On se dit toujours que l'on ne prend jamais assez de quilles ...!

j'ai terminé mes silex blancs ....Il me reste deux MD en 16 seulement , du coup ben on boira autre choses cet été ...

Les 17, ce sera pareil , j'espère en garder aussi ...

Domaine Delaporte - Sancerre - Chavignol Blanc - 2018



La robe est de couleur paille, presque pâle.
D'abord peu intense mais frais, le nez va se développer à l'aération en restant sur des arômes printaniers de fleurs blanches et d'agrumes. Je n'ai pas ressenti de fruits exotiques comme en février dernier au domaine. C'est simple mais friand.
La bouche est de la même veine, avec plus de sapidité sur les agrumes et plutôt du pamplemousse en finale. Je décèle un infime perlant en attaque avec une belle minéralité qui lui donne un profil droit avant une inflexion vers plus de rondeur et d'amplitude en finale.
Bue à l'aveugle, j'ai ressenti cette bouteille assez différemment de celle dégustée au domaine en février, avec notamment plus d'acidité cette fois-ci.
Bien ++

L'accord avec un saumon grillé (2,5 + / 5) ne s'est pas révélé au niveau attendu. Je pensais que la tension augmenterait par effet de contraste mais c'est en fait le gras du poisson qui a déteint sur le vin.

Jean-Loup

Domaine Delaporte - Sancerre - Chavignol Blanc - 2018

Impressions à J+1.

La robe semble légèrement plus soutenue et aux reflets rosés.
Le nez est complexifié par des notes crayeuses et de fruits jaunes.
La bouche est plus fondu et homogène entre les caractéristiques de l'attaque et de la finale de la veille, acidité et matière faisant corps.
Bien ++ / Très Bien

L'accord (3,5 + / 5) est également plus réussi avec un émincé de veau au paprika, la clé venant de l'épice qui met en valeur la vivacité et l'amplitude du vin.

Jean-Loup

Domaine Delaporte - Sancerre Les Monts Damnés 2016

Première et délicieuse rencontre avec un vin de ce domaine.

Le nez est tout à fait variétal selon la définition qui en est donnée plus tôt dans ce sujet mais sans verser dans la caricature : agrumes, pomelos, buis, avec une petite pointe lactée. C'est vif ! La bouche est pleine d'entrain, avec un soupçon de pétillant qui disparaît à l'aération, toujours des agrumes et cette vivacité non dénuée de finesse. La finale est un peu courte mais cela ne suffit mais pas à faire oublier le bel équilibre de ce vin très plaisant.

Domaine Delaporte - Sancerre Les Monts Damnés 2016

1er nez timide, sur le buisson après la pluie, la badiane, un soupçon d'agrume.
En bouche c'est assez rond, délicat en attaque, une trame légère sur la poire et le kumquat... et une finale très subtilement anisée.
Une expression très originale, mais que j'aurais eu du mal à positionner en Loire si j'avais du deviner sa provenance.
A l'aération le vin gagne encore en rondeur et en harmonie, tout en nuance et en équilibre.
Un Sancerre doux et feutré, du bel ouvrage.
Original, et très bon

Ange Gabriel écrit: Domaine Delaporte - Sancerre Les Monts Damnés 2016

1er nez timide, sur le buisson après la pluie, la badiane, un soupçon d'agrume.
En bouche c'est assez rond, délicat en attaque, une trame légère sur la poire et le kumquat... et une finale très subtilement anisée.
Une expression très originale, mais que j'aurais eu du mal à positionner en Loire si j'avais du deviner sa provenance.
A l'aération le vin gagne encore en rondeur et en harmonie, tout en nuance et en équilibre.
Un Sancerre doux et feutré, du bel ouvrage.
Original, et très bon

L'un de nous deux a dû se tromper d'étiquette et a bu un autre vin.

domaine Delaporte Sancerre Silex 2014 rouge

Bouteille ouverte au débotté.
Le nez est expressif sur la fraise, les fruits rouges, c’est très gourmand.
En bouche, le touché est velouté, le vin précis et l’aromatique toujours sur les fruits rouges avec une touche de ronce qui amène de la race au vin. La finale est belle, acidulée à souhait laissant une trace de ronce en bouche.
Un bien joli vin qui a apporté beaucoup de plaisir et a fait l’unanimité.
Très bien

Loïc

Moriendi écrit:

Ange Gabriel écrit: Domaine Delaporte - Sancerre Les Monts Damnés 2016

1er nez timide, sur le buisson après la pluie, la badiane, un soupçon d'agrume.
En bouche c'est assez rond, délicat en attaque, une trame légère sur la poire et le kumquat... et une finale très subtilement anisée.
Une expression très originale, mais que j'aurais eu du mal à positionner en Loire si j'avais du deviner sa provenance.
A l'aération le vin gagne encore en rondeur et en harmonie, tout en nuance et en équilibre.
Un Sancerre doux et feutré, du bel ouvrage.
Original, et très bon

L'un de nous deux a dû se tromper d'étiquette et a bu un autre vin.

Ah...? Je ne crois pas. D'ailleurs il y a quelques éléments de concordance dans nos ressentis. Je n'ai pas eu le côté tonique de certains Sancerre certes, mais pour autant, ce vin était loin d'être mou. Même si nous n'avons pas la même vision de son expression, je n'irais pas jusqu'à dire que nous avons bu un vin dont le profil peut faire penser que c'était une autre cuvée... Mais c'est toujours intéressant de comparer son expérience, aussi différente soit-elle.

Domaine Delaporte - Dégustation au domaine

Matthieu Delaporte nous reçoit pour nous faire déguster sa gamme. Il est toujours aussi entier, déterminé, fougueux même. Parlez-lui donc des phéromones qui déboussolent les papillons et il grimpe au rideau en un quart de seconde. Rigolade garantie. La conversation ne retombe jamais, elle est riche, aborde les différents aspects du travail du vigneron. C'est toujours intéressant.
Matthieu n'a pas une parole lisse.
Ainsi lorsqu'il aborde la question de la multiplication des cuvées parcellaires, il tient le même discours que nombre d'amateurs croisés dans les couloirs du forum: la motivation essentielle est liée à l'argent et cela mène à l'appauvrissement des cuvées "générique" ou "domaine" dont la qualité baisse mais pas le prix. Il s'y refuse et émet l'idée, certes encore lointaine, de peut-être produire un jour un seul blanc, un seul rouge, assemblages des différentes cuvées qu'il élabore aujourd'hui (3 blancs, 3 rouges plus 1 rosé). Il imagine la complexité que cela pourrait donner...

Dégustons. On commence par le rosé.

Sancerre rosé 2019

Très bien. Le rosé du domaine est souvent une réussite. En 2019 aussi. le vin est vif, fin, gourmand, racé. Oui, racé. Il y a une élégance dans ce vin qui le place très haut dans mon référentiel rosé (d'une affligeante pauvreté, je dois le reconnaître)

Les blancs

Sancerre blanc "Chavignol" 2019
Très beau travail, vin ciselé, en délicatesse sur les fleurs et les agrumes, avec une belle matière. Richesse et fraîcheur. C'est déjà très bon. Me paraît meilleur que le 2018. Belles promesses.

Sancerre blanc "Silex" 2018
bouteille 1
ouverte depuis 4 jours.
Nez d'agrume et de fleur, pointe végétale, (mais pas de buis). Bouche minérale et un peu miellée, petit exotisme? Assez belle rétro. Jolie longueur. C'est bon, mais le vin manque un peu de peps. Nous demandons à Matthieu Delaporte s'il peut ouvrir une autre bouteille. Qu'à cela ne tienne.
bouteille 2
C'est mieux. La pointe miellée n'est plus là, le reste si, en un peu plus floral. Davantage de dynamisme mais la richesse de 18 est là. C'est très bon. C'est une constante de cette journée à Sancerre: les 2018, année chaude, ne sont pourtant pas mous, patauds mais ont conservé de la vivacité même si elle peut se parer de rondeurs appétissantes.
Bouteille déjà abordable. Mais on peut prendre son temps.

Sancerre blanc "Monts Damnés" 2018
Proche de "Silex" mais plus "gras", plus rond. Matthieu nous dit que ce vin a conservé un peu de sucre résiduel, environ 3 grammes. On ne le sent qu'à peine. De la largesse, de la richesse, de la maturité, mais pas de mollesse.
Très bon, toutefois, attendre permettra peut-être de retendre un peu plus le vin.

Les rouges

Sancerre rouge "Chavignol" 2018
Bouteille ouverte depuis 2 jours.
Nez très fruité, la cerise et son noyau. Vin bien équilibré alliant une gourmandise assez irrésistible, du dynamisme et suffisamment de puissance pour envisager une garde de quelques années.
D'ores et déjà archibuvable. Très bon.

Sancerre rouge "Silex" 2018
On retrouve un nez de fruits rouges à noyau, moins éclatant que pour "Chavignol". La bouche est à nouveau riche, posée sur une matière ample mais avec du peps et par ailleurs rafraîchie par un trait mentholé. L'expression fruitée est encore un peu serrée. Un petite amertume minérale enrichit la fin de bouche. Petits tannins souples.
Très bien mais à garder si on veut que le fruit se déploie davantage dans quelques années.
Très belle bouteille aujourd'hui, encore mieux demain.

Sancerre rouge "Cul de Beaujeu" 2018
Le nez est plus timide. Sur la réserve. Mat et profond. Mais comme la bouteille n'a bénéficié d'aucune préparation...
La bouche offre un jus rond, avec du gras et de la fraîcheur. Beau toucher. De la richesse et de la majesté. Un fruit encore un peu renfrogné. Beaux tannins souples et discrets. L'équilibre est parfait.
Il faut laisser reposer ce vin qui a toutes les chances de devenir splendide.

Très belle dégustation. Tout est bon. On a envie de tout acheter. Une mention particulère aux vins rouges, spécialement réussis.
A noter la stabilité des prix (12, 16, 20€). A noter aussi que les clients affluent au domaine depuis la sortie du confinement et que les cartons partent à vitesse V. Toutefois, il y a encore du stock de tout. Pas de panique...
Merci à Matthieu Delaporte pour son accueil, la qualité des échanges, le temps passé, la gentillesse, enfin merci pour tout quoi...

Domaine Delaporte - Silex 2018 Blanc
La robe est claire
Le nez est peu intense à l'ouverture sur des notes de fleurs blanches.
la bouche est droite et tendue. Je sens des agrumes. C'est d'un tres beau volume avec une magnifique longueur.
C'est déjà très bon mais devrait se bonifier avec le temps.
Très belle bouteille

Domaine Vincent Delaporte, Chavignol, Silex 2018 rouge
Robe violine assez claire.
Nez sur les fruits noirs (cassis) avec quelques notes florales.
La bouche est fraîche, sur le cassis accompagné d'un peu de myrtille; des notes de café et de réglisse s'insèrent doucement, accompagnées d'une pointe citronnée et on termine sur une légère amertume en finale.
B+, on y revient (trop) facilement
N'ayant pas eu la possibilité de m'y déplacer, j'ai pris 3 cartons "à l'aveugle" (enfin, vu les dégustations de ce sujet les risques m'ont paru acceptables :p) et cette première rencontre avec le domaine est tout à fait recommandable !

Ton qui ravit me donne le tonus de parler du sancerre rosé 2019. En deux occasions j'ai fait pété une bouteille ces dernières semaines (sur une tielle maison notamment, j'en salive encore) . Très bon vin en effet, racé je vois bien l'idée, même si personnellement j'aurais plus parlé de distinction que de race mais c'est chipoter, je suis d'accord pour dire qu'il y a "un truc en plus" dans ce vin. Je ne le qualifierais pas de vif en revanche, il y a du gras, une très très légère sucrosité qui font une bouche plus suave que vive selon mon ressenti. Bouquet peu complexe mais pur. D'accord pour le mettre en bonne place dans le référentiel rosé.

Domaine Vincent Delaporte, Chavignol, Silex 2018 blanc
Robe jaune paille assez claire
Nez plutôt floral avec des notes d'agrumes qui prennent de plus en plus de place au fur et à mesure de l'aération jusqu'à passer devant. En se réchauffant des notes de caillou et de souffre (pierre à fusil ?) apparaissent dans le verre.
La bouche est relativement vive tout en étant assez grasse. C'est très citronné, avec peut être quelques notes florales. La finale, saline, persiste bien malgré une amertume plus discrète que sur le rouge.
Comme pour le rouge difficile d'y résister, nous avons même eu tous les deux une petite préférence pour le blanc B+(+).

Je ne saurais dire si le vin gagnera à vieillir, en tout cas il est déjà très bien à mon goût. J'imagine en revanche le rouge gagner un peu à quelques années de repos.
Il me reste à découvrir les cuvées des Mont damnés et Cul de Beaujeu, mais j'hésite à attendre un peu.
En tout cas, sur les deux bouteilles dégustées, je suis très satisfait de cette découverte (une nouvelle fois vive lpv )

bu ici

Sancerre Delaporte le Cul de Beaujeu 2016

icna :
Là on est tous parti dans le sud et ce fut une belle claque pour les PACA qui aiment dénigrer le manque de maturité des sancerres rouges
C'est assez riche, suave et plein avec un peu de réglisse. Ca fait sudiste (belle maturité) mais avec une belle tension qui m'amène vers le Mourvèdre , la finale sèche un peu avec des épices et un trait vert.

kcopper :
Comme la dit Quentin, quand Sylvain nous a montré l'étiquette on est tombé de la chaise !!! Comment partir sur un Pinot de Loire? Impossible. Un Pinot du Languedoc éventuellement mais jamais si haut (La Loire c'est le Pole Nord pour nous). A l'aveugle il peut vraiment en dérouter plus d'un. C'est vraiment à gouter car le vin en lui même est vraiment bien fait et MUR, ce qui lui donne un très bel équilibre au général. Beaucoup de plaisir sur cette quille.

enzo d’aviolo :
Bu à l’aveugle.
Voilà un vin qui nous a fait tourner avec ses jolis arômes de cerise.
La bouche est glissante et gourmande, dommage qu’une sucrosité assez nette viennent gâcher sa buvabilité. Bien ++.

Suite à ma visite du domaine Pinard, me voici en direction de Chavignol pour déguster les vins du Domaine Delaporte. Accueilli par le papa de Matthieu qui ne tari pas d’éloges envers le travail du fiston….faisant des vins de bien meilleurs qualité que lui pouvait en faire !

On commence la dégustation par les cuvées Chavignol rosé et blanc puis on enquille les trois rouges pour revenir vers les cuvées Silex blanc et enfin Mont Damnés. Les millésimes dégustés sont 2019 pour les deux premiers et 2018 pour les autres.

La cuvée Chavignol Rosé 2019 se goute bien mais je ne retrouve pas la trame légèrement tanique qui me plaisant tant les autres années. Cela reste un bon rosé mais sans éléments différenciant par rapport à d’autres bons rosés du même niveau de prix.

La cuvée Chavignol blanc 2019 se goute également bien avec un profil plus classique (droit, minéral) que le millésime 2018 qui était plus sur la rondeur. C’est bon avec une belle longueur pour une qualité prix formidable. Cependant mes goûts personnels me font préférés 2018 donc découverte du millésime 2019 mitigé pour le moment.

La cuvée Chavignol rouge 2018 nous permet de découvrir un vin simple, sur les fruits rouges et noirs avec une belle longueur. Je trouve ceci dit la matière un peu légère et je préfère la cuvée Pinot Noir de Pinard à cette cuvée Chavignol.

La cuvée Silex rouge 2018 est là aussi assez mitigé ; autant j’adore cette cuvée sur les millésime précédant (surtout le magnifique 2015) autant j’ai du mal avec ce millésime que j’assimile beaucoup à la cuvée Chavignol de part un manque de matière même si le vin est légèrement plus complexe avec notamment un goût de réglisse en finale. A revoir.

La Cuvée Cul de Beaujeu 2018 nous fait rentrer dans une autre dimension. C’est superbe de fruits avec une belle concentration ; la cuvée peut déjà se boire avec une belle complexité aromatique même si elle a tout à gagner à se laisser oublier dans un coin de cave encore quelques années.

La Cuvée Silex blanc 2018 est un petit régal avec un vin à mi-chemin entre la minéralité contrebalancé par un profil rond et séducteur (fruits blancs dont mirabelle). Un vin qui là encore se goûte très bien dès maintenant.

Enfin la cuvée Monts Damnées 2018 reste fidèle à ce que l’on escompte de ce beau terroir : une belle robe blanche avec de légers reflets verts. Le nez est sur les agrumes et les fruits blancs. La bouche est ronde et velouté avec une superbe longueur. Un très beau vin de gastronomie avec un prix défiant toute concurrence.

En conclusion : toujours aussi sympathique de venir chez ce vigneron et je constate que les prix ne changent pas depuis maintenant trois ans. A mon avis (et c’est ce que laissait sous-entendre la papa) cela ne va pas durer. Le millésime 2019 m’a laissé mitigé. A re-goûter pour se faire une idée plus précise. Le seul petit reproche que je ferais est le manque d’interaction avec le vigneron (même si je sais qu’on ne peut être partout : sur le terrain, faire la compta ; anticiper les vendanges avec le personnel ; et à la boutique). D’autres vignerons sont présent pour présenter le millésime et interagir avec les clients ce qui enrichi considérable la dégustation.

NIcolas

Le seul petit reproche que je ferais est le manque d’interaction avec le vigneron (même si je sais qu’on ne peut être partout : sur le terrain, faire la compta ; anticiper les vendanges avec le personnel ; et à la boutique). D’autres vignerons sont présent pour présenter le millésime et interagir avec les clients ce qui enrichi considérable la dégustation.

Il est vrai que nous préférons généralement rencontrer les vignerons plutôt que leur entourage lorsque nous nous rendons dans un domaine.
Pour autant, je suis persuadé qu'une dégustation en compagnie du père de Matthieu Delaporte, ancien vigneron et toujours actif au domaine, est également très intéressante.
Quant à Matthieu, il est très présent auprès des clients. Il y a 2 ans il nous avait accueilli un dimanche, nous emmenant sur une parcelle, nous faisant visiter son chai magnifique avant d'embrayer sur la dégustation. Bref, il nous avait consacré la matinée.
Il y a encore une poignée de jours, j'ai été accueilli par lui et il n'a compté ni le temps ni les échanges.
Tu es peut-être tout simplement passé au mauvais moment...

Hello,

Je suis assez d'accord avec Nicoco pour dire que c'est beaucoup mieux d'être reçu par le vigneron. Personnellement plus ça va et plus je trouve ça cela dommage d'être reçu par un employé commercial qui ne pourra pas t'expliquer aussi bien que le vigneron comment les vinifications sont faites, quelles levures sont utilisées, etc...
D'autant plus que maintenant je sors d'une formation dans ce domaine et que je suis plus à même de comprendre certaines choses
Après effectivement l'été arrive et c'est une période chargée pour les vignerons dans les vignes, surtout avec l'été qui s'annonce, donc je ne leur jette pas la pierre.
Et un employé commercial bien formé sera tout de même capable de bien parler des différentes cuvées.

Concernant Delaporte j'étais allé au domaine l'été dernier pour acheter des bouteilles et j'avais été reçu par sa mère. Elle était certes fort sympathique, mais ne prenait pas le temps de nous expliquer un minimum comment étaient élaborés les différentes cuvées.
Donc j'avais un peu été déçu de ma première "expérience client" avec ce domaine, ce qui fait que quand j'y suis retourné il y a 10 jours j'avais appelé directement Matthieu pour pouvoir être reçu par lui.

N'ayant pas pris de notes je n'ai pas rédigé de CR en bonne et due forme, mais je vais tout de même retranscrire quelques informations qui m'ont paru intéressantes.

Matthieu m'a vraiment fait l'impression d'un perfectionniste jusqu'au-boutiste: s'il pouvait il ferait tout lui-même, de la vigne au chai en passant par la commercialisation, la compta et la réception des clients.
Il a lui-même dit qu'il devait lever le pied, et que cette année pour le pressurage il avait embauché une équipe de nuit pour le superviser.
Il nous a fait visiter ses pressoirs, la cave où il fait son élevage, nous a expliqué quelles levures il utilisait, quels contenant pour l'élevage, etc...
Concernant la cave il nous a dit qu'il n'avait pas vraiment d'oenologue car il intervenait peu sur l'élevage, et ne soufre qu'à la mise en bouteille.
Je lui ai parlé de LPV en lui disant que c'est grâce au forum que je connaissais ce domaine, et lui-même a avoué qu'il ne connaissait pas le forum.
Et il a confirmé ce qui a été au-dessus concernant les parcellaires, qu'il n'est pas contre mais qu'il trouve ça dommage de faire une cuvée d'entrée de gamme moins qualitative, pour faire des parcellaires qu'il va vendre plus cher.

Au final ça a été plus d'une heure qu'on a passé avec lui, et c'est effectivement quelqu'un de passionné qui aime parler de son métier.

Le meilleur moyen pour être accueilli par le vigneron est peut-être tout simplement d'y aller quand il a le plus de chances d'être disponible. Pas sur que la période idéale soit de fin juin à août.

Kiravi écrit:

Tu es peut-être tout simplement passé au mauvais moment...

Oui enfin bon....c’est la sixième fois que je passe au domaine dont j'apprécie énormément les vins donc non, mon avis ne reflette pas une humeur d’un moment bien précis mais bien la constatation de plusieurs années ou je ne vois jamais le vigneron (sauf lors de ma premiere visite en 2015).
Nicolas

faka écrit: Le meilleur moyen pour être accueilli par le vigneron est peut-être tout simplement d'y aller quand il a le plus de chances d'être disponible. Pas sur que la période idéale soit de fin juin à août.

J’y vais d’habitude fin Mars / debut Avril (cette année nous savons tous pourquoi ce n’etait pas possible ) et cela ne change rien a ma constatation: le vigneron etait absent a cette periode egalement.

Cela ne remet pas en cause la qualité des vins...je faisais juste une constatation de ne jamais voir le
vigneron lors de la dégustation des millésimes en ventes alors que dans d’autres domaines alentours celui-ci se rend disponible.
Nicolas

Matthieu ne connaît pas LPV : comprendre qu'il ne lit pas LPV, mais il a lu les CR de quelques LPViens. Il m'avait même demandé de reprendre certains de mes commentaires sur son site.
Par ailleurs il m'a dit qu'il envisageait de ne recevoir à terme uniquement sur RDV.
Jean-Loup

Jean-Loup Guerrin écrit: Par ailleurs il m'a dit qu'il envisageait de ne recevoir à terme uniquement sur RDV.

Je trouve ça plutôt logique pour un domaine "à taille humaine".
Je ne suis jamais passé à un domaine sans avoir pris rendez-vous avant.
Certes les plus gros mastodontes & coopératives ont probablement suffisamment de personnel pour recevoir n'importe qui n'importe quand, mais ca évite quand même les mauvaises surprises...

Ja eu Mathieu dernièrement au téléphone , charmant garçon , passionné par ce qu il fait , comme il me l as dit, le temps passé dans son jardin , pour avoir le meilleur résultat possible , ne lui permet plus aujourd hui d être partout , il veut aussi passer un peu de temps avec sa famille , je le comprends entièrement , alors l idée des rendez vous seras une bonne chose pour lui , pour gérer ces journées , en tout cas j ai beaucoup apprécié cette conversation , pour info je présente son domaine début septembre à l assoce
didier

Domaine Delaporte – Le Cul de Beaujeu 2015

Dégusté hier soir pour accompagner des œufs meurettes, faits maison. Bouteille achetée au domaine, conservée en cave électrique depuis, épaullée environs 2 heures avant de passer à table.


La robe est rouge claire
Le nez est sur les fruits rouges (fraises écrasées), fruits noirs, l’orange, le zan

La bouche est gourmande avec une trame légèrement acide. Les tanins sont entièrement fondus et le vin me fait immédiatement penser à un vin de la galaxie Reynaud : cela s’ouvre sur les oranges sanguines, les épices douces, le poivre. C’’est très bon, complexe, long en bouche et à mi-chemin entre un bourgogne 1er cru et un Rhône Sud du profil Reynaud.

L’accord fut très bon avec le plat et le vin procure beaucoup de plaisir pour un rapport Q/P remarquable.

Très bien ++
Nicolas

: Domaine Vincent Delaporte, Cul de Beaujeu 2017.

Couleur entre grenat clair et rubis foncé.

Joli nez expressif et moyennement complexe sur un panier de fruits rouges ,d'abord cerise et fraise puis plus acidulé entre la groseille et la framboise, encre de chine, ronce, touche mentholé et anisé, florale et épicé.

Bouche avec un léger perlant sur les premières gorgées de chaque verre, gagnant en force, en épaisseur et en gourmandise au fur et à mesure de son aération, toujours beaucoup de fruits rouges, finale sur une belle acidité mêlant une amertume sur la peau de raisin.

Un joli pinot mais qui ne transcende pas un joli village d'un millésime classique d'un bon domaine Bourguignon, me rappelant un peu dernièrment un Auxey-Duresses VV de chez Alain Gras (même prix).

B+/TB

Ancien nom de l'actuelle cuvée Silex

Domaine Delaporte - Vieilles Vignes sur Silex "Maxime" 2012

Nez sur les fruits jaunes bien mûrs qui lorgnent par moment sur des notes plus exotiques.
La bouche ressemble à un bel essai au rugby : grand large pour commencer puis ça enchaine très vite et avec fluidité pour finir tout droit derrière le gosier.
Gourmandise, finesse, tension avec une finale longue et vibrante sur de subtils amers salins : superbe bouteille !



Médéric

Domaine Vincent Delaporte - Sancerre - Silex rouge - 2016



Bouteille ouverte sans préparation pour montrer à de jeunes amateurs suisses que le Centre produit aussi de très beaux vins de pinot noir.

La robe est moyennement sombre, plutôt sombre pour un pinot noir, aux beaux reflets violine.
Le nez bien intense propose un fruité éclatant, dominé par la cerise mais pas unidimensionnel car des notes de fruits noirs et une touche de fumé, un de mes marqueurs du pinot noir du Centre, viennent le complexifier.
Je ne l'avais pas remarqué mais ma chère et tendre oui : un infime perlant se fait ressentir sur la langue pour la première gorgée. Qu'à cela ne tienne, on fait tourner le breuvage rapidement dans le verre quelques secondes et cela disparait ! On peut alors se concentrer sur la belle matière, pleine d'une chair fruitée mais aussi portée par un couple acidité - minéralité efficace. La finale dure et permet d'apprécier plus longtemps cette belle réussite qui n'en est qu'à l'aube de son apogée.
Très Bien + et pour moi le niveau d'un très beau Chambolle-Musigny village. Le but est atteint si j'en juge par les sourires et les commentaires de mes invités...

Un petit coup d'œil sur le moteur de recherche pour vérifier que c'est mon premier CR sur ce millésime de cette cuvée en dehors des dégustations au domaine et que je ne suis pas le seul à avoir apprécié. Je tombe alors sur le CR de Gérard58 et je constate que j'aurais pu faire un copier-coller de celui-ci !

Jean-Loup

Bouteille dégustée hier et j'ai eu une impression assez différente.

Je n'ai pas trouvé un fruit extrêmement prononcé au nez comme en bouche.

J'ai trouvé que le vin avait plutôt un côté un peu "terrien", quelque chose que j'aurai rapproché de Gevrey Chambertin.

Une bonne longueur.

Plutôt bien mais pas un coup de cœur particulier.

romu écrit: : Domaine Vincent Delaporte, Cul de Beaujeu 2017.

Couleur entre grenat clair et rubis foncé.

Joli nez expressif et moyennement complexe sur un panier de fruits rouges ,d'abord cerise et fraise puis plus acidulé entre la groseille et la framboise, encre de chine, ronce, touche mentholé et anisé, florale et épicé.

Bouche avec un léger perlant sur les premières gorgées de chaque verre, gagnant en force, en épaisseur et en gourmandise au fur et à mesure de son aération, toujours beaucoup de fruits rouges, finale sur une belle acidité mêlant une amertume sur la peau de raisin.

Un joli pinot mais qui ne transcende pas un joli village d'un millésime classique d'un bon domaine Bourguignon, me rappelant un peu dernièrment un Auxey-Duresses VV de chez Alain Gras (même prix).

B+/TB

J'ai dû par rapport à toi boire ce vin en pèriode de pleine lune, moyennement nuageuses...

Je me disais aussi...