Quelqu'un a t-il déjà gouter un Grande cuvée 1999 ?? J'en ouvre une ce soir au diner.
Merci d'avance pour les tuyaux.
Emmanuel

"Hortus Grande cuvée, c'est pour les amateurs de bois!"

Bonjour à tous,

Pour mon premier post sur le forum de LPV, je réactive la discussion sur la Grande Cuvée du Domaine de l'Hortus à partir du propos ci-dessus qui - je le dis très cordialement - m'a fait un peu tiquer : la Grande Cuvée rouge est un vin que j'affectionne particulièrement et qui ne m'a jamais déçu depuis que je l'ai découvert il y a quelques années avec le millésime 2000. J'en commande chaque année 12 bouteilles (même si le prix monte régulièrement, gloups) que je me garde de déboucher trop jeune. J'ai ainsi récemment bu - en situation de repas, avec une brave blanquette de veau - le millésime 2001, qui est devenu extraordinaire de profondeur et de complexité : un vrai régal ! Il y a toujours cette finesse et ce côté soyeux (j'aime bien le qualificatif "crémeux" qu'emploie - dans un CR ci-dessus consacré précisément au millésime 2001 de l'Hortus - le sieur Olif dont je me régale aussi de l'excellent blog !), et aucun goût de "planche". Me semble que ce millésime 2001 n'est pas encore à son maxi...

Je ne trouve qu'un inconvénient à ce vin du Sud : au vu de son origine, on aimerait le boire l'été dehors avec des grillades, mais il est presque trop fin, trop "bourgogne" (ce qui pour mon goût est une qualité) pour escorter idéalement des mets plutôt épicés. Voilà pourquoi je l'avais flanqué d'une blanquette de veau en plein mois de janvier, et ma foi ça l'a bien fait ! (J'avais quand même tenté l'été dernier d'accompagner un millésime 2002, lui aussi bien à point, avec un curry rouge thaïlandais, et ça a étonnamment bien passé)

Je serais ravi de découvrir d'autres accords qui fonctionnent bien avec la Grande Cuvée rouge. Merci d'avance de faire part de vos expériences !

Cordialement,

Philippe

Le bois me dérange aussi sur les cuvée de l'Hortus dans les millésime récent.

J'ai bu récemment un Bergerie de l'Hortus 04 et le goût boisé était déjà moins présent que lorsque je l'ai bu l'an dernier.

A mon avis il faut laisser ces vins "digérer leur elevage" et le bois se fondre pour éviter cette (désagrable) sensation de planche.

Le 2001 est effectivement excellent, du moins il l'était la dernière fois que l'ai dégusté : [size=large]ici[/size]

Luc

Fan de la Grande cuvée rouge de l’Hortus, je me suis fait une grosse frayeur hier soir : ayant ouvert une bouteille de 2003 pour accompagner le match de la Ligue des Champions (un accord qui fonctionne bien et que ne renierait pas Bernard Pivot), je suis tombé sur un vin hyper alcooleux et privé de toute la finesse qui le caractérise, malgré un carafage de 5 heures ! J’ai alors craint que le célèbre millésime 2003 ne se révèle trop riche en alcool (14% selon l’étiquette), trop chaud, trop caniculaire… trop tout, quoi !

Après une nuit passé sous vacuvin, la bouteille se porte aujourd’hui comme un charme et j’ai retrouvé la délicatesse de ce cru, qui était hier méconnaissable.

Moralité : soit le foot ne convient pas à l’Hortus (mais j’en doute sérieusement), soit il faut envisager de carafer le millésime 2003 24 heures à l’avance - comme le vin jaune - si on veut l’ouvrir dès maintenant…

, Philippe

J'ai dégusté il y a quelques semaines le 2005.
C'est la première fois que je tombe sur un jeune Hortus grande cuvée aussi fin.
Je l'ai trouvé remarquable,assez complexe avec un bon et beau boisé.

Jmm

Philippipipourrah écrivait:

> Je ne trouve qu'un inconvénient à ce vin du Sud :
> au vu de son origine, on aimerait le boire l'été
> dehors avec des grillades,

Tu confonds "vin du sud" avec "Rosé" ou avec "piquette"?
Ou le Languedoc avec la Floride?
Tu sais il y a un hiver ici aussi, on mange traditionnellement du sanglier au coin du feu ou des bécasses comme tout le monde, et nos vins sont parfaitement adaptés!
Même si, bon, moi aussi, j'aime les Bourgogne et même vachement

"Languedoc = Grillades", c'est du passé; vraiment, on a une région fabuleuse qui ne se résume pas à ça.

"Languedoc = Grillades", c'est du passé; vraiment, on a une région fabuleuse qui ne se résume pas à ça.

=> Bien vraie ça! Une côte de boeauf avec un Chambertin, rien de mieux

Philippipipourrah écrivait:

---

J'ai ainsi récemment bu -
en situation de repas, avec une brave blanquette
de veau ) .....
pour escorter idéalement des mets
plutôt épicés. Voilà pourquoi je l'avais flanqué
d'une blanquette de veau en plein mois de janvier,
et ma foi ça l'a bien fait !

...dubitatif je suis et je reste avec l'accord ''brave blanquette de veau/Hortus 2003 grande cuvée''...

cher Philip....si tu peux développer en détails cet accord dans la rubrique ad hoc (Le vin et la table), je suis preneur et très curieux. Je suis pour ma part encore scotché au stade classique blanquette de veau/vin blanc.
D'avance merci:)

Cher Jean-Marie,

Excuse-moi du retard pris à répondre à ta demande ci-dessus concernant l’accord "Hortus/blanquette de veau", mais je ne suis revenu visiter cette page qu’hier…

A te lire, j’ai plutôt le sentiment que c’est moi qui suis resté à une association "blanquette-vin rouge" des plus classiques, hérité de la cuisine traditionnelle de ma grand-mère autunoise qui servait, comme c’était l’usage dans les années 60-70, un vin rouge avec de la viande fût-elle blanche, et bien entendu - région oblige - un bourgogne !

C’est donc très benoîtement et sans me poser de question que je continue de boire un rouge fin et élégant avec ce plat de mon enfance. Pour changer du bourgogne, j’ai essayé la Grande Cuvée de l’Hortus en millésime 2001 (je précise), dont la délicatesse me paraissait pouvoir bien aller avec la sauce à la crème de la blanquette, et c’était top ! (pour moi en tout cas) Je serais malheureusement bien incapable d’en décrire davantage que les impressions consignées plus haut, sorry… Mais sache quand même que je me suis converti avec bonheur à l’accord volaille à la crème et grand blanc opulent : faudra que j’essaie avec la blanquette, merci de la suggestion !

J’en viens maintenant à la réaction de Bebert concernant mon raccourci - visiblement hérétique - "Languedoc/grillades" : waouh, je suis pas passé loin de l’Inquisition ! J’ai dû toucher quelque chose d’identitaire là, je sais pas…

Alors Votre Honneur, je crois que le mieux est que j’expose mes circonstances atténuantes : j’habite dans la région Rhône-Alpes. Je descends, selon la formule, volontiers en vacances l’été dans le Sud (Provence, Cévennes…), et cette très belle région évoque pour moi le soleil, la chaleur et les repas en plein air. Quand je fais des grillades dans mon jardin à la belle saison (je préfère les faire dehors, c’est moins salissant qu’au milieu de mon salon…), j’aime bien boire un vin du Sud que j’associe, dans mon esprit et dans l’ordre, à : cette très belle région, le soleil, la chaleur et les repas en plein air ! ET comme quand on mange dehors à la belle saison il fait chaud (aussi chez nous), on accompagne souvent les grillades de salades diverses, variées et rafraîchissantes, mais dont la vinaigrette s’accorde difficilement - on me l’accordera - avec le vin rouge (à ce stade de ma plaidoirie, je précise que le rosé m’ennuie et que je n’en bois pas). DONC c’est afin de ne pas torpiller la Grande Cuvée rouge de l’Hortus que j’évite de la sortir avec des grillades et des salades (et ça me fait d’ailleurs penser que je n’ai pas encore trouvé d’accord mets/vin véritablement satisfaisant sur ce point).

Voilà, Bebert : désolé pour mes propos qui t’avaient fait tiquer, mais je suis sûr que bien des languedociens ont aussi ancré dans leur esprit un cliché tel que : "sports d’hiver dans les Alpes, fondue au fromage ou tartiflette, et vin blanc de Savoie" ! Et je ne sortirai pas le goudron et les plumes pour autant…

Si tu as des suggestions pour l’accompagnement des grillades, en termes de garnitures ou de vins, je suis preneur, merci d’avance !

, Philippe

A te lire, j’ai plutôt le sentiment que c’est moi qui suis resté à une association "blanquette-vin rouge" des plus classiques, hérité de la cuisine traditionnelle de ma grand-mère autunoise qui servait, comme c’était l’usage dans les années 60-70, un vin rouge avec de la viande fût-elle blanche, et bien entendu - région oblige - un bourgogne !

Philippe,

Là je comprend, avec cette évocation émouvante d'un souvenir d'enfant...

Autun, le temps des Dauphines, l'amour d'une grand-mère, ceci transcende l'association "blanquette -vin rouge...

Merci Jean-Marie de tes paroles pleines de compréhension et de bienveillance : on sent chez toi un vécu semblable où se mêlent les souvenirs très doux de repas d’enfance dont les ingrédients les plus importants étaient l’amour et le temps consacrés à leur préparation… Image d’un couvercle de cocotte que l’on soulève au milieu de la table, odeur du fumet qui s’en échappe, bruits des couverts qui travaillent dans les assiettes et du liquide rouge qu’on verse dans les verres, sensation du bonheur simple et harmonieux de la convivialité, de la table… C’est sans doute d’aussi loin que naît l’amour de la gastronomie… et du vin !

Figure-toi qu’en ce jour de l’Ascension j’ai retrouvé de quoi élever, sinon alimenter le débat concernant l’accord blanquette de veau/vin rouge : en effet, outre mes coutumes personnelles, il me semblait bien avoir déjà lu un élément de Doctrine à ce sujet : c’est dans l’évangile selon saint Hugh Johnson, plus précisément son traité intitulé Guide de poche du vin, au chapitre "Quel mets pour quels vins ?", où il consigne le dogme suivant : "La blanquette de veau peut avoir besoin d’être relevée (sic) par un Beaujolais, un Fleurie ou un Brouilly."

Voilà voilà. C’était noir sur blanc (ou plutôt rouge sur viande blanche) dans l’édition 1995, et peut-être encore les plus récentes.

Après, on peut bien entendu être hérésiarque en la matière et boire du blanc avec la blanquette de veau - ce qui m’est d’ailleurs déjà arrivé (si si) puisque j’ai retrouvé dans mes notes avoir bu avec, l’année dernière, un Meursault Le Clos de Tavaux 1996 de chez François Gaunoux, qui était ma foi honorable mais sans guère plus.

, Philippe

Coteaux-du-Languedoc : Domaine de L'Hortus Grande Cuvée 2005 – 13,5°
DS12 - DS12 - LG12 - MS12,5 - CD12,5 - 15/4/2008
(Mourvèdre 60%/Syrah 30%/Grenache 10%)
Boisé intense, caramélisé, presque repoussant (on retrouvera malheureusement cette infamie quelques semaines plus tard dans la grande cuvée blanc 2006).
Bouche mutique (à part le bois évidemment), courte, acide. Matière complètement gâchée.

Vin de Pays du Val de Montferrand : Domaine de l'Hortus "Grande Cuvée" 2006 - 13,5°
(60% Chardonnay/25% Viognier/15% Roussane)
L’après-midi : DS12 - PR12 - 29/4/08 - cr par Philippe Ricard
• Robe jaune pétard.
• Ravages de la barrique : bois, vanille, bourbon...
• Les fruits secs, la pomme, le beurre tentent, avec tout les peines du monde, de se faire une petite place dans ce monde boisé, lourd, monotone, où la matière souffre le martyr dans une composition inadaptée.
Le soir : DS12 - LG12 - MS13 - 29/4/08 - cr par Miguel Sennoun
• Élevage appuyé, caramel, vanille.
• Matière dense, intentionnée, mise en relief par une acidité correcte, mais dont les arômes sont prisonniers d'une gangue de bois qui retire toute gourmandise à ce vin.

Pourquoi cette évolution vers tant de bois ?

Domaine de l'Hortus, Grande Cuvée 2003

Immédiatement après ouverture, le nez est plutôt sur la vanille, ce qui m'inquiète un peu car j'ai peur d'avoir un vin "surboisé". heureusement après quelques minutes et une bonne aération, le fruit rouge bien frais et les épices apparaissent, ainsi que des notes de torréfaction. Au final un vin gourmand, à la bouche charnue et généreuse, à la matière dense, une attaque franche, texture grasse, longueur impressionnante sur les épices (poivre) et fruits en rétro-olfaction. Tannins un peu rugueux.

A mon avis cela fera une très jolie bouteille dans qqs années car il y a une belle matière, et ce qu'il faut d'acidité, pour permettre au vin d'attendre que les tannins se fondent un peu. Malheureusement j'en ai plus, mais si j'en retrouve j'en achète!

A+

JC

Bouteille terminée ce soir, 2 jours après ouverture. conservation en cave (15°) avec bouchon "vacuvin".

excellente surprise: l'ensemble s'est mis en place, les tannins rugueux ont disparu pour laisser place à un vin totalement équilibré, harmonieux, et gourmand. Le nez est toujours sur les fruits rouges, avec en plus des notes de mûre que je n'avais pas perçues le premier jour. Les arômes de torréfaction se sont fait plus discrets, par contre on a des notes de réglisse assez nettes. En bouche c'est très agréable, riche, gras, avec une finale superbe sur les fruits, la réglisse (légèrement piquante, comme ces bonbons noirs que je mangeais étant enfant), les épices, le tout porté par une très belle fraîcheur. aucune astringence, aucune sécheresse. J'ai beaucoup aimé!

A+

JC

Dégustation au domaine de l'Hortus, notamment les deux Grande Cuvée (2007 en blanc, 2006 en rouge) : François Orliac qui me reçoit confesse le côté encore "planchu" de ces deux jeunes vins, et il ne semble pas ignorer les détractions actuelles à l’encontre des vins boisés par l’élevage en barrique ; mais il m’assure que, aussi dérangeante soit-elle aujourd’hui, cette dominance s’estompera lorsque les vins seront prêts à boire, d’ici deux-trois ans. Au vu de la belle qualité des millésimes 6 et 7 dans le Pic-Saint-Loup, je suis prêt à lui faire confiance pour continuer à me régaler de ce vin délicieux.

, Philippe

P.S. : d’après le domaine, les Grande Cuvée rouge 2003 et 2004 devraient déjà se boire, voire se terminer (!) : ça me paraît un poil rapide si on a la possibilité de les conserver dans de bonnes conditions, non ? Outre Jean-Christophe (merci pour tes deux CR qui parient sur l’avenir), qu’en pensent celles et ceux qui les ont bues récemment en situation de repas ? Merci de vos avis !

"d’après le domaine, les Grande Cuvée rouge 2003 et 2004 devraient déjà se boire, voire se terminer (!) : ça me paraît un poil rapide..."

J'aime beaucoup la garnde cuvée rouge et mes dernieres impressions confirme une aptitude mitigée à la garde. En effet, le millésime 2000 est deja tres tres évolué pour son age ! A tables les accords simples et classiques fonctionnent bien avec ce beau vin.
Je regouterai bientot une de mes dernieres bouteilles de cette année là, j'ai un peu peur que l'apogée soit atteinte...

J'ai pourtant un souvenir mémorable de la Grande Cuvée rouge 1989 dégustée à l'aveugle (et je suis encore fier de l'avoir reconnu ) il y a 3 ou 4 ans deja. Il était encore excellent, une révélation pour moi car je ne le connaissais que sur sa jeunesse !

à suivre...
Patrice D

Le 2003 que j'ai bu récemment était vraiment très jeune, mais aussi très très agréable à boire. Notez qu'il lui a tout de même fallu 24h pour s'assagir.

Patrice, tu parles du 2000, déjà très évolué. J'ai observé la même chose sur Prieuré Saint-Jean de Bébian 2000: très beau vin, mais effectivement déjà très évolué. Serait-ce typique de ce millésime en Languedoc?

Merci

JC

Jean-Christophe écrivait:

---

> Le 2003 (...) il lui a tout de même fallu 24h pour s'assagir.

A comparer avec ceci, plus haut : "il faut envisager de carafer le millésime 2003 24 heures à l’avance".

Les grands esprits se rencontrent... En plus j'aime bien me citer - en toute modestie bien entendu...

, Philippe

Pour donner suite aux propos de François Orliac ci-dessus sur les millésimes 02 et 03 (voire 04) à terminer prochainement, j’ai, par acquis de conscience, cassé une bouteille de Grande Cuvée rouge 2002 :

belle robe grenat, sans le moindre reflet orangé sur le disque
Au premier nez, on reconnaît progressivement la Grande Cuvée, puis à l’agitation les arômes caractéristiques se renforcent (ne me demandez pas de les détailler, merci).
En bouche, la GC est bien présente, peut-être légèrement diluée dans ce millésime vendangé les pieds dans l’eau (les larmes sont fines et rapides à descendre)
Après 6-7 heures d’ouverture, le vin est devenu plus épanoui, plus plein, plus savoureux - avec malgré tout une certaine astringence liée au début d’oxydation

Au final, un vin qui n’est pas encore sur la décize (descente, en occitan)

Mince, plus qu’une bouteille en cave de ce millésime ! Le regoûterai dans qqes années...

, Philippe

Goüté lors de la soirée Cavesa au Bastions à Genève la grande cuvée de l'Hortus 2005, ce vin a fait l'unanimité, très belle bouteille (nez sur les épices et le cuir), encore marquée par son élevage (vanille) ***, étonnant que Laurent ne l'est pas aprrécié en mai ? La Bergerie de l'Hortus 2006 est aussi très agréable à boire actuellement.

Ah, tu etais la egalement ? Il faut vraiment que l'on pense a ces pin's ...

Passant en coup de vent, je n'ai pas deguste ces 2 vins, mais 2 autres qui ne m'ont pas convaicu (un pinot noir vdqs et le blanc de la preceptorie de centernach)

Il y a pas longtemps, j'ai aussi beaucoup apprécié cette grande cuvée 2005.

Jmm

La Bergerie de l'Hortus, 2006

Vin acheté sans connaître, juste à travers les guides.
Je le dis tout de suite, sans rentrer dans une appréciation trop analytique de la chose et en me basant sur
la notion de plaisir, et bien j'ai été deçu, car justement, du plaisir, je n'en pas eu.

A l'ouverture, la robe est sombre et opaque. Le nez distille quelques notes timides mais clairement
identifiables de cassis, de myrtille mais laisse apercevoir une sensation d'alcool assez forte.
Et en bouche, c'est essentiellement ce que je perçois avec au 2ème plan, toujours ces notes de petits fruits rouges.
Les tannins sont souples et la finale... euh quelle finale ?
En conclusion, ce n'est pas l'extase et le sentiment de ne pas vouloir y revenir malgré la douceur du prix. Effet entrée de gamme ?

Bien cordialement
Eric (encore un)

Surpris par un commentaire sur la précocité de la GC 2004, j'ai débouché une bouteille ce soir.

Au nez c'est assez alcolleux, et le boisé est bien présent. L'alcool est moins présent en bouche, c'est assez équilibré et fin dans le style habituel de l'Hortus, mais le boisé est vraiment trop présent, ce qui l'handicape à table. Bu sur des filets de canard, l'accord n'est pas fameux. Encore quelques années devant lui, mais je ne suis pas sur que le boisé se fonde. A revoir

Christophe

Carafé 2h

Que de bois, que de bois...
Au nez je n'ai pas vraiment senti autre chose, sauf peut-être un peu d'épices.
En bouche, c'est beaucoup mieux. Le vin est très fin - voire même un peu léger -, gourmand, avec une bonne fraîcheur et une très belle longueur.
Pas "alcooleux" du tout. Mais je dois dire que je suis quand même un peu déçu, j'attendais un peu plus de complexité.
Assez bien

Florian

Domaine de l'Hortus Grande Cuvée 2006

vin acheté au petit bonheur la chance durant les FAV

dégusté sans carafage, le vin a tout de même eu le temps de s'oxygéner dans le verre.

le nez est dominé par une sensation alcooleuse qui écrase littéralement le reste.
en bouche le vin présente une belle structure avec des tanins polis mais il a un goût que je qualifierai de chimique qui ne m'a pas plu du tout.

j'aime pas ... mais alors pas du tout

problème de bouteille ou pas? la seconde attendra en cave bien gentillement quelques années en espérant qu'un miracle se produise. Si ce n'est pas un problème de bouteille dans ce cas je passerai mon chemin car on a tellement mieux dans la même fourchette de prix pour cette région.

geoffrey

Rahan,

j'ai rarement apprécié Hortus GC dans sa prime jeunesse, mais dernièrement j'ai trouvé le 2003 excellent. J'ai aussi acheté un peu de 2006 mais je ne compte pas y toucher de sitôt.

A+

JC

Bonsoir à tous,

dégusté à midi, ce Domaine de l'Hortus Grande Cuvée rouge, 2006 :
cela faisait longtemps que je n'avais pas gouté ce vin dans sa prime jeunesse...
La couleur est profonde et sombre, presque noire. Le nez est ultra boisé, vanillé, grillé et un coté fruité / compoté se laisse deviner; mure et framboise derriere la caramel et la vanille... pas tres équilibré.
La bouches est quand même plus sympathique, le boisé est dominant, certe, mais le fruit est plus fin ! Cela relève le niveau, c'est frais et les tannins enrobés. C'est quand même décevant, car La Grande Cuvée de l'Hortus m'a toujours parue plus en finesse, épicé et complexe. Là on est sur un style moins léger et moins complexe, presque vulgaire (désolé), j'essaierai de le regouter dans qlqs années car je ne trouve plus le plaisir que j'ai eu avec ce vin...

Patrice D

JC, c'est pour ça que je laisse une chance à la seconde boutanche mais dans un petit bout de temps :)o

je reste tout de même perplexe car bien que j'admette que certains vins soient difficiles à aborder jeunes (je pense notamment aux bourgognes et rhônes d'une grande année après 3/4 ans après leur mise qui peuvent être fermés) ... autant là je n'ai pas sentit le potentiel

j'ai carrément plus pris mon pied il y a peu de temps avec un simple "coteaux du languedoc" signé catherine bernard : des tannins fins pour une belle explosion de petits fruits rouges et noirs (ps : pour les nantais, acheté à vindivin au sud de nantes, tram 2 ou 3 arrêt vincent gâche)

pps : évidemment je n'ai aucune action ou autre titre dans ce bar à vin, il y a juste qu'ils méritent d'être connus car ils adhèrent parfaitement à l'esprit des passionnés du vin qui nous anime tous (ppps : ils ne connaissent pas ce forum bien que je leur en ai touché un mot)