Dommage,parce que sur un agneau de 7 heures aux épices c'est sublime
Joyeux Noel

Bonjour,

Ouvert une bouteille 50 cl de MA, Vintage Privilège Millésime 2002, vin de liqueur.

C'est bigrement bon et facile à boire.
Oeil : sombre pourpre
Nez : figue, pruneau, fruits noirs, canelle
Bouche : un pur plaisir : du gras, du volume, du fruit, de l'amplitude pour une belle finale sur la figue, les épices et un très bel équilibre (facile à boire!!!!)

Super!

Cordialement

Mas Amiel, Maury 1980

Bu en aprétif

Le vin se présentez sous une robe brune, très épaisse.
Au c'est un régal, les notes tertiaires s'expriment pleinement on a du tabac, du café, du chocolat, du cuir...
En bouche c'est souple et plein d'aromes, je dirais même fin. C'est très gourmand et rond, on retrouve des notes de cuir, pruneau, café, fruit noir. Finale très longue nullement sur l'alcool et je parlerais même de fraicheur.

Ce vin oxidatif du Mas Amiel confirme mes dernières impressions sur les Maury du domaine que j'avais déjà eu le bonheur de déguster au salon des vignerons indépendants à Lyon où j''avais gouté la gamme sur des millésimes antérieurs et postérieurs à 1980 (y compris 1980). Un grand moment que ces vins!

Mas Amiel - Vintage 2003
Nez sur les fruits noirs, chocolat, pruneau, épices douces et une point de fruits rouges doux. Pas un monstre de profondeur mais c'est précis et bien fait. Je me régale surtout avec le fondant au chocolat.
En bouche, le vin est moyennement puissant, touché soyeux. Le sucre s'intègre. La finale est un peu tannique mais avec un léger gras et fraîche, douce. Belle longueur sur les fruits noirs et le chocolat.

Bien +

A l'aveugle, on est vite partit sur un grenache fortifié. Maury ou Banyuls et millésime ? Pas trouvé.

Mas Amiel Plaisir 2011 Rosé

Bu à l'apéro et un peu déçu, certes le packaging est sympa (bouchon en verre, bouteille fun...), mais en suite, le nez est très discret, la bouche laisse une impression de fruit assez discrète, et surtout pas mal de lourdeur. Bref un rosé qui n'a pas atteint son objectif.

bof

Bonsoir,

Ouvert ce soir un Mas Amiel Notre Terre 2008, Côtes du Roussillon Villages.
14.5 degrès d'alcool.
Ouvert à une température assez fraiche (sortie de cave 30 min avant carafage et service).

Oeil : Très sombre, brillant dans les rubis.
Nez : Cassis, Pruneau, un poil épicé // le second nez fait ressortir la figue et les fruits dorés par le soleil
Bouche : Très marqué par le fruit (cassis et pruneau avec en fin la figue) qui correspond bien au nez avec une pointe toute légère de sucrosité. Les tannins sont présents mais on est dans la rondeur, la caresse au niveau tactil (attention, ce n'est pas soyeux mais peut être dans le velours comme on caresse un tissu doux comme le velours). Il y a également une belle acidité qui porte bien le vin se terminant par une note poivrée..

C'est pas mal, pour moi, il me semble plus facile d'accès que le 2007 que j'ai bu il y a déjà pas mal de temps mais peut être avec une garde moindre que le 2007.
En effet, je le trouve plus plaisant et plus dans les fruits (certes, les fruits un peu "cuits" (je ne sais pas si c'est le bon terme mais c'est le seul terme qui me vient en tête) comme le pruneau, la figue).
C'est assez équilibré dans son ensemble avec peut être une très, très légère note "sucrailleuse" tout de même.

Après réflexion, je préfère celui-ci par rapport à 2007. Mais, peut être, j'ai bu le 2007 dans une phase à vide.

A suivre,

Cordialement,

Bonjour,
On m'a offert une (belle) bouteille de Charles Dupuy 2007.
Que manger avec ? à partir de quand ?
Merci !

Avec du chocolat ou dans une moindre mesure des fruits rouges.

Cordialement

Sylvain

Je confirme pour ler chocolat.
Rien ne presse : le 2004 bu en 2011 sur une tarte au chocolat (voir CR page précédente) était superbe !

Jean-Loup

Et bien,j'attendrais patiemment l'hiver prochain et je siroterais ça tranquillou un après midi bien froid devant un match de rugby et un bon feu de cheminée.
That's all.

Merci pour vos réponses.
Quelle température de service idéale ? faut-il ouvrir la bouteille à l'avance ?

Je pense que c'est mieux quand c'est frais (10-12•C voir moins 8-10 en fonction du climat extérieur).
Pas la peine de l'ouvrir à l'avance!

C'est mon humble avis.

Cordialement,

Sylvain

Pour moi 8-10 °C est un peu frais. Je suis d'accord avec 10-12 °C et tu le bois jusqu'à 14°C en le laissant se réchauffer dans le verre, mais pas plus. C'est aussi mon humble avis ...

Jean-Loup

La température, je sais pas trop mais une chose est sûre, sur certains millésimes antérieurs ce vin s'est montré être un chef d'oeuvre d'équilibre et de finesse. Ca vaut le coup de l'isoler ou de le boire sur un plat très subtil aussi.

Jmm

100% d'accord avec jmm. J'ai eu des émotions énormes avec les Charles Dupuy.

AltaÏr 2010 : la robe est claire, or très pâle et bien brillante. Les notes aromatiques se déclinent autour de la minéralité, celle que l’on peut retrouver sur certains cépages septentrionaux, ce sont de fines notes prétrolées pour le plus grand bonheur des fleurs blanches qui l’accompagnent avec un accent bien sudiste. La laisse transparaître davantage l’élevage mais il se fond bien sur les saveurs très fines décelées au nez, la matière est belle sans lourdeur avec ce qu’il faut de moelleux pour ajouter au confort des papilles. L’acidité est bien marquée et rejaillit plus nettement en finale sur des notes minérales salines qui raffermissent bien l’ensemble, déjà très bien équilibré sur la vivacité.

Notre terre 2010 : le vin coule dans le verre et surprend par sa robe noire violine, avec de beaux reflets bleutés. Grande profondeur tout autant que jeunesse encore intacte. Les arômes sont clairement sur le fruit et les épices. En bouche, fruits noirs et fruits rouges se disputent le devant de la scène mais tous deux sont sur le registre de la non retenue : c’est net, franc, massif, sans grande complexité mais charmeur, d’autant que la texture est belle, sur un volume conséquent. La finale fait ressortir davantage les épices, le poivre notamment et la longueur est correcte. Bon équilibre pour ce vin plein et gourmand.

Vol de nuit 2011: la robe noire violine opaque laisse entrevoir un vin riche. C’est bien ce terme de richesse laissé par l’examen olfactif, et c’est un ravissement. Fruit noir, myrtille, mais aussi cassis, du sureau, du goudron, des épices orientales, ce carignan se donne pleinement sans retenue. Le vin en bouche est généreux, plein, sincère : un jus vraiment remarquable de netteté. La matière suave est caressante, envoûtante. Du fruit et rien que du fruit, mais sans lourdeur et surtout sans simplicité car ce vin se fait complexe et long. Bref, une superbe bouteille qui fait honneur à ce grand cépage sur les schistes de Maury. Belle tenue à l’air et évolution florale.

Carérades 2009 : La robe est impénétrable, d’une profondeur rare et on pressent une matière dense. Le nez mêle avec bonheur des effluves liées à l’élevage et d’autres liées au fruit avec des notes fumées épicées. La bouche est conforme aux attentes, elle impressionne par l’épaisseur, le moelleux de sa chair, frôlant sans cesse avec les limites, les dépassant même, parfois en dégustation pure, mais s’accommodant parfaitement à table. C’est un vin puissant, solaire, qu’il convient d’apprécier sur de la gastronomie. Son fruit prend alors une toute autre dimension et fait ressortir encore plus le côté Vintage que l’on devine : la mûre, se prélasse sur les fromages et c’est un régal.

Le trait commun de ces vins secs du Mas Amiel est d’avoir une présence en bouche assez hors norme, ce sont des vins puissants, mais qui ne tombent jamais dans la lourdeur, même si Carérades 2009 flirte avec les limites et doit être servi un peu rafraîchi. Ce sont des vins qui ont une consistance moelleuse remarquable, un volume très important en bouche et une netteté superlative. Chacun dans sa gamme exprime parfaitement ce que j’entends par « sudisme » : des vins solaires qui possèdent ce supplément d’âme qui les rend terriblement séducteurs, attirants et très digestes malgré la puissance.
J’avoue un grand faible pour la cuvée « Vol de nuit » qui exprime un carignan de très grande qualité, issu de trois parcelles anciennes, voire très ancienne et un élevage qui laisse le fruit éclatant s’exprimer dans sa complexité et qui prouve, une fois de plus, la grandeur de ce cépage et son potentiel.

MAS AMIEL, VINTAGE BLANC 2010, Appellation MAURY CONTROLEE

Grenache gris 100%, terroir de schistes - élevage en cuve.
Belle robe or pâle, brillante. Le nez est séducteur, avenant sur des notes de mandarine et de mirabelle. La bouche est suave, au fruit sans doute simple, mais de qualité, et un équilibre qui sans doute gagnerait à être plus vif. Les saveurs sont celles de fruits bien mûrs, mandarine, et prune jaune. J’ai déjà goûté un millésime de cette cuvée plus minéral et complexe, mais cela reste un joli vin, très gourmand.

MAS AMIEL, VINTAGE 2009, Appellation MAURY CONTROLEE

Grenache noir 100%, Terroir de schistes. Vinification en cuve béton et en cuves. Elevage en cuves.
La robe est noire violine, très dense, presque opaque. Le nez est d’une grande gourmandise avec une belle précision de fruit : la mûre s’exprime nettement, mais aussi une note florale qui évoque la violette. Le vin en bouche est très gourmand, facile, suave, avec ce fruit séducteur. Bon équilibre pour ce vin sur la finesse et l’accessibilité immédiate. Les tannins sont très doux et confirment l’évolution de cette cuvée vers plus de simplicité, de gourmandise. Longueur moyenne.

MAS AMIEL, VINTAGE RESERVE 2008, Maury

Grenache noir 100 % - Sélection de deux vielles parcelles sur des terroirs de purs schistes (secteur Devèze) à ph acide et piérosité importante. Bas de coteaux et mi coteaux aux sols superficiels. Présence de la roche mère à 60 -80cm. Exposition sud.
Vinification en milieu réducteur, cuve béton et cuve. Elevage en milieu réducteur, barriques de 1 à 3 vins pendant 1 an. 9000 bouteilles.
Grande robe concentrée. Le nez est complexe dès l’ouverture, sur des notes de pain d’épice, de cerise noire et d’amande ; à l’aération, le cacao est bien présent. La bouche présente une belle ampleur, des saveurs exquises et complexes q et surtout u équilibre magistral. Les tannins sont bien dessinés et participe de la fraîcheur du vin, de son équilibre et de sa tenue comme de sa longueur. Très longue et étonnante finale qui évoque la rhubarbe. Superbe vin.

MAS AMIEL, VINTAGE CHARLES DUPUY 2008, Maury

Grenache noir 100 %. Sélection de 3 ha de vignes plantées en 1914 sur calcoschistes décomposés (secteur Cabirou) à ph acide et piérosité importante. Exposition sud.
Vinification en cuve bois thermorégulée. Elevage de 18 mois en barriques neuves à 20 %. 4000 bouteilles.
La robe est noire, très concentrée et impressionnante de profondeur. L’opacité est totale. Le nez est réservé, serré, il évoque la mûre, la cerise, dans une grande netteté et pureté, sans exubérance. La concentration énorme de la bouche surprend, impressionne. C’est un vin à fort potentiel qu’il faut réellement laisser vieillir pour qu’il livre son immense potentiel. Plus gourmand que le Vintage réserve aujourd’hui, mais encore monobloc.

MAS AMIEL - MILLESIME 1980, MAURY

Grenache noir : 90%, Macabeu 5% et carignan 5% - Terroir de schistes décomposés, exposition sud.
Elevage d’une année en bonbonnes de verre placées à l’extérieur, suivi de 27 ans en foudres de chêne de 350 hl. 5000 bouteilles.
La robe est brune, tuilée avec de tonalité de café, elle présente une bonne profondeur, le vin n’est pas très décoloré. Le nez évoque immédiatement l’élevage oxydatif de ce grenache avec des notes de curry et de noix. A l’aération parviennent également le cacao, la noisette. La bouche montre un vin au rancio noble, profond, qui conserve un « croquant » remarquable grâce à des tannins bien dessinés et ce la m’évoque la groseille à maquereau. Longueur impressionnante et finale sur la noisette. Le choc d’un style affirmé.

MAS AMIEL - MILLESIME 1975, MAURY

Grenache noir : 90%, Macabeu 5% et carignan 5% - Terroir de schistes décomposés, exposition sud.
Elevage d’une année en bonbonnes de verre placées à l’extérieur, suivi de 32 ans en foudres de chêne de 350 hl. 5000 bouteilles.
La robe est brune tuilée, sur des tonalité café, mais semble plus concentre encore que celle du 1980. Du reste, les arômes s’ils évoquent immédiatement un joli rancio, semblent moins marqués paradoxalement par l’oxydation. Le registre aromatique reste bien le même, néanmoins, mais avec sans doute plus de finesse. Le café, la noisette. La bouche est magnifique de tenue et de vigueur. Le rancio est d’une délicatesse indicible car il s’allie à une texture, là aussi bien polie. La longueur est impressionnante sur des notes de morille. Un vin devant lequel, on s’incline et que tous les amateurs de ce type de vin devraient tenter de goûter.

MAS AMIEL - MILLESIME 1969, MAURY

Grenache noir : 90%, Macabeu 5% et carignan 5% - Terroir de schistes décomposés, exposition sud.
Elevage d’une année en bonbonnes de verre placées à l’extérieur, suivi de 38 ans en foudres de chêne de 350 hl. 5000 bouteilles.
La robe est plus claire, dans les tonalités tuilées, café, avec plus de limpidité, affichant moins de concentration ou est-ce le temps qui a accentué la décoloration du vin ? Les notes aromatiques, bien que dans le même registre possèdent un supplément de finesse, une note fumée, tout est plus fondu. La bouche confirme cette sublime délicatesse pour ce vin, sans doute moins concentré mais qui allie rancio et légèreté ce qui semble a priori un paradoxe ou une gageure. C’est un tour de force dans le finesse et le raffinement. Émouvant.

S'il faut une conclusion :

Ce fut une dégustation où le plaisir était vraiment au rendez-vous, mais également une façon de comprendre des vins "culturels", ancrés dans une tradition, une histoire. Des vins dont le style et l'histoire appartiennent au patrimoine culturel catalan.
C'est aussi l'histoire du grenache sur les schistes de Maury et sur ce domaine historique qui si il a eu une évolution "récente", perpétue la tradition avec bonheur.
Ce fut aussi pour moi l'occasion de revisiter des vins qui ont accompagné les prémices de ma passion du vin. Alors, certes, oui, le vintage n'est plus ce qu'il était, mais il faut bien avouer que l'amateur peut trouver dans le vintage réserve, bien plus que ce que le vintage donnait auparavant, tout en en conservant le style à la fois viril et sensuel.
Mais pour l'amateur de rancio que je suis, remonter ainsi dans le temps sur les cuvées d'élevage oxydatif est un moment de pur bonheur qui me plonge encore plus dans cette culture sudiste, voire ibérique qui caractérise cette région.

Jérôme Pérez écrivait:

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> Alors, certes, oui, le vintage n'est plus ce qu'il était, mais il faut bien avouer que l'amateur peut trouver dans le vintage réserve, bien plus que ce que le vintage donnait auparavant, tout en en conservant le style à la fois viril et sensuel.

Oui, mais à quel prix, Jérôme ?

> Mais pour l'amateur de rancio que je suis, remonter ainsi dans le temps sur les cuvées d'élevage oxydatif est un moment de pur bonheur qui me plonge encore plus dans cette culture sudiste, voire ibérique qui caractérise cette région.

J'étais de passage au Mas Amiel il y a un an, et ces Rancios m'avaient également beaucoup plu. Mais encore une fois, à quel prix ? Personnellement, je trouve qu'actuellement aucun vin du Mas Amiel n'a pour lui un bon rapport prix/plaisirs. Je me rappelle que cette visite s'était ensuite suivie d'une rencontre avec Marjorie Gallet, où les maury des Terres de Fagayra m'avaient littéralement scotché et laissé une toute autre impression... pour des prix à peine plus élevés.

Je suis amateur de Rancio également, et une visite au mois de Mars dernier au domaine Danjou-Banessy, où j'ai également pu remonter le temps (et ce jusque dans les années 40) avec le vigneron (ou son petit fils, concernant ce vin là), m'a redonné l'enthousiasme que je commençais à perdre pour ces vins doux de plaisirs, alors que le commercial que j'avais rencontré au Mas Amiel m'avait tout juste ennuyé...

Merci pour ces CRs néanmoins, très intéressants.

Amicalement,

Manuel.

Mané,
Les vins de Terres de Fagayra sont souvent opposés, à tort d'ailleurs, à ceux du mas Amiel, comme si ils fallait opposer des vins. Sans doute parce que Jérôme Gallet travaillait au mas auparavant ... Ce osnt des vins qui ne sont pas tout à fait sur le même type d'équilibre et pour apprécier les deux, je pense qu'il ne faut pas oublier que dans VDN, il y a doux.
Et comme tu le soulignes, le vintage de Terre de Fagayrat sont des vins chers également.

Je serais curieux de pouvoir les déguster en comparatif à l'aveugle, même si les styles sont aisément reconnaissables.

Pour ce qui est des rancios, les vins d'exception de ce type que je connais, sont aussi très chers. Le vin de méditation de Tour Vieille par exemple vaut 80 euros les 50 cl alors que ce 69 vaut 70 la bouteille de 75.

Jérôme Pérez écrivait:

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> Je serais curieux de pouvoir les déguster en comparatif à l'aveugle, même si les styles sont aisément reconnaissables.

Ca peut s'organiser (sur Toulouse ou pas loin) aisément.

Merci pour ta réponse. Il est vrai que ces différents Maury (et d'autres encore, comme la Préceptorie par exemple) sont chacun sur des équilibres bien à eux. "Dictature de l'acidité" me diras-tu ? Mais je suis davantage séduit par l'équilibre des vin des Terres de Fagayra, où là, pour moi, il y a un équilibre (presque) parfait entre doux et facile à boire.

Amicalement,

Manuel.

En tout cas, superbes CR, Jérôme, pour les secs comme pour les VDN.

Sur le Vintage blanc 2010, tu écris J’ai déjà goûté un millésime de cette cuvée plus minéral et complexe.

C'est ce que j'ai expérimenté (la minéralité) sur 2007 et 2008.

PS : tu as inventé un nouveau cépage mystérieux, le reganche. Il est vrai que sur de tels CR, on peut se permettre de faire faire une valse à trois lettres ...

Jean-Loup

merci, j'ai corrigé. L'écriture matinale me joue des tours.

Mas Amiel, vintage Réserve 2008

robe noire violine, opaque, d'une grande intensité colorante, les parois du verre s'en rappelle encore. N
Le nez évoque la mûre, la framboise, une fine note iodée / minérale, des épice.
En Bouche, c'est presque onctueux, d'une belle richesse et surtout d'une gourmandise sublime où les fruits se mêlent aux épices, pain d'épice avec une très grande longueur. Excellent, une fois de plus.

Bonjour,

Goûté à la FAV Monoprix :

Mas Amiel, Côtes-du-Roussillon-Villages Notre Terre, rouge 2009

Robe : très dense et sombre, presque noire
Nez : sur des notes torréfiées
Bouche : vin d'une matière riche et imposante, qui emplit intensément la bouche. Très belle texture, presque caressante. Arômes torréfiés principalement, semblables à ceux du nez : café et cacao. La longueur en bouche est plutôt bonne, et le vin n'est absolument pas pataud, on se ressert avec plaisir.

Un vin riche, mais très plaisant !

Mathias

Mas Amiel, Cotes-du-Roussillon-Villages "Notre Terre" 2008

Nez clairement sur la grenache, chocolaté, fruits rouge compotés. Bouche longue et puissante, gourmande et savoureuse, structurée mais offrant une sensation de légéreté, avec des tanins souples et veloutés. Finale d'une fraicheur réglissée.

Vin offrant bien du plaisir.

Olivier

Maury ”cuvée spéciale 10 ans d’âge” // Domaine du Mas Amiel
Un nez sur la prune, le pruneau suave et pas alcooleux.
Comme le blanc, ce liquoreux évite la lourdeur sucré car il y a un agréable mélange de sucrosité et d’épicé, de poivre blanc dans un fond de pruneau. La consistance est veloutée, sans aspect sirupeux …
Là encore un vin bien fait qui donne juste ce qu’il faut de sucre tout en dégageant une belle puissance.
Ce Maury accompagne remarquablement bien le chocolat …
Très bien (16/17)

J'ai encore cette "cuvée spéciale 10 ans d'âge" que j'ai achetée il y a une bonne douzaine d'années au domaine.
Je me demande comment c'est aujourd'hui,n'ayant pas goûté depuis 10 ans.
Etant bien entendu que le meilleur moyen de le savoir est de la déboucher,quelqu'un a-t'il une idée?

jlj

Je ne connais pas ce vin, mais vu son type, il ne devrait pas avoir beaucoup bougé. Après 10 ans d'élevage, ce n'est pas juste une seule douzaine d'années de bouteille qui va l'atteindre. Il devrait avoir mangé un peu de son sucre. Toi est ta bouteille pouvez dormir tranquille à mon avis .

Olivier

Jean Luc, je ne comprends pas très bien... un intervenant poste un commentaire et toi juste après tu demandes si quelqu'un peut donner son avis sur ce vin ...
Y a-t-il un truc qui m'échappe ?

Jérôme,

je me suis posé la même question que toi et voici la réponse que j'ai trouvée.
Le 10 ans d'âge bu par Cédrico a sans doute été acheté peu de temps auparavant et n'a donc que peu vieilli en bouteille.
Celui de Jean-Luc a vieilli douze ans en bouteilles, d'où la question. Comme l'a écrit Olivier, je ne pense pas que cela fasse une grande différence.

Mais laissons l'impétrant s'expliquer ...

Jean-Loup