Arnaud, nos posts se sont croisés

Eric.

Dans la tetminologie tacite, moderne veut dire: fruit extrêmement poussé, immédiatement buvable, extrait, concentré et boisé. D'où l'intérêt de décrire ce que l'on sent-resent plutôt qu'utiliser des termes généraux qui peuvent entraîner une incompréhension.

ce doit être la néo-modernité

du pur jus, sans extraction trop poussée,sans ce coté boisé je pensais avoir été clair dans ma description mais oui , ce terme de néo modernisme me plait bien...
jérome

Bonsoir,
Le pélerinage au domaine à Latour de France s'impose. Les vignes sont impressionnantes (le coteaux et le clos), le chais plein de charme et le vigneron vraiment exceptionnel tant sur un plan technique qu'humain.
a+
pierre-alain benoit

je n'en doute pas, sa précision se ressent dans ses vins , il reste du blanc en vente sur place ?
jérome

Bonsoir,
Il faut appeler Cyril Fhal. Son blanc 2009 est une tuerie.
Contacts
a+
pierre-alain benoit

Clos du Rouge Gorge, blanc 2010

Décidément, ces vieux maccabeu sont une merveille!
A l'ouverture de la bouteille, je ne reconnais pas tout de suite la trame du Clos en blanc, puis l'élégance et la fraîcheur font très vite leur apparition.
En bouche il y a dejà du monde et je pense que les années feront qu'il n'ira qu'en s'améliorant. (en comparant avec les précédents millésimes c'est ce qui c'est passé.)
En tout cas, grosse buvabilité puisque avec ma femme nous terminons la bouteille très vite sans aucune difficulté...
Romain.

Clos du Rouge Gorge 2008 Blanc
Un vin a la couleur jaune or
Des effluves sur la pomme fraiche, la coriandre (grain)..
La bouche est grasse et fraiche en meme temps avec toujours cet aromatique sur la golden qui est casse en bouche par l'acidite qui arrive ensuite et fini la bouche sur des aromes plus epicés mais assez court.

Au final un vin beaucoup moins impressionant que les annees precedente sur cette bouteille.

Bonjour à tous,

En ce mercredi 11 janvier 2012, alors que Jean-Luc F., ex-LBQ, attend encore la visite de Charles Bovary pour l’opérer de son pied bot, Le Bon Régent a convoqué les plus éminents membres du TGJP pour accueillir Gail G. et Jonathan L. en transit de Gigondas vers Washington. Une poitrine de veau est confite cinq heures durant et les bouteilles d’un des plus brillant biodynamiste du Roussillon, Cyril Fhal, sont extraites de la cave. A 20h30 précises et sous la houlette du Bon Régent, Gail G. et Jonathan L. forment le carré avec Marie S., Emmanuel T. et moi-même Pierre-Alain B.

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Fait-la-bouche : canapés à l’anguille fumée et au saumon fumé + VdP des Côtes catalanes blancs Clos du Rouge Gorge 2009 & 2010
L’accord Rouge Gorge – poisson fumé s’avère très convaincant. Produits à moins de 50 km des Pyrénées, ces deux blancs sont stupéfiants de fraîcheur et d’acidité. Nos hôtes trouvent plus de tension et de « minéralité » dans le 2010. Le 2009 se présente plus large et plus généreux en bouche. De façon très énigmatique, Le Bon Régent nous affirme avoir croisé pas plus tard que ce week-end Fabrice Del Dongo filant vers Waterloo. Jonathan L. lui lance un regard étonné.

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Before : risotto au safran et au chorizo + VdP des Côtes catalanes Clos du Rouge Gorge 2007, 2008 & 2010
Bien qu’assez puissant, le risotto affiche de bonnes interactions avec les rouges. Le 2007 n’offre pas une bouche totalement nette et est écarté. Plus pur, le 2008 paraît assez fermé. Le 2010 clôt cette série avec bonheur. La matière est superbe, très libre, très élégante, relativement soyeuse avec une jolie persistance. Tout à trac, Le Bon Régent précise avoir vu, mardi matin, Frédéric Moreau s’en retourner à Nogent-sur-Seine. Jonathan L. lève le nez de son verre, surpris qu’Antoine A. affiche pareille fréquentation.

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Main course : poitrine de veau confite et son jus, sautée de chanterelles, purée de pommes de terre et purée de courge blue hubbard + VdP des Côtes catalanes Clos du Rouge Gorge l’Ubac 2005 & 2010
La poitrine est fondante ; la blue hubbard délivre de bien jolies saveurs. L’Ubac 2005, la cuvée haut de gamme du Clos du Rouge Gorge, manque de netteté et est écartée. En revanche, le 2010 est tout simplement prodigieux. Produite à partir de très vieux carignans plantés en 1905 sur un coteau à 45%, la matière est aérienne, soyeuse, très élégante et d’une persistance redoutable. Une des plus belles bouteilles du TGJP des douze derniers mois. Le Bon Régent nous révèle alors avoir aperçu lundi dernier Georges Duroy frisant sa moustache d’un geste militaire et familier à la terrasse d’une brasserie. Jonathan L., s’interroge à haute voix, sur pareilles coïncidences.

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After : plateau de pâtes sèches & galette des rois + Coteaux de Saumur La Tour Grise 2003
Emmanuel T., le junior du TGJP, file sous la table et attribue à Gail G. la fève, assurant sa mission avec le respect des conventions qu’on lui connaît. Le liquoreux du sieur Gourdon affiche une grande honnêteté en termes de pureté, d’élégance et de soufre (très limité) mais pêche un peu en termes de puissance. Le Bon Régent, plutôt en verve ce soir, décide sans crier gare, de remplacer l’antienne du TGJP, « Humilité & Respect », par un philosophique « Surveiller & Punir ». Cela promet !

Pour le plaisir du roman-photo, lire le texte dans son intégralité et pour tout connaître sur les moeurs raffinées du tgjp et de son Le Bon Régent, y'a qu'une seule solution, cliquez www.tgjp.com . C'est gratuit à tous les sens du terme.

Bonne semaine dans l'humilité & le respect.

pierre-alain benoit

Quid de monsieur Homais et de Emma?

Pour ses soins, Le Bon Questeur ne s'adresse pas à un pharmacien mais tolère un officiers de santé

Pierre-Alain
Ouverte une cuvée du Clos du Rouge-Gorge " l'Ubac 2005" absolument remarquable de finesse et de complexité et qui ne présentait pas de défaut contrairement à la votre .
Ce qui me frappe avec cette cuvée c'est la ressemblance avec les vins de Bourgogne (Savigny, Beaune.....) - En tout cas, ce vin m'a vraiment surpris dans le bon sens et il est dommage que certaines bouteilles présentent des défauts comme vous l'avez évoqués....

Avez-vous déjà évoqué ces problèmes d'échantillons avec le vigneron - Comment l'expliquer ?

Philippe.

Bonjour,
Notre bouteille d'Ubac 2005 présentait un défaut manifestement lié au bouchon. C'est "la faute à pas de chance". La production de Cyril Fhal est absolument remarquable et la netteté constitue un de ces points forts.
a+
pierre-alain benoit

Une petite visite estivale de l'ami Laurent (Chinbourg) - On en profite pour ouvrir quelques échantillons malgré les températures élevées.

Clos du Rouge Gorge VV 2004 de Cyril Fhal.

Bouteille à point - Remarquable plénitude et profondeur de fruits - Beaucoup de fond et grande buvabilité avec beaucoup de finesse - Remarquable bouteille - Grand Vin .

Philippe.

Clos du Rouge Gorge L'Ubac 2007

Dégusté il y a un mois.

Le vin est fermé, totalement inexpressif.

Clos du Rouge Gorge L'Ubac 2010

Bouteille ouverte "par erreur" pour le plus grand bonheur des personnes présentes.

Contrairement au millésime 2007, cette bouteille incroyablement bonne à boire.

Le vin est riche et frais, ne présente aucune lourdeur, ni excès de fruit. Il est rond et harmonieux. Je suis le seul à lui trouver un poil trop d'acidité en fin de bouche (acidité que j'apprécie peu dans les vins rouges), mais c'est peut-être dû au vins précédents.

Bonjour,

Clos du Rouge Gorge Jeunes vignes 2009
Robe d'un beau rouge rubis lumineux .

Le nez est très causant, sur de magnifiques arômes floraux (rose), du laurier, du thym, des fruits rouges
des notes animales discrètes au fond me font penser à une légère réduction.
La bouche en demi-corps est acidulée, fine et marquée par une fraîcheur étonnante (pour le millésime pas pour le domaine ).
une sensation minérale saline prononcée tend le vin et le rend un peu plus strict et moins facile d'accès que dans sa jeunesse.
La finale n'est pas très longue, mais elle est pure, salivante, sur la groseille.
De petits tannins, discrets jusqu'ici, resserrent un peu et témoignent d'un potentiel d'évolution certain.

Maintenant sorti de sa première jeunesse séductrice et "facile" ce JV commence à dévoiler un visage plus structuré et minéral en bouche.
Prometteur pour moi.... Et quel joli nez.. Un bouquet de fleurs...

Cordialement
William

Ps: CR fait le lendemain de l'ouverture , le temps que le vin puisse se déparer, avec un peu d'aide, du gaz présent à ouverture.

Clos du Rouge Gorge L'Ubac 2007

Dégustée il y a quelques mois, la bouteille était décevante.

Une nouvelle tentative cette semaine a été beaucoup plus convaincante.
Le vin se livre totalement, tout en finesse et élégance,avec une belle longueur très délicate. Un vrai régal. La bouteille est bue à grande vitesse.
La pointe d'acidité ressentie dans le 2010 n'est pas présente ici.

Bonsoir
ce midi sur des tomates farcies (les tomates sont assez fades, dommage!) ce Clos du Rouge Gorge 2007 offert par un ami (merci JBB))
Je ne me souviens pas avoir bu de rouge de ce domaine, là je répare cette erreur grossière!
Un vin d'une finesse et d'une fraicheur absolument pas habituelles pour ma pomme dans ce secteur.
Le nez précis laisse présager un bon moment, on y retrouve le thym, les fruits rouges acidulés.
Un verre appelle l'autre, la trame est bâtie sur une tension acide et fraiche sans être agressive un seul instant, la finale est saline à souhait. Bravo! J'en apprends tous les jours, tant mieux, pourvu que cela dure!

Bonne soirée
R

Bu lors de cette belle dégustation

Vin n° 5
Nouveau pirate, mais là, impossible à cacher, le seul rouge du soir.
Robe rouge très claire
Nez expressif et typé un peu vin nature de griotte, de jus de fruits rouges, floral (pot pourri) et quelques notes musquées.
Gaz léger en bouche, fruits rouges, cerise, matière en demi corps, longueur tout à fait correct. Très gouleyant.
Il s’agit de

Clos du Rouge-Gorge – IGP des côtes catalanes 2011 « Jeunes Vignes »
A l’instar du Vin de table « Terre d’ombre » 2011 du Domaine de l’Anglore bu avec LPV Loire en octobre, un 100% Grenache bien difficile à reconnaître.

Clos du Rouge-Gorge – IGP des côtes catalanes 2011 « Jeunes Vignes »
C'est fruité,c'est gouleyant mais ça donne moins de plaisir immédiat que le Rozeta 2011 de Maxime Magnon.
Je pense qu'il est est en train de se refermer un poil.
Et puis cette légère touche gazeuse perturbe un peu le nez et la bouche.Il aurait peut être fallu le carafer.

Clos du Rouge Gorge – IGP des côtes catalanes 2012 « Jeunes Vignes »

A peine reçu, vite ouvert pour tester le millésime en bouteille.
Ouvert au moment du repas.
Le nez est très marqué cerise à noyau, on ressent une touche de pivoine et des notes de poivre.
L'attaque est relativement austère, le fruit ne s'épanouit pas encore vraiment, un vin très tannique, avec beaucoup plus de matière que le 2011.
Il a clairement besoin de temps pour s'affiner et se montrer aimable.
Moyennement plaisant en l'état.
Bu de nouveau le soir et le lendemain, pas de changement notable.

Bonjour,

Bu hier soir, un Clos du rouge gorge Blanc - Vin de pays des côtes catalanes - 2011.

C'est ma première rencontre avec ce domaine et ses vins.

Pas de carafage, ouvert juste avant le repas.

La robe est d'un beau jaune, or pale, c'est beau.
Au nez, se dégagent des arômes que j'ai peine à définir mais cela semble assez minéral avec une pointe de fruit sous jacente, je crois deviner du coing.
Première gorgée : le vin est perlant, limite gazeux... son côté vin "naturel" me déstabilise. Je sens une certaine droiture, de la finesse, la minéralité est là, mais tout cela prédomine clairement sur le fruit.
Les verres suivants sont dans la même lignée, avec un léger mieux car l'effet gazeux se dissipe légèrement.
Mon épouse est également déconcertée, elle me questionne sur l'origine de ce vin, pour finir par me dire : on dirait du cidre brut:S:S....
Je trouve qu'elle pousse un peu, la comparaison est osée, voire infondée, mais après réflexion, je comprends ce qu'elle exprime : effet perlant prononcé, un fruit présent, mais pas éclatant, sur la pomme (au nez j'étais sur le coing)....
Dernier détail : bu une dernière gorgée sur une pomme Golden en fin de repas, et le vin s'est parfaitement associé à ce fruit...

Malgré tout le bien lu ici et là sur ce domaine, je suis déçu par ce vin qui ne me convient pas en l'état.
Un rapport qualité prix/plaisir qui n'est pas au rendez-vous selon mes critères.
A revoir, ou pas...

Cordialement.
pifpaf

Bienvenue dans le monde enchanté des vins nature !

Luc

Pifpaf,

Je comprends ta déception. Clos du Rouge Gorge est un domaine de grande qualité,
mais les vins de Cyril Phal ont besoin de respirer, respirer, en rouge comme en blanc...
Il serait dommage que tu restes sur cette mauvaise impression.
J'ai bu récemment un rouge Vieilles Vignes 2006 de toute beauté !
Cordialement,

Francis

Si c'est le gaz qui vous dérange, à l'avenir il ne faut pas hésiter à carafer. Si vous êtes pressé vous pouvez même brutaliser la carafe. Ensuite si les sensations minérales dominent un fruit un peu simple comme tu le decrits, il n'est pas exclu de penser que le vin soit un peu fermé. Ce n'est pas l'exclusivité des vins soufrés.

Clos du Rouge Gorge Jeunes Vignes 2011

Deux bouteilles seront ouvertes et épaulées vers 17H en vu du diner du soir. Pour le goûter donc, je teste les deux flacons pour éviter toute déconvenue à table et voir comment cela se présente : et bien dès l'ouverture le vin se révèle sans côté "vin nature", au delà du fait que l'on sent une grande pureté dans le jus, délicat et d'une grande buvabilité, mais sans grande profondeur, méritant une certaine aération pour enlever aussi ce léger perlant.

Lorsque le vin est servi plus de quatre heures plus tard, avec un joli filet de bœuf qui se sera révélé un bon compagnon, la première surprise est du côté de la robe pour les convives, sur ce rubis brillant et lumineux, sanguin.
La bouteille est servi aux alentours de 16 degrés.
Le nez est agréable, frais pour un vin sudiste avec des notes de cerise marquées, fruits rouges, pivoine, poivre noir.
La bouche laisse percevoir toujours ce très léger perlant absolument pas gênant, semblant plus concentrée qu'à l'ouverture, plus puissante, mais en équilibre grâce à une belle fraîcheur, sans note alcooleuse ni tanins rustiques, avec une finale ressentie sur l'olive.
Les deux bouteilles se sont présentées de même, sans aucune note déviante, mais justement pleine de pureté et en en ayant encore largement sous la pédale !

Pour en revenir au vin, je ne comprends pas trop ton commentaire, tu t'attendais à des déviances de vin "nature" ?

Cyril Fhal soufre un peu à la mise il me semble donc, normalement, les déviances sont largement limitées ...

Non justement, après avoir gouté plusieurs fois les vins de Cyril Fhal, dont le blanc 2013 qui m'avait bluffé totalement au salon des 30 ans du "Rouge et le Blanc", comme les autres rouges hormis l'Ubac (ne disposant que d'un 2011 qui attend patiemment), j'ai toujours ressenti une grande pureté dans ses vins, sans déviances aucunes, et je n'espère en rencontrer vu le beau travail de ce vigneron.
Mais il semble que Luc Javaux ait eu quelques déconvenues, tout comme Pifpaf avec son blanc 2011… Disons que cette affirmation était pour rassurer les possesseurs de ces flacons n'en ayant encore dégusté !