Ben, c'est pour cela. Je voyais cela plus subtil comme un Montlouis par exemple!

A revoir sur le 89 restant et le 07.

Cordialement,

Première expérience sur cette AOC ?

Comme beaucoup d'appellations ligériennes, la concentration a augmenté ces dernières années.
Il suffit de comparer un Bonnezeaux ou un Côteaux-du-Layon des années 70 avec un des années 2000, on est passé du moelleux au franchement liquoreux.
Quarts-de-Chaume a toujours été l'AOC où les concentrations les plus fortes sont recherchées (hors SGN ou cuvées spéciales, bien entendu).

Gaultier,

J'en ai bu mais il y a très longtemps comme les coteaux du layon quand j'étais étudiant pour finir des petites soirées restreintes. Je n'avais pas ce type de souvenir aussi botrytisé!

A suivre sur l'autres bouteilles!!!

Meilleurs voeux!

Cordialement,

Alors qu'à Montlouis ou Vouvray, le botrytis est exceptionnnel, en Quarts-de-Chaume il est fréquent.
Mais il n'est pas toujours aussi présent qu'il ne l'est sur ton 89, mais c'était un millésime propice

Gaultier,

Merci pour ces infos. Il faut peut être que je regarde les millesimes moins chaud pour avoir plus de légèreté en Chaume.

Cordialement

Il faut peut être que je regarde les millesimes moins chaud pour avoir plus de légèreté en Chaume.

Ce n'est pas une question de chaleur mais de conditions climatiques favorables pour le botrytis.
Pour 2009, c'était à la fois chaud et favorable au botrytis.

Mais par exemple 2007 n'est pas une année chaude ni en Anjou ni en Sauternais et cela a donné dans les deux cas des des liquoreux très botrytisés.

Jean-Loup

Jean Loup,

Je voulais dire qu'il me fallait regarder les conditions climatiques plus précisément sur cette zone. En effet, ce n'est pas uniquement la chaleur qui incombe le botrytis mais des conditions particulières (T' nuit - jour / humidité / ensoleillement / etc...)

Désolé pour ce raccourcis et abus de langage!

Cordialement

[size=small]PS : j'écris souvent en BB et donc j'essaie de simplifier mon écriture! Désolé![/size]

Pas de problème, Sylvain, c'était juste pour apporter quelques précisions, mais visiblement tu n'en avais pas besoin ...
Peut-être utile pour d'autres ?

Jean-Loup

En tout cas, initialement, je ne savais pas que le Quart de Chaume rentrait dans les liquoreux. Je croyais que c'était encore dans les moelleux.

Cordialement,

Sylvain

tout dépends où l'on place la limite en terme de SR mais dans une grande année comme 89, il y a au moins 200 grammes je pense, donc liquoreux. Q de Chaume c'est l'appellation de France aux plus bas rendements imposés je crois, ça concentre donc...

Enzo,
L'AOC fait dans les 30 ha pour une production de 690 hl, je crois!

Cordialement

soit 23 hl/ha, le décret fixant 25hl/ha comme rendement maximum.

Liquoreux,moelleux,......ces appellations/nominations sont elles réglementées en fonction du taux de SR?
J'ai même des Vouvray 90 qui portent la mention Grains Nobles.Mention retirée sur les millésimes suivant car réservée à l'Alsace.Je parle uniquement de la Loire parce que si on y rajoute les autres régions......
Est ce que le taux de SR autorisé est variable suivant les millésimes,parce que j'ai bu du Bellerive 93 (pas un milllésime de référence en liquoreux) que j'aurais plutôt placé en demi sec.
Je n'ai pas encore ouvert les 89/90/95/96/97 et Quintessence de Bellerive.

soit 23 hl/ha, le décret fixant 25hl/ha comme rendement maximum.

Comme à Sauternes si je ne m'abuse.

Luc

Luc,

Grosso modo, idem pour le sauternes (22.3)
Superficie en sauternes : 1623 ha
Production : 36200 hl

Cordialement

soit 23 hl/ha, le décret fixant 25hl/ha comme rendement maximum.
Comme à Sauternes si je ne m'abuse.

désormais oui car le décret de 2009 a visiblement augmenté ce rendement maximum qui était de 22hl/ha il me semble sur l'ancien décret de 47 je crois.

Bonjour Didier,

Non, rien ne définit le taux de SR, uniquement un degré potentiel minimum fixe.
Je crois que Bellerive ne chaptalise pas, donc pas étonnant qu'en 93 la concentration soit légère.
Que le vin soit moelleux, ça ne m'étonne pas sur ce millésime, mais pour qu'il semble demi-sec, je parierais sur une évolution prématurée.
.
Surtout que le degré potentiel minimum du mout est élevé à QDC.

Je crois que Bellerive ne chaptalise pas, donc pas étonnant qu'en 93 la concentration soit légère.

s'il veut etre en AOC, il vaut mieux puisque le décret indique que:
e) Pratiques œnologiques et traitements physiques.
Le recours à l'enrichissement est interdit et notamment toute concentration.

Ce 93 bu en 2009 ne m'a pas semblé évolué au sens aromatique du terme (noix,vieille cire,vernis,pomme blette...).Il me semblait peu sucré naturellement.
Pendant qu'on est sur le sujet,quelles différences hors origine géographique d'un point de vue réglementaire sur le degré,le taux de SR ou d'autres aspects entre un Layon,un Layon Villages (Beaulieu,Saint Lambert ou autres) ,un Chaume,un Quart de Chaume).J'étendrais même à Bonnezeaux.
J'ai un échantillonnage de ces appellations sur quelques millésimes depuis 85 et je n'ai jamais réussi à déterminer une classification quelconque.

Je l'ignorais, merci Enzo

Information intéressante.

En réponse à Didierv, je vais essayer de faire le tri ( plusieurs tries plutôt) entre les appellations qu'il mentionne.

Donc au début il y a les Coteaux du Layon qui doivent avoir une richesse minimale en sucre de 204 grammes par litre, avoir un titre alcoométrique volumique acquis après fermentation d'au moins 11° et au moins 17 grammes de sucres résiduels. Le rendement est limité à 35 hl/ha. Je passe sur les façons culturales ( la taille notamment et la densité de plantation d'au moins 4000 pieds/ha). Ensuite il y a les 6 communes ( Rochefort sur Loire, St Aubin de Luigné, St Rambert du Lattay, Beaulieu sur Layon, Rablay sur Layon et Faye d'Anjou, et le lieu dit Chaume pour lesquels les valeurs ci-dessus passent respectivement à 221 grammes, 12° et 34 grammes. Les 6 communes ont un rendement autorisé de 30hl/ha et le lieu dit de 25 hl/ha. Enfin les 2 crus, Bonnezeaux et Quarts de Chaume sont aussi à 221 grammes, 12° et 34 grammes, avec un rendement de 25hl/ha. Enfin, depuis 2002, les 6 villages ont droit à la mention Sélections de grains nobles lorsque la richesse minimale atteint et dépasse 234 grammes par litre. Dans ce cas , la commercialisation ne peut intervenir dans les 18 mois qui suivent la récolte.
Je ne sais pas si cela est tout à fait à jour, car cela à tendance à évoluer sans cesse, mais c'est fou ce que l'INAO aime compliquer les choses... quand on pense que certaine appellations sont délimitées au sein du parcellaire cadastral d'une commune...

Bonne année vineuse à tous et pardon pour le pavé un peu indigeste...

JC M

Super!

pardon pour le pavé un peu indigeste...

et surtout très sucré !

Bravo JCM pour cette synthèse.

Jean-Loup

Merci JCM,pour ces infos fort intéressantes.
Mon Bellerive 93 devait bien être au plancher en terme de SR et paraitre comme un demi sec.
De plus au bout de 16 ans il avait commencé à manger son sucre (j'aime bien cette expression) et n'avait rien d'un moelleux et encore moins d'un liquoreux.
Avez vous les mêmes infos au sujet des Vouvray,Montlouis et autres vins d'Amboise,?
Existe t'il une classification en fonction du taux de SR?
En goutant certains vins,j'ai l'impression qu'un sec d'un millésime riche parait plus sucré qu'un demi sec d'un millésime réputé plus petit ou moins riche et idem entre demi sec et moelleux.

Bu un 2007 Quart de Chaume. Mon meilleur souvenir de liquoreux avec un Rieussec 1980, un Tokay de 1993 (celui d'Axa Millésimes, me souviens plus du nom) et un Egon Muller.
Et, oui, j'ai déjà bu du Yquem, du Suduirant, du Guiraud, du Zind-Humbrecht SGN etc.
Donc je recommande hautement, d'autant plus qu'à ce prix vous ne prenez pas un risque insensé.

Domaine des Baumard, Savennières, Clos St-Yves 2006

Bue en demi-bouteille au restaurant Les Tablettes dans le 16e

Robe : couleur citron, d'intensité moyenne
Nez : intensité moyenne +, on est sur les agrumes (citron notamment) mais déjà une belle présence de miel et une touche de fumée
Bouche : belle acidité, beau gras, toujours sur le citron, le miel et la fumée, belle longueur, bel équilibre
Beaucoup de plaisir pris, beau vin

Bien +

Petit passage au domaine à Rochefort ce we avec une petite déception à la clé, tant pour les conditions de dégustation (beaucoup de groupe et pas de contact avec le vigneron) que pour le niveau global des vins (notamment savennieres)

Tous les savennières et les crémants dégustés sont marqués par un côté amande (amer) prononcé que je trouve désagréable. Très loin des Savennières de chez Laroche, Epiré, Bellevue de mon point de vue.
On passe sur les quarts de Chaume (de 42 à 52€ la bouteille quand même).
2007 - Riche, opulent, belle longueur. Des notes de coing, de raisin de corinthe, de papaye confite. Très bon
2008 - Plus court que le 2007 et moins sur la liqueur. J'aime moins
2009 - Très belle matière. Un peu dissocié à ce stade mais avec un très gros potentiel. Arômes de Botrytis. Pas sur qu'il y en avait dans les 2007 et 2008. J'en ai pris 3 bouteilles.

Autre surprise: Le domaine Baumard n'utilise plus de bouchon depuis 2003. D'après eux le vin vieillit plus lentement. A voir dans quelques années. Je ne sais pas pourquoi mais je reste sceptique sur l'utilisation des capsules à vis.

Découverte du domaine ce week-end à l'occasion d'une dégustation.
Terroir de schiste - dégusté le clos St Yves et le clos Papillon, ce dernier étant mieux exposé.
Les savennières sont marqués par du grillé, de l'amande et du gras en bouche.
Bu Clos Sy Yves 2009 et 1987 - ce dernier était à boire, mais se dégustait encre bien.
J'ai été plus séduit par le Clos des Papillons 2007, plus complexe et plus riche.

La cabernet d'Anjou 1/2 sec est un vin sans prétention de copain à boire dans l'après-midi et est très sympa.

Le quart de chaume 2007 est très riche, très opulent, sur la mangue.
La quart de chaume 73 a mangé une partie de son sucre, et possède un côte un peu mentholé un peu déroutant. Un vin qui passe encore bien, mais qu'il faut boire (ou fallait boire ?).

Belle découverte que ce domaine.

Mêmes impressions. Il y avait en plus le trie spécial de 2003, très opulent, très "tout", bref, trop pour moi... Un vin sec dont on sent comme du sucre résiduel .

Mon préféré de la journée étant le Quart de Chaumes 2007 (sceptique aussi sur le bouchon à vis, mais il parait qu'ils ont une expérience depuis 1993...). Le 73 me semble sur le déclin, mais on peut aimer.

Pour les secs, J'ai moi aussi apprécié le Clos des papillons 2007 mais le Clos St Yves 87 me semble à point pour les crustacés (après, ça dépend si l'on veut attendre). Maintenant, le clos des papillons est plus riche...

Pour le bouchon à vis, ce n'est pas plutôt depuis 2003.

Cordialement,