ricou écrivait:

---

> Petite précision,
> La bouteille n'a pas été finie, ni les verres
> d'ailleurs.
> Poli, j’ai qualifié ce vin de « Pas top. Jus de
> sucre ???? ».
> D’autres appellent ça un essai ou encore un vin
> pour le fun.
> Honnêtement, je trouve que cet essai est un échec
> total et qu’il n’est pas vraiment fun.
> Sans doute parce que j’ai payé pour cette
> bouteille.
>
> Stéph

J'ai bu ce vin et je l'ai trouvé tout à fait correct (je l'ai également payé ()) ; peut-être un problème de bouteille ?

L'as tu suffisamment aéré ?

Le Vert de l'Or que tu as bu a été vinifié en moellleux ; celui que j'ai bu a été vinifié en sec (il s'agissait du 2001).

Peut-être est-ce une explication

De ma petite expérience, rien ne me laisse penser à un problème de bouteille.
Quand à l’ouverture, environ 30 minutes dans la bouteille puis une vingtaine de minutes dans le verre (le temps du dessert).

Stéph

mgtusi écrivait:

---

> Le Vert de l'Or que tu as bu a été vinifié en
> moellleux ; celui que j'ai bu a été vinifié en sec
> (il s'agissait du 2001).
>
> Peut-être est-ce une explication

Le vert de l'or bon en sec et mauvais en moelleux ?!
Effet millésime ?!
Les 2 ?!

Stéph

1999 était le premier millésime...

J'ai bu la cuvée "Vert de l'or" sur deux millésimes

le 2000, sec, bu en 2007, m'a bien plu pour un vin de 5 Euros (nez: beurré, infusion - bouche: tendre, épicé - note assez bon/bon)
le 2002, moëlleux, m'a également plu à plusieurs reprises en 2007/08 (résumé: pomme, vanille, fruité vert au nez; en bouche: moëlleux avec une fraicheur un peu verte - note entre assez bon/bon et bon); payé 9 Euros pour la bouteille de 0,5l

Donc: content de cette curiosité ampélographique d'un rapport qualité/prix convenable et d'un profil original (à l'aveugle je chercherais sans doute plus du côté de Gaillac qu'au Portugal)

Ralf

PS: par ailleurs, j'aime beaucoup le Savennières "Clos du Papillon" 2003 du domaine - au nez floral et minéral et d'une grande intensité sans chaleur en bouche (très bon)

Tu vas te faire engueuler par Laurent!((((
Amitiés Denis.
C'est tout à fait amical Laurent,bien entendu

Le nez est élégant et complexe mais la bouche ne suit pas, plus simple (sur le coing), un peu molle, un peu fluette. A regoûter.

Luc Javaux écrivait:

---

> > Auteur: Jclaude
> Date: le 17/03/2006 à 14:00
>
>
> Bonjour,
>
> Amateur de Coteaux du Layon ou quart de chaume et
> savenières :
>
> Que pensez-vous de ses prix s'il vous plaît :
>
> Coteaux du Layon
> Clos de Sainte Catherine 2004 20.1 euros par 12
> bouteilles
>
> Quart de Chaume
> Domaine des Baumard 2001 30.7 euros par 12
> bouteilles
>
> Savennières
> Trie Spéciale 2003 19.3 euros par 12 bouteilles
>
> A+
>
> P.S. : j'ai l'impression que je ne suis pas dans
> le bon forum. Enfin tant pis.
>
>
>
>
>
je connais de très bonnes adresses avec des prix largement en dessous pour des vins de garde et de qualité identique!

patrice crasnier pour le coteau du layon "la goutte d'or", le savennières et le chaume de chez tijou!! à gouter aussi l'anjou rouge fut de chêne de patrice et le sauvigon de tijou....

mon beau père qui est ligérien de plusieurs générations ne mettrait jamais les pieds chez ces viticulteurs aux prix exorbitants!

Cher pour beaumard, par contre je n'arrive pas à "comprendre" le savennieres de tijou, vraiment pas.

Le savennières Clos Saint Yves 1999 est à 11 € FRANCO de port...et c'est très bon !

Pourquoi aller chercher la cuvée la plus chère ? (trie spéciale)

Beau jaune doré.
Le premier nez est frais,sur la crème fraîche et vite sur les fruits secs la noisette et les amandes.
L' agitation amène un fond de rancio.
La bouche n'est pas très longue ni puissante mais elle est fraîche sur les fruits secs.
L'agitation déploie un peu d'amertume et d'acidité sur la fin de bouche.
Cordialement.

Extraits de CRs de la session PACA à la Villa Madie:

Sylvain:
Quart de Chaume 90, domaine des Baumard
J’aime bien le nez sur le thé vert et la fraise. La bouche est superbe, en particulier sur le fruit exotique, et garde une grande fraîcheur sur toute la longueur

Quentin:
Le nez est sur l'abricot, le thé vert, c'est intense, un poil d'alcool.
La bouche est liquoreuse, on a du thé, c'est riche, intense et bien ouvert, belle longueur épicée, c'est très jeune et j'aimerai que les sucres soient plus fondu.
Bien

Manu:
Le nez est exubérant, sur la fraise écrasée, envoutant. Dans un verre noir, je ne serai pas parti sur un blanc, mais plutôt un rouge sudiste. La bouche est grasse, équilibrée, un peu court en bouche, mais c’est une véritable gourmandise.
BIEN +

Arnaud:
Nez magnifique, sur des arômes de thé vert, assez envoutant
Bouche: plus liquoreux que les alsaciens, il se goute déjà très bien mais je pense qu'il sera encore meilleur dans quelques années, c'est pourtant d'un bel équilibre et d'une très joli longueur. Très bien -

Un vin que j'ai acheté par curiosité chez E.Reppert pour son originalité (cépage Verdelho).
La robe est assez claire, pas de surprise
Au nez, le boisé prend le dessus, c'est en bouche que les arômes de coing, de tilleul et de citron se font sentir.
L'attaque est douce, l'acidité est présente ainsi que le sucre !
Certes il est dégusté vers 15°, ce qui accentue l'effet sucre mais on plus proche d'un liquoreux que d'un moelleux (probablement 60-70 g/l SR).
La longueur est correcte.

Rien à voir avec le 99 décrit plus haut, c'est un vin intéressant pour son originalité et plaisant !
C'est tout ce qu'on lui demande !

BIEN

Gaultier, à 60/70 g de SR, t'es bien sur un moelleux à mon sens.

La frontière est ambigüe entre moelleux et liquoreux. Les Monbazillac qui sont considérés comme des liquoreux démarrent à 45g/l. Et tu as des SGN aux alentours de 70g/l.

oui mais en Loire, à 60/70 gr, tu es à mon sens en moelleux, c'est d'ailleurs parfois précisé sur les étiquettes (je pense à Vouvray) qui distingue, moelleux de liquoreux (au delà de 120/150 gr)
La notion de SGN est à mon sens déconnectée de la notion moelleux/liquoreux, donc un SGN à 70 g/l ne me choque pas, certaines VT faisant plus.

Sauf que tu as des définitions communautaires qui sont ainsi établies :

Vin sec : entre 0 et 4 g par litre
Vin demi-sec : entre 4 et 12 g par litre
Vin moelleux : entre 12 et 45 g par litre
Vin doux (ou liquoreux) : plus de 45 g par litre

C'est marrant il me semblait avoir déjà lu:

Vin sec : entre 0 et 4 g par litre
Vin demi-sec : entre 5 et 39 g par litre
Vin moelleux : entre 40 et 79 g par litre
Vin liquoreux : plus de 80 g par litre

Arnaud

C'est quoi ta définition "communautaire" Eric, directives européenne?
Je ne parlais pas législation, différentes selon les régions, les AOC et l'Europe, mais bien de pratique vigneronne. Liquoreux à 50 grammes, c'est assez drôle je trouve.

Ca a l'air justement homogénéisé au niveau européen, et les AOC ont l'air de s'être plié à cette règle. D'où les Sauternes et les Monbazillac qui démarrent à 45 g et les Vouvray moelleux qui ne franchissent pas cette barre (d'après des sites de producteurs vouvrillons).

"plus liquoreux que moelleux" était ma façon de décrire dans quelle catégorie se situe l'équilibre ! Rien de plus !
Maintenant je suis d'accord avec Eric B pour les catégories dont liquoreux > 45 g/l.
Mais c'est bien sûr subjectif, Enzo trouve qu'un liquoreux à 50g/l c'est plutôt drôle, d'autres trouveront ça intéressant.
Pour l'anecdote, j'ai ouvert il y a peu un Monbazillac du Domaine de Combet, millésime 88 et seulement 45g/l SR et 16,5° d'alcool.

Monbazillac du Domaine de Combet, millésime 88 et seulement 45g/l SR et 16,5° d'alcool.

Plutôt 16.5° potentiel (14+2.5° de sucres résiduels)

"Mais c'est bien sûr subjectif, Enzo trouve qu'un liquoreux à 50g/l c'est plutôt drôle, d'autres trouveront ça intéressant."

Je trouve ça drôle pour l'aspect littéral du terme "liquoreux", à savoir "qui est de la liqueur", or à 50 grammes on est loin de l'impression de liqueur que l'on retrouve à 150 grammes, et il y a même pas mal de moelleux à 50 grammes qui se goutent tels des petits moelleux.

Bref, tout ça pour dire qu'entre la législation et l'impression gustative, le terme "liquoreux" me semble peu approprié et défini mal l'impression que l'on peut ressentir. C'est tout.

J'avais bien compris Enzo !
Mais un vin à 50g comme à 500g/l est un liquoreux !
Et un liquoreux de 80ans qui a mangé tous ses sucres n'a pas une grosse liqueur non plus !
Ca n'est qu'une histoire de perception, effectivement, mais pour ma part ce vin (puisque c'est de lui qu'il est question) joue sur un équilibre de liquoreux malgré son faible taux de sucres, et je n'ai pas le sentiment que ce soit choquant !

Edit; acidité basse, sucres bas, alcool faible mais équilibré !

"mais pour ma part ce vin (puisque c'est de lui qu'il est question) joue sur un équilibre de liquoreux malgré son faible taux de sucres, et je n'ai pas le sentiment que ce soit choquant ! "

Choquant ça ne l'est pas, c'est juste qu'exprimé ainsi, ça n'apporte pas grand chose à celui qui ne l'a pas bu puisque tu l'écris toi même un liquoreux se situe légalement entre 50 et 500 grammes. Parler alors d'équilibre liquoreux me semble assez flou.

Si j'ai précisé, ce n'est pas anodin.
Moi qui ait beaucoup de mal avec l'équilibre des demi-sec et moelleux, c'est vraiment pas mon truc.
Sachant, qu'en plus, le vin est dégusté à 15°, c'est ce "côté liquoreux" que j'ai notamment apprécié !
Je comprend parfaitement qu'on puisse avoir du mal à admettre qu'à 60-70g, je le situe comme un liquoreux (50g, je te l'accorde, c'est limite !).
De même que je comprend qu'un Eszencia à 600g/l est qualifié par certains de "sirop" plutôt que de vin.
Ce n'est pas le seul vin que je classe dans la catégorie, par ailleurs.
Je pense au muscat "tradition" de Gentile qui fait moins de 70g parfois, des vieux Cerons ou Cadillac qui font 60 ou 70g également...

Et pour répondre à Eric.
Le taux affiché sur l'étiquette était de 16,5°.
Le producteur actuel pense que c'était effectivement le degré potentiel mais j'ai des doutes, d'autant que l'alcool était bien présent !

Je crois que je vais essayer les macarons champignons curry et ganache dinde, ça doit être terrible !

Cuvée dont le nom indique le cépage utilisé et dont on a parlé déjà sur LPV ces derniers temps.
lapassionduvin.com/p...
La robe est or vert, très pâle. Le nez est essentiellement minéral, curieusement crayeux (le sous sol ici est plutôt schisteux). La bouche se montre très très intéressante, et finalement assez typée Savennières avec cette minéralité bien présente et cette amertume en finale. Amertume nullement néfaste à la qualité de ce vin, au contraire.
C'est un vin très différent de la cuvée du domaine du Closel, une cuvée tendue, vive sans que je ne sache laquelle je préfère. Disons que celle de Closel me semble plus exotique. lapassionduvin.com/p...

Juste une remarque : sur les deux cuvées de ce cépage goûtées, c'est sur celle du vigneron dont on dit qu'il fait des vins standardisés que j'ai trouvé le plus de terroir, ou en tout cas le plus d'"esprit" Savennières.
C'est un point de réflexion qui m'anime depuis que j'ai goûté ces vins.
Quand je parle de la difficulté de l'indépendance du jugement, j'en vois ici un bel exemple : " Baumard avec ces piquets en béton, il fait des vins commerciaux". (comme si du reste, cela pouvait avoir un lien ! amalgames quand tu nous tiens !). Il est clair que si on part de ce postulat, les vins de ce producteur que l'on va goûter vont être entachés de cette étiquette ; difficile dès lors de boire un des vins de ce domaine sans avoir ce poncif à l'esprit. Hier en parcourant le livre "les chemins du vin", c'est ce que j'ai trouvé, comme une accumulation de plus sur cet autel de la réputation. Je ne sais pas si les vins ont été dégustés à l'aveugle ou si ils l'ont été, si les commentaires ont été rédigés une fois les étiquettes dévoilées (parce que cela aussi a son importance).
Attention donc, au délit de sale gueule : c'est un bon résumé.
En tout cas, il est clair que sur moi, cela provoque l'effet inverse : sans doute le réflexe de défendre la veuve et l'orphelin, encore que ce domaine ne semble pas en avoir besoin.
Bonne journée.