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Vignobles de la Coulée de Serrant

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Réponse de charlesv sur le sujet Re: Coulée de Serrant

Qu'as-tu pensé toi de ce Clos de la Bergerie 2005 au domaine ?
J'ai déjà répondu un peu plus haut. Ai-je vraiment besoin de te paraphraser ?

Comment t'as paru Nicolas Joly ?
J'ai dû me contenter du paysage, des vins. Cela m'allait d'ailleurs parfaitement bien. ;)

" Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour une entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. " Jorge Luis Borges
24 Jan 2007 17:34 #151

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Coulée de Serrant

C'est moche d'avoir à se point ignorer le bonhomme ...:)
24 Jan 2007 18:36 #152

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Coulée de Serrant

Charles,

Plus sérieusement, je découvre que comme il existe une "sélection de tries du grand clos" en 1999, il existe une cuvée "les vieux clos" en 2005.

Quid ?!
24 Jan 2007 18:40 #153

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Coulée de Serrant Clos de la Bergerie 1993

Nicolas Joly – Savennières Roche aux moines “Clos de la Bergerie” 1993
PC14 - PP14,5 – DS14 - LG15 – HL13 - VM14,5. Mai 2003 - cr par Pierre Citerne

Vieil or avec de nets reflets rosés. Expression aromatique franche et puissante, originale surtout : pamplemousse frais, puis fruit de la passion, gingembre, puis des notes plus oxydées de raisin sec et de pomme cuite. La bouche n’est pas à la hauteur du nez, sèche, vive, nette aromatiquement, mais très abrupte en finale.
29 Jan 2007 10:54 #154

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Réponse de LaurentM sur le sujet Re: Coulée de Serrant

et alors, c'était bien?;)

laurent

Laurent - Caviste
Mes blogs Vinature et
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18 Fév 2007 10:07 #155

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Réponse de gobt sur le sujet Re: Coulée de Serrant

Bof 4/10 . Attends les notes de Luc, tu comprendras.

Thierry (Bruxelles)
18 Fév 2007 10:10 #156

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Réponse de Anthony sur le sujet Re: Coulée de Serrant

Je crois qu'on a deja compris (:P)

Anthony
18 Fév 2007 10:30 #157

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Coulée de Serrant

Une dégustation qui a totalement répondu à mes attentes...:D

Luc
18 Fév 2007 11:25 #158

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Réponse de LaurentM sur le sujet Re: Coulée de Serrant

pour patienter et alimenter le débat

ou ceci

bon maintenant, c'est carnaval...

laurent

Laurent - Caviste
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BrutdeCrayon
18 Fév 2007 12:40 #159

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Réponse de Vitibruno sur le sujet Re: Coulée de Serrant

Les probléme d'oxydation et de vins qu'il faut garder 10/15ans vien du faites que le domaine ne sait pas gérer le SO2 lors de la vinif ( anxiété chronique )donc les vins sont soit surdosé et ne se libére jamais de ce "sarcofage de SO2" ou comme les 95 ou tout comme Dagueneau ils avaient u la main légére et voila le résultat des vins vrillé par l'oxydation
18 Fév 2007 15:09 #160

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Coulée de Serrant

Je me permettrai juste un commentaire : quelle régularité dans l'irrégularité !B)-
Merci M. Joly de nous permettre d'épargner pour acquérir du vin !
Je ne manquerai pas, le temps venu, de corroborer ce que Thierry et Luc ont déjà avancé !
Mais à tout Seigneur, ... après vous mon Cher ! ;)

Olivier
18 Fév 2007 18:24 #161

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Réponse de marc de wolf sur le sujet CR: Verticale Coulée de Serrant

CR: Verticale Coulée de Serrant

Dégustation organisé samedi par Luc Javaux. Les vins étaient carafés la veille, pas à l'aveugle et servis par session de 2 vins. Verre: Spiegelau.

Coulée de Serrant 2002
Nez: Assez muet.
Bouche: Des belles acidités dans un beau volume avec un peu de gaz. Sur le safran et du médicinal (teinture iodé). Légèrement sur le caramel avec une petite amertume en finale. Encore dans un stade encore fermé et peu de longueur.
Bon vin.

Coulée de Serrant 2001
Nez: Assez muet.
Bouche: très très violent sur le cardamome, l'iodé, la térébenthine et la résine. Très particulier. Un vin à détester ou à adorer.

Coulée de Serrant 2000
Nez: Léger volatil, flatteur sur les agrumes.
Bouche: Volume profond sur le caramel en finale. Une pointe d'alcool dérangeant.
Bon vin.

Coulée de Serrant 1999
Nez: Assez fermé.
Bouche: Des très belles acidités bien marquées et très linéaires. Bonne balance avec une amertume en rétro.
Bon vin.

Coulée de Serrant 1998
Bouchon.

Coulée de Serrant 1997
Nez: Non noté.
Bouche: Bien oxydé mais long et gras. On perçoit l'alcool en finale.
Excellent vin, si l'oxydatif serait voulu.

Coulée de Serrant 1996
Nez: Sur la réduction. Du pain grillé et du fumé. Donne l'impression d'être encore très jeune.
Bouche: Le vin se montre dans un très beau volume, gras et fin.
Assez bon vin.

Coulée de Serrant 1995
Nez: Pas noté.
Bouche: Des acidités très hautes mais ils restent balancé. Dommage, que c'est oxydé.
Pas bon du tout.

Coulée de Serrant 1994
Nez: Sur les agrumes.
Bouche: Assez léger avec un alcool élevé et acidités beaucoup trop hautes. Il me semble que le vin n'est pas en balance.
Bon vin.

Coulée de Serrant 1990
Nez: Animal et réduction.
Bouche: Bizarre sur le fromage mais le vin a un bon volume. Il me semble qu'il y a un problème dans les acidités. Volatiles?
Pas bon du tout.

Coulée de Serrant 1988
Nez: Muet.
Bouche: le vin est maigre et très/trop léger avec des acidités hautes.
Vin Bof.

Coulée de Serrant 1985
Nez: Assez fermé. Peut être trop de souffre.
B: Pas net. Par le souffre? Problème de bouchon?
Pas bon du tout.

Coulée de Serrant 1983
Nez: Muet.
Bouche: Bien droit dans l'attaque en bouche mais des acides trop élevés.
Pas bon du tout.

Coulée de Serrant 1974
Nez: Muet.
Bouche: C'est oxydé avec acidités tranchantes. Le vin est maigre, oxydé et mort.
Pas bon du tout.

Coulée de Serrant 1995 moelleux
Nez: Une pointe de volatil agréable et sur les agrumes.
Bouche: Il y a une bonne balance entre le sucre et l'acidité.
Bon vin.

Conclussions:
D'abord il n'y a pas eu beaucoup de plaisir en goûtant les vins. J'adore les vins oxydatifs mais à condition que le vigneron ait voulu faire ainsi. Dommage qu'il y a eu 3 vins sur 15 (20%) oxydés.
Puis beaucoup de vins sont en déséquilibre soit par une acidité élevée ou par un souffre excessif. Bref, aucun vin n'était au niveau de sa réputation. J'ai trouvé ni grand terroir, ni grande expression, ni grand vin, ni grand vigneron. Plutôt déception générale. J'aurais voulu l'inverse.

cordialement,
Marc
19 Fév 2007 16:13 #162

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Réponse de Guest sur le sujet Coulée de Serrant moelleux 1995

Voilà une dégustation pointue aux commentaires bien laconiques ...

Club toulousain In Vino Veritas
Les liquoreux de Loire - 10/08/2001
Horizontale du millésime 1995


...

CLOS DE LA COULEE DE SERRANT "Moelleux" 1995 :
PP : 15,5 - DS : 15,5/16 - PC : 15,5 - LG : 15+? - Prix : 200 F

• Robe brillante, intensité colorante moyenne.
• Nez exprimant des notes de pomme cuite, de miel, de safran, de prune (reine-claude). Pas de minéralité notable.
• Bouche peu sucrée (10 grammes ?), dotée d'une acidité prononcée. Les notes du nez sont complétées par des notes de citron et de raisin sec pouvant rappeler les vins de madère. La finesse et la longueur (une dizaine de secondes) sont au rendez-vous, mais la présence alcoolique (renforcée au réchauffement du vin dans le verre) est déroutante.
• Un vin rare (la vinification en moelleux ne s'effectue que dans les millésimes propices), aromatiquement atypique, encore trop jeune, qui mérite un très long carafage préalable.

Bon vin, en effet ... et original (et rare)
19 Fév 2007 16:27 #163

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet CR: Verticale de Coulée de Serrant : de 1974 à 2002

CR: A mon tour, je dépose mes CR ...
Dégustation Clos de la Coulée de Serrant
Contexte : comme stipulé sur la contre-étiquette, les vins sont carafés 24h00, à température de cave, soit 12°C en l'occurrence.
Les vins sont servis par série de 2.

2002 ****

La robe accuse une évolution sur des teintes jaune or.
Le nez déploie une série épicée et sur le pain d'épice.
En bouche, le vin propose une belle entrée. Il est très équilibré.
L'ensemble est long, s'achevant sur de beaux amers évoquant l'écorce d'orange.

2001 (*)

La teinte est nettement plus évoluée que sur le 2002. Elle commence à ambrer.
Le nez est dominé par une note iodée qui masque toute nuance. Vient même s'ajouter une touche de vernis.
Face à ce nez peu engageant, la bouche ne sera malheureusement pas en reste.
Elle est complètement dissociée, sans aucune persistance et marquée par une amertume repoussante.
Premier désenchantement d'une (trop) longue série de déception à venir.

2000 ****(*)

La robe est identique au 2002.
Le nez évoque une palette sur les fruits blancs mûrs (poire, mirabelle) et s'avère plutôt fin et élégant.
La bouche est longue, très équilibrée, s'achevant par une finale minérale aux connotations fruitées rappelant, pour ma part, la mirabelle.

1999 *(*)

La robe est très évoluée.
Le nez évoque le caramel et une note de volatile se développe.
Si l'entame de la bouche est correcte, le corps s'évanouit, laissant place à une forte tension.
La longueur est correcte, sans plus.

1998 (-)

Le vin est bouchonné.

Reproposé à l'aveugle par Luc (bonjour le piège !!) un peu plus tard dans la journée après la fin de la série de la Coulée de Serrant,
je note l'échantillon ****
La robe est conforme à son âge, sur des teintes jaune clair.
Le nez évoque la pierre (minéral) et l'orange.
L'entrée est belle, le corps est droit, accompagné par une belle acidité et une belle longueur achève l'ensemble.
A la découverte de la bouteille, j'ai noté : irrégularité, vous avez dit irrégularité ? …

1997 (-)

Le vin est oxydé.
Certains d'entre nous tentent de sauver la mise par une dégustation.
Non, décidemment, ce n'est pas mon truc.

1996 ***

La robe est jaune or.
Le nez est très grillé et évoque le pain grillé.
La bouche ne souffre pas de défaut majeur. Elle est équilibrée, de belle longueur mais le corps apparaît très carré.

1995 (-)

La robe est ambrée, tiens il y avait longtemps …
Le nez évoque un sirop de fruits cuits.
La bouche se décharne dans des arômes de marmelade d'orange.
Bof …

1994 **

La robe est or clair.
Le nez est insistant et élégant sur de beaux arômes fruités.
Hélas, la bouche manque de ressort et de fraîcheur et la longueur est totalement insuffisante.
Elle n'a pas tenu les promesses du nez. Mais faut-il s'en étonner ?

1990 *

La robe est plus claire que le '94.
Le vin est (trop) court et laisse en bouche une impression métallique désagréable.
Décidemment …

1988 (*)

La robe est claire, bien plus jeune que tous les vins de la série qui l'ont précédé.
Le nez est muet.
C'est en bouche que nous sommes définitivement fixés sur son sort : une acidité à vous décharner les gencives.
Heureusement, le vin est court et le supplice ne dure guère.

1985 (*)

La robe est claire avec des reflets verts.
Le nez est semblable au précédent, c'est-à-dire complètement inexpressif.
La bouche est littéralement anéantie par le soufre et une déviance liégeuse.

1983 (*)

La robe est semblable à celle du '85.
Et je peux épargner mon clavier pour décrire la bouche : massacre … au soufre.
Comme l'a très justement souligné DidierD : dans vingt ans, il sera encore débout mais … tel quel !

1974 (-)

Tant au nez, qu'à la robe, ce vin m'évoque le thé.
En bouche, c'est l'oxydation. Il y avait longtemps aussi …

1995 Moelleux **

La robe est soutenue mais étrangement moins évoluée que sa version en sec.
Le nez évoque une palette de fruits mûrs et dénote une certaine élégance.
La bouche est équilibrée, de longueur correcte, sans plus, sur des notes de pâtes de fruit.
Une amertume clôture la dégustation d'un échantillon qui évoque plus un vin demi sec, voir un sec.
Comme le dit Laurent (lab) : ite missa est !
J'ajouterais en ce qui me concerne : le supplice s'achève.
Conclusions

Voilà une dégustation édifiante.
Elle a pourtant été préparée de main de maître par Luc : carafage suffisant (24h00), à température appropriée (12°C), servis dans une pièce tempérée permettant au vin de monter à la température requise, selon le domaine, de 12 à 15°C pour être apprécier au mieux.
Le 1998 illustre déjà à lui seul ce que nous avions eu l'occasion de lire par ailleurs et, pour certains, de constater : l'extrême variabilité d'une bouteille à l'autre.
Sur les 16 vins dégustés, seuls 2 (2002 et 2000) méritent l'intérêt d'un dégustateur digne de ce nom et 2 autres (1996 et 1994) passent le cap.
Les 12 autres vins restant sont indignes d'un crû historiquement annoncé comme l'un des 5 meilleurs vins blancs secs de France.
Outre un échantillon clairement bouchonné (1998) et un autre douteux (1985), le vin est soit oxydé, soit massacré par le soufre qui permet d'affronter les années mais ne masque pas ce qui est probablement une vendange pas mûre.
Mais, même quand les échantillons se révèlent potables, ce vin ne dégage aucune personnalité, ne procure aucun plaisir, aucune extase.
A l'aveugle, si on m'avait demandé d'identifier ce vin, j'aurais sans doute avancé : bon petit Chenin, au rapport Q/P correct ... pour les échantillons en état d'être dégusté, cela va de soi ! :o

Cet échantillon de flacons est assez représentatif de la production du domaine.
Il me permet personnellement de synthétiser : je ne joue pas à la roulette russe !
Alors, lorsque les journalistes, guides et autres gourous de tous poils portent la Coulée de Serrant aux nues, je comprends mal.
Ou plutôt, j'ose comprendre qu'ils doivent probablement déguster d'autres flacons (made for the Press ?) et que le consommateur lamdba peut, lui, débourser 40 € au minimum, mais (beaucoup) plus si affinités pour jouer à la loterie.

Très peu pour moi en tous cas. :X

Olivier
19 Fév 2007 17:58 #164

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Réponse de RaymondM sur le sujet Re: Coulée de Serrant moelleux 1995

La ou je suis sidéré c'est pour le 1983 dont j'ai déjà bu 9bts sur 20 ans et pas une ne correspond à un tel désastre au contraire! Il m'en reste 3 !
19 Fév 2007 20:00 #165

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Coulée de Serrant moelleux 1995

Raymond,

Je l'espère pour toi qu'elles ne ressemblent pas à ça ! ;)

Olivier
19 Fév 2007 20:28 #166

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Réponse de marc de wolf sur le sujet Re: Coulée de Serrant moelleux 1995

Raymond,

Je suis certain qu'on va encore discuter pleinement. Avec des pro et con. Avec des believers et non-believers. Reste cette verticale qui n'a pas montré la splendeur de ce cru autant loué. Je voudrais avoir tort mais la réalité de ce week-end était difficile et pénible.

Il ne faut pas oublier que les journalistes goûtent souvent les vins dans un stade jeune. Soit en cuve/fut. Soit juste après la mise. Après plus ou presque jamais. Dont sans doute leurs appréciations loueuses.

Je ne crois pas qu'il y a des bouteilles spéciales pour certains clients, cavistes ou journalistes. S'il y a des bonnes et des mauvaises, c'est du au vigneron qui n'est pas minutieux. Et ça c'est révélateur et déconcernant.

Luc,
Just for the record. Est-ce que tu peux mettre en ligne l'origine de tes bouteilles (caviste/échange/ebay/ideal)?

cordialement,
Marc
19 Fév 2007 20:36 #167

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Coulée de Serrant moelleux 1995

Mon CR arrivera un peu plus tard, mais la plupart des bouteilles proviennent de la cave privée d'un caviste, deux de ma cave (elles y sont depuis environ 8 ans) et une ou deux d'ebay, dont ce 1983 dont le niveau était assez bas.

Luc
19 Fév 2007 20:38 #168

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Réponse de RaymondM sur le sujet Re: Coulée de Serrant moelleux 1995

Mes bts 1983 viennent de mon seul et unique achat à la propriété lors de la sortie du vin !
19 Fév 2007 20:41 #169

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet CR: Verticale de Coulée de Serrant : de 1974 à 2002

Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que je ne porte pas particulièrement dans mon coeur les vins de ce domaine suite à quelques expériences de dégustation plutôt décevantes (1995, 1996 à plusieurs reprises, 2002 récemment, entre autres). J’avais cependant gardé de bons souvenirs d’un excellent 1998 bu chez Thierry Debaisieux et d’un 1995 moelleux de très bon niveau.
Je constate également que La Coulée de Serrant est toujours remarquablement notée dans les guides, en particulier dans celui qui fait référence en France, à savoir le guide vert, où il est le seul domaine d’Anjou-Saumur à obtenir la notre maximale de trois étoiles, se classant ainsi parmi les 43 domaines français qui ont droit à cette distinction suprême. Dans le dernier livre de Bettane & Desseauve, consacré aux plus grands vins du monde, il est là encore bien présent, sans qu’aucun doute ne soit émis sur sa régularité. Curnonsky déjà citait le vignoble comme un des cinq plus grands à produire du vin blanc en France. Nicolas Joly, propriétaire actuel des lieux, est de plus le chantre de la biodynamie, méthode culturale dont je ne cesse de lire un peu partout qu’elle est la plus à même de donner naissance à de grands vins, vivants, vibrants, telluriques, minéraux,...
Je voulais donc en avoir le coeur net et comme j’ai eu l’occasion de me procurer récemment une petite douzaine de millésimes chez un caviste, complétés par l’un ou l’autre achat aux enchères, je me suis dit qu’il était temps d’avoir un avis plus personnel, plus objectif et plus documenté sur la question.
Afin de respecter les consignes données par le domaine sur la contre étiquette, tous les vins ont été carafés la veille et maintenus à une température de 12 °. Ils sont servis deux par deux, par ordre inverse des millésimes, à quelques amis venus me prêter main forte pour l’occasion et que je remercie au passage. Vous lirez dans mes commentaires quelques mots sur la manière dont se présentaient les niveaux et les bouchons à l’ouverture, ainsi qu’une vague idée de la robe (observée dans la carafe, sous le faible éclairage de la cave) et du nez rapidement analysé en humant le contenu de la carafe. L’analyse plus détaillée concerne le vin tel qu’il a été bu après 24 heures d’aération. Quelques rares bouteilles ont encore été regoûtées le lendemain, je le signalerai également. Bonne lecture !

CR:

Coulée de Serrant 2002 - ****
A l’ouverture, la veille, le niveau est parfait, le bouchon ne présente pas de défaut visible et est imbibé de vin sur le 1/3 de sa hauteur. La robe est dorée, le nez est exotique, avec peut-être un petit côté encaustique.
Le jour J, la robe n’a pas bougé, le nez est marqué par les épices, évoquant le pain d’épices, avec une minéralité sur la pierre à fusil, et un fruité exotique, plutôt à l’arrière-plan. En bouche, la fraîcheur est très belle, il y a de l’ampleur, un équilibre sans reproche et une très belle longueur sur d’agréables amers d’écorces d’agrumes. Une très belle bouteille, bien meilleure que celle dégustée avec le CDR Belgique il y a quelques mois.
Regoûté le lendemain, le vin ne présentait pas d’évolution notable.

Coulée de Serrant 2001 - *(*)
A l’ouverture, le niveau est normal, le bouchon, imbibé sur plus du tiers, ne présente pas de défaut visible. La robe est d’un or assez prononcé, le nez, exotique, me semble marqué par une odeur de vernis.
Après 24 heures d’aération, la robe se pare d’un or intense avec des reflets ambrés. Le nez se montre très iodé, « chimique », encaustique, vraiment pas des plus agréables… La bouche n’est pas en reste, avec une attaque très acide, un manque cruel d’ampleur, pour un vin déséquilibré, court, marqué par une forte amertume finale.

Coulée de Serrant 2000 - ****(*)
A l’ouverture, le niveau est normal, le bouchon, sans défaut visible est imbibé aux ¾ de sa longueur. La robe est d’un or intense, le nez sur les agrumes et la pêche.
24 heures plus tard, si la robe n’a pas changé, le nez s’est complexifié, maintenant très agréable, légèrement terpénique, minéral, fumé, réglissé, avec un fruité sur l’ananas et la poire. En bouche, l’équilibre est très beau sur la tension et l’amertume des agrumes, le corps est plein, la longueur inspire le respect. Très belle bouteille, la meilleure de la série à mon goût, toujours aussi belle le lendemain sur des notes terpéniques et d’écorce d’orange amère.

Coulée de Serrant 1999 - **
Le niveau est très légèrement bas, le bouchon est imbibé aux 2/3. La robe est d’un or intense, le nez agréable, exotique.
Le lendemain, la robe n’a pas changé, alors que le nez se montre peu expressif, avec une note acétique, de vernis, légèrement iodé, évoquant la pourriture grise. En bouche, l’acidité est en avant, le vin manque d’ampleur et présente lui aussi une amertume finale trop prononcée.

Coulée de Serrant 1998
A l’ouverture, le niveau est normal, le bouchon en imbibé sur plus de 80 % de sa longueur. La robe est dorée, le nez marqué par les agrumes et la minéralité.
Le lendemain, bouchonné…
Une autre bouteille, offerte par Thierry Debaisieux qui s’était rappelé que le même 1998 bu chez lui m’avait beaucoup plu, a été servie plus tard en soirée, sans aucune préparation, servie à température de cave (12°). La robe est cette fois d’un or plus pâle, le nez se montre très agréable, fait d’agrumes et de minéralité, la bouche est très bien équilibrée, ample et très longue, je retrouve la très belle bouteille bue chez Thierry. Le lendemain, par contre, tout cela semble à nouveau moins net, apparemment bouchonné, et je ne peux exclure avec certitude que le bouchon a été remis à l’envers sur la bouteille. Je lui offre donc le bénéfice du doute.

Coulée de Serrant 1997- **
A l’ouverture, tant le niveau que le bouchon sont parfaits. La robe est légèrement trouble, or voire ambrée. Le nez présente un net caractère oxydatif.
Le lendemain, la robe et le nez se présentent de manière identique, avec des notes oxydatives sur la pomme blette qui masquent tout le reste (s’il y a un reste…). L’attaque en bouche présente une petite sucrosité, de la souplesse, un manque de tonus, et une finale de longueur moyenne marquée elle aussi par une forte amertume.

Coulée de Serrant 1996 - ***
A l’ouverture, le niveau est très légèrement bas, le bouchon fortement moisi sur le dessus et totalement imbibé. La robe est dorée, le nez peu expressif, légèrement terpénique.
Le lendemain, la robe est d’un or pâle, la plus claire de la série à ce stade. Le nez semble paradoxalement réduit, très fumé, sur des notes de pain grillé, sans qu’on puisse sentir grand chose d’autre derrière. La bouche montre une belle acidité, certes, mais manque d’ampleur et la longueur est moyenne. Bien, sans plus, mais pas beaucoup de plaisir tout de même pour le seul millésime de Coulée qu’il me reste désormais en cave, annoncé comme grandiose à sa naissance et dans les quelques années qui ont suivi.

Coulée de Serrant 1995 - *(*)
A l’ouverture, le niveau est normal et le bouchon de très bonne qualité, quasiment pas entamé. La robe est ambrée voire brune et le nez oxydé.
Le lendemain, il n’y avait bien entendu aucune raison pour que cela s’arrange, robe brune, nez totalement oxydé, en bouche il se montre sec, acide et court. A fuir. Le pire, c’est que je ne peux même pas penser que c’est une bouteille qui a mal évolué, car elle correspond trait pour trait à celle bue il y a plus de 8 ans avec mon club de dégustation, recrachée avec dégoût par la tablée entière de 15 personnes. Certains amateurs bien plus calés que moi m’avaient alors expliqué à l’époque que j’avais du confondre oxydation avec réduction, que la forte minéralité de la Coulée donne un vin de caractère à ne pas mettre entre toutes les mains, bref que je n’avais rien compris à ce vin. CQFD…

Coulée de Serrant 1994 - ***
A l’ouverture, le niveau est normal, le bouchon est quant à lui imbibé sur plus de 90 % de sa hauteur. La robe est dorée, le nez discret, mais sans gros défaut apparent.
Le lendemain, la robe est d’un or pâle, peu évoluée, le nez très agréable, aromatique, minéral et exotique, évoquant un riesling (c’est dire si j’ai apprécié), voire légèrement muscaté. La bouche n’est malheureusement pas à la hauteur des attentes, dominée par la fraîcheur, d’ampleur moyenne et bien trop courte. Dommage, j’y ai cru l’espace d’un instant…

Coulée de Serrant 1990 - *(*)
A l’ouverture, le niveau est normal, le bouchon fortement moisi sur le dessus et totalement imbibé. La robe est d’un or assez prononcé, le nez semble pétrolé, un peu douteux sur des notes moisies.
Le lendemain, la robe n’a pas changé mais le nez est alors très fumé, semble paradoxalement réduit, sans que rien d’autre ne puisse percer. En bouche, l’attaque est grasse, large, puis, très rapidement, plus rien, finale courte nous donnant une bonne idée de ce qu’est le vide intersidéral…

Coulée de Serrant 1988 - *(*)
A l’ouverture, le niveau est normal, le bouchon moisi sur le dessus, bien imbibé, contrairement à moi lorsque j’écris ces lignes. La robe est jaune paille, le nez agréable sur des notes minérales et exotiques.
Le lendemain, le nez est encore une fois marqué par des notes fumées envahissantes, masquant le reste de la palette aromatique. Sur la bouche, pas grand-chose à dire hormis que l’acidité est terrifiante. A ce stade je constate que les dégustateurs, déconfits, commencent à ne plus espérer qu’une chose, que leur calvaire finisse enfin…

Coulée de Serrant 1985 - *(*)
A l’ouverture, le niveau est normal, le bouchon moisi sur le dessus, présente une légère coulure mais sans plus. La robe est jaune paille, peu évoluée, le nez est terpénique et exotique.
Le lendemain déchante une fois encore, avec un nez peu expressif, très marqué par le soufre, et une bouche à l’acidité déchaussante et à la finale amère, comme je le suis moi-même quand je me mets à songer au prix déboursé pour monter une telle dégustation et au peu de plaisir qu’elle me procure ainsi qu’à mes invités.

Coulée de Serrant 1983 - *(*)
A l’ouverture, le niveau est le plus bas de la série, deux doigts en dessous du bouchon. Celui-ci présente beaucoup de moisissures sur le dessus et est complètement imbibé. La robe est jaune paille, le nez légèrement pétrolé.
Le lendemain, la robe semble toujours aussi jeune (malgré l’âge et le niveau assez bas) ce qui fais suspecter une forte présence de soufre, confirmée au nez duquel se dégage aussi des notes citronnées. En bouche, l’acidité est une nouvelle fois bien trop imposante et m’empêche d’analyser plus loin ce breuvage si je veux conserver un minimum de muqueuse gingivale.

Coulée de Serrant 1974 - *(*)
Une bouteille offerte par Thierry Gobillon, que je remercie au passage. A l’ouverture, le niveau est légèrement bas, mais moins que celui du 1983, tandis que le bouchon, totalement imbibé, ne résiste pas à la traction et se brise lamentablement en deux. La robe est brune, le nez oxydé.
Le lendemain, le constat ne saurait être que le même, vin oxydé, passé, qu’il repose en paix.
C’est maintenant Thierry qui me remercie de l’avoir débarrassé de cette bouteille aujourd’hui médiocre.

Coulée de Serrant – Moelleux 1995 - ***(*)
A l’ouverture, le niveau est très légèrement abaissé, le dessus du bouchon est noir de moisissure, totalement imbibé. La robe est dorée, le nez exotique et légèrement terpénique.
Le lendemain, la robe, d’un bel or, contraste avec celle de la version classique du même millésime, bien plus évoluée. Le nez est très agréable, minéral, sur les agrumes confits, avec peut-être un peu de volatile et une petite note encaustique. En bouche, l’acidité est belle, l’équilibre est celui d’un beau demi-sec, sans lourdeur, avec une longueur correcte, voire même un peu plus. Un peu de douceur dans un monde de brutes.

Conclusion
Que dire de plus que ce qui a déjà dit, à part confirmer l’étendue de la déception générale devant ces 15 bouteilles dont à peine un tiers obtient la moyenne et à mon sens aucune l’excellence. J’en sors personnellement avec beaucoup de questions et très peu de réponses. Comment expliquer ce décalage entre nos impressions, désastreuses, et les louanges quasi généralisées lues dans la presse spécialisée ? Comment peut-on croire que Michel Bettane a bu les mêmes bouteilles que nous quand il affirme sans rire dans son dernier ouvrage que « la Coulée de Serrant a été portée à un niveau de qualité époustouflant par Nicolas Joly » ? Comment encore accorder du crédit à cette presse spécialisée qui semble se contenter de déguster ce qu’on lui apporte sur un plateau, bouteilles soigneusement sélectionnées par certains producteurs avides de reconnaissance médiatique mais manifestement peu enclins à soigner de la même manière l’ensemble de leur production ?
Comment peut-on à ce point mettre en avant une méthode de conduite du vignoble, en être à ce point aveuglé qu’on en arrive à se soucier aussi peu du résultat dans le verre ? Tout cela reste pour moi à ce stade totalement incompréhensible, mais j’aurai tout de même obtenu une réponse définitive à une de mes interrogations, celle de savoir s’il était encore d’une quelconque manière justifiable pour moi de dépenser 50 € pour une bouteille de Coulée de Serrant. Je vous laisse deviner la réponse…

Luc
20 Fév 2007 00:31 #170

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Luc,

Merci pour ces analyses aussi complètes qu'implacables.
Le jugement de la verticale IVV était bien moins sévère.
J'ai dans mes tablettes qq réussites du cru aussi.
ex : Coulée 99 à 17/20, 17,5/18 pour IVV, 17/20 pour winemega, 16,5/20 pour Vidils.

Un journaliste français a publiquement reproché à Nicolas Joly de gâcher un patrimoine national.

Je pense goûter bientôt le 99 sélection de tries du grand clos.

Un cru toujours aussi énigmatique, polémique ...
20 Fév 2007 11:38 #171

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Verticale de Coulée de Serrant : de 1974 à 2002

quand je me mets à songer au prix déboursé pour monter une telle dégustation et au peu de plaisir qu’elle me procure ainsi qu’à mes invités
Luc,
Le plaisir était bien ailleurs ;)
J'espère que tu ne comptais pas à ce point-là sur la Coulée pour en offrir ? B)-
Ceci étant, de tout échec, on retire une expérience positive : on sait maintenant, grâce à M. Joly, qu'on peut garder notre argent pour acheter du vin :D
Amicalement,

Olivier
20 Fév 2007 12:52 #172

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Verticale de Coulée de Serrant : de 1974 à 2002

Laurent,

Peux-tu me dire d'où provenaient la majorité des bouteilles de la verticale IVV ?
J'ai cru comprendre qu'elles avaient été fournies directement par la propriété.

Olivier,

Nous sommes d'accord, le plaisir était bien entendu ailleurs.

Luc
20 Fév 2007 13:05 #173

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Luc,

Club toulousain In Vino Veritas
Les 21 ans de LA COULEE DE SERRANT : 2003-1983 !
Vendredi 10 juin 2005
Dégustation préparée par Didier Sanchez et commentée par Pierre Citerne.
Quelques commentaires de contexte :
- Les vins ne sont pas dégustés à l'aveugle.
- Une occasion unique de déguster 21 millésimes de cet étalon des vins secs de la Loire.
- Les ¾ des vins proviennent directement du domaine.
- Les millésimes postérieurs à 1988 ont été carafés la veille.
- A noter que tous les millésimes entre 1988 et 1983 se sont mieux dégustés après carafage de 3 heures.
- Nombre de dégustateurs : Seize.
- DS : Didier Sanchez - PC : Pierre Citerne - MS : Miguel Sennoun.
20 Fév 2007 13:21 #174

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Verticale de Coulée de Serrant : de 1974 à 2002

C'est bien ce qui me semblait, et si je ne m'abuse, ils ont été achetés tardivement au domaine précisément pour cette verticale, et à mon avis ça change tout...

Luc
20 Fév 2007 15:35 #175

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C'est possible, Luc ...

Mais les qq beaux flacons que j'ai approchés venaient du commerce.

Au fait, cela change quoi, très précisément ?
20 Fév 2007 15:36 #176

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Re: Verticale de Coulée de Serrant : de 1974 à 2002

Pour rebondir ce que disait Luc à propos du jugement de Michel Bettane me fait penser que la même personne qui ne dit mot sur l'oxydation de La Coulée, trouve horriblement oxydés les Quarts de Chaume de Francis Poirel. Pour ceux qui ont eu l'occasion de goûter ces deux domaines sur les 10 derniers millésimes, ce type d'avis, même si, je sais, la dégustation n'est qu'une photo à un moment donné, ce type d'avis venant d'un dégustateur réputé, doit quand même amener à se poser des questions sur :
- la fiabilité des échantillons
- la fiabilité des dégustateurs
- éventuellement le choix des échantillons
- éventuellement aussi un peu de tout ça en même temps

Merci à LPV d'être un contre pouvoir à tous ces gourous. Et ça, ça agace prodigieusement ces mêmes gourous !

Philippe

Philippe
20 Fév 2007 16:09 #177

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Philippe,

Pas trouvé d'oxydation dans ces 3 vins :
--> Quarts de Chaume Suronde 1999 (15,5/20)
--> Quarts de Chaume Suronde 1997 (15/20)
--> Quarts de Chaume Suronde 1943 (15/20)

Trouvé (il me semble) de la pourriture grise dans ce vin :
--> Quarts de Chaume Suronde 1998 (12,5/13)
20 Fév 2007 16:56 #178

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Re: Verticale de Coulée de Serrant : de 1974 à 2002

Laurent,

D'accord pour des touches de "mauvaise" pourriture sur le 98, une année très difficile dans le secteur (pourtant un très beau Layon chez Patrick Baudouin cette même année).

Le 97 et le 99 sont effectivement très beaux (un 99 dégusté lors de la dernière réunion LPV d'Amiens, très apprécié par l'ensemble des présents). Le 43, je n'y ai pas encore eu droit… ;)

Philippe

Philippe
20 Fév 2007 18:06 #179

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Réponse de chinbourg sur le sujet Re: Verticale de Coulée de Serrant : de 1974 à 2002

Je confirme que 98 fut une très mauvaise année.
Chez P Delesvaux, j'ai eu la chance de pouvoir dégusté un super liquoreux "Le 20" 1998 sur des notes résineuses, fruits secs, figues, malheuresement, il n'y en a eu que deux barriques...........

Le Suronde 1999 dégusté à Amiens étaient très beau, ce qui m'a donné envie de déguster 2001, trés bien, prochainement, nous devons déguster 1996 et le contreversé 2002.

Laurent L
20 Fév 2007 18:15 #180

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