L’intérêt de la dégustation aurait été de déguster les 1er GCC à l’aveugle avec non pas de des super-seconds, mais également avec quelques vins de classement inférieur, voire des « non-classés ».
Là cela fait un peu « on reste entre nous, on ne se mélange pas trop non plus ». Alors la hiérarchie de Bordeaux vacille (le titre de l’article) mais pas trop quand même…

Alexandre G écrivait:
...Andouze ...

L'an douze avant quoi ? ()

[size=small]Encore une qui était trop facile, on mettra ça sur le compte d'un petit bizutage [/size]

starbuck écrivait:

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> Alexandre G écrivait:
> ...Andouze ...
>
> L'an douze avant quoi ? ()
>
> [size=small]Encore une qui était trop facile, on
> mettra ça sur le compte d'un petit bizutage
> [/size]

Merci pour l'attention portée, je corrige ça tout de suite !

Effectivement elle ne vacille pas tant que ça, surtout avec des bouteilles défectueuses..

C'est quand même étrange, je trouve, de voir des bouteilles de vingt ans flinguées.. Une bouteille, pourquoi pas mais là c'est bien plus. Et d'autres sont apparues fatiguées, comme Haut Brion 1989 qui est pourtant une bouteille d'anthologie...

Il y a une chose que j'aimerais comprendre: pourquoi la RVF se fend d'un commentaire sur certains vins qui ont une note basse et que pour d'autres vins avec une meilleure note il n'y pas de commentaire? Je pense par exemple aux pages 138 et 141 du numéro de juin 2016. Je préférerais pouvoir en lire plus sur des vins de domaines qui montent plutôt que sur une énième cuvée de négociants bourguignons.

Je trouve que ce mois de juin, c'est un des plus intéressant. Il s'agit peut-être d'une erreur pour la page 138 et 141

Une erreur ??? Ça ressemble plus à un choix éditorial qu'à une coquille.

Ce traditionnel numero special Millesime, que la RVF nous propose chaque mois de juin, illustre une nouvelle fois le petit systeme bien en place de cette revue: points de vues partiels (ca on peut comprendre), toujours les memes domaines notés, toujours les memes (nombreux absents) qui meritaient plus une place que la "selection" operée par le comité de dégustation RVF. C'est triste ce qu'est devenue ce magazine... cordialement

Moi je veux bien qu'on critique mais il faudrait des exemples concrets : quels sont ces points de vues partiels, quels sont les domaines absents mais qui auraient quand même présenté leurs échantillons, etc. ?

Marc

Bonjour,

Ce qui m'étonne plutôt ce sont des assertions comme la suivante en introduction du chapitre consacré à la Bourgogne :
"Les rendements étant enfin au rendez-vous, les prix devraient s'assagir"...ça fait tout de même sourire...

AgrippA écrivait:

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> Ce traditionnel numero special Millesime, que la
> RVF nous propose chaque mois de juin, illustre une
> nouvelle fois le petit systeme bien en place de
> cette revue: points de vues partiels (ca on peut
> comprendre), toujours les memes domaines notés,
> toujours les memes (nombreux absents) qui
> meritaient plus une place que la "selection"
> operée par le comité de dégustation RVF. C'est
> triste ce qu'est devenue ce magazine...
> cordialement

Pour ma part, je ne vois pas beaucoup d'absent. SI je prends les AOC que je connais, c'est à dire Rhône, j'ai rarement trouvé des absents. Beaucastel n'envoie plus d'échantillons car ils ont perdu une étoile. Bois de Boursan y est souvent et j'adore ce domaine. Il y en a d'autres noté, mais je n'ai pas adhéré comme Clos Mont Olivet (trop jeune ??) ou Chauvin (Pb de bouteille ??). En plus, il parait que c'est fait à l'aveugle.

Dans les autres AOC, on retrouve souvent Stéphane Montez en Saint-Joseph qui est aussi reconnu sur ce forum. Idem Baudry en Loire.

@Marc: Je parle en Bourgogne par exemple du domaine Confuron-Cotetidot, présent à chaque numéro de juin tout comme en dehors... Alors que je crois n'avoir jamais vu noté les vins de Prieuré Roch, de Chevillon et bcp d'autres. J'ai le sentiment que cette revue tourne sur une petite selection de connaissances et ignore le reste. Je n'aurai pas du acheter ce numero, en fait le contenu de la RVF ne m'intéresse plus depuis des années. Bonne fin de WE à tous

Il est évident qu'il manque des domaines, mais aussi évident que dans les domaines que chacun aimerait voir, il y en a qui n'envoient pas d'échantillons !
Tu cites Chevillon, sans en être certain, je mettrai bien une pièce sur le fait qu'ils n'envoient jamais d'échantillons ...

Cela a toujours été et ce sera toujours pour ce numéro les "meilleurs vins de l'année XXXX" et le lecteur doit ajouter la nuance "que la RVF a eu l'occasion de gouter" et avec une note correcte (les autres ne sont pas cités). De nombreux domaines ne participent pas et d'autres refusent l'évaluation de leurs vins en cours d'élevage.

Donc pour être correct avec les lecteurs plutôt une sélection de la RVF sur la base des dégustations effectuées.

AgrippA écrivait:

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> @Marc: Je parle en Bourgogne par exemple du
> domaine Confuron-Cotetidot, présent à chaque
> numéro de juin tout comme en dehors... Alors que
> je crois n'avoir jamais vu noté les vins de
> Prieuré Roch, de Chevillon et bcp d'autres. J'ai
> le sentiment que cette revue tourne sur une petite
> selection de connaissances et ignore le reste. Je
> n'aurai pas du acheter ce numero, en fait le
> contenu de la RVF ne m'intéresse plus depuis des
> années. Bonne fin de WE à tous

Comme l'a dit Guillaume, Chevillon vend l'immense majorité de la production à l'export (plus de 90%) comme Fourrier et d'autres. Donc quel intérêt d'envoyer des échantillons ? Un grand nombre de domaines star ne figuraient même pas dans le guide jusqu'à il y a peu (C. Dugat, Ponsot, Fourrier justement, etc.). De toute façon ils n'ont rien à vendre avec ou sans RVF. Ceux qui y sont (Rousseau, Dugat-Py, Roumier, etc.) le font sans doute en souvenir d'une époque plus ou moins lointaine où le journal les a fait connaître.

Pour Prieuré, le fait que le proprio soit le co-gérant du DRC doit permettre d'assurer naturellement une certaine publicité Je ne pense pas que le domaine envoie d'échantillon, il est d’ailleurs assez peu présent dans la presse en général y compris étrangère. Pas besoin d'aller chercher ailleurs les explications.

Marc

"Toujours les mêmes domaines" ? c'est possible, je ne saurais le dire, en tout cas je suis (avec les copains de LPV Vaucluse) super content pour lui que notre camarade François Laborie (Vinophile ici) ait l'honneur d'un encadré pour son premier millésime (domaine des Trois Saules, en bergerac) !

Bonsoir messieurs, le sens de mon intervention n'était pas de reprocher à la RVF de ne pas noter tous les domaines mais bien de le faire toujours dans le meme petit cercle resteint. Effectivement comme il est écrit plus haut ce n'est pas une notation du millésime mais seulement d'une petite sélection d'habitués... Je parle surtout pour la Bourgogne effectivement.

Et pour avoir la notation des crus de maisons comme Chanson ou Magnien, et bien poliment je dirai que je m'en passe et que je n'ai pas besoin d'une revue soit-disant spécialisée pour cela. Cordialement

Il est vrai que le titre est mensongé car il s'agit des meilleurs (selon leurs critères) qu'ils aient pu goûter or leur dégustation n'est pas exhaustive. Il manque, notamment en Bourgogne, de nombreux domaines "stars" (Dauvissat, Raveneau, Roulot, Mugnier, Anne Gros...).

Néanmoins, cela donne une bonne idée de ce qu'est et donne le millésime.

Vineusement.

Agrippa

Comment veux tu noter des gens qui n'envoient pas de vins ? Je serais surpris que les échantillons de chez Mugnier partent direct au crachoir pour ne pas froisser le copain Chanson ou Magnien par exemple Une fois de plus il n'y a aucun intérêt pour ces domaines à présenter leurs vins en cours d'élevage avec éventuellement des malos non finies. Je ne crois pas qu'il y ait une sélection d'habitués sur ce genre de numéro et que tout domaine, surtout s'il est connu, verrait ses vins goûtés.

Le seul point noir à mon sens, est la non exhaustivité des notes sur les vins testés. On ne connaît donc pas les vins recalés.

Marc

Quelque chose me dit que nous allons pas mal discuter du contenu de la page 126 de la RVF d'octobre...

Vincent

Luc

Vincent tu parles sans doute de ce passage de JES : "le vin n'est pas oxydé, il s'agit plutôt d'une forme d'oxydo-réduction" ou quelque chose dans le genre. Toujours pas compris ce qu'il voulait dire le JES

Marc

Effectivement, Marc ! L'oxydo-réduction, c'est aussi fumeux que tout le reste.

Allez ! Pour le plaisir des yeux, je mets le passage le plus savoureux de la discussion entre Jean-Emmanuel SIMOND et Pierre CITERNE.

Qu'en termes choisis ces choses-là sont dites. Entre l'évidente mauvaise foi, la brosse à reluire ou le sentiment de supériorité dont font preuve les deux dégustateurs, je ne sais pas ce qui est le plus risible...

JES :
" La coulée de Serrant est le type-même de vin qu'une longue garde affine considérablement". (1)
PC :
"On dirait presque du varech" ! (2)
PC, toujours :
"C'est vrai, à certains stades, la Coulée peu paraître bancale, blette, quasiment oxydée ou mutique". (3)
JES:
" Oui, mais ces phase perçues comme oxydatives ne sont à mon avis qu'une forme d'oxydo-réduction, elles ne durent jamais très longtemps". (4).
PC :
"Dire que tant de dégustateurs ont répudié ce vin, lâchant de péremptoires "déviant", "pas net" ou "flingué". Sans doute n'ont-ils pas trouvé les certitudes qu'ils cherchaient. Dégustaient-ils le vin ou l'idéologie du propriétaire ? (5) En délicatesse avec l'immédiateté, la Coulée s'inscrit dans le temps". (6)

(1) : la voix de son maître ?
(2) : voir lapassionduvin.com/p... ...
(3) : ah bon ? Pas tout le temps ? On m'aurait menti ?
(4) : et pour cause : les bouteilles finissent à l'évier !
(5) : celle-là, elle est vraiment vicelarde. Elle introduit un biais dans la dégustation : si on ne comprend pas, c'est parce que nous sommes trop politisés !
(6) : comme la plupart des grands vins finalement, non ?

Dégustaient-ils le vin ou l'idéologie du propriétaire ?

On pourrait retourner la question à ceux qui idolâtrent cette propriété envers et contre tous les avis négatifs émis par les hordes d'amateurs qui, contrairement aux pros, dégustent (souvent à l'aveugle) les vins qu'ils ont payés dans le commerce et pas ceux qui leur ont été aimablement fournis par la propriété.

Luc

Eh oui, Luc.
On en revient systématiquement à un SUJET ouvert en ces lieux par l'excellent Jérôme P...

Vincent

J'ai effectivement eu les yeux qui me piquaient en lisant de telles âneries!

Bon, en même temps, j'ai déjà eu des vins de Loire - dont une Coulée de Serrant - qui paraissaient oxydés à l'ouverture alors que c'était de la réduction. Après 2-3 h l'apparente oxydation disparaissait.

Par contre, j'en ai eu d'autres - dont plusieurs Coulées de Serrant - où le miracle n'a pas eu lieu

Nous sommes bien d'accord, Eric.

La question que je soulève est celle de l'aveuglement des journalistes de la RVF, leur volonté coupable de ne pas dire les choses. Je me pose même la question d'une forme de connivence.

Franchement, sortir un sujet tel que celui-ci sur ce vin qui procure tant de désillusions aux amateurs, c'est plus que provocant. Ils voudraient se f..tre de notre gu..le qu'ils ne s'y prendraient pas autrement.

Qu'il y ait une analyse de terroir, une verticale, pourquoi pas ? Mais torcher une page comme celle-là, se mettre en situation comme deux vieux potes qui discutent le bout d'gras sur un vin d'une telle variabilité en nous expliquant - effet d'une trop grosse ingestion - que nous n'y comprenons rien parce que nous ne comprenons pas la famille JOLY, c'est un peu fort de café, non ?
Moi, ça me sidère.

Vincent

D'autant plus que de grandes bouteilles de Coulée de Serrant, on en a déjà tous bues, et que le problème n'est bien entendu pas là.

Luc

Bien évidemment.

Il y a, chez J.-E. SIMOND et P. CITERNE, une volonté coupable de taire les choses, de dédouaner les propriétaires, de nier la réalité d'un problème que tous les amateurs connaissent. Quand J.-E. SIMOND préconise un élevage plus long (globalement un hiver de plus), j'ai bien envie de lui dire :
"Occupe-toi d'abord des bouchons".

Et si j'osais un parallèle pour le moins... cavalier, je dirais qu'il y a autant de crédibilité dans leurs commentaires sur la Coulée de Serrant que dans un Clos de la Roche Ponsot sorti de la cave de Rudy.

Vincent