être facile à apprécier sans accompagnement.
- Longueur : Une longueur amère, forte, un peu poivrée, de très belle durée.

Après une à deux heures de carafe, sur du veau (sauce liée ciboulette) :
Le vin apparaîtra ainsi accompagné beaucoup plus souple et rond, très parfumé (des parfums inchangés, voir ci-dessus) et son aspect sauvage sera bien mis en valeur tandis que la minéralité sera étouffée par la sauce riche. L’accord est discutable avec le veau et la sauce, il est excellent par contre avec la ciboulette qui lui donne un écho favorable. J’ai le sentiment que ce vin demande du poisson pour s’exprimer pleinement en mettant en valeur un coté sec plus classique au lieu d’une rondeur trop douce en bouche, un peu creuse.

Le lendemain :
Le vin n’a pas radicalement changé, je perçois cependant mieux la complexité de son fruit qui m’apparaît plus exotique (notamment lychee.)

Conclusion :
Un vin qui ne m’emballe pas outre mesure. Je ne le trouve pas meilleur par exemple qu’un sauvignon d’entrée de gamme de F. Chidaine, alors que le prix est ici élevé. Je reconnais une force aromatique éclatante à la fois qu’une rondeur agréable mais qui ne me convainc pas (un peu artificielle ?) Quand au coté sauvage que j’apprécie tant habituellement et qui est très présent, il manque aujourd’hui un peu de complexité, d’équilibre. Donc un bon vin qui n’entre cependant pas encore pour moi dans les annales.
Reste le sentiment que ce Vouvray sera nettement plus grand sur un poisson.

Clos Baudouin 2005 - dégustateur : Critique
Début du service à 10 °,le vin est dégusté dans un verre Spiegelau,la couleur est or paille avec des reflets verdâtres témoignant de sa jeunesse.
Le premier nez sans agitation est discret,acidulé,sur les fruits secs,après agitation apparaît un peu de pamplemousse et encore les fruits secs : abricot,raisin et surtout noisettes et amandes.
La bouche montre une grande finesse et est sur le tilleul assez prenant on retrouve les fruits secs avec une belle acidité et un beau gras,le soir le nez est sur le tilleul et l'ortie blanche au nez ,la bouche retrouve les sensations décrites précédemment,j'ai cependant l'impression de n'avoir pas réussi à mettre un nom sur l'odeur dominante au nez.
Beau vin sans doute encore un peu fermé à ce jour.

Clos Baudouin 2005 - dégustateur : Vincent Ravenne
Robe claire avec de très leger reflets verts.
1er nez doux, leger sucre, fruité et brioché.
A l'agitation, c'est frais et salin sur les fruits blancs (Poire, peche blanche)
La bouche est ronde, minérale +++, ample et enveloppante.
la finale est longue, un poil astringente et amère.
Des notes épicées viennent en retour de bouche, appelant à manger, et s'ajoutent à de légères notes de coeur d'artichaud. l'ensemble s'eteint sur des notes de fleur d'oranger.
Pour moi, ce vin n'est pas totalement ne place mais laisse présager de beau lendemain...Ca va être grand.

Clos Baudouin 2005 - dégustateur : Chinbourg
Le nez est sur les fruits blancs, pas très expressif, le lendemain des notes de poire, pêche jaune, un léger fumé.
La bouche, l’attaque est douce, une belle acidité vient tendre la bouche pour équilibrer une belle finale. Le lendemain, la bouche est légèrement plus grasse, des notes florales (chèvrefeuille, acacias), pêche jaune, belle persistance. Très bien.

Clos Baudouin 2005 - dégustateur : Florent
Alors ce Clos Baudoin 2005 de François Chaidaine....
Tout d'abord, le premier contact se fait en prenant la bouteille, celle-ci est lourde, tient bien en main, c'est anecdotique mais ça m'a marqué. L'étiquette est sobre, comme j'aime...
Je me sers un premier verre. La robe est jaune clair, tirant sur le vert. Il y a une absence totale de larmes sur les parois du verre. La limpidité de ce vin est parfaite, c'est remarquable !
Le nez est plutôt discret, frais, sur les agrumes et l'ananas. Quelques notes florales me viennent. Ne connaissant les blancs de Loire qu'au travers des liquoreux, j'ai l'impression de me situer plutôt en Alsace.
L'attaque est vive, tranchante. C'est acide ; l'observation de la robe et le nez ne pouvaient que prévenir de cette mise en bouche.
Passé cette attaque, le milieu de bouche reste acide, avec un pointe de minéralité. Je reste aussi sur ces notes "alsaciennes" de fleur et de fruits blancs.
Au fur et à mesure que le verre se réchauffe, le bois fait son apparition, très discret. La bouche se fait plus ample un peu plus grasse. J'aime moins, je préfère me servir au autre verre.
La finale s'étire, s'étire s'étire, sur une sensation sucrée cette fois-ci. C'est heureux car l'acidité anesthésie un peu la bouche.
A l'agitation du fond de verre, quelques larmes apparaissent.... Maintenant que le verre est à température ambiante, le sucre est clairement perceptible et se marie à merveille avec l'acidité.
C'est une très belle introduction aux chenin sec que ce Clos Baudoin. Vivement la prochaine bouteille commune...

Clos Baudouin 2005 - dégustateur : Didier
Bouteille rafraichie et ouverte immédiatement avant dégustation.
La robe est d'un bel or pâle avec de légers reflets verts ; le disque est bien lumineux.
Le premier nez met en avant des nuances florales du genre aubépine, chévrefeuille ; cela embaume également la pêche blanche et l'amande. A l'aération apparaissent plus marqués des parfums de réglisse.
La bouche est subtile, harmonieuse délicate et aérienne. Les notes de réglisse sont bien marquées ; un joli boisé discret et intégré souligne la qualité de cette bouteille . La vinification est bien maîtrisée et c'est un bon point pour ce vin.
C'est bon et j'ai pris du plaisir à déguster cette bouteille d'un domaine que je ne connaissais pas. Néanmoins, et en raison des compliments qui sont omniprésents sur cette propriété et particulièrement sur cette cuvée, j'en attendais un peu mieux. Il se peut que le Clos Baudoin 2005 ait été consommé un peu jeune ; il gagnerait peut-être à être attendu! A voir! Je regouterai cela dans un an ou deux.

Merci à tous ceux qui ont participé à cet exercice instructif, en espèrant vous trouver encore plus nombreux la prochaîne fois.

Luc

J'ai dégusté Clos Baudouin 2005 à deux reprises : il y a quatre mois au salon "les Gens de Métier" à Paris et il y a un peu plus d'un mois au Salon de Corny (Moselle). Selon mes souvenirs (je n'ai pas apporté mes notes en vacances ) je suis très, très proche du commentaire de Thierry Debaisieux. Normal, nous partageons la même soif pour les vins de ce producteur… .

Philippe

Comme mon commentaire est le plus long à lire, je fellicite ceux qui ont réussi à bien exprimer ce vin en peu de mots!

Nos commentaires sont tous infiniment différents.
En lisant et comparant attentivement j'aperçois que nous avons parfois décrit une même chose avec des mots différents (du beurré au brioché la nuance n'est pas immense) mais que nous avons aussi eut beaucoup de différences magistrales de perception.
Parfois en vous lisant je suis sûr de ne pas du tout avoir perçu certains arômes cités (différences de palais) mais parfois j'ai l'impression d'être passé à coté d'une évidence (en tête : le tilleul, qui me semble à postériori avoir été très important : je regoutte le pauvre fond de bouteille éventée, et oui, il est là et bien là - fellicitations à "critique" pour l'avoir relevé.)

Bravo aussi aux commentateurs qui ont su faire des interpolations sur le devenir de ce vin, mon expérience des chenins ne me le permettait pas, et ils ont tous la même conclusion... Encourageante!

Superbe expérience à réitérer.

Philippe,

Effectivement, autant nous pouvons être éloignés sur la perception du boisé en Rhône ou en Bordeaux, autant nous sommes proches en Loire blancs et surtout face aux vins de F. Chidaine

Bien cordialement,
Thierry

Bebert,

A force de lire des notes de dégustation, j'ai un avis différent du tien:
Non, nos commentaires ne sont pas tous infiniment différents...
Je les trouve en phase, avec, effectivement, des mots un peu différents pour évoquer des sensations proches.
La seule différence notable me semble être la perception de la minéralité.
Nous ne sommes que trois à l'évoquer

Cordialement,
Thierry

Bonsoir Thierry, cette minéralité ne m'a pas sauté aux papilles.

Autant sur un cuvée comme Le Clos 04 de Vincent Carême, il n'y a aucun doute la craie est très présente, mais sur Le Clos Baudoin 05, peut être que les SR réduisent un peu cette perception.

Laurent,

Il nous manque un élément pour comparer:
la température de dégustation.
Je suis loin des 12-14° conseillés, je déguste plutôt les blancs à 8°...

Amicalement,
Thierry

Effectivement Thierry, c'est aussi un élément important.

Une nouvelle belle dégustation commune ; je me répète, mais comme cet exercice est sympathique, fédérateur et instructif.
je suis surpris d'être le seul à avoir trouvé des senteurs réglissées ; sur ma bouteille elles étaient pourtant bien présentes. Et comme Laurent je n'ai pas trouvé des notes minérales très évidentes. Il est vrai néanmoins que je n'ai pas un gros vécu sur les dégustations de Chenin.
A bientôt sur un prochain exercice du même type.
Bien amicalement.

Différentes, mais pas discordantes, cher Thierry ;-)

J’ai une question, histoire de progresser un peu en dégustation...

J’ai trouvé ce vin légèrement sucré, assez doux finalement, mais rehaussé, maintenu, par une belle acidité. Ma question, est au sujet de la minéralité. En effet, la « sucrosité » ne voile-t-elle pas la minéralité ??? Sont-ils potentiellement bien retrouvés ensemble, et non pas incompatibles en terme de perception ?

Pour imager ma question, les Sauternes peuvent-ils être minérales ?

Cordialement,
JU