Côtes du Roussillon Le Clos des fées 2000 : 16/20 – 9/3/08
Vin dégusté sur 2 jours pour suivre son évolution. Robe intense.
Le nez est corsé, figué, sudiste, complexe et délivrera au cours du temps pas mal de notes typées : fruit confituré (cassis, myrtille), cerise confite, fleurs capiteuses, olive, marc, terre battue, marinade (viande, laurier), robusto, épices douces et fortes (cannelle, poivre noir, cardamome – et on côté camphré), réglisse, pain d’épices, inflexions balsamiques et mentholées.
Bouche solaire et soyeuse (un peu à la manière d’un châteauneuf), puissante, articulée sur une belle sève cacaotée. Tannins fins et belle longueur (finale légèrement pimentée).
Un vin de soleil, extrême mais sans excès, un peu enivrant, offrant une belle conciliation des 4 cépages (carignan, syrah, grenache, mourvèdre).
Une belle bouteille, qui semble méticuleusement élaborée, marquée par son origine géographique très méridionale.
Petit résumé : complexe, fin, long, du caractère.
Petits reproches : un boisé encore présent et un taux d’alcool élevé (14,5° annoncés mais plus je pense, à en croire l'impact des gorgées apéritives) qui rend le vin un peu fougueux et ardent.
A revoir dans 5 à 10 ans (Casamayor, dans la RVF, annonce un vin à boire ?!).
A associer à une cuisine roborative (et à servir un peu frais).

Hervé : Je comprend Bob, qui semble aimer les vins un peu plus assagit, apparemment.

rappel - mars 2006
Côtes du Roussillon - Clos des Fées VV 1998 : 17/20
Robe noire. Nez superbe de profondeur et de complexité.
Bouche magnifiquement sudiste, fruitée, charpentée, fine et fraîche, gourmande (elle peut rappeler un grand châteauneuf, capiteux mais parfaitement équilibré). Grande complexité (réglisse, poivre, poivre vert, rafle, laurier, figue, fleurs, garrigue, piment). Richesse, élégance, éclat pour ce vin remarquable (bien mieux goûté qu’en d’autres circonstances). Gros potentiel encore. Réconfortant après une dure journée de travail !

Bonsoir,

Je tien a féliciter Hervé Bizeul pour son domaine ainsi que ses vins j'ai dégusté 3 fois les sorcieres 2005 et c'est a chaque fois un plaisir que ce soit olfactif ou gustatif. J'espere d'ici peu acquerir un vieille vigne ainsi que le nouveau millesime des sorcieres, (il ne me reste qu'une bouteille de 2005 en cave grr..) je serrais aussi intéréssé pour tester le vin blanc mais bon chaque choses en son temps. Je me demandé pourquoi vous n'aviez pas de rosés et j'ai donc trouvé la réponse un peu plus haut dans le forum.En tout cas bravo pour votre travail et j'espere un de ces jour visiter le domaine du clos des fées vu que je suis un habitué des vacances dans les P.O

Chris

clos des fées Vieilles Vignes 2005,

Nez puissant sur les fruits noirs. En bouche ce vin m'a marqué par son équilibre alliant fraîcheur, longueur et puissance. On retrouve des fruits noirs, ainsi qu'une puissante pointe de café, un peu dérangeante, qui apparaît à l'aération.

Très belle rencontre dernièrement avec le Vin de Pays des Côtes Catalanes blanc 2006 Grenache blanc Vieilles Vignes du Clos des Fées, qui, loin de renier ses origines, présente un gras et une maturité impressionnantes, qui en font à mon sens un vin de repas, gourmand mais solide!

J'ai eu l'occasion de goûter le Grenache blanc 2006 lors du dernier grand tasting, j'ai le souvenir d'un superbe blanc, très pure, à un niveau de qualité qui le situe indéniablement parmi les grands blancs du sud de la France, le prix reste de plus très abordable, ce qui n'enlève rien...

Aurélien.

Domaine du Clos des Fées, Vieilles Vignes 2004
Pas de carafage, épaules justes dégagées quelques heures avant d'accompagner une tajine de canard.
Un vin aux saveurs puissantes, mais équilibrées. Une bombe de fruits rouges mêlée de notes d'olives noires, qui glisse avec gourmandise ! Les tanins sont parfaitement maîtrisés avec une jolie longueur.

Ce VV 2004 a été terminé avec beaucoup de plaisir avec un gâteau au chocolat : une vraie tuerie !

Bravo, on a tous adoré

J'en ai dégusté une cette semaine, je suis du même avis.

Luc

donc pour vous deux le VV 2004 est à point?
Cordialement

VV 2004 se boit très bien en ce moment... et il a la carrure suffisante pour tenir encore quelques années sans problèmes.

Hmm, si quelqu'un sait ou je peux m'en procurer une bouteille (VV 2004), je suis tout ouïe , vu que ma première dégustration d'un vin du domaine ne m'a pas transcendé. merci

Bonjour, je me lance, ceci est ma première participation à un forum...
Je lis LPV depuis longtemps, bravo pour votre site!
Je suis Hervé Bizeul depuis maintenant trois ans avec les sorcières (04,05,06) et les VV (04,05), je n'ai jamais eu la chance de gouter le clos des fées ni la PS.
Adepte et fervent défenseur de l'état d'esprit de Mr bizeul, j'avoue quand même être déçu de mes dernières dégustations de sorcières (05 et 06) que j'ai trouvé sans relief, monotone, avec pas mal de CO2, en bref moins éclatantes de fruit qu'il y a quelques mois.
Les bouteilles sont pourtant conservées correctement.
Il me reste en cave des sorcières 05 et 06.. et VV 04,05, j'avoue les attendre avec moins d'enthousiasme.
Est-ce que quelqu'un a eu la même expérience?

cordialement

Les Sorcières 2005 se goutaient très bien il y a moins de 2 mois encore.
Problème de bouteille peu-être ? Période de fermeture , ce qui serait assez étonnant sur cette cuvée?

Pense à bien les aérer (surtout pour le co2) - cela résoudra peut-être le problème en partie.

merci pour ta réponse j'aèrerai donc plus (> 5 heures) la prochaine fois...

bonjour
comme a dit bob , ca doit être un probleme de bouteille car sur les 6 derniers mois j'ai bu des 2005 et 2006 sans jamais de probléme (carafage de 2 a 3 heures)
pour le gaz c'est souvent sur les sorcieres
moi ca ne me dérange pas et puis le gaspar !!!

Tiens, c'est vrai, j'y avait jamais pensé : j'ai appelé mon fils Gaspard... Y'a t'il un Freud en herbe dans l'assistance ? ;-)

Bon, plaisanterie mise à part, j'ai gouté pas mal de Sorcières 2006 pendant mon dernier périple, mais pas de CO2 au programme. Un peu fermé et nécessitant une bonne aération à New-York, mais plus ouverte sur la Côte Ouest et à Montréal. A Copenhague, excellente, même à l'ouverture.

Dans l'ensemble, pour les Sorcières, j'essaie de privilégier une gamme aromatique qui s'appelle les thiols et donc il me faut protéger les vins de l'oxygène pendant la phase d'élevage. Les sorcières ont dont un penchant un peu réducteur qui nécessite une aération, un carafage, un peu de patience. Pour ceux qui ne comprennent pas tout à la chimie, comme moi, ce lien explique l'essentiel .

Ceci dit, je m'améliore et en 2007, je pense que j'aurais le fruité des thiols, sans la réduction, car j'ai trouvé qq trucs qui semblent très positifs. Mais on est pas encore à la mise en bouteille.

Sur les 2005, il y a un peu de CO2 sur certaines bouteilles. Je suis peu sensible au CO2 (chacun a son propre seuil de sensibilité) et je ferais à l'avenir plus d'analyses. Désolé, j'espère qu'un carafage n'est pas trop contraignant. Sinon, contactez moi. C'est le problème quand on massacre pas les vins à la mise par du SO2 à outrance et de la filtration stérile. C'est un bon résumé de ce que l'on veut en théorie dans le vin, mais qu'on accepte mal en pratique. Commment faire pour concilier les deux ?

Ceci dit, les Sorcières sont plutôt des vins à boire dans les 12 à 24 mois après la mise et je ne suis pas sûr qu'une longue garde les améliore. Mais je sais que certains aiment les vins évolués et comme c'est ma cuvée qui évolue le plus vite, ils la garde trois ou quatre ans. C'est un choix.

Amitiés, à tous, même au critique. Le débat est construtif !

un grand merci à hervé Bizeul pour sa reponse,
on est d'autant plus exigeant avec les choses que l'on aime... ;-)
à très bientôt à Vingrau!
et encore bravo pour votre travail.
amitiés

Domaine du Clos des Fées - Sorcières 2006

Dégustées hier, deux bouteilles de Sorcières 2006, très fruitées sur la cerise bigarreau, pas de gaz ni de réduction sur ces deux bouteilles faites pour offrir un plaisir immédiat, ce qu'elles réussissent parfaitement. Le Clos des Fées 2004 est d'un tout autre niveau bien sûr, avec un boisé encore bien présent à ce stade, un fruité mûr, beaucoup de volume mais jamais de lourdeur, une longue finale avec un grain de tannin d'un beau soyeux, une superbe bouteille en devenir. Attendez encore deux ou trois ans.

Luc

Depuis une quinzaine de jours, l'affaire était entendue: nous allions enfin boire la petite Sibérie 2001 d'Hervé Bizeul. Nous avions acheté ce vin qui a tant fait couler d'encre lors d'un périple dans le roussillon. En 2003, dirais-je. Hervé nous l'avait alors fait goûter, et ce fut vraiment un grand moment. Du coup, Olivier avait craqué et en avait acheté une bouteille (oui, ça s'achète à l'unité: 200€ la bouteille, tout de même...).

La bouteille a été ouverte le matin pour le soir. Olivier verse le nectar dans un verre afin de voir le "traitement" que nous allons lui faire subir: la robe est très sombre. Le nez est sur le cèdre, la cerise noire, le menthol. La bouche est d'une densité impressionnante, mais séveuse, avec une légère sensation de chaleur en fin de bouche (le vin fait 16° d'alcool). Nous décidons de ne rien faire et de la garder dans la pièce la plus fraîche de la maison.

Quelques minutes avant de servir le pigeon, nous versons le vin dans des grands verres. Le nez a pas mal évolué et fait plus "grenache": notes de cacao, pruneau, épices... En bouche, le vin a gagné en ampleur ce qu'il a un peu perdu en densité. Il y a tout de même une sacrée matière. Mais ça reste à mon goût un peu monolithique. En fin de bouche, les tannins absents le matin font leur apparition, gâchant un peu le plaisir. Au final, c'est bon, mais pas très enthousiasmant, et en tout cas loins de nos attentes. Nous décidons de nous arrêter au premier verre, et de lui donner une chance le lendemain midi.

Le dimanche midi, donc, nouvel essai: le nez est plus complexe que la veille, plus charmeur. Il y a plus d'épices, une gamme de fruits secs plus importante, un léger toasté... Mais en bouche, ça reste relativement fermé, et le charme reste limité. Olivier et Thomas essaient de lui trouver plein de qualités que j'aie du mal à percevoir. J'ai bu tellement meilleur pour tellement moins cher...

Ca y est. La bouteille est vide. Gardant pour elle tout son mystère. Qu'aurions-nous dû faire? Aurait-elle été meilleure dans un an? Deux ans? Plus? Nous ne le saurons jamais; puisque nous n'en avions qu'une...

a 35 ou 50 euros,ça me fait déja mal au ventre quand la bouteille est morte ou ouverte en phase de fermeture ou autre,mais à 200 euros!!!!!!!
je parlais de fleur de confiance 98,la semaine derniére,un exemple concret ,la bouteille à fini dans le vinaigrier:
alors ,que faire ,nous résoudre aux cuvées de base ,qui sont parfois trés bien ,ou prendre des risques qui coutent trés chers .
Vu notre pouvoir d'achat et les prix qui continuent de grimper,je commence à me poser des questions:)
cordialement

Dans le cas présent, je pense qu'il s'agit plus d'une question de goût que d'autre chose. A lire le CR d'Eric, je ne vois pas de défaut de bouteille évident, j'ai juste un petit doute sur la t° de service, qui doit être basse (13-14° max) car effectivement il y a de l'alcool et même une pointe de sucre résiduel. J'ai personnellement adoré cette bouteille, bue chez Hervé lors de ma visite chez lui l'été dernier, et je réserve à mes bons amis l'unique exemplaire du 2001 que je possède en cave (que j'ouvrirai sans doute en 2011, sans penser à son prix, petit clin d'oeil à François Audouze...).

Luc

j'ai juste un petit doute sur la t° de service, qui doit être basse (13-14° max) car effectivement il y a de l'alcool et même une pointe de sucre résiduel.

Ce n'est ni l'alcool et encore moins le sucre résiduel (que je n'ai pas perçu) qui m'ont dérangé. C'est plutôt le manque de complexité et d'émotion. Bon, mais pas renversant.

Quantifier l'émotion, la garantir, une tâche difficile...

Nonobstant toute question de prix (vu plus d'une trentaine de vins californiens bien plus chers lors de mon dernier voyage aux USA...), le problème est peut-être le rapport entre la promesse... et la réalité. Nous ne faisons que du vin...

La question que je me pose, Eric, est : te souviendras tu du vin, de son goût ?étais-ce différent de ce que tu as gouté auparavant ? Le vin ressemblait-il à d'autres ? pourrais tu mettre à côté une bouteille qui lui ressemble, facilement ? Si tu en regoûtait à l'aveugle, le reconnaitrais-tu ?

La petite Sibérie n'est pas, à proprement parler, mon "meilleur" vin ou mon "plus grand" vin. C'est un ovni, différent, dont je ne comprend pas vraiment la composition et que je ne peux reproduire sur aucune autre de mes parcelles. Son goût est particulier (surtout le 2001, un vin très étonnant et je suis surpris que tu ne mentionnes pas le sucre résiduel, dans tes notes), et tes commentaires, finalement assez positifs, semblent correspondre à ce que je pourrais écrire sur ce vin. Qui évolue fort pendant 24 heures, ce qui n'est pas si mal...

Après, qu'il ne t'ai pas "touché" ou non, ce jour là, j'en suis désolé... un vin, surtout "culte", donc en théorie avec une très grosse personnalité, beaucoup de caractère, peut-il faire l'unanimité ?

J'aurais bien aimé avoir les notes des autres dégustateurs. Bon, ce qui certains, c'est que ce n'est pas un vin académique, c'est sûr.

POur BibibiO, bien que je comprennes ta réaction (j'ai la même, rassures toi, devant certaines bouteilles), finalement, cela me semble tout à fait normal que les vins très ambitieux soit des vins compliqués, vivants, ayant des phases de dépression et de surexitation. C'est pénible, c'est couteux, mais c'est le seul moyen de faire des vins à forte personnalité. Et je ne parles bien sûr pas que des miens ici. Ceci dit, entre ne pas donner l'émotion que l'on entendait et finir au vinaigrier, il y a quand même une sacré nuance...

Carafé 2 heures. J’ai lu les post précédent et ça m’a donné envie d’en ouvrir une. Par la même c’est ma première rencontre avec un vin du domaine.

Nez aromatique élégant, un mélange de fruit mûr et d’épices. En bouche, on retrouve les arômes du nez. Il me semble discerné la cerise. Les tannins sont fondu je trouve le vin bien velouté. Une bonne matière jusque dans la finale. J’ai pas eu la sensation de CO2 après le carafage.

Dom

bibibi0,

Effectivement, si on n'est pas prêt à prendre le risque d'être déçu sur une bouteille à 200 euros, il ne faut pas l'acheter. C'est à l'achat qu'il faut penser à ça, à l'ouverture, c'est trop tard. Car jamais le prix n'est une garantie.

Monsieur Bizeul a je crois déjà exposé comment ce vin a atteint de tels prix, sans prétendre être meilleur que ses autres crus, mais en étant assurément plus rare et plus original.

Je suis curieux depuis longtemps, mais je ne l'ai jamais acheté, parce que je sais que les blancs Languedociens me touchent rarement. En mettant ce prix dans du Champagne, je me sens plus à l'aise. Mais pour certains c'est le contraire. Ils sont moins nombreux, mais ça ne veut pas dire qu'ils ont tort.

Plus le temps passe, plus je me range à l'avis de M. Audouze : on doit penser au prix du vin lors de l'achat, mais plus du tout lors de la dégustation. Un vin n'est pas là pour justifier son prix, mais pour exprimer un terroir et un vigneron. Si on attend des vins qu'ils justifient leurs prix, on ne déguste plus, on compte.
Le prix de la petite Sibérie attire la curiosité, mais la rareté ne doit pas être le critère d'achat (sauf pour les professionnels de la spéculation!) : on doit acheter ce qu'on aime et qui est dans nos moyens.

Dire qu'on trouve un vin trop cher, juger le prix en fonction du vin, ce n'est pas une mauvaise chose, cela pourra aider d'autre à faire leurs choix. Mais juger le vin en fonction du prix, c'est passer à côté.

Ce vin a-t-il exprimé un terroir et un vigneron? J'espère répondre à cette question un jour, en rendant visite à Hervé. Enfin si j'ai la chance qu'il soit en dégustation et si M Bizeul ne m'a pas tenu rigueur de quelques joutes passées

Je suis curieux depuis longtemps, mais je ne l'ai jamais acheté, parce que je sais que les blancs Languedociens me touchent rarement.

C'est certain que si tu t'attends à goûter un blanc, tu risques d'être déçu...

Luc

Plutôt que d'aller voir Hervé, il vaut mieux que je prenne rendez-vous chez Luc... Pour déguster? Non pour consulter. :)o

Le prix de la petite sibérie a toujours fait parler d'elle et c'est peut-être le but recherché car pour avoir goûté le 2004 au domaine, c'est très loin d'être un "OVNI" mais plutôt un excellent "côtes de roussillon villages".

Mais tant qu'on parlera du prix de la petite sibérie ici ou là, celle-ci ne sera pas une "has been" comme on dit chez les people.

Je vous transmets le CR qu'un ami m'a fait passer :

.....

Hier soir, on a donc goûté à la Petite Sibérie 2004. :

C'est un vin d'un rouge profond et intense (rubis foncé). Au nez déjà,
on pressent sa puissance par ses parfums très poivrés, de fumé et
complexes. Tout ceci se confirme en bouche par des arômes de fruits
rouges, mais c'est le côté épicé qui domine nettement. Le vin est aussi
surprenant, là encore, par sa longueur.
Il accompagnait une selle d'agneau cuisinée en cocotte et accompagnée
d'un gratin dauphinois réussi. Quand on considère le prix de ce vin (200
€), on est néanmoins plus perplexe que déçu.

.....

Quand on considère le prix de ce vin (200 €), on est néanmoins plus perplexe que déçu.

Etonnant que ce type de raisonnement soit admis de tous quand il s'agit de la Petite Sibérie, mais pas quand on parle de certains vins de Bordeaux...

Luc

Ce n'est pas moi qui parle , je le rappelle!

Personnellement j'admets tout ce qu'on veut. Hervé Bizeul fait ce qu'il veut
J'achète ou je n'achète pas.
J'ai acheté une bt 2004 en primeur, donc un peu moins chère, pour la goûter un jour .

Pour l'instant 2 dégustations au Grand Tasting ne m'ont pas emballé , mais il n'y a qu'à table que je suis un peu plus sûr de mon jugement. Attendons (car elle sera partagée !) .