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Julien Courtois - Clos de la bruyère - Originel 2004

Ayant déguster ce vin issu de Pineau meunier je me suis retrouvé avec un vin qui m'a foutu une belle claque. Je voulais le faire partager parce-que ça ne m'arrive pas tout les jours.

Tout d'abord je m'attendais à un vin de caractère type Quartz du père. Et bien oui il a du caractère mais il joue sur la finesse.
Le vin est cristallin ( ??? ) d'un beau jaune tirant sur le vert presque fluorescent. Le nez n'est pas son plus grand atout mais le vin est jeune et le nez ne fait pas un grand vin, l'on distingue surtout des notes florales ( fleurs blanche ) presque anisée. La bouche par contre est douce et vous emmène en ballade.
J'aime les vins qui ont ce que j'appelle du "rebond" la bouche commence sur une saveur généralement faible presque neutre et les saveurs commencent à se dévelloper la puissance augmente, la saveur change doucement de registre on a l'impression que l'on passe sur une autre saveur, puis cela redescend et pareil doucement le vin passe sur une autre saveur avec des vagues plus ou moins importante qui se succède mais sans heurt, sans creux. Un peu comme une belle mélodie au piano.
Et bien la ballade est belle ici. Vraiment en buvant le vin je me suis dit que c'était une evidence ce vin. Il est pur, droit, très minéral. J'ai pensé à un vin que j'avais beaucoup apprécié le Pur sang de Dagueneau 1999. Les arômes étaient différent bien sûr mais l'équilibre était là.
La finale était longue mais si je n'ai pas compté mais c'était suffisant pour que je me dise que j'avais eu un super vin dans la bouche.

Pour moi une grande bouteille... Je ne connais pas tout les vins du domaine mais je vais m'y intéresser de plus près.
Si d'autres ont déguster des vins du domaine j'aimerai beaucoup connaitre leurs dégustations

Julien Courtois - Clos de la bruyère - Or norm' 2006 ?

Une couleur or du plus bel effet.

Un nez caractéristique d'un vin concentré avec probablement pas mal de réduction, des arômes puissant etheré mais un nez qui rappelle en fait uniquement un abricot bien mûr ( chose qui est pour moi très rare ) et acide ( pas comme un viognier par exemple ou c'est beaucoup plus mou en général ).

La bouche est puissante aussi mais l'entrée de bouche est plutôt douce, épicé ( cumin,.) puis la bouche se délie et descend vers une acidité très marquée qui accompagne la finale bien longue. Ce qui surprend chez courtois ( quand c'est réussi ) c'est le coté mûr des vins accompagné par une acidité très tranchante que j'aime beaucoup. Bien sûr un vin pour accompagner des mets en rapport avec la qualité du vin mais un tajine aux abricots ou un beau plateau de fromage affiné doit être assez juste.

salut mathieu

Or Norm, c'est produit par le papa

a+
eric

Salut Eric,

Zut alors qu'est-ce que j'ai bu alors ???

Non ca devait être ça, j'ai confondu le fiston et le papa. Merci

dans le premier message de ce sujet tu parles de pineau meunier. C'est bien ça ?

Oui pourquoi cette question mon cher Jérôme ?

parce que je ne connais pas ce cépage : je me demandais s'il n'y avait pas une erreur et une confusion avec Pinot meunier.
alors, j'ai cherché et ai trouvé ma réponse : c'est la même chose apparemment sauf à ce que mes renseignements soient faux :
d'ailleurs la synonymie semble être importante :
auvernat gris, auvernat meunier, blanc meunier, blanche feuille, carpinet, cerny mancujk, crédinet, farineux noir, fernaise, frésillon, fromenté, Frühe blaue Müllerrebe, goujeau, gris meunier, meunier, meunier gris, Miller Grape, Miller´s Burgundy, Molnar Toke, Molnar Toke Kek, Molnarszölö, Morillon Tacone, Morone Farinaccio, Moucnik, Müllerrebe, noirin enfariné, noirien de Vuillapans, pineau meunier, Pino Meine, Pinot Negro, Plant de Brie, plant meunier, plant munier, Postitschtraube, Rana Modra Mlinaria, Rana Modra Mlinarica, resseau, Riesling Noir, sarpinet, Schwarzriesling, trézillon et Wrotham Pinot

source intéressante, mais est-elle fiable ? fr.wikipedia.org/wik...

Je me suis concentré sur ce qu'il y avait marqué sur la bouteille. Mais comme habituellement pineau et pinot sont allégrement interchangé je pensai, a priori à raison, que c'était du pinot meunier.

En tout cas pour n'avoir que rarement bu ce cépage je lui ai trouvé sur cette bouteille tout d'un grand. Et attention je ne parle pas d'un vin bizarre, nature ou autre. Le vin était droit, pur, évident... Je ne sais pas si tout les vins de J. Courtois sont du même "tonneau" mais sur cette bouteille je me suis régalé ( ma meilleure bouteille de ces derniers mois )

c'est bien du pineau meunier en majorité en tout cas,bu également le 2004 récement de j.courtois un petite merveille pour les papilles, a

découvrir à l'aveugle car chez les courtois le mot "apriori" n'existe pas, Si vous allez faire un tour au domaine vous découvrirai que tous ce que

l'ont à pu apprendre sur les différentes méthodes de l'élaboration d'un vin n'est pas actif ici et malheureusement cela déplait beaucoup la

critique car sa marche et c'est très bon et surtout très différent,Une sorte de Chopin du vin, la révolution est en route...

Y'en a qui boivent des notes P.P et d'autres boivent juste du vin...peut etre le domaine le plus indiscipliné de France.

Buveur au style buccal s'abstenir.

Buveur au style buccal s'abstenir.

Bonjour Quentin ([size=x-small]une petite présentation ICI ?[/size])
Sois le bienvenue sur LPV !
Peux-tu préciser le fond de ta pensée car en l'état, je ne suis pas sûr de bien comprendre ?

Oliv

On est deux...

Luc

Si vous aimez découvrir des vins différents a celles de son appellation ou alors les vins de vignerons qui prennent des risques pour "cultiver" la

différences et non la monotomie alors vous aimerez les vins de la famille Courtois, et surtout il ne faut pas avoir d'apriori en dégustant leurs vins

car tout est remis en cause dans leurs style,

Si par contre vous préférez les vins aux style classic,le genre de vins qui à l'aveugle ne trompe personne et rentre dans les critère de

l'appellation alor vous serez peut etre dérouté par ces vins unique dans leurs genre. (je ne dis pas qu'il y en a un meilleur que l'autre, mais ce

sont pour moi 2 style très différents)

J'espere mettre fais comprendre et je pense vous l'aurez compris je fais plutot partie du 1er style tout en pensant que les 2 sont nécéssaire.

Ce qui est étonnant chez les défenseurs de "vins nature" dont Courtois est certainement la plus grande incarnation, c'est vraiment l'uniformité de leur discours - on a l'impression de lire à chaque fois le même texte - et la vision caricaturale qu'ils peuvent avoir des vins "classiques" (comme s'ils étaient tous formatés et facilement reconnaissables à l'aveugle).

J'aurais tendance à croire que si tous les vignerons travaillaient comme Courtois (sans soufre et sans ouillage pour une bonne partie des cuvées) le vin m'intéresserait beaucoup moins, car quelque soit la région et le cépage, on aurait l'impression de boire souvent le même vin.

Comme Quentin, je souhaite que toutes sortes de vins existent et cohabitent, mais considérer que tous les vins "classiques" sont monotones, ennuyeux, etc... NON !

On est même tout a fait d'accord, vous jouez un peu sur les mots, j'ai fait la une grosse caricature,heureuseument que les vins "classic" ne sont pas tous ennuyeux car une bonne partie de ma cave le serait.

Je répond juste à la caricature que tu fais au post précédent

Je ne pense pas d'ailleurs qu'il n'y ait que deux sortes de vins. C'est beaucoup plus complexe que ça.

Ceci dit, ce que tu viens d'écrire me rassure : si tu n'avais que des vins des Courtois en cave, quand bien même ils sont uniques en leur genre, tu t'emm... grave.

Biensur que c'est plus complexe, mon but était juste de me faire comprendre en expliquant ces vins.
Je fais partie de ce forum pour donner mon avis sur les vins
que j'ai pu déguster et non pas pour titillé les auteurs sur ce qu'ils peuvent dire.
Sa me fait telment plaisir de vous rassurez ! Je possède même beaucoup plus de vins "classic" que l'inverse.
Si vous pensez être plus précis que moi (débutant dans le métier donc je n'en doute pas) je vous empris expliquer ce qu'est
une "sorte" de vin et combien en a t il mais je ne suis pa sure que ce soit la discussion de ce forum.

mon but était juste de me faire comprendre en expliquant ces vins

Nous avions compris le style Courtois avant ton intervention

Je t'encourage à lire les discussions qu'il y a pu déjà y avoir sur Riffault, Barral et quelques autres vignerons "nature", et tu verras qu'ils déclenchent des commentaires plus que contrastés. Ce que certains considèrent comme des défauts sont considérés comme de l'originalité pour d'autres, voire du génie. Et chaque discussion montre que les deux "clans" sont relativement inconciliables. Il est clair que le choix des premiers vignerons que tu commentes et le ton de tes textes rejoignent ceux de Mathieu.gp, ThierryL, ou Pinardieu plus récemment (voir discussion sur Marcel Lapierre). La bonne nouvelle, c'est que tu vas avoir quelques copains sur le forum. La mauvaise, c'est que tu seras ultra-minoritaire.

Je ne suis pas un forcené du soufre, ni même des levures exogènes. Je connais un certain nombre de producteurs qui font certaines cuvées sans soufre (ou très peu) avec levures indigènes et qui font des vins d'une grande pureté de fruit (Tissot, Côtes de la Molière, Sébastien David...). Dans ce cas-là, j'applaudis leur travail, leur respect du terroir et du raisin. Mais ce travail implique une vendange parfaitement saine et pas surmûre, un ouillage régulier, une hygiène irréprochable. Parce que sinon, bonjour les déviations (oxydation, brett, volatile...). Ce que tu appelles leur style, leur "indiscipline", j'appelle ça de la négligence. Je connais les vins de Courtois depuis bientôt vingt ans. J'ai eu l'occasion de boire les vins qu'ils faisaient dans le Sud de la France. Ils étaient vraiment très beaux, et "classic", comme tu dis. J'ai acheté les premiers millésimes qu'il faisait aux Cailloux du Paradis, que ce soit en rouge ou en blancs, et là aussi, c'était classique (tout en étant déjà en bio et alors respectueux du terroir et du cépage). Idem pour les premiers millésimes de Racines. Et puis je ne sais pas : il a eu une sorte de révélation à la fin des années 90 sur la façon de travailler. Et il s'est mis à produire des vins que j'ai vraiment du mal à comprendre (mais je ne dois pas être assez ouvert d'esprit) avec tous les défauts inimaginables. Le miracle, c'est qu'il s'est trouvé un public d'amateurs qui adorent ça, et il est quasiment devenu le pape du mouvement "nature". Tant mieux pour lui et tant mieux pour son public.

Au moment de sa "conversion", il a fait clairement un choix. Celui de plaire à un petit nombre, et de déplaire à beaucoup d'autres. Mais qu'on ne reproche pas à l'INAO ou aux critiques de ne pas le suivre. Ce qu'il fait ressemble à tout sauf à du Touraine. Il est logique qu'il se retrouve en vin de table.

Plutôt que de parler du chopin du vin (qui est classique), il faudrait mieux parler de John Cage (qui ne l'est pas du tout).

J'ai gouté L'originel (malheureusement je ne connais pas le millésime mais ce n'était pas évolué), menu pineau et romorantin. Un vin blanc minéral, fin, évoquant joliment la sève, la résine, la structure acide est fine et tranchante. Je n'entrerai pas dans le débat sur l'originalité ou la typicité, en tous cas cette cuvée ne présentait pas de défauts souvent liés aux vins nature (peut être de fines notes oxydatives mais c'est tout à fait discrêt). Malgré une température légèrement trop élevée le vin a montré une belle fraîcheur. Bonne surprise en vin nature "net".

Un passage au domaine par B. Celce !

www.wineterroirs.com...

oliv écrivait:

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> Un passage au domaine par B. Celce !
>
> www.wineterroirs.com...
> s_loire_sologne.html

Quand je vois le reportage, je me pose une curieuse question
comment fait il pour maintenir la température dans ce hangar ?

Julien Courtois - Clos de la Bruyère - 100 % 2010

Nez sur les épices,
En bouche d'abord du fruit puis en fin de bouche c'est la fête au fanta citron/orange sanguine acide,
ça gazouille comme la sulfateuse dans un Rambo au fond de la jungle...
Globalement c'est plutôt agréable avec la charcuterie, un petit plat de pates avec une sauce original genre barbecue.
Par contre le prix, 20 euros pour moi chez un caviste...tous le monde autour de la table propose 10..12 pour les plus généreux.

Julien Courtois – Clos de la bruyère - 100% 2011

Sa cuvée Gamay « classique », et en 2011, une année magnifique pour les rouges de la famille (le Racines 11 est sublime par exemple).
J’ai tenté un Audouzage maison : débouchage 24h avant (la veille au soir), odeur puissante et gourmande de fruits rouges profonds et murs. Rebouchage pour la nuit ; au petit matin, bouchon enlevé et vin laissé dans un coin de la cuisine.

Donc, robe turbide, rouge sang aux reflets roses et tuilés sur les bords. Nez pas loin du merveilleux : fleur fanée, framboise, est-ce bien du Gamay ?
Une bouche fluette mais délicate, fraîche, gourmande avec de la groseille, de la framboise, un chouïa de poivre et un fond de bois très bien intégré qui épice un peu l’ensemble. A l’aveugle je n’aurais jamais pensé à du Gamay, j’aurais imaginé un vieux Pinot !
Peu de matière, mais belle longueur, la fleur fanée a une belle persistance en bouche.
Nous avons trouvé ce vin très émouvant et parfaitement à son apogée. Quand c’est bien fait chez les Courtois je suis heureux.

Excellent

Nota Bene : le vin testé à la fois dans un Authentis 2 et dans un verre autrichien « Gabriel Glass » censé être un clone du Zalto Universel (en 3x moins cher) s’est montré vraiment mieux (nez très au-dessus mais bouche plus fraîche aussi, plus fine et moins austère) dans le Gabriel Glass.

Merci pour ce compte-rendu car c'est un domaine qui m'a donné de bien belles émotions.

Gilles

Bonjour,

J'ai aussi goûté de fort belles choses chez lui, mais il faut que le caviste connaisse bien ce qu'il vend car toutes les cuvées ne se goûtent pas au même moment ! Le rôle de conseil du caviste trouve là tout son -noble- sens.

Julien Courtois – Ancestral 2012

Mélange de Côt, Gamay franc de pied et Gascon

Ouvert 24h à l’avance, robe sombre et nez d’écurie avec une forêt dense de fruits noirs en fond.
On carafe et l’écurie s’estompe.
Texture légère et fraiche, qui commence fort en largeur et finit en mâche à peine tanique. Le vin a bien vieilli mais peut encore attendre je pense. Chaudron de fruits noirs et rouges (Mûre, Framboise, sureau) avec un joli trait acidulé qui étire le tout. Le nez est captivant de richesse et la bouche rafraîchit en proposant une pointe minérale (graphite).
Et c’est long en plus, c’est un joli vin désaltérant.

Bien/Très bien

Julien Courtois – 100% 2016

La consultation du site web indique un 100% gamay (on peut y voir aussi l'étiquette que je ne trouve pas très belle).

La bouteille est bue à la suite de son ouverture. Ca fait quelques mois que je l'ai en cave.
La robe est d'un beau rouge cerise.
Le nez est rapidement ouvert. C'est un panier de fruits rouges, de confitures de petits fruits rouges (groseille, fraise) et de fruits à noyaux (cerise, prune). Ca annonce presque un côté glycériné tellement c'est riche en maturité.
La bouche est surprenante car l'intensité du fruit est sur la fraîcheur, il y a même une petite finale que je prenais pour une note épicée mais qui est en fait une note astringente. Le vin est d'abord très facile, sur le fruit mais cette note finale le rend très agréable aussi sur la grillade du barbecue. Ca n'est pas très long mais ça se descend rudement bien.

Glouglou et bonne surprise (aucune idée du prix réel, c'est mon ami caviste qui m'a mis ça dans une caisse au prix 'arrangé').

Julien