Dégusté à l'aveugle lors d'une soirée du CRD-LPV Belgique :

Olivier Mottard : Maxime Magnon - Corbières cuvée Campagnès 2010 : 14/20
Un nez d'emblée très frais sur des notes de fruits rouges qui évoque la framboise.
Bouche assez fruitée avec une attaque un peu molle.
Une belle acidité prend le relais pour allonger un vin de demi-corps construit sur un tanin un peu marqué à ce stade.
Il est plus équilibré que son prédécesseur.
A revoir dans quelques temps.

Luc Javaux : Maxime Magnon – Campagnès – Corbières 2010 : 14/20
La robe est semblable au précédent. Le nez est ici un peu plus frais, plus simple aussi, avec un côté floral qui lui apporte de l’élégance. Belle attaque en bouche, la fraîcheur persiste tout au long de la dégustation, c’est plus équilibré, mais ça reste tout de même un peu léger en terme de corps et de matière, tout comme de longueur. Une bouteille qui se boit avec un certain plaisir, mais qui ne me semble pas taillée pour une longue garde.

Luc

Bonjour à tous,

En ce vendredi 7 novembre 2014, le tout-TGJP est réuni pour sa grande messe annuelle consacrée à la très recherchée production de Maxime Magnon. Une cuisine bristrotière est apprêtée et 6 millésimes du maître de Villeneuve-les-Corbières sont présentés. A 20h30 et non sans une pensée émue pour Jean-Luc F. qui pris dans les fièvres, rend à cet instant son dernier souffle, Daniel G., Antoine A., Jean-François D., Laurent L., Marie S. et moi-même passons à table.

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Apéritif : tartelettes à la tomate et aux anchois, jamon & chorizo + Corbières blanc Maxime Magnon 2012/2013 La Bégou
Les tartelettes assurent un accord de qualité avec les deux Bégou. Le 2012 s’avère le plus beau millésime de blanc produit au domaine. Pureté, densité, minéralité, discrétion de l’élevage et persistance : tout est au rendez-vous. Le 2013 est proche avec une acidité en apparence plus marquée et toujours une très grande pureté.
En une décennie, Maxime Magnon est parvenu à produire un vin d’aromatique sudiste (vieux grenaches) avec la tension d’un Loire, soit un des plus beaux blancs du sud. A goûter impérativement !

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Before : risotto à la tomate, au lard et à l’origan + Corbières Maxime Magnon 2011 cuvée Rose + Corbières Maxime Magnon 2011/2012 Campagnès
Les rouges sont en bonne compagnie avec la tomate. La cuvée Rose (majoritairement grenache) bénéficie d’un accueil enthousiaste de mon-voisin-de-droite, vieux renard de Châteauneuf-du-Pape. C’est une bombe de fruit, ultra-séduisante, dotée d’une très jolie finale. Le Campagnès 2012 (très majoritairement carignan) rencontre un égal succès. Le nez est fruité, la bouche traçante, tendue, profonde... Le 2011 est légèrement en retrait, un peu écrasé par son entourage. Les niveaux descendent vite.

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Main course : joues de porcelets aux lentilles + Corbières Maxime Magnon 2008/2009/2010 Campagnès
Confites plus de trois heures, les joues de porcelets s’attaquent à la cuillère. Le 2008 est explosif : un nez assez expressif et une bouche aussi équilibrée (fraîcheur & acidité) que persistance. Il est parfaitement révélateur des capacités de bonification de la cuvée. Le 2009, un soupçon plus large, est très proche. Le 2010 s’avère en regard un peu fermé et aurait mérité un passage en carafe.
Au final, avec un joli patrimoine de vignes d’encépagements locaux (carignan, grenache, cinsault…) qui bénéficient d’un intense et méticuleux travail en agriculture biologique des sols et du végétal avec des amendements organiques par le troupeau, d’une vinification et d’un élevage peu interventionnistes mais très précis, Maxime Magnon produit des vins blancs et rouges chacun dotés d’une très forte identité (et toujours marqués par la fraîcheur, la tension et la persistance), qui vieillissent harmonieusement et constituent de brillants compagnons de table.

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After : Paris-Brest + Maury Soulanes Hors d’âge
Rassemblant sur le coup de 14h ses dernières forces Jean-Luc F., nous a livré un Paris-Brest d’anthologie issu de la pâtisserie des Rêves. L’accord avec le puissant Maury est proverbial. Il délivre une bouche relativement équilibrée, intensément fruitée, qui pourrait bénéficier d’un séjour de quelques années en cave. L’effort de Jean-Luc F., qui tentait en vérité de s’éviter comme Xavier B., un passage pieds nus et plaies ouvertes aux mines de sel, est remarqué par Antoine A., porte-gourdin officiel du Bon Tyran. Magnanime, voire bon, il suggère qu’un 10ème couvert soit dressé à son attention pour le petit Noël.

Pour le plaisir du roman-photo, lire le texte dans son intégralité et pour tout connaître sur les moeurs raffinées du tgjp et de son Le Bon Tyran, y'a qu'une seule solution, cliquez www.tgjp.com . C'est gratuit à tous les sens du terme.
Bonne semaine dans l'humilité & le respect.
pierre-alain benoit

Maxime Magnon – Campagnès – Corbières 2012

La bouteille est ouverte dans l'après-midi (17h) pour le repas du soir.
A l'ouverture, ce qui frappe c'est le fruit qui s'en dégage. La cerise plus exactement.

Le soir, c'est encore plus flagrant. Toujours cette cerise mûre bien présente et une fraicheur incroyable. Ca sent bon!
Le toucher de bouche est superbe, soyeux et frais. En effet, la fraicheur est la dominante en bouche, aucune lourdeur, on est loin de certains standards des Corbières. Un OVNI dans ce paysage sudiste. A l'aveugle, je ne serai pas vraiment parti dans le Languedoc. Le vin possède de la puissance, mais tout est maitrisé. Il y a une belle finesse des tanins et le fruité cerise amène de la gourmandise.
La longueur n'est pas interminable, mais très correcte, révélant des notes plus sauvages.

Une très jolie bouteille, même si je préfère le blanc du domaine... La Bégou!

Cédric
Le Blog du Flacon

La robe est très pâle, de faible intensité. Nez fruité, bien mûr, sur la poire, la pêche, une pointe de réglisse, de la pierre à fusil, très agréable, dans un style plutôt aérien. En bouche, la fraîcheur est remarquable, c'est droit, tendu, et en même temps il y a suffisamment de gras et de matière pour équilibrer parfaitement l'ensemble. La finale est longue et salivante, saline. Décidément, j'aime vraiment beaucoup cette cuvée ! Très bien +

Luc

La robe est de belle intensité aux reflets violets. Le nez est intense mais relativement simple et monolithique sur les bonbons aux fruits rouges, avec toute de même une pointe de réglisse. C'est manifestement très jeune et la complexité viendra, je l'espère, au vieillissement. La bouche est marquée par une acidité importante, un peu inhabituelle pour la région, qui fait presque totalement oublier les 14° d'alcool affichés sur l'étiquette, et donne à l'ensemble une grande digestibilité tout en lui faisant perdre en gourmandise. Tannins fermes soulignés par l'acidité, finale de longueur moyenne. Difficile de cacher une petite déception à ce stade, en espérant que quelques années supplémentaires lui apporteront davantage de volume. Bien

Luc

Maxime Magnon - Rozeta 2013 - Corbières

Nouveau millésime et j'ai un peu l'impression de boire à peu près le même vin que le 2012.
C'est bon, c'est fruité, c'est soyeux avec de la fraicheur mais ça manque un peu de personnalité. On a toujours ce coté à mi-chemin entre le beaujolais et le Languedoc.
Je prends toujours du plaisir avec ce vin mais le coté original n'est plus là et ça reste assez simple.

Bu hier soir, la bouteille n'aura pas fait un pli!

Joli nez de fruits blancs, poire, un petit peu chaud. En bouche on a un vin doté d'un certain volume, un peu de gras et une jolie tension. J'y trouve une pointe d'amertume bien agréable.

La longueur est moyenne pour ce vin qui a fait l'unanimité.

Alex

Je veux faire écho à la description de Luc sur le millésime 2013 , de la bombe ! J'avais déjà dégusté la bégou sur 2010 et 2011 , mais n'ai va le souvenir d'avoir trouvé autant de fraîcheur et de tension. Une progression nette pour moi , je comprends que ces flacons vont être difficiles à trouver ...
Jérôme

Maxime Magnon – La Bégou – Corbières blanc 2013

robe claire
nez essentiellement porté sur la poire, quelques légères notes épicées,
mais c'est en bouche que ça cartonne, avec ce bel équilibre alliant volume et tension
belle finale

très bien

geoffrey

Domaine Magnon - Corbières « Rozeta » 2012

Déception avec ce vin donc le nez et la bouche sont marquées par du cacao amer et de l'alcool. Plusieurs heures de carafe n'y feront rien.
Il faisait chaud certes, mais j'avais pris soin de surveiller la température
Dommage

Déception avec ce vin donc le nez et la bouche sont marquées par du cacao amer et de l'alcool.

Bad news:X
Rien à voir donc avec la 2010 bue en 2013
Je tenterai la mienne cet été.

Didier, ma 1ere bue début 2014 était top. Peut-être un problème de bouteille.

Je persiste à penser que chez Magnon le vins le plus intéressant, et de loin, est l'excellent blanc "La Begou".

Voilà un avis bien tranché.
Il faudra gouter aussi Roze et Campagnès.

Didier,

J'ai déjà bu l'an dernier Campagnès 2012 et je n'avais pas été emballé plus que ça. En revanche j'ai aussi bu La Begou sur 2012 et 2013 et j'ai trouvé ça à chaque fois excellent !

Plutôt d'accord avec Florent...

Luc

Luc Javaux écrivait:

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> La robe est très pâle, de faible intensité. Nez
> fruité, bien mûr, sur la poire, la pêche, une
> pointe de réglisse, de la pierre à fusil, très
> agréable, dans un style plutôt aérien. En bouche,
> la fraîcheur est remarquable, c'est droit, tendu,
> et en même temps il y a suffisamment de gras et de
> matière pour équilibrer parfaitement l'ensemble.
> La finale est longue et salivante, saline.
> Décidément, j'aime vraiment beaucoup cette cuvée !
> Très bien +
>
>
> Luc

Pas grand chose à ajouter sur cette nouvelle bouteille ouverte il y a quelques jours si ce n'est qu'il me semble avoir ressenti un très léger (mais vraiment très léger) boisé. C'est toujours aussi frais et gourmand, ça se boit avec une rapidité déconcertante, équilibre bien plus nordiste que ce que l'étiquette laisse présager, très belle longueur. J'irai bien cette fois-ci jusqu'à lui accorder l'excellence !

Luc

Pour avoir bu un Magnum de Bégou 12 avec le vigneron il y a peu, je rejoins les commentaires précédent pour dire que cette cuvée frôle l'excellence sur ses deux derniers millésimes (et d'autres). Beaucoup de fraîcheur, une arômatique sur l'amende, les fruits blancs, quelques notes florales, une finale salivante très longue. Vraiment un très bon vin pour un prix plus qu'honnête.

Par ailleurs, changement de style sur la cuvée Rozeta depuis 2013, avec un côté "carbo" sur le bonbon moins présent et une matière un peu plus riche. Le vin en ressort plus profond et fait moins techno.

Bonsoir
nouvelle rencontre avec cette cuvée
toujours autant de fraicheur, à la différence de Luc je ne perçois aucun boisé. Le nez est sur la poire assez nettement puis viennent la pêche et quelques notes légèrement anisées. La bouche est très belle, fraiche, sapide et ça se boit tout seul. A l'aveugle difficile de le mettre dans ce secteur!! J'ai bu des vins du nord de la Loire plus mous. Bravo et dans cette gamme tarifaire il faut chercher pour trouver une concurrence à la hauteur.

R

C'était vraiment très discret, et je me trompe peut-être, je ne sais même pas si ce vin est élevée en fûts ou pas.
Pour le reste, nous sommes d'accord, pas facile de le situer à Corbières ni même dans le Sud à l'aveugle...

Luc

Oui le vin est élevé dans des barriques de plusieurs vins.

C'est vraiment un élevage qui se sent très peu et qui est juste là pour souligner la classe (finesse) et l'élégance que ce vin dégage
Pour moi qui n'aime pas trop les élevages ça sert plus le vin qu'autre chose.

Domaine Magnon - Corbières « Rozeta » 2012

Après des légères déceptions sur cette cuvée, j'ai eu le droit a une bouteille en pleine forme.
Ca pète le fruit, rouge et noir mais avec un coté harmonieux et précis. La texture est suave avec un petit coté rond accentué par des arômes de cacaos voir de moka. Le tout est fin et bien intégré. On pourrait presque se demander si il n'y a pas un peu de sr mais la finale fraiche et tendue fait saliver agréablement et appelle a se resservir. Un vrai bon petit canon qui m'a autant enchanté que quand j'ai découvert le domaine.

Maxime Magnon - Campagnès - Corbières 2010



Voilà un vin qui, il faut bien l'avouer, me laisse quelque peu perplexe, alors que dans sa prime jeunesse, je l'avais bien apprécié. A l'ouverture, on note une présence de gaz qui, si elle apporte un peu de fraîcheur, n'est pas ce que je recherche dans un vin rouge (ni même un blanc). Pas grave, la bouteille était ouverte pour ma femme qui n'apprécie que modérément le blanc, et j'ai pour me sustenter un excellent Vouvray Les Argiles 2002 de Chidaine pour accompagner mon plateau de fromages. Le lendemain, alors que la bouteille de Vouvray s'est malencontreusement renversée dans mon gosier, je constate qu'il reste un peu de ce Corbières dont je vais pouvoir suivre l'évolution. De fait, du gaz, il n'y en a plus. Le nez est agréable mais assez simple sur la cerise légèrement confite. En bouche, ce n'est pas que le gaz me manque, mais la fraîcheur qu'il apportait, un peu tout de même. On ne peut pas dire que ce soit mou, mais ça manque un peu de tonus à mon goût. Les tannins sont souples et fondus, ça se boit finalement assez facilement, mais ça s'oublie presque aussi vite. Un bon petit vin de soif, mais certainement pas un grand Corbières, du moins sur cette bouteille. Moyen +

Luc

Maxime Magnon - Métisse - Corbières 2013

Annoncé comme un rosé, la robe est pourtant très soutenue, ressemblant plutôt à un rouge de soif. Le nez est assez simple sur le fruit et le bonbon.
La bouche n'est pas tannique, avec peu d'acidité, mais relativement ample. La longueur est contenue.

L'aromatique est assez simple, le vin facile, c'est un bon compagnon de charcuterie... Bien

dégustée ici

Robe claire
Nez pur, cristallin, de fruits à chaire blanche et bien minéral avec un léger boisé à l'agitation. Ca commence plutôt bien.
Bouche au diapason, de l'attaque à la finale, le vin se veut droit et pourtant assez rond et volumineux pour faire un équilibre parfait. C'est assez long sur la minéralité et une pointe citronnée, la finale est salivante comme j'aime.
Très bien

Il s'agit de du domaine Maxime Magnon - Corbière blanc "La Bégou" 2013

Maxime Magnon - Campagnès - Corbières 2013

Dès l'ouverture le vin est expressif, ça pète de fruits. On a des fruits rouges, de la cerise et un peu de caramel style coca. On a un petit coté bonbon et du réglisse. C'est assez puissant, ça prend toute la bouche mais avec un toucher tout en douceur. C'est friand, gourmand et sans aucune dureté. Il y a de la complexité avec un aspect floral (de la violette?). Malgré le volume, on a quand même l'impression que c'est de demi-corps avec une belle fraicheur. Il y a une belle longueur.

C'est un vin qui impressionne par son style (que, perso, je retrouve souvent chez magnon) avec tous les aspects pour un faire un grand vin mais, pour moi, ça n'arrive pas a dépasser le stade du très bon vin de soif, ce qui est déjà très bien.

Domaine Maxime Magnon - Corbière blanc "La Bégou" 2012

découverte de ce domaine dont j'entend le plus grand bien depuis un moment maintenant

Et au final sentiment très mitigé sur cette bouteille :

pas de défaut redhibitoire , mais pas beaucoup de plaisir non plus

j'ai trouvé le vin pas en place et brouillon

bref , expérience à réediter peut être sur un autre millésime

Frédéric

Certes, mais encore ? Ce n'est tout de même pas très précis comme description...

Luc

Maxime Magnon - La Bégou - Corbières blanc 2013



Nouvelle bouteille de Begou 2013, et toujours autant de plaisir, maturité et pureté du fruit, élevage discret, anis, pierre à fusil, c'est complexe et diablement plaisant !
En bouche, énorme fraîcheur qui a fait de l'ombre au Chablis 2010 de Thomas Pico qui le précédait, ce qui n'est pas un mince exploit, d'autant plus que la matière et le gras sont loin d'être absents.
Superbe équilibre, longueur qui ne l'est pas moins, salivante, la bouteille n'a pas fait un pli... Excellent

Luc